Derniers Avis : Docteur Folamour - Page 10

Un sacré film ! Très drôle, un peu loufoque. Bon les avions en maquette ça vieillit un peu (Beaucoup !!). Mais ce n'est pas si grave, le jeu reste très bon, l'intrigue bien amenée, et ce Dr Foleamour est un sacré personnage !

Un film qui traduit bien le climat de tensions qui règne à l'époque, il est juste gâché par des avions qui volent ridiculement. Des scène cultes notamment celle de la bombe nucléaire. des touches d'humour subtiles, parfait !

Docteur Folamour est le deuxième film de guerre de Stanley Kubrick, après Les Sentiers de la Gloire - et avant Full Metal Jacket (le premier prenant place en France pendant la guerre de 14-18, le second pendant la guerre du Vietnam). Docteur Folamour, lui, traite de la Guerre Froide. Encore une fois, Kubrick dénonce l'absurdité de la guerre et surtout l'incompétence de nos dirigeants aux dépents des gens "d'en bas". Dans Les Sentiers de la Gloire, une attaque suicidaire menait à l'exécution de trois soldats innocents de toute faute. Mais dans Docteur Folamour, c'est l'humanité entière qui subira les folies des hommes politiques. Cette histoire catastrophique, Kubrick choisit de la traiter sur le ton de la comédie. Docteur Folamour est donc une satire très ironique et drôle, mais également inquiétante : nous sommes dirigés par des inconscients et des idiots ! Un exemple, les présidents se comportant comme des enfants (le président Américain au téléphone avec son homologue Russe : "non, moi aussi je suis peiné... Non, c'est moi qui est plus peiné que vous !... D'accord, vous l'êtes, mais je le suis au moins autant que vous!"). Le film prend parfois une tournure plus loufoque et décalée, avec le personnage du Dr Folamour par exemple, ou dans la scène finale (avec le militaire à califourchon sur la bombe). Il offre à l'acteur Peter Sellers son meilleur rôle, ou plutôt ses meilleurs rôles. En effet, il interprète (brillament) trois personnages : le Docteur Folamour, le président des USA et le Colonel Mandrake. Pour le reste du casting, George C. Scott et Sterling Hayden sont également très bons, dans des rôles assez similaires de militaires détraqués (l'un prétend d'ailleurs que les communistes attaquent le "fluide vital" des Américains par le biais du fluor). EN BREF, un film acerbe, ironique, loufoque et globalement très réussi.

Ok, ce film est GENIAL ! Je le considère comme la meilleur comédie que j'ai pu voir. La scène au téléphone dans la war room est magnifique. En fait chaque scène dans la war room avec le général Turgidson est hilarante. Stanley Kubrick nous a habitués à des chefs d'oeuvre, mais celui là est vraiment parmi le top du top je trouve.

Un des films phares de l'Oeuvre de Kubrick qui s'essaie ici à la comédie façon humour noir. Kubrick fait débat sur la Guerre, sujet grave, sous un angle tout à fait original en tournant tout cela en dérision dans le but de démontrer son absurdité. Il en résulte alors des situations complètement burlesques spoiler: la scène d'anthologie du rodéo sur l'ogive nucléaire pour n'en citer qu'une.
Côté réalisation on reconnaît bien là la patte du cinéaste, avec une mise en scène toujours tout en profondeur et extravagante comme la fameuse "salle des opérations" avec sa table ronde gigantesque, le tableau ... Côté casting Peter Sellers excelle dans son triple rôle, on regrette seulement que les interventions du docteur Folamour soit si rares. Les dialogues sont excellents et la musique en parfait décalage avec le sujet est brillante, on retrouve cette "volonté de choquer" typiquement "kubrickienne" (cf Orange Mécanique, Lolita). Encore un chef d'oeuvre signé Kubrick.

Un bijou d'humour noir totalement maitrisé de A a Z par Stanley Kubrick. C'est un incontounable

Un Kubrick plutôt léger, du moins à la première lecture, à côté de films comme Lolita (plus tôt), ou 2001 : L'Odyssée de l'Espace (plus tard). Le réalisateur imagine comment la Guerre Froide aurait pu se "réchauffer", amenant le spectateur spoiler: vers le désastre
avec humour et pessimisme entremêlés. Les acteurs laissent un goût mémorable dans la bouche, du commandant dément et son cigare au général hyperactif, en passant par le petit président teigneux, chaque personnage, même caricaturé, est attachant au possible. L'écriture des dialogues est si jouïssive qu'on sourit du début à la fin du film, malgré un propos plutôt sombre : peindre la nature humaine. Et le tableau n'est guère réjouissant en plus ! Les hommes, en plus d'être belliqueux spoiler: (songeant à recommencer la guerre contre la Russie dans un futur hypothétique post-apocalyptique)
restent attachés, même dans la situation la plus critique, à de menus préoccupations matérielles (le général qui téléphone avec sa maitresse en pleine réunion top secret, l'impossibilité de téléphoner pour sauver le monde faute d'avoir de la monnaie, etc.). Une fois le rire estompé, on se prend à oser une réflexion, si horrible qu'on se réfugie bien vite à nouveau dans l'humour !

