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    Black Book
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    4,0
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    516 critiques spectateurs

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    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 189 abonnés 7 500 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2009
    Très belle réalisation de la part de Paul Verhoeven qui change de registre (Total Recall - 1990 , Basic Instinct - 1992 & Starship Troopers - 1998) pour un film de guerre se déroulant pendant la Seconde Guerre Mondiale.
    Black Book (2006), c’est l’histoire d’une juive qui se retrouve au cœur de la résistance Hollandaise. En devenant Ellis de Vries, elle parvient à infiltrer le Service de Renseignements Allemand et à se lier avec un officier.
    Paul Verhoeven signe ici une très belle fresque, à la fois héroïque et aventurière, un film sans temps mort, oscillant entre le camp des traîtres, des méchants et des résistants. Jusqu’à la fin, le cinéaste aura su nous tenir en haleine, et ce, grâce à un scénario brillant, de très belles interprétations dont Sebastian Koch et l’admirable Carice Van Houten, qui endosse avec brio le premier rôle !
    Un grand film d’espionnage servit par un réalisateur de talent qui n’a plus rien à nous prouver.
    Alain D.
    Alain D.

    584 abonnés 3 280 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2017
    Un film de guerre signé Paul Verhoeven dans lequel Carice Van Houten est fantastique de réalisme dans le rôle de Rachel Steinn. Une production spectaculaire à gros moyens du réalisateur Néerlandais. Le scénario, d'une grande intensité dramatique, nous conte les périples d'un réseau de résistance contre l'occupation Allemande. L'histoire se déroule en 1944 en Hollande.
    Scènes de guerre violentes et action ne manquent pas à ce drame basé sur une histoire vrai. Dommage que les dialogues en Allemand ne soient pas sous-titrés.
    septembergirl
    septembergirl

    602 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mai 2014
    Un drame néerlandais de Paul Verhoeven qui nous plonge durant l’Occupation allemande aux Pays-Bas, un thème assez rarement évoqué. Un film sur fond de guerre et d’espionnage, au cours duquel le réalisateur évite habilement les clichés manichéens, et qui présente un scénario solide, une mise en scène sobre, de belles interprétations et de multiples rebondissements. On regrette cependant le manque de relief et d'émotions malgré le sujet tragique. Une réalisation qui ne révolutionne donc pas le genre mais qui s'avère historiquement intéressante !
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    204 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 décembre 2006
    Ce qui frappe d'abord dans "Black Book", c'est la densité romanesque de la narration et des personnages, d'un classicisme dont on aurait perdu la recette : on n'attendait pas le cérébral Verhoeven sur un tel scénario - remarquable -, ni sur la mise en scène aussi tranquillement spectaculaire de la résistance hollandaise à l'occupant nazi. Mais très vite, la magistrale duplicité dont Verhoeven a tiré son meilleur film hollywoodien ("Starship Troopers") pointe sous le vernis du film historique : personne n'est ce qu'il parait, et la pourriture du monde est bien plus profonde que les manuels d'histoire ne le reconnaissent. Alors Verhoeven passera une fois encore pour un infâme provocateur, voire un fasciste (reproche habituel de ceux qui ne savent pas lire la complexité d'un film) : le chef de la Gestapo est un gentil, la libération "libère" les pires penchants de tous, etc. Verhoeven n'y va pas de main morte, et se permet en outre de pertinentes remarques sur l'actualité (de Abou Grail au conflit Palestinien).
    al111
    al111

    22 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 décembre 2006
    Paul Verhoeven a l’habitude de torpiller les idées reçues, et sous une apparence très classique, à l’aide d’une mise en scène conventionnelle, parvient souvent à surprendre.
    Starship Troopers était l’exemple parfait de ce cinéma qui frappe là où ne l’attend pas, avec ces sauveurs décérébrés, froids et finalement moins sympathiques que les horribles bestioles qu’ils combattent...
    Ce Black book s’attaque à un mythe, indétrônable, la Résistance. L’histoire met en scène une jeune femme juive, qui doit séduire un officier allemand, et tenter de détourner des renseignements de haute importance. Avec Verhoeven, bien sûr l’Allemand n’est pas forcément le méchant, et les résistants ne sont pas des exemples de droiture et d’engagement. Les deux heures trente réservent bien des surprises, des retournements et révélations capitales.
    L’ensemble est tout de même très lourd, les événements se succédant comme les couches d’un mille-feuilles, sans beaucoup de contrastes, avec une émotion forcée, un côté démonstratif appuyé. C’est trop coloré, parfois trop joyeux, comme si la gravité de ce qui se passe n’était pas mesurée. Ainsi l’héroïne se relève toujours de toutes les épreuves qu’elle traverse, indemne physiquement et moralement, ce qui fait qu’on finit par ne plus croire à son personnage.
    Estonius
    Estonius

