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Un visiteur
5,0
Publiée le 11 avril 2009
C'est con, mais je crois que c'est le premier film français qui m'émeut. Je ne sais pas pourquoi mais wouaw j'ai vraiment pris un réel plaisir à regarder ça. Gérard Jugnot est vraiment touchant, Clovis Cornillac me donne enfin envie de voir ses films, Kad est touchant tout plein une sorte de clown triste tout mignon, Pierre Richard est simple de bonheur, et la jeune Nora à tomber. Je ne sais plus quoi dire, le jeu des acteurs me touchent mais sans Barratier derrière ce ne serait rien mais je n'ai point le temps d'éloger toute l'équipe technique (dommage). Vraiment un magnifique film.
Nouveau film musical du môme Barratier, qui semble décidément avoir les doigts pour ce turbin, "Faubourg 36" a tous les atouts pour conquérir un large public : une époque connotée positivement dans l'esprit des gens (le front populaire et les premiers congés payés), un lieu propice aux numéros de music hall (un théâtre, dans lequel le spectateur pénètre pour la première fois au cours d'un plan séquence de toute beauté), des personnages issus du peuple (trois ouvriers et une orpheline sans le sou), des acteurs populaires (Gérard Jugnot, Clovis Cornillac, Pierre Richard ou encore Kad Merad, toujours aussi talentueux et surprenant) et enfin une histoire simple mais efficace (la lutte des petits pour leur survie). Si on ajoute à cela le savoir-faire du réalisateur, des chansons tour à tour émouvantes ou pleines d’entrain, les décors superbes d’un faubourg à moitié fantasmé et une révélation à suivre de près, la gracieuse Nora Arnezeder, on obtient un film au succès public garanti, certes sans surprise mais débordant d'optimisme et de bons sentiments. Ca fera peut-être grincer quelques dents, mais ce Faubourg 36, bourré d'énergie et de charme, n'a pas à rougir de sa nostalgie assumée.
Génialissime !!! Un très bon film qui met à l'honneur ce bel instrument qu'est l'accordéon... Un grand coup de chapeau à Monsieur Bouvelle, très grand accordéoniste, qui a interprété l'ensemble de la B.O. du film.
Sceptique d'abord, conquis ensuite. Même si les réalisations française ne sont pas ma tasse de thé, force est de constater que parfois, certains ovnis en valent la peine. Des décors travaillés, une réalisation de haute volée, des acteurs de qualité (un Jugnot tout de même un peu en deça il est vrai, rattrapé néanmoins par une Nora Arnezeder au top), une ambiance de "vieille france circus music hall" bien retranscrite... Non, vraiment, on ne s'ennuie pas durant ces presque 2h de film. A voir, ne serait-ce que par curiosité, pour les plus réfractaires au genre.
Superbe film ! Le réalisateur des choristes a encore frappé fort avec son nouveau film, tous dans ce film est bien, surtout a la manière de filmer, c'est superbe mais que c'est bien filmé, en plus du montage admirablement bien fait, Ce film est un chef d'œuvre. Mais que dire de Nora Armezeder avec sa superbe voix qui en enchante plus d'un ! Ce film est magnifique.
[...] Près de quatre années après son premier film Les Choristes, Christophe Barratier revient avec le même casting et le même compositeur pour nous resservir son concept de cinéma populaire quelque peu nostalgique, baigné dans l'univers de la musique. Si l'on s'était plus ou moins laisser surprendre par le succès de son précédent film, cette fois-ci, on est loin de la frénésie. Tout d'abord, le scénario est très décevant – même s'il parvient parfois à prendre une tournure tragique assez inattendue. [...] Au final, ce n'est pas si drôle que ça, pas si triste non plus, et l'on ne parvient même pas à ressentir ce goût si amer du temps qui passe. Pourtant, au niveau des décors, des costumes et même de l'éclairage, tout a été fait pour rendre l'univers du film poétique et passéiste : des bâtiments qui semblent être en carton, de la neige toujours blanche, un ciel aussi noir et profond que le toit d'un studio de cinéma, des vêtements d'époque qui paraissent sortir du pressing... Chaque élément a été volontairement mal vieilli, un peu à la manière des films des années trente. [...] Si l'on veut bien admettre que le film a un certain charme, il le doit uniquement à ça. Alors oui, l'intrigue est ultra consensuelle. Oui, le coup du « seuls les prolétaires connaissent les vraies valeurs de la vie ; l'entraide et le courage » devient vraiment lassant à la longue. Mais quoiqu'on en dise, les deux heures de programme sont loin d'être une torture. Les acteurs sont plein de bonne volonté, les musiques un peu vieillottes sont plutôt bien écrites, la mise en scène est inspirée. Bref, Christophe Barratier semble relativement sincère. Cela suffit-il à faire de Faubourg 36 un spectacle réellement intéressant ? Rien n'est moins sûr... Les grands sentiments ne font pas toujours les grands films. [Extrait de http://redross.skyblog.com : mon blog de critiques ciné]
Un film magnifique et trés bien réalisé. Les acteurs sont excellent, en particulier Kad Merad parfait dans le role. Un grand bravo a Nora A. qui nous transporte avec sa sublime voix dans un univers des années 30. A la fois amour, rire et tristesse plus les décors magnifiques, ce film est un petit bijou. A voir absolument !!!!
