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Un visiteur
4,0
Publiée le 21 avril 2010
Jolie critique du monde la "pub", très bien rendu (je le vis de l'intérieur) et souvent en deça de la réalité, qui est ici juste "simplifiée". Graphiquement réussi, dynamique, 0% d'ennui... je dis "yes" !
Plus ou moins fidèle au livre et donc, légère déception. Mais après-tout, le but n'est pas non plus de retranscrire au mot-près ce qu'on peut y lire, surtout que dans l'ensemble, le principale y est respecté. Un Jean Dujardin excellent, toujours aussi à l'aise quand il s'agit de jouer avec les différentes parties de son visage : yeux, sourcils, bouches, nez, etc, pour dénoncer la cruelle société de consommation dans laquelle nous vivons. Une vraie satire de la vie quotidienne qui se savoure à la petite cuillère, sans mauvais jeu de mots.
J'adore la réplique : "je jouis dans votre hémisphère droit" Elle me fait penser à celle-ci : " Il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation (...) de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. "
Patrick Le Lay, PDG de TF1
Avec ce film, vous récupérerez un peu de votre cerveau...
"99F" est un véritable OVNI dans le cinéma français. Entre un Jean Dujardin aux cheveux longs déchaîné, une réalisation complètement déjantée bourrée d'idées délirantes, et un portrait ultra caustique de l'industrie publicitaire, le film a le mérite d'être original. Son style va peut-être même parfois trop loin et pourra agacer certains spectateurs, d'autant plus que par moments le réalisateur s'appuie uniquement sur la forme, ce qui entraîne des longueurs. La partie critique vis à vis du capitalisme aurait ainsi pu être un peu plus développée. Néanmoins, il s'agit d'une comédie qui vaut le coup d'œil.
Déçue ... J'attendais plus de ce film. Dujardin endosse pourtant plutôt bien le personnage mais trop de creux dans le film. Des passages auraient mérité d'être coupés au montage. Dur dur d'adapter certains livres ...
Ce film tente une critique du milieu publicitaire. L'intention était louable, malheureusement le scénario comme l'interprétation ne sont pas au niveau des ambitions. Résultat : NAVET !
Un bon film qu'il faut voir ! Pour son aspect visuel, Jan Kounen parvient ,grâce à une réalisation audacieuse, à nous faire entrer dans l'univers déjanté du roman, malheureusement cela peut bloquer certaines personnes et les empéchés de voir l'intelligence du film. Pour les acteurs, tous très bons, le duo Dujardin-Quivrin fonctionne à merveilles. Pour le message porté par le film, il dresse une critique féroce du milieu de la publicité. Intéressent sur le fond comme sur la forme !
Une espèce de Fight Club à la française, toujours avec le côté clip publicitaire qui donne au film un aspect trash rafraîchissant, mais sans les combats. Si j'attribue une telle note, c'est pour l'excellente adaptation du roman d'origine. L'humour en déstabilisera certains, mais tout est dans l'esprit du livre. Et en plus, on rigole beaucoup. Un essentiel de Jean Dujardin, tout simplement.
Une comédie dramatique que je ne suis pas prêt d'oublié, après avoir lu le livre je me suis intéressé au film, et bien je ne suis pas déçu, nous avons en scène un Jean Dujardin toujours aussi frais et une histoire original, quel magnifique recette. Le seul point faible que j'ai trouvé a malheureusement été que la fin du livre et la fin du film ne sont pas les mêmes.
Certains disent que ce film est génial car il est "totalement barré", mais malheureusement, ça ne suffit pas à en faire un bon film. Faire n'importe quoi dans un film est simple. Faire un film intéressant l'est moins. La critique (féroce) du monde de la pub et de la société de consommation en général est par contre réussie.
drolement bien comme film le message quil fai passer au sujet de la pub et quand meme chaucan plu de 300 milliard de dollard de budjet mondial c' est enorme!!!
Si Jean Dujardin comme plusieurs spectateurs osent la comparaison avec le Fight Club de David Fincher, c’est avant tout pour cette singulière capacité à allier le fond et la forme après s’être imprégné de la matière artistique et des thématiques romanesques, tout en l’adaptant à l’écran. Une adaptation est avant tout une déformation – et toujours-déjà, puisqu’on passe inévitablement d’une forme artistique à une autre, de la littérature au cinéma, suivant ses modes de confection et ses particularités. La comparaison ne manquait donc pas de pertinence. Le film fonctionne correctement. Que dire de plus ? C’est percutant – cela devait l’être. L’acteur principal est on en peut plus adéquat. La mise en scène est efficace. Un produit fini, comme on dit. Ni plus ni moins. Et déjà de toute façon plus. Il secoue assez pour cela, frappe de toutes les manières qui soient – par la forme, par le fond, par leur alliance, leur mésalliance inévitable, leur désunion inéluctable, etc. Jan Kounen surprend. La comparaison avec Fincher risque d’occulter leurs différences pourtant radicale – essentielles, d’ailleurs, si l’on veut cerner correctement l’un et l’autre film : ils ne partageront jamais les mêmes regards !