99 francs
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1 793 critiques spectateurs

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Bellerophon44
Bellerophon44

4 abonnés 116 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 12 décembre 2024
J'ai eu beaucoup de mal à accrocher car ça part dans tous les sens. C'est une comédie loufoque sans grand intérêt. Passez votre chemin car pas grand chose d'intéressant à voir et à écouter. On a du mal à comprendre le but de faire un tel film ?
Medhi Bobier
Medhi Bobier

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4,0
Publiée le 21 juin 2024
une critique de la société de consommation très intéressante, jean Dujardin joue parfaitement son rôle
Alexandre Lesaunier14
Alexandre Lesaunier14

2 abonnés 30 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 16 juin 2024
J'ai vu ce film il y pas longtemps, l'histoire de base était pas mal, mais j'ai vraiment rien compris au sens que que propose Jan Kounen toute l'histoire est vraiment tiré par les cheveux je mets trois quand même pour la bonne interprétation de Jean DUJARDIN qui pour moi avec Quirlevin suave tout les deux le film.
L'homme qui classe
L'homme qui classe

3 abonnés Suivre son activité

1,5
Publiée le 14 avril 2024
J'ai trouvé ce film vraiment très nul, je le classe 463 sur les 464 films que j'ai vu. Il est possible qu'il vous plaira, ce n'est pas mon style d'humour
inspecteur morvandieu
inspecteur morvandieu

44 abonnés 2 714 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 25 mars 2024
D'après le livre éponyme du bien informé Frédéric Beigbeder, le film est une satire corrosive, de l'intérieur, de l'univers de la publicité et des publicitaires à travers le récit qu'en fait le créatif, soudain lucide, d'une agence.
Jean Dujardin incarne avec un certain brio ce professionnel de la pub, ce repenti crachant dans la soupe, fustigeant les méthodes et les hommes. Ça ressemble, de la part de l'auteur Beigbeder, à une charge vengeresse d'où ressortent principalement l'artifice du slogan et la fumisterie, l'égocentrisme et la vanité, entre autres tares des gens du métier. Bien (trop?) payé, le publicitaire joué par Dujardin figure arbitrairement un enfant gâté de la pub, amateur de femmes et de cocaine (sur ce dernier aspect, Jan Kounen -on ne s'en étonnera pas de sa part- a le mauvais goût de faire récurrent et redondant).

Sur la forme, Kounen réalise un film brillant, plein de trouvailles visuelles caustiques, dans un style speedé et trash dont est sans doute friand le jeune public. Kounen fait dans la virtuosité, ne manque pas de bonnes idées mais on a souvent le sentiment que sa mise en scène s'exerce au détriment du contenu et de l'analyse. J'aurais souhaité qu'il "pose" davantage le sujet -dont le fil rouge est une campagne pour un banal yaourt- au lieu de tout passer à la moulinette de la caricature.
Theo J
Theo J

1 abonné 43 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 22 mars 2024
Excellent film complètement décalé. Il met un doigt sur la réalité, le black office et la bêtise de l'époque. Dujardin a la masse comme j'aime tous les acteurs ont ce brin de folie qui donne de la saveur, la réalisation est excellente. Pour un film français chapeau 👌
Theo
Theo

20 abonnés 908 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 17 décembre 2024
99 Francs, réalisé par Jan Kounen et adapté du roman éponyme de Frédéric Beigbeder, est une satire qui frappe par son audace visuelle et son humour acerbe, mais qui trébuche souvent sur les contradictions de son propos. À travers un récit fragmenté et des séquences provocantes, le film propose une critique féroce de la publicité et de la société de consommation. Cependant, derrière son esthétique tapageuse et ses moments de brillance, il souffre d’un certain manque de cohérence et d’un approfondissement parfois insuffisant des thèmes qu’il aborde.

Jan Kounen ne fait pas dans la demi-mesure. Dès les premières minutes, 99 Francs nous projette dans un univers où tout est cynique, vulgaire et amplifié à l’extrême. Le personnage principal, Octave Parango, interprété avec une énergie débordante par Jean Dujardin, est l’incarnation vivante du vide moral et du narcissisme exacerbé d’un monde dominé par le marketing. Sa voix off omniprésente nous guide à travers les méandres d’une industrie qui manipule les masses avec une désinvolture glaçante.

