Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Roub E.
995 abonnés
5 024 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 15 février 2014
Le film fut pour moi une énorme déception après la lecture du livre absolument géniale de Beigbeder. Je pense que le soucis vient avant tout le la narration qui ressemble à un long monologue qui n est pas ciné génique. Dujardin s en sort très bien en dandy drogué jusqu à la moelle et complètement border Line. Vraiment dommage car le livre méritait bien mieux.
99F est une comédie satirique, très triturée et extrêmement bien illustrée sur la société de consommation et la publicité qui tant à prendre une place incommensurable à notre époque. Une interprétation très théâtrale de Jean Dujardin en publicitaire imbu de sa personne et drogué en pleine décente aux enfers. Le fond du message extrapole de manière subtile et nonchalante ce phénomène, fléau de notre société d'apparat et de superficialité. Une satire dramatique travestie d'humour abrasif et mise en valeur d'un scénario très efficace. Seule point négatif: la fin, déroutante et quelque peu négligée à la vue d'une pareille œuvre. A découvrir très vite. 4,5/5
Une philosophie spéciale, assurément malsaine rend ce film d'une intéressante complexité. d'une part la dénonciation de la société de consommation est flagrante et d'un autre côté le scénario est difficile a cerner. ce film se trouve etre long a regarder mais pas réellement désagréable. Moralisateur peut etre mais moralisateur efficace ? ca reste a demontrer. Reste de ce film dans les esprits un souvenir innefaçable : des images fortes , chocs , et les scènes si complexes soient t'elles restent gravées comme au lendemain... Belle reussite .
Je trouve que le film est bien adapté du livre de Frédéric Beigbeder. Jean Dujardin joue très bien son rôle de publicitaire débauché en quête de succès. Ce film nous dévoile bien l'envers du décor du marketing et du monde audiovisuel.
Ce film me fait pensé à "Fight Club" ou encore à "Limitless" (même si il est sortie après) la façon dont le personnage parle de lui, le fait que tout ce qu'il dit est d'une total réalité, le fait que le film commence par la fin pour nous expliqué le début BREF tout pour faire un bon film avec un scénario béton. L'histoire est plus complexe qu'il n'y paraît, Jean Dujardin joue très bien Octave une personne qu'on adore détester, qu'on adore écouté, on adore son histoire, la façon dont il l'as raconte etc... Je ne comprend vraiment pas pourquoi il n'as que 3,2... Les gens n'aiment pas entendre la vérité comme pour "Fight club" je suppose... Tout ce que j'aurais à ajouter pour ce film c'est UN FILM A VOIR AU MOINS UNE FOIS !
99 Francs propose un film au style visuel très sophistiqué au service d'une satire du monde commercial moderne à travers la caricature de la pub. Jean Dujardin est génial en publicitaire déjanté qui pète les plombs. Toutefois le film en fait un peu trop et va très loin dans le cliché de l'anti-système. La double fin est aussi un peu facile, comme pour ne pas prendre le risque de choisir entre le sombre et le happy end.
Je ne savais rien de ce film avant de le regarder et voir Dujardin comme acteur ne m'a pas forcement emballé au départ. Au final, j'ai adoré ce film ainsi que la prestation de Dujardin. Ce film me fait penser à un Trainspotting à la française avec la narration de l'acteur principal, une réalisation efficace et rythmée ainsi qu'une bande son très bien utilisée.
Film attirant et captivant qui fait réfléchir sur beaucoup de faits, d'inégalités notamment sur les salaires astronomiques que certains s’octroient. Certains auront tout naturellement un autre point de vue mais c'est un long-métrage que je pourrais revoir plusieurs fois de suite sans qu'il me lasse pour autant.
Ce film fait partie des incontournables car sans précédent dans l'histoire du cinéma... On l'aime pour son exclusivité, sa touche Française, tout est juste ; les acteurs la mise en scène la bande son et la réflexion sur notre société.
Adaptation du roman de Beigbeder par Jan Kounen, une satire trash, cynique et (un peu trop) déjantée du monde de le pub, portée par un très bon Jean Dujardin.
99 francs n'est ni une réussite ni un échec, car il aurait pu bien plus marqué les esprits avec quelques nuisances en moins, et aurait pu totalement tombé dans la surenchère pseudo psychédélique ou déjanté sans plus aucun intêret tel un Gaspard Noe.. Le vrai poblème est que ce film est inégal, et que Jan Kounen tantôt se lâche et fait du bon Jan Kounen, mais tantôt se taie sagement pour offrir des scènes à l'image de son auteur Beigbeder, que l'on aperçoit seulement 2/3 fois dans le film mais dont on a l'impression que l'ombre plane sur tout le film ! Alors dieu merci, laissons les choses à leur place et laissons Kounen faire son cinéma et Beigbeder ses romans, sans inverser les rôles ! Surtout que l'oeuvre aurait été bien plus efficace et crédible dans ses propos et son impact cinématographie avec la mise en scène 100 % novatrice, pleine d'originalités et d'audaces, et surtout intelligemment provocatrice contre les idées un brin bobo pseudo gauchiste de Beigbeder grande gueule et grand cadre d'entreprise ! Une oeuvre personnelle, mais pas assez, qui nous laisse sur notre fin pour cause d'un manque de souffle et de maitrise dans le final, trop brouillon-baclé qui aurait pourtant pu être magnifique s'il n'avait pas été gaché par des invraisemblances ou des délires d'images déjantés et allumés qui à l'inverse d'amener plus d'excentricité amène le mal de crâne ! C'est Jean Dujardin qui s'en sort le mieux, donnant à son personnage assez de profondeur pour qu'on s'y intéresse, chose pourtant pas facile avec une écriture qui ne lui donnait qu'une profondeur plate et un chouilla stéréotypé.
