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kingbee49
39 abonnés
614 critiques
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2,5
Publiée le 26 avril 2015
La fin est sublime. Vraiment. Il faut rester pour ça. Avant ? C'est inégal. Melvil Poupaud est bon mais il manque quelque chose à son personnage. Jeanne Moreau ne fait que passer et l'histoire avec le couple emmené par Valeria Bruni-Tedeschi est malheureusement superficielle. On sent que Ozon veut creuser le sillage de sa thématique sur la mort, entamé avec "Sous le sable" mais le film a quelque chose de plus fabriqué, de moins mystérieux, de moins attrayant...
Ozon est décidément à son meilleur quand il aborde le thème délicat du deuil. Après le très pudique et réussi "Sous le sable", il signe "Le temps qui reste" (de loin son meilleur film en ce qui me concerne) avec l'excellent et trop rare Melvil Poupaud. Force est de constater que la mort sied à merveille à ce réalisateur.
Un bel homo antipathique est atteint d'un cancer incurable...mal joué, pas crédible, irritant. Flashbacks et scènes grotesques (Moreau qui dort maquillée, Tedeschi qui lui demande son sperme, le sexe à 3 etc .) Dieu que c'est grotesque. Mieux vaut Tom Hanks (Philadelphia) que Poupaud .Ozon a voulu émouvoir, il ne fait s'irriter. Et les violons sur la scène de la plage n'y changent rien.
Prenant, touchant, émouvant... Ce film est de toute beauté. Melvil Poupaud campe à merveille ce jeune homme au bord de la mort, on ne peut que s'attacher à lui, et le suivre, happé par son destin ineluctable. Plus qu'une simple tragédie, c'est une véritable réflexion sur soi, sur son rapport au monde. Jamais larmoyant, ce drame ne laisse pas indifférent.
Merci François Ozon de nous offrir de beaux films tels que Le Temps Qui Reste. Ce film narre le parcours de Romain, un jeune homme de 30 ans qui est atteint d'un cancer généralisé et qui n'a plus que quelques mois à vivre. C'est alors que nous le suivons dans ses relations de famille ( l'amour pour sa grand mère, la haine puis la réconciliation avec sa soeur, etc...) et dans sa recherche de lui même. Le film de Ozon est lent, pure et possède la beauté d'un diamant. Melvil Poupaud est génial dans le rôle de Romain, tout comme l'est Jeanne Moreau dans le rôle de la grand mère. La musique d'Arvö Part ( hommage à Gerry ? En tout cas, il s'agit bien des derniers jours du protagoniste comme dans le film de Gus Van Sant ) distille subtilement l'émotion et les images sont belles, très belles même, et calmes de surcroît. Je pensais avoir vu avec Huit Femmes le chef d'oeuvre de François Ozon, mais je m'étais trompé: Le Temps qui reste tient également du chef d'oeuvre, en tout cas il en a la force...
Simple mais touchant. Rien d'original, un rythme très lent, des dialogues qui ne cassent pas trois pattes à un canard. Mais avec un tel sujet, les silences ne sont pas superflus bien au contraire. Le spectateur est touché et c'est bien l'essentiel.
Ce film n'est ni plus ni moins qu'un navet. Déjà, le thème, surexploité par la télévision, laissait présager le pire. Et le film remplit cette "ambition" avec brio : incohérence totale de la trame scénaristique (comme si le quotidien d'un homo serait de faire une partouze avec la première venue et son mari, afin d'assurer sa descendance), portraits totalement caricaturaux (la famille BCBG avec la fille modèle qui materne un peu trop ses enfants selon le protagonniste principal qui préfère aller voir sa grand-mère, sorte de "vieille pute aigrie") et complaisance totale dans le porno-trash. Au lieu d'être une analyse psychologique, le film ne fait que multiplier les clichés, si bien que dans les scènes où le spectateur devrait être ému, on finit par rire ! Même les acteurs qui se démènent tant bien que mal dans cette "histoire" bas de gamme n'arrivent pas à convaincre. Ce film est donc un grand moment de n'importe quoi. Difficile pour Ozon de retrouver la qualité et la pureté de "Sous le Sable". A éviter !
