Belle critique de notre société. jJ'adore Dujardin dans ce rôle complexe et désinvolte. De la bonne critique. L'envers du décors du marketing. Vrai ou intox ? En tout cas. plaisant à voir...
Une comédie qui ressemble vaguement au film "Le Loup de Wall Street" mais qui fini mal. Même si ce film est bien réalisé, on aura du mal à comprendre certaines parties du film.
Il me semble que Scorsese soit inspiré de 99 francs en réalisant Le loup de Wall Street. Car, en faite, il y a des scènes similaires dans cette oeuvre comme spoiler: celle dans l'avion . Ce 99 francs est excessif et désagréable. Il est pourtant étrangement fascinant; derrière son humour déjanté se dessinent les traces d'une postmodernité méprisante et qui fait vibrer le cinéma de nouveaux désirs par cette ère de la publicité. La mode est au clinquant et il est tout à fait logique que l'adaptation cinématographique du best-seller de Beigbeder, audacieux regard sur le monde de la publicité. Le réalisateur Jan Kounen offre un divertissement gavé aux pilules. Cela ne fait pas la plus rigoureuse observation d'une société. C'est l'histoire d'Octave Parango qui est publicitaire. À 34 ans, sa vie est une suite de lignes de coke, de prostituées et de mépris. Doué, il conçoit des publicités pour le compte de « la Ross », immense agence française dont le plus gros client est Madone, géant des produits laitiers. À la suite de sa rupture d'avec Sophie, la plus belle fille de l'agence, et d'une réunion pour une nouvelle campagne, le doute s'installe chez Octave. Dujardin qui d'ailleurs donne à Octave un corps, un esprit et un sens du comique au film. Les changements apportés au récit de Beigbeder recentrent l'histoire sur ce qui lui convient le mieux : un commentaire peu subtil mais juste sur le monde de la publicité. Une adaptation infidèle du livre. Je passe mon oral de français, demain.. Et j'espère tomber sur l'oeuvre de Mr Beigbeder ! Souhaitez-moi bonne chance. :)
Adaptation d'une oeuvre de Frédéric Beigbeder, "99 francs" se définie comme une satire du monde de la publicité vu par un rédacteur publicitaire (incarné par Jean Dujardin) commentant les nombreux travers du métier via une voix off envahissante. Le sujet est sympathique mais le traitement l'est moins. La faute essentiellement à un scénario d'une grande pauvreté qui, en plus d'être redondant, sombre dans la facilité avec son lot de gags puérils et un manque d'intelligence et de réflexion pour une histoire qui en aurait mérité. Heureusement, la réalisation nerveuse et décalée de Jan Kounen vient relever le niveau tout comme une fin bien pensée. Un film moyen dans l'ensemble.
Comédie satirique portée par un Jean Dujardin parfait dans le rôle du publicitaire ultra imbu de lui-même et prétentieux qui se fait rattraper par un monde bien trop écœurant. Dans cette descente aux enfers, le réalisateur a pris le soin de mêler deux registres que tout oppose : l'humour d'un côté et le drame de l'autre. La mise en scène, déjantée, trash parfois, renforce la critique d'une société de consommation à vomir. Intelligent, anticonformiste et drôle, 99 francs est un très bon film.
La publicité est payante. Dans ce film, elle est offerte. Voilà comment s’ouvre « 99 francs ». Le ton est donné, l’œuvre que l’on va découvrir ne sera pas économe en critique. Et qu’est-ce que c’est bon comme ça ! « 99 francs » est un film sur la publicité, adapté d’un roman écrit par Beigbeder, qui fut publicitaire il y a quelques années. Donc oui, le monsieur sait de quoi il parle. Ainsi, quand la chaîne D17 se permet de couper le film par de nombreuses pages de pub intempestives, on redécouvre la publicité d’un œil neuf... les pubs de yaourts encore plus !!! A mi-chemin entre l’hommage et la critique, « 99 francs » bénéficie de plus de répliques percutantes. Le propos est acerbe et semble fidèle aux mots choisis par Frédéric Beigbeder dans son livre. On retrouve leur acidité tout du long des différentes parties aux titres bien choisis (je - tu - elle - il - nous). Le film est résolument fun grâce aux remarques pertinentes de son héros en voix-off mais ne dédramatise pas pour autant le propos. Difficile de doser correctement entre la comédie légère et la critique du fonctionnement des agences de publicité. Pourtant le pari est réussi, et son acteur principal n’y est pas pour rien. Jean Dujardin livre une excellente prestation. Il est difficile à reconnaître la plupart du temps, mais vit à 100% son personnage. On ne s’identifie que très peu au héros Octave, pourtant pas dénué d’intérêt grâce à ses frasques. C’est avec une curiosité un peu perverse que l’on suit son parcours jusqu’à l’autodestruction annoncée dès les premières minutes. spoiler: Sauf que non. Parce que le spectateur se paye le luxe de choisir sa fin. Dans le film comme dans les annonces publicitaires, le but est de laisser au spectateur un sentiment agréable à la fin. Eh oui. Donc si le suicide d’Octave du haut de la tour de Ross & Witchcraft ne vous satisfait pas, vous préférerez probablement la seconde alternative, dont l’idée de base est excellente mais tire finalement trop en longueur à mon goût. Visuellement, le film de Jan Kounen est de qualité, tout comme sa mise en scène. La folie et les délires causés par la drogue sont bien illustrés, et ce même malgré des effets spéciaux qui ont perdu de leur fraicheur. Ces moments surréalistes sont un régal, d’autant plus appréciables qu’ils ne deviennent que rarement poussifs. A côté de cela, les décors et ambiances sont soignés, il n’y a rien à redire. Un film fou, cynique et inventif et français en plus. Que demander de plus ?
L'utilisation d'effets ostentatoires, d'effets de styles plus ou moins stylés, de slow Motion, de ralentis, d'avance rapide, de marche arrière, autres passages hallucinogènes et épileptiques, font de "99 francs" un film cool qui arrive toujours a me séduire! La critique de cette société, bien qu'un peu naïve et sacrément scénique est du moins très intéressante et la prestation de Du Jardin plus que convaincante! On s'amuse plus qu'on ne réfléchie mais "99 francs" reste un bonheur a regarder!
Les films qui dénoncent, les films révolutionnaire,sont rares. 99 francs en fait parti. Certaines répliques sont culte. et on nous gratifie de quelques scènes absurde mais tellement bien faite. je pense bien sur à la scène tournée façon dessin animé, et a la fausse pub des danois. "Eric a gagné le match !"...Jean Dujardin est exceptionnel.