La première heure laissait présager un excellent moment, mais le film pêche dans sa deuxième partie car tout devient tout beau tout rose en 30 secondes. Le coté dramatique aurait du être plus creusé, mais le coté chansonnette est entrainant et on se laisse bercer par la sublime voix de la sulfureuse Nora Arnezeder (cette jeune beauté ira très loin). La deuxième heure nous assène une quantité indigeste de bons sentiments franchouillard qui sonne un peu faux, le tout appuyé par des jeux d'acteurs appliqués mais qui manquent de sincérité et de feeling. La fin se traine, l'intérêt se dissipe avec l'enchainement des minutes. Donc globalement un petit film moyen.
On reprend le noyau dur qui a fait le succès des Choristes en y ajoutant quelques nouvelles têtes et on obtient Faubourg 36. En effet rien ne laissait présager ce film à temps de réussite : on retrouve la nostalgie d’antan, une histoire qui ne tient pas la route… Mais tout nos aprioris disparaissent lorsque le film démarre, là on découvre une troupe qui ont déjà travaillé ensemble (Jugnot/Cornillac, Jugnot/Merad…) et qui interprètent des rôles taillés sur mesures. Le talent de Barratier en tant que directeur de troupe est indéniable : à l’image de leurs personnages, les comédiens sont en parfaite osmose. Mais ceux qui crèvent l’écran : Clovis Cornillac qui joue à merveille un aspirant communiste, kad Merad est impressionnant dans son rôle de imitateur raté et Pierre Richard (qui interprète ici monsieur TSF qui pourrait être le cousin du vieillard dans Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain)joue un de ses meilleurs rôles et prouve une fois de plus que c’est un Grand. Le scénario est ici bien écrit (avec de bons dialogues et le récit y est grandiose) bien que l’on décèle quelques passages invraisemblable : Pigoil sortant indemne d’une chute d’un toit qui aurait dû lui être fatale ou les coups brutales provoquant la mort de Jacky. On regrettera tout fois le manque d’implication politique, ici la politique est plus utilisée pour faire évoluer les personnages que l’importance de celle-ci à cette époque. Certes Barratier réussit à recréer l’ambiance du Front Populaire mais ceci est trop bref et les scènes suivantes parlant de politiques ne sont esquissées qu’à grands traits. la photographie, signée Tom Stern (chef opérateur des derniers films en date de Clint Eastwood) est magnifique et met en valeur la soigneuse reconstitution du Paris des années 30. Le seul égarement qu'à le réalisateur durant le film serait la scène musicale où les chanteurs pricnicpaux traversent différents décors. Mais ce film est un classique qui connaitra un remake plus tard.
C'est un bon film. Les acteurs sont plutôt bons, hormis Kad Merad que je trouve assez moyen dans le rôle de l'imitateur raté... Certains parlent de clichés quant à l'opposition gentils gauchistes/méchants fascistes. Je n'ai pas eu cette impression. Certes, il y a le personnage joué par Clovis Cornillac qui est bien rouge, et de l'autre côté, les fascistes pur jus. Mais il y a un certain nombre de personnages au milieu, dont on ne connait pas les orientations politiques, et qui ne semblent pas du tout extrémistes. En résumé: ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais ça reste quand même un bon film.
Un cabaret sur le chemin de la relance porté par de bons comédiens . Le Paris de l'époque bien restitué . Une émotion moins forte que les choristes. Bien dans l'ensemble.
Un bon sujet affreusement mal traité. Le résultat : un film simpliste d'un réalisateur qui prend ses spectateurs pour des imbéciles. Le scénario déborde de bons sentiments, les images sont belles mais les effets visuels sont tellement ratés que c'en est ridicule. La musique est trop présente, pas toujours à bon escient. Les acteurs jouent très bien, sauf Nora Arnezeder qui cabotine beaucoup, et la mise en scène est déplorable. Quelques trouvailles, néanmoins, mais rien de vraiment transcendant. En fait, Faubourg 36 est un mauvais mélange entre Cabaret et Moulin Rouge. Mais il n'arrive pas à la cheville de ces deux chefs d'oeuvre du cinéma.