Ce film m'a mise KO !Merci François Ozon ! J'ai été fascinée par l'histoire et son personnage, Romain (interprété par Melvil Poupaud), 30 ans, condamné par la maladie. La personnalité de Romain est fascinante car complexe ; de plus, son cheminement mental est seulement suggéré, pas explicité. Va-t-il dire à sa famille et son ami qu'il est sur le point de mourir ? Va-t-il se réconcilier avec eux ? se demande-t-on. Romain hésite, est sur le fil ; son intransigeance bataille avec son désespoir et son besoin d'amour. Romain a des sentiments, mais il a du mal à les dire, les relations et la communication l'agacent, il préfère se réfugier derrière la provocation. Sa mort prochaine décape cependant peu à peu ce vernis de "méchant dur à cuire", dévoile sa sensiblité. Loin du milieu artificiel de son métier de photographe de mode, il capte des instants de beauté avec son petit appareil photo, le visage soudain éclairé. Replongé malgré lui dans des souvenirs d'enfance, il a ce regard incrédule sur lui-même : comment est-il passé de la joie et l'innocence de son enfance à sa vie torturée d'adulte ? La caméra est pudique et légère, il n'y a pas de violons...elle filme les regards, laissant passer l'émotion. La scène finale est inoubliable.
françois ozon signe encore une fois un film intense, vrai, et bouleversant. ce drame est d'une beauté époustouflante qui vous hantera longtemps. melvil poupaud signe quant à lui sa meilleure performance, restée injustement ignorée aux césars.
« Le temps qui reste » de François Ozon (2005) est – comme c’est un peu à la mode depuis quelques années – un film sur la fin de vie. Ici c’est Romain (Melvil Poupaud), photographe de mode, âgé de 31 ans et homosexuel qui apprend qu’il a un cancer généralisé avec une espérance de vie de 3 mois. Très sûr de lui et parfois même antipathique, il se sépare de son ami, Sacha, comme pour mettre de l’ordre dans ses affaires. Il ne dira rien à ses parents, ni à sa sœur avec laquelle les relations sont tendues bien que celle-ci fasse un pas vers lui. Après avoir refusé la chimiothérapie, Romain part voir sa grand-mère (Jeanne Moreau) à laquelle il ressemble moralement, et il lui avouera son diagnostic. Elle tentera de le dissuader mais de façon très discrète et elle lui remettra un petit bouquet de roses qui symbolisera dans le film le temps qui passe. Sur le trajet, il a rencontré Jany (Valeria Bruni Tedeschi), serveuse dans un self sur l’autoroute, qu’il reverra lors de son retour à Paris et celle-ci lui proposera un « marché » que Romain finira par accepter. Ce marché conclut et après la rédaction d’un acte notarié, il avouera à Jany et à son mari sa maladie puis toujours sans n’avoir rien dit à sa famille, il partira seul à la mer… Un film dont la photo et le montage sont d’une grande qualité mais où on peut regretter que les relations avec les membres de sa famille ne soient qu’effleurées (sauf avec son père). Un film un peu « intellectuel » mais qui a le grand mérite d’éviter le pathos et qui – ce qui est rare surtout à cet âge -– montre un refus de traitement… mais avec le combat « éternel » entre Thanatos et Eros !
De très bonnes questions sur la vie sont posées par ce film, pour un personnage au bord de la mort et qui pourtant cherche sa vérité jusqu'au bout. La réalisation est toujours excellente chez Ozon. On voit beaucoup Melvil Poupaud mais on regrette presque de faire si peu connaissance avec les personnages secondaires.
Evoquons rapidement le fonds. Il est sensible et ne pouvait être traité qu'avec doigté. La mort, soudainement évidente, et qui s'approche à chaque instant pour faucher une jeunesse dans sa dynamique maturité, est un sujet grave mais Ozon a su contourner ce qu'il avait de trop pénible et (ou) larmoyant. Ozon s'intéresse au parcours. Au parcours physique, d'abord, de celui qu sait qu'il n'en n'a plus pour longtemps et qui pourtant n'arrête pas de bouger, de vivre, jusqu'à vouloir aider un couple en mal d'enfant. Et surtout au parcours moral de celui qui, avant d'aller lentement s'éteindre, va s'épencher sur l'unique personne capable de lui apporter un minimum lot de consolotation dans cette épreuve insurmontable, sa grand mère. Pas de message moralisateur chez Ozon, mais une sensibilité à fleur de peau.
Je préviens que ma critique contient des spoilers sur le film.
Ah, c'est tellement écrit pour plaire à la critique. C'est impressionnant. Ces situations qui n'existent pas. Je prends un exemple : Une femme qui ne peut pas avoir d'enfant avec son mari demande au personnage principal de lui faire l'amour (et tant qu'à faire, de faire l'amour à trois avec son mari), afin qu'ils puissent avoir un enfant. Mais franchement, il est possible de nos jours d'utiliser des méthodes afin de ne pas avoir à coucher avec le donneur pour avoir un gosse. Et puis ces personnages, ces dialogues, ces situations qui sentent tellement la famille de script. Tout est tellement faux et écrit, à croire que les gens ne mettent pas leur nez dehors pour se rendre compte que ce qu'ils écrivent fait tellement faux.