Le film s’attaque frontalement à la publicité, à ses excès et à ses dérives, avec une inventivité visuelle qui force l’admiration. Les publicités fictives sont des miniatures absurdes qui capturent l’essence grotesque d’une industrie où la créativité est au service du mensonge. Mais si l’approche est spectaculaire, elle finit aussi par devenir redondante, répétant son message sans réellement l’approfondir.

Jean Dujardin livre une performance qui donne au film sa colonne vertébrale. Son charisme naturel permet à Octave d’être aussi insupportable que fascinant, un exploit nécessaire pour que le spectateur suive un personnage si détestable. Dujardin excelle dans les moments de sarcasme et d’autodérision, mais sait aussi injecter une certaine fragilité à Octave, particulièrement dans les scènes où il prend conscience de l’absurdité de sa vie.

Cependant, le parcours de rédemption d’Octave manque parfois de crédibilité. Sa transformation, bien qu’émotionnellement marquante dans certains passages, semble précipitée et quelque peu superficielle, ce qui affaiblit l’impact de son acte final, qu’il s’agisse de son sabotage ou de sa fuite symbolique.

Le style visuel de Kounen est l’un des points forts du film. 99 Francs est une œuvre saturée de couleurs, de montages frénétiques et de séquences hallucinatoires. Ces choix stylistiques, bien qu’exagérés, traduisent efficacement l’instabilité psychologique d’Octave et l’absurdité du monde dans lequel il évolue. Les scènes de bad trip ou les moments où la réalité se distord offrent certains des moments les plus mémorables du film.

Cependant, cette surabondance visuelle peut devenir aliénante. À force de multiplier les effets et les transitions hyperactives, le film risque de fatiguer son spectateur, rendant certains passages plus irritants qu’immersifs. Ce choix stylistique dessert parfois le récit, qui aurait gagné à un traitement plus épuré pour mieux mettre en valeur ses idées centrales.

Sur le fond, 99 Francs propose une dénonciation pertinente de la publicité et du consumérisme. En exposant l’hypocrisie et la vacuité des campagnes publicitaires, le film met à nu une industrie où tout est façade. Les dialogues sont souvent incisifs et drôles, offrant des moments de satire particulièrement savoureux, comme les réunions avec les dirigeants de Madone ou les absurdités des pitchs publicitaires.

Cependant, cette critique perd en efficacité à cause d’un ton qui oscille entre le sérieux et la farce. Le film semble hésiter entre une dénonciation sincère et une comédie noire outrancière, ce qui dilue son impact. Certains moments, notamment la double fin, peinent à clarifier le message, laissant une impression d’inabouti. La satire ne va pas toujours au bout de son propos, préférant souvent choquer ou amuser plutôt que de pousser le spectateur à une réflexion plus profonde.

Autour de Dujardin, le reste du casting fait un travail solide mais rarement mémorable. Jocelyn Quivrin, en collègue complice mais dépassé, apporte une légèreté bienvenue, mais son personnage manque de développement. Vahina Giocante, qui incarne Sophie, offre une performance touchante, mais son rôle est largement cantonné à celui de catalyseur pour l’évolution d’Octave.

Ces personnages secondaires, bien qu’intéressants, sont souvent réduits à des fonctions narratives, ce qui est regrettable dans un film qui cherche à explorer les dynamiques humaines derrière l’univers impitoyable de la publicité.

La musique de 99 Francs est un véritable atout. Allant de classiques intemporels comme Air de Bach à des morceaux électro contemporains, la bande-son renforce l’ambiance décalée et parfois mélancolique du film. Elle accompagne efficacement les moments les plus marquants, qu’il s’agisse d’une séquence de bad trip ou d’une scène de confrontation tendue.

Cependant, comme pour le style visuel, cette richesse musicale est parfois utilisée pour masquer des faiblesses narratives. Certains moments émotionnels dépendent trop de la musique pour fonctionner, au lieu d’être portés par le jeu des acteurs ou l’écriture.

La décision d’offrir deux conclusions alternatives est à la fois audacieuse et problématique. La première fin, sombre et brutale, correspond au ton cynique du film, mais elle laisse le spectateur sur une note abruptement désespérée. La seconde, plus légère et ironique, tranche radicalement avec ce qui précède, brouillant encore davantage le message global.

Si cette double fin reflète l’ambivalence du film, elle souligne également son incapacité à choisir un point de vue clair. En voulant tout dire à la fois, 99 Francs finit par laisser une impression mitigée, voire confuse.