    3 332 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juillet 2021
    Quelle claque ! Bien sûr on peut toujours ergoter et regretter quelques ellipses (sans doute volontaire), mais sinon nous avons droit à un scénario sans concession, où la barbarie nazie se conjugue avec les pires magouilles, et les trahisons multiples. Verhoeven nous livre aussi une peinture très crue et très dure des résistants de la dernière heure, il souligne aussi la bêtise de certains fonctionnaires d'occupation, bref tout le monde en prend pour son grade. L'interprétation de Carice Van Houten est spectaculaire avec un charme, une décontraction et un naturel qui ne nuit en rien à son talent. (il faut la voir interpréter "Ich Bin Die Fesche Lola") Waldermar Kobus est très bon dans le rôle du méchant de service et il faut également souligner le rôle complètement déjanté et très ambiguë de Halina Reijn. De belles images, de l'action, du suspense, un grand film intelligent et complètement maîtrisé. Chef d'œuvre !
    titicaca120
    titicaca120

    384 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 février 2008
    je ne connaissais pas carice van houten qui est magistrale et superbe (quelle plastique)et beaucoup d'autres acteurs et j'ai passé 2 heures formidable à regarder ce film terrible car on ne sait pas à qui faire confiance, bravo à tous ces héros de l'ombre grâce à qui nous sommes là.
    mister
    mister

    17 abonnés 202 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 février 2008
    La direction d'acteur est faiblarde, les péripéties s'enchaînent comme dans une bande déssinée de Tintin et les cadrages sont parfois approximatifs. Quand il s'agit d'un film sur des juifs pendant la seconde guerre mondiale, la critique est toujours extrêment indulgente, voire complaisante (toujours la crainte d'avoir des ennuis dans son job ou la peur de poursuites pénales). Downfall, le film sur la même époque du côté allemand, a été éreinté par la critique. Personnellement je le trouve de bien meilleur facture et beaucoup plus intéressant, même si c'est loin d'être un Chef d'Oeuvre.
    maximemaxf
    maximemaxf

    348 abonnés 260 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 juillet 2015
    Black Book, en plus d’être le cinquième film de Paul Verhoeven que je visionne, a le mérite d’être un film hollandais et donc plus indépendant qui traite de la seconde guerre mondiale avec une vision bien différente de beaucoup de film de guerre qui sont sortis dernièrement.

    Les films sur la seconde guerre mondiale autour d’un ou plusieurs juifs ne sont pas ce qui manque, que ça soit Le Pianiste de Roman Polanski ou La Liste de Schindler de Spielberg et ces deux films là on la qualité de n’avoir aucun aspect patriotique que ça soit forcé ou pas. De plus, le cinéma de Verhoeven est tout sauf inintéressant.

    Jusqu’à présent, j’ai débuté avec l’excellent Robocop, les très bon Total Recall et La chair et le sang, et enfin Straship Troopers. Déjà, une chose à apprécier chez ce gars, c’est qu’il a des couilles pour filmer en face et sans honte ce qui choque et marque car, deuxièmement, les principales thématiques de Paul Verhoeven sont justement l’être humain et sa manière de casser une image fondé tel que le patriotisme ou le manichéisme de ses personnages.

    Et dans le cas de Black Book, qui a connu un franc succès (mérité) à sa sortie, notre cher ami s’attaque ici à la seconde guerre mondiale sur le territoire néerlandais (normal, étant un hollandais marqué par ces évènements) en s’inspirant justement de fait réel renforçant pleinement son attitude provocateur et destructeur d’idée préconçues qui s’applique ici à merveille. Si le genre du film de guerre était plus souvent ainsi de nos jours, on en apprendrait des vertes et des pas mûres mais l’apprentissage, ce n’est jamais un mal.