C'est exceptionnel de voir ainsi un chef d'oeuvre qui soit à la fois drôle, palpitant et politique. Très dur de faire mieux.

Ce film ne fait certainement pas partie des meilleurs de Kubrick, mais il fait son petit effet. Renvoyant dos à dos soviétiques et Américains, le bon vieux Stanley critique avec une virulence rare l'incompétence de la classe politique en général, et leur bellicisme en particulier. On sourit plus qu'on ne rit réellement, mais là n'était pas l'essentiel. Peter Sellers y est excellent, interprétant trois rôles différents ! A voir.

Guerre froide et ironie mordante dans ce film où Kubrick ridiculise Américains et soviétiques et dans lequel Peter Seller explose.

Les programmations TV de la nuit peuvent parfois nous surprendre... J'ai découvert cette oeuvre de Kubrick la nuit dernière, et quelle bonne surprise ! Un film excellent de satirisme et de cynisme. Les acteurs sont géniaux, tout comme les personnages qu'ils interprètent. Les rictus, les agissements, les répliques... tout est réfléchi et minutieux et est diaboliquement efficace.
Kubrick nous dépeint son dégout de la guerre et de toutes ses composantes en tournant en dérision à la fois l'armée et les politiciens. Les processus de décisions et les échanges verbaux sont très drôles. Ce côté loufoque, bien affiné, tournera en dérision l'armée américaine mais aussi sa sphère politique, ce qui est un régal (et ce qui est rare).
A découvrir !

très cynique et j'adore sa ! des acteurs des plus brillants et hilarants et qu'ils sont cons alors. chaque passage est cultes juste incroyable. stanley kubrick un génie et sa faisait super longtemps que j'avais pas regardé un de ces films va falloir que je m'y remette aux plus vites. rien que le sous titre du film fait rêvée "comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer les bombes" parfait. en plus c'est un gros fouttage de gueule de la politique et de l'armée. la fin avec l'histoire des mines et la fin de la monogamie j'en pouvait plus de rires c'était vraiment le top du top.

C'est drôle, complètement barré mais très loin de ses meilleurs films. Le traitement de ce sujet est pourtant parfaitement maîtrisé grâce à l'angle original pris par Kubrick, l'humour noir. Mais le film accumule les longueurs et ne subit que trop son âge avec une mise en scène très maladroite, malgré une réalisation surprenante privilégiant les plans séquences renforçant l'humour. Le film repose ainsi sur les épaules de l'excellent Peter Sellers qui réussit à merveille l'interprétation de ses différents personnages.
Bien que surprenant et agréable, le docteur Folamour n'est pas une réussite totale mais reste dans le style si particulier de Kubrick.

En un peu plus d'une heure et demie, Stanley Kubrick dresse avec ce film une satire au vitriol du monde diplomatique de son époque. Le film est parfaitement maitrisé, prenant du début à la fin, avec un scénario très bien construit. Les personnages sont tous plus mémorables les uns que les autres. Ce qui est remarquable dans ce film c'est qu'il ne semble pas avoir vieilli du tout, malgré le fait qu'il soit sorti il y a près de 50 ans. Un grand Kubrick.

Satire antimilitariste, "Docteur Folamour" l'est sur tout les points, que ce soit dans sa représentation des personnages principaux, tous plus cinglés les uns que les autres, ou dans sa représentation de la folie militaire. Inutile de préciser que Kubrick n'était pas un patriote pro-armée, comme il a pu le démontrer dans les excellent "Les Sentiers de la Gloire" (censuré en France ou il fut interdit de projection jusqu'en 1975) ou encore plus tard "Full Metal Jacket". Concernant "Docteur Folamour", j'en bavais d'envie de le regarder, m'attendant à une formidable farce dure et grinçante. J'en attendais certainement de trop... "Docteur Folamour" est un bon film, intelligent et original mais je m'attendais à rire plus. Les dialogues sont méticuleux, certaines situations sont cocasses mais le film est très inégal, variant entre le très drôle (la scène ou le président téléphone à son homologue russe est excellente) et le moins drôle. Comme si Kubrick avait voulu varier la comédie et le sérieux. En ce sens, le premier quart d'heure n'est pas grandement excitant, malgré quelques subtilités humoristiques (le pilote qui lit "Playboy" par exemple). Par la suite, l'ensemble acquiert un rythme plus adapté. D'ailleurs, personellement, ce n'est pas Peter Sellers qui tient le film mais plutôt George C. Scott hilarant en général dépassé par la situation. Avec du recul, "Docteur Folamour" est un bon film avec tout le maestro technique de maître Kubrick, même si il aurait gagné, avec des répliques tout aussi intelligentes, à gagner en comique.