99 Francs est un film audacieux, parfois brillant, mais qui ne parvient pas toujours à exploiter pleinement son potentiel. Jan Kounen livre une critique sociale à la fois percutante et inégale, portée par une performance mémorable de Jean Dujardin. Malgré ses fulgurances visuelles et son humour noir, le film souffre de son excès de style et de sa narration désordonnée.

Si 99 Francs reste une œuvre incontournable pour son traitement unique de l’univers publicitaire, il n’atteint pas tout à fait la profondeur ou la cohérence nécessaires pour en faire une satire véritablement marquante. Une expérience qui fascine, mais qui laisse aussi un goût d’inachevé.
MaréchalNey
MaréchalNey

4 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 31 décembre 2023
Film original et bin réalisé qui emmène le spectateur dans les délires des jeunes publicitaires parisiens et de leurs soirées nauséabondes. Dujardin agréable à voir jouer.
Kubrock68
Kubrock68

43 abonnés 1 292 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 30 décembre 2023
Un redacteur dans la pub vit des années folles. Ce qui domine c'est la réalisation tres audacieuse et parfaitement maitrisée. Ensuite les acteurs nous font partager avec talent la folie de ces années là. La critique de la pub ne semble pas sérieuse, La conedie elle fonctionne parfaitement.
Louis G.
Louis G.

5 abonnés 10 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 5 décembre 2023
J'aime Dujardin et le thème est intéressant, mais certaines scènes sont trop caricaturales, avec trop de déjections humaines à mon goût.
steevevo
steevevo

8 abonnés 524 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 29 octobre 2023
Film racoleur au propos appuyé, vaporeux, en un mot faussement outré. Pour faire bref : on s'amuse même si c'est lourdingue et souvent maladroit, mais on ne va pas croire une seconde à cette duperie qui ne dénonce rien d'autre que ce qu'elle pratique. La superficialité. L'esbroufe. Le placement de produit.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 7 juin 2023
Je n'aime pas begbeder, je ne suis pas fan de Dujardin et le cinéma tape à l'oeil de Kounen a tendance à m'agacer.
Mais force est d'admettre que Begbeder nous décrit l'univers de la pub avec un regard critique et aiguisé, que Dujardin, même s'il fait du Dujardin est bon dans ce rôle de tête à claque et que le côté tape à l'oeil de Kounen rend bien service au scénario.
Quoi de plus cohérent qu'une réalisation nerveuse, colorée à l'extrême et outrageusement sensorielle pour parler de pub? Pour ma part, je ne peux imaginer une adaptation du livre autrement que comme ça.
C'est plutôt intelligent. C'est à la fois divertissant et informatif.
Robin Iss
Robin Iss

9 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 21 mai 2023
Incroyable qu'il soit si mal noté ! C'est un tel classique : émouvant et effroyable de realisme. Avec des acteurs au top et une réalisation très sexy.
Atoum T
Atoum T

5 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 4 mai 2023
Chef d'oeuvre cinématographique accompli ! Absolument captivant à chaque instant. ! J'ai été pris aux tripes du début à la fin, et ne me lasse pas de le voir et le revoir. L’art cinématographique de Maître Jan Kounen à son apogée. On perçoit la qualité de son esprit qui a appris à voyager dans les multi-dimensions à travers sa pratique du chamanisme, et à le communiquer au coeur de son art. Pour bien comprendre ce film, il faut connaître le voyage multi-dimensionnel ! L’expérience de mort imminente et de revue d’existence vécue par le héros qui tombe du gratte-ciel, laquelle expérience sert de pierre angulaire tout au long du film… la manipulation de l’élasticité du temps… l’enchainement des plans séquences… le jeu des acteurs… la satire du milieu de la publicité et la dépravation qui s’y accompagne… Le traitement du sujet du vice chez l’homme… il y a manifestement du génie dans tout cela ! Félicitations et merci Jan Kounen !
tyrionFL
tyrionFL

22 abonnés 384 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 25 mars 2023
Loin de n'être qu'un simple phamplet anti-publicité, 99F offre un spectacle visuellement étonnant et disruptif ou l'absurde cotoye le concret du pire du monde de la pub.
On retrouve bien la patte du réalisateur fou de "Doberman" qui emploie une mise en scène folle pour nous faire délirer autant qu'Octave, son personnage finalement très conscient de ce qu'il est : un produit.

C'est un film qui ne va pas avec le dos de la cuillère pour faire passer un message qui n'est finalement pas si simpliste et accessible que ce que le pitch voudrait laisser croire.
Une curiosité ambitieuse à découvrir !
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