    On suit ici Rachel Stein, joué par Carina Van Houten dont le nom m’était presque inconnu avant le film, une juive de la Haye en Hollande survivante du massacre du Delta de Bieboch. Et l’héroïne se montre rapidement très convaincante déjà parce que l’actrice est très expressive et très investie, surtout dans les scènes plus extrêmes et dérangeante spoiler: comme lorsqu’elle se peint le pubis pour passer pour une blonde ou lors de la scène ou elle est martyrisé avec les autres collaborateurs de l’Allemagne nazi,
    et son personnage est des plus intéressant. Certains pensent que l’histoire abuse probablement les moments par lesquelles elles passent. Et alors ? D’abord ça n’en fait pas un film mauvais ou inutile, et ensuite si, il y a des personnes durant la seconde guerre mondiale que ça soit en Hollande ou ailleurs qui ont été victime d’autant de sévices pour avoir collaborer pour leur survie spoiler: à tel point d’être traité aussi inhumainement que ce qu’on voit ici, jusqu’à se faire lyncher en se faisant abreuver d’une pluie de caca sur la gueule (quand on sait que Verhoeven lui-même a été pataugé dans cette grosse pâté d’excrément pour soutenir l’actrice lors de la scène en question… non en fait je sais pas comment en parler sans être dans le mauvais goût et la vulgarité, on va dire qu’il inspire de la sympathie okay ?).
    Mais ce qui est bien avec Rachel, c’est que si elle est un personnage auquel on peut s’identifier, on n’oublie pas de jouer sur une certaine ambigüité, spoiler: comme pour ses relations avec Hans ou le capitaine allemand Ludwig Müntze.


    Parlons-en d’ailleurs de Müntze puisqu’il était joué ici par Sebastian Koch, à qui j’ai trouvé pas mal de charisme dans son jeu ici (et que l’on retrouvera dans Le Pont des espions cette année en 2015). L’ayant vu parler dans sa propre langue, je peux sans mal affirmer qu’il est impeccable du bout en bout, sans jamais en faire trop, il peut aussi se vanter d’être aidé par son personnage de capitaine allemand galant spoiler: et plus humain qu’on ne le croirait, allant même jusqu’à être veuf ayant perdu sa famille durant la guerre tout comme Rachel, ce qui n’est pas de trop pour rendre leur relation manipulation/romance plus intéressante, on en viendra même à se demander si Rachel se lie avec lui juste par devoir envers les résistants ou par sentiments sachant qu’elle se fera démasquer mais sera quand même couverte par le capitaine allemand (vous voyez, tout les soldats allemands n’étaient pas de connards durant cette période) et que tout deux ont perdu des êtres chers pendant cette guerre.
    On prend le temps de l’introduire et de le connaître, d’avoir nos premières impression, sans que ça ne soit précipité. Donc on a déjà deux personnages tout deux bien écrit et bien porté par leurs comédiens, mais on n’en est qu’au début puisque le reste du casting est loin de faire un mauvais travail également.

    A commencer par Thom Hoffman tout juste excellent en résistant hollandais diabétique spoiler: loin d’être ce qu’on imagine, quelqu’un envers qui on se fait une idée bienveillante au premier abord malgré ses manies de coureur de minou avec Rachel, et dont on imagine probablement une liaison entre eux avant de découvrir que ce résistant n’est rien de plus qu’un immonde enfoiré.


    En revanche je n’ai pas tant de choses à dire sur Günther Franken, Waldemar Kobus jouait très bien mais son personnage était l’un des rares à être peu original au final, mais vu que ce genre de gros enfoiré existait surement à l’époque on peut laisser passer. Par contre, le cas du notaire Smaal est bien plus intrigant, l’acteur en lui-même est très convaincant et remplit bien son rôle spoiler: mais je me limiterais juste à répéter une de ses phrases et vous comprendrez peut être : « Faire confiance, c’est déconseillé ces temps-ci ».
    Halina Reijn était également très à fond, dans un rôle plus secondaire mais qui fait plaisir tant sa gaieté donnent envie de sourire, ce qui n’est pas un mal quand on voit dans quel monde on vivait à ce moment là. Derek de Lint était tout aussi bon, de même pour un Peter Blok très appliqué spoiler: qui rentre lui aussi dans la catégorie des personnages plus imposteurs qu’autre chose et qui casse également l’image des résistants de manière tout aussi salaud.


    Bref, en plus d’avoir des interprètes au pire très bon, au mieux talentueux comme Van Houten et Koch, Paul Verhoeven montre qu’il sait tenir un casting.

    A la musique, on notera la présence d’une parfaite étrangère en la personne de Anne Dudley, n’ayant pas encore vu The Full Monty je ne sais pas trop ce que vaut son travail pour sa composition à Oscar, en revanche son travail pour American History X était réussi. Il en est de même ici, même si je ne retiens pas une musique ou un morceau en particulier mais n’ayant au aucun problème pendant le visionnage, j’ai trouvé qu’elle accompagnait très bien le ton réaliste et anti-conventionnel que Verhoeven prend avec sa vision de la seconde guerre mondiale. Mais je retiens surtout les séquences chantées par Van Houten, personnellement bien sur les goûts musicaux sont propre à chacun.