L'adaptation totalement réussite d'un roman hors norme déjà à l'origine sur un sujet qui offre de la matière: la publicité et les relations qu'elle entretient et créées entre les êtres humains, et ici cela est rendu de façon incroyable, avec un visuel travaillé, un montage original qui mène à un final assez subtile, un humour corrosif à souhait et surtout un message on en peut plus clair. Pourtant par forcément évident de rendre correctement ce genre de thème à l'écran puisqu'il s'agit essentiellement de concept et façon de voir donc forcément une chose assez subjective. Mais J. Kounen réussi parfaitement à divertir son public en reprenant les grands moments d'un montage publicitaire, en en soulignant ses folies et ses vices, tout en parvenant à développer un genre de trame qui tend à se vouloir anti publicité et cela passe parfaitement avec une scène finale plutôt déroutante mais tellement bien amenée. Forcément J. Dujardin interprète ce personnage déluré à la perfection et l'intégralité du casting joue un rôle crucial dans la réussite de ce film puisqu'ils apportent la puissance nécessaire pour incarner cet humour très noir, un univers très controversé et des personnages hors norme. On apprécie grandement se promener dans les allées de la création publicitaire bien que cela est déjà extraordinaire dans le roman qui sert de script puisque la critique de l'auteur reste tout de même la voûte de l'ensemble qui donne au film en plus un face engagée qui le rend encore plus appréciable, surtout quand on sait que de nombreux moments sont purement autobiographiques . On se marre à souhait sur des sujets qui au fond sont très sérieux mais c'est la force du créateur du "Dobberman" que de nous mettre face au fait accompli, sans parler que la publicité est un thème qui touche n'importe qui de nos jours, et les éléments exposés ici gardent aussi cet intérêt d'être valable pendant un long moment. Une belle réussite autant coté scénario par sa réflexion et son humour décalé que du côté du cinéma en lui même puisque ici les acteurs portent sur les épaules une grosse partie de la réussite puisque leur jeu incarne à merveille l'esprit et l'atmosphère voulue, surtout quand on retrouve l'équipe d'acteurs fidèles à J. Kounen et qui donnent tant de puissance a des films par leur présence!
Dans la même veine de ma critique de Fight Club, sauf que la les acteurs ne sauvent pas le film de sa médiocrité programmé car tiré d'un roman médiocre, écrit par un homme médiocre et sans talent, Frédéric Beigbeder, je garde ton livre aux chiottes au cas ou je n'aurai plus de papier.
Oui le cinéma Français peut être ambitieux et profond sans être prise de tête c’est ce que tend à prouver Jan Kounen film après film. Ici il adapte le roman de Frédéric Beigbeder de façon très offensive envers le milieu de la pub. Il offre à Jean Dujardin le rôle d’un créatif ego-maniaque et cynique, conscient d’être un escroc à sa façon mais prenant de plus en plus de plaisir à le faire. Pourtant le revers de la médaille est très violent : une vie à cent à l’heure qui le dépasse et où la consommation de drogue est routinière, où les rapports humains ne sont que calculs et rapports coûts/bénéfices. Le début du film est tonitruant puisqu’il révèle une part de la situation finale à savoir ce créateur qui arrive à bout, rongé par le système qui l’a fait roi, La voix off de Dujardin nous présente cet univers fait de création de faux besoins et d’éphémère. La force de cette séquence introductive provient des procédés visuels utilisés qui inspirent la comparaison justifiée avec Fight club (l’appartement décliné sous forme de catalogue en est presque un plagiat). C’est une plongée dans une sphère rarement traitée au cinéma à laquelle nous avons droit : Savoir que la publicité nous abuse c’est une chose mais savoir la décrypter aussi bien ce n’est pas donné à tout le monde. La performance de Dujardin est tout bonnement hallucinante et casse (c’est le cas de le dire) définitivement son personnage culte de Brice de Nice bien que sur certaines scènes le côté frimeur peut y faire penser. Le propos ne se contente pas d’être virulent il constitue toute une argumentation contre un système où les décideurs sont des gens frileux et conservateurs. Les séquences de réunions entre les différents protagonistes impliqués dans un lancement de spot publicitaire sonnent plus vraies que natures et on peut même y déceler une métaphore avec le milieu du cinéma où les réalisateurs (créateurs) doivent convaincre les producteurs et contourner leurs réticences. Hélas tout n’est pas toujours dans cette verve critique et sombre à quelques occasions dans des gags lourdauds et des scènes esthétiquement affreuses, on pense à la poursuite en voiture qui n’en finit plus et enlève de la force à l’ensemble. Ce film reste tout à fait recommandable car susceptible d’ouvrir les yeux à quelques victimes consentantes de la consommation aigüe.