    Et qu’est-ce que ça donne pour la mise en scène et en image de Verhoeven ? Et bien pour le coup, ça m’a vraiment fait T-I-L-T ! A part dans Robocop, sa mise en scène ne m’avait jamais entièrement convaincu sauf pour ce qui est de filmer de manière explicite la nudité et les scènes ultra-violentes qui ressortent car même si il n’y allait pas par 4 chemins, Verhoeven gérait la mise en image et les plans mais la caméra n’était jamais très vive. Heureusement ici c’est l’inverse, les scènes crues et explicitement perturbante sont filmées sans retenue ou sans aucune honte comme à son habitude, spoiler: le gros plan sur madame Van Houten en train de peindre ses poils n’aurait pas été placé sinon et les plans nues des corps ne sont pas cachées non plus, quand il faut montrer que des femmes ont eu des liaisons avec des officiers allemands le réalisateur y va franchement du début à la fin.


    Mais en plus Verhoeven arrive à rendre les scènes d’actions plus dynamique et prenantes grâce au montage spoiler: lors des scènes de fusillade par exemple, le massacre des juifs sur le bateau ou le guet-apens au pénitencier allemand tendu aux résistants sont les meilleurs exemples que j’ai en tête.
    De plus, les plans et les cadres sont très précis, quelques mouvements de caméra sont même calculé passant d’un objectif à un autre en très peu de temps et les scènes plus ambigüe et ou la duplicité des personnages apparaît sont aussi très étonnamment réussi car s’alliant bien avec les thématiques du metteur en scène.

    Je vais en parler un peu plus en développant la dernière partie de ma critique : l’histoire et les thèmes qui sont chers à Paul Verhoeven, à savoir l’être humain et sa complexité, la satire des idéaux et des clichés sur notre société (ici ceux sur la seconde guerre mondiale et, d’une certaine manière, la nôtre) en plus d’un certain parti pris pour les juifs.

    Pour commencer quelque part, je trouve cela intéressant de voir comment évoluait la situation de la seconde guerre mondiale dans les pays occupé qui ne sont pas toujours mis à l’honneur comme la Hollande dans le cas présent, le seul autre film que j’ai pu voir et qui ait fait la même chose c’est Le Pianiste de Roman Polanski donc ce style de film de guerre plus indépendant et plus centré sur un pays en particulier est bienvenu.

    Si vous avez vu quelques films de guerre sur la seconde guerre mondiale, peut être que vous êtes du genre à retenir certains clichés habituels et propre à la plupart des films du genre comme l’aspect très manichéen entre les méchants allemands et les résistants, les soldats du débarquement qu’ils soient anglais ou américains, etc, etc. Et bien, autant le dire de suite, tous ces clichés sont pour la plupart très nettement démonté les uns après les autres par ce film, et ce par les actes des personnages et l’ambigüité qu’apporte le metteur en scène dans leurs réactions et leurs actions : spoiler: Ludwig Müntze, officier allemand, se révèle avant tout veuf et ancien père de famille ayant perdu ses enfants et même en sachant que Rachel est une résistante juive, il ne l’arrête pas pour autant et en vient même à vraiment devenir son amant. Hans, résistant, tire profit de cette cause pour s’enrichir sur le dos d’un officier allemand prouvant son hypocrisie quand à sa cause de patriote pour sa patrie. Rachel/Ellis, dans un premier temps victime, devient malgré son statut de juive à la fois résistante mais aussi collabo en raison de ses sentiments pour Müntze jusqu’à redevenir une victime du côté des autres collaborateurs de la seconde guerre mondiale, ou encore le notaire Smaal qui passe pour un bon conseiller et un ami proche du père de Rachel mais qui se révèle être tout aussi dégueulasse que Günther ou Van Gein, lui et Gein étant des traîtres et s’enrichissant avec l’argent des juifs exterminés par les troupes de Günther.


    Et Verhoeven joue avec cette ambigüité tout le long, on ne saura jamais vraiment si un personnage est ce qu’il est ou pas. On prend le temps de te faire connaître le personnage un premier temps et hop, on te colle une belle baffe qui remet tes idées en désordre. Et histoire d’en remettre une couche, spoiler: à tel point d’être traité aussi inhumainement que ce qu’on voit ici, jusqu’à se faire lyncher en se faisant abreuver d’une pluie de caca sur la gueule (quand on sait que Verhoeven lui-même a été pataugé dans cette grosse pâté d’excrément pour soutenir l’actrice lors de la scène en question… non en fait je sais pas comment en parler sans être dans le mauvais goût et la vulgarité, on va dire qu’il inspire de la sympathie okay ?). 0


    Soyons honnête, si j’étais un survivant juif et que ma famille avait perdu la vie à cause du régime fasciste d’Hitler, moi aussi je voudrais que les collaborateurs et les allemands souffrent à mort comme beaucoup d’autres personnes. Mais ça reviendrait à s’abaisser à leur niveau et à devenir presque aussi vicieux, spoiler: à tel point d’être traité aussi inhumainement que ce qu’on voit ici, jusqu’à se faire lyncher en se faisant abreuver d’une pluie de caca sur la gueule (quand on sait que Verhoeven lui-même a été pataugé dans cette grosse pâté d’excrément pour soutenir l’actrice lors de la scène en question… non en fait je sais pas comment en parler sans être dans le mauvais goût et la vulgarité, on va dire qu’il inspire de la sympathie okay ?). 1


    Mais en plus de cela, le parti pris pour les juifs et l’expérience qui a été fait de leur emprisonnement dans les camps est relaté à travers spoiler: à tel point d’être traité aussi inhumainement que ce qu’on voit ici, jusqu’à se faire lyncher en se faisant abreuver d’une pluie de caca sur la gueule (quand on sait que Verhoeven lui-même a été pataugé dans cette grosse pâté d’excrément pour soutenir l’actrice lors de la scène en question… non en fait je sais pas comment en parler sans être dans le mauvais goût et la vulgarité, on va dire qu’il inspire de la sympathie okay ?). 2


    Donc, oui, je retiens énormément de choses fascinant de ce Verhoeven, déjà parce qu’il est celui ou je trouve, personnellement, qu’il arrive le plus à mettre son emprunte artistique et personnel, mais aussi parce que des films qui remettent en cause les visions qu’on a sur la seconde guerre mondiale en faisant absence de tout manichéisme, on devrait en avoir plus souvent. Une excellente œuvre qui tient la route sur énormément de points : acteurs, personnages, réalisation, histoire et point de vue du metteur en scène font la force de Black Book que je vous invite à voir si vous voulez découvrir la filmographie de Paul Verhoeven, si ce n’est pas encore fait.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 176 abonnés 4 170 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mars 2013
    Hormis "Basic Instinc", je connais mal Paul Verhoeven metteur en scène hollandais ayant fait carrière aux States avec des succès comme « Robocop » mais ayant derrière lui une solide filmographie entamée dans son pays d'origine (la Hollande). Pour ce film tout à la fois mélodrame, thriller sur fond de deuxième guerre mondiale il revient dans son pays natal pour soi-disant un retour aux sources. En vérité il nous livre un produit bien calibré qui nous montre que le bonhomme a bien retenu ce qu’il a appris Outre Atlantique. Il maîtrise parfaitement ce qui fait un succès populaire. Le film se suit donc avec le plus grand plaisir notamment grâce au jeu très convaincant de l’actrice hollandaise Carice Van Houten qui possède un charme indéniable. Malheureusement certaines invraisemblances font qu’on ne peut adhérer complètement à cette histoire de trahison qui se termine un peu en « jus de boudin » à force de vouloir surprendre à tout prix le spectateur en lui offrant comme traître celui que l’on soupçonne le moins. Sebastien Koch déjà vu dans « la vie des autres » possède un solide registre et un charisme qui lui donne un faux air de Roger Moore .
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 janvier 2007
    Un nanar de première grandeur, excessivement loué par une certaine critique aveugle dans sa politique des auteurs. Scénario incohérent malgré l'alibi du "d'après une histoire vraie", musique qui surligne l'action, coups de théâtre frisant le ridicule. Un ratage dans la carrière d'un bon cinéaste.
    Truman.
    Truman.

    227 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2013
    Paul Verhoeven se penche sur le passé de son pays pour offrir une vision juste de la résistance . On se place donc du coté d'une jeune femme juive qui a perdu le peu qu'elle avait, sa famille . Plus rien a perdre elle se lance dans la résistance et elle est prête a tout .

    Sous des allures de thriller historique le film est haletant ne lâchant jamais le spectateur, trépidant et souvent sous tension avec son suspense bien maintenu .
    Durant 2h20 on reste collé au film sans ressentir le moindre coup de mou et ça fait plaisir de pas s'ennuyer sur une longue durée .

    On retrouve aussi une excellente réalisation avec de super décors et costumes, par contre j'ai trouvé les scènes d'action presque de trop, pas souvent maitrisé ou les figurants meurent de façon plus drôle que dramatique .
    Mais l'importance ici c'est le récit, sa trame qui vous maintient et non l'action qui vous fait presque rire .

    Une des autres chose est que le réalisateur a su humaniser un nazi ! Chose que l'on retrouve rarement et qui est bien maitrisé et qui arrive a être touchant .

    On retrouve bien sur l'inévitable officier nazi répugnant et détestable au possible avec son physique d'homme mi ours mi porc mi furet avec des dents immondes .
    Mais le pire pour rendre ce personnage encore plus répugnant c'est qu'on le voit totalement nu avec son gros ventre et son petit ... ! C'EST HORRIBLE !

    Bon sinon il y a aussi une super scène scatophile, le gars qui a trouvé cette idée est un génie !
    Chose importante c'est a voir en VO car ça parle Néerlandais, Allemand et Anglais donc tout voir en VF ça doit faire bizarre .
    Les acteurs sont très bons et l'actrice Carice van Houten porte quasiment le film a elle seule .

    Black Book est aussi bien un film parlant d'amour, de la résistance, de la guerre ou des trahisons, un film percutant poignant, intense et prenant .
    shmifmuf
    shmifmuf

    178 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2012
    Paul Verhoeven nous plonge, avec la trajectoire mouvementée de cette femme durant l'occupation, dans une épopée captivante.
    Une réussite!
    schemaman
    schemaman

    17 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 mai 2020
    Un navet improbable sur un nième exercice obligatoire de mémoire juive sur la seconde guerre mondiale. Inspiré d'un roman dit histoire vraie mais qui comporte lui aussi des passages improbables.
    Tous les poncifs du genre y sont passés en revue. Ceux qui cherchent du sérieux passeront leur chemin. Les amateurs de séries adoreront, le film est réalisé selon des principes proches des séries : scènes improbables collées les unes derrières les autres. Des dialogues parfois incompréhensibles. Plus on avance dans le film et plus on s'enfonce dans le grand n'importe quoi. On ne sait si on doit en rire ou en pleurer. Affligeant.
    Davidhem
    Davidhem

    108 abonnés 336 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2007
    Six ans après son dernier film élaboré aux USA qui traitait une fois de plus un sujet de science-fiction, Paul Verhoeven retrouve son pays natal la Hollande et trouve un second souffle dans cette production aux moyens considérables pour relater une histoire tirée d'un fait réel. Le réalisateur s'incruste pour la deuxième fois dans le sujet de la résistance pendant la seconde guerre mondiale presque trente ans après "soldier of orange", grande fresque sur le sujet et développe cette fois un film d'espionnage passionnant qui se déroule pendant et après la guerre. Le film relate l'histoire d'une batave juive qui voit ses protecteurs explosés par une bombe et qui va affronter mille dangers pour intégrer la résistance néerlandaise et accomplir une mission d'infiltration pour son compte. Le scénario figure parmi les meilleurs de son auteur, riche, dense , bien ficelé, les acteurs qui jouent sont remarquables de justesse et de sensibilité. On sent que le réalisateur prend toujours énormément de plaisir dans son métier et oriente sa caméra et l'enchaînement des scènes à un rythme effréné agrémenté de dialogues réalistes, de scènes crues ajoutées à une action terriblement excitante. Si "Soldier of orange" était une grande fresque sur la démystification des résistants, "Black book" lui ne se mêle pas dans la complaisance et l'hypocrisie de ce qu'on apprend dans les livres d'histoire, Verhoeven affiche bien les actes dégradants et humiliants infligés à ceux qu'on désignait comme des collaborateurs, l'héroïne de l'histoire est cruellement suppliciée autour d'une scène qui montre que les monstres pouvaient ne pas se trouver du coté des nazis. Au menu de ce film historique et prenant vient s'immiscer les thèmes chers à Verhoeven: le sexe et la violence mais se fondent de manière justifiée et apportent une véritable jouissance. Un film violent, sensuel, poignant, émouvant, implacable, impitoyable et surtout réaliste! Verhoeven signe un nouveau chef-d'oeuvre. En un mot, bravo!
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