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Aurélie R
17 abonnés
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5,0
Publiée le 30 décembre 2010
Un film dramatiquequi ma bouleversé, une histoire qui tiens la route, on s'attache très vite aux acteur, surtout à "Melvil Poupaud... Pour moi un des plus beau film de François Ozon avec "le refuge"
Le temps qui reste en dehors des quelques secondes intéressantes pourrait être largement mis à profit!... Le personnage de Melvil Poupaud devient vite lassant, et provoque une réelle empathie à notre regard. La sélection au festival de Cannes en devient inappropriée.
Un jeune homme apprenant qu'il va mourir, voilà un sujet très cinématographique ! Mais qu'a voulu faire Ozon ? Ses films sont souvent très léchés, ce sont des splendeurs visuelles avec une recherche de cadre à chaque plan, et pourtant ce "temps qui reste" ressemble à un téléfilm, il n'y a aucun parti pris de mise en scène, c'est plat, froid, terne. Les scènes attendues défilent, avec la grand-mère, avec l'amant, avec les parents, à l'église, avec le médecin à l'hôpital, et puis tiens, un petit coup de souvenirs d'enfance, tout ça pourrait être très émouvant, c'est juste anecdotique, dialogué sans crédibilité. Le personnage principal est très antipathique (Melvil Poupaud, pas de charme, pas drôle, juste un peu beau), et son adoucissement progressif est artificiel. La seule surprise, c'est la rencontre avec le personnage de la serveuse (Valeria Bruni-Tedeschi), mais à la réflexion, elle apparaît comme une balise un peu facile du cheminement du héros. Après un 5X2 pas très réussi, François Ozon déçoit, encore. Peut-être a-t-il besoin de légèreté (Huit femmes, Swimming pool) pour être convaincant...
C'est sûr le style d'Ozon est spécial, et dans "Le temps qui reste" franchement dérangeant, limite choquant pour les spectateurs non avertis... Mais ce film est avant tout boulversant. On essaie de comprendre les réactions d'un personnage qui sont à juste titre fort déroutantes compte tenu du peu de temps qu'il lui reste. Il faut se contenter d'un rayon de soleil comme unique lueur d'espoir. Poignant.
"Le Temps qui reste" est un drame émouvant sur la fin de vie, porté avec sensibilité par Melvil Poupaud dans le rôle de Romain, un jeune photographe confronté à un cancer en phase terminale. Le film explore la solitude, l'acceptation et les relations familiales avec une sobriété poignante, évitant le pathos excessif. François Ozon traite le sujet avec une justesse remarquable, en laissant place à des moments de grâce et de douceur, notamment dans la relation de Romain avec sa grand-mère incarnée par Jeanne Moreau.
via ce scénario, F. Ozon met en scène la grande solitude face à l'inéluctable et explore le souvenir, les sentiments, le rachat. les émotions sont à fleur de peau et certains passages bouleversants, à l'image de M. Poupaud. néanmoins d'autres aspects auraient pu être davantage développés, le récit aurait pu aller plus loin puisqu'il nous laisse finalement avec des interrogations.
François Ozon est un réalisateur pluriel aux styles très divers. Le temps qui reste appartient à une veine du réalisateur se rattachant à l’image que l’on se fait du pur film d’auteur "à la française". Il n’est donc pas étonnant de retrouver en tête d’affiche des comédiens comme Melvil Poupaud et Valeria Bruni Tedeschi, acteurs souvent liés à ce registre. Étant un réalisateur doué et sensible, François Ozon maîtrise parfaitement ce dernier avec cette histoire d’homme sachant qu’il ne lui reste que quelques mois à vivre. Il a l’intelligence de ne pas céder au pathos (la courte durée de l’œuvre aide à cela) et fait totalement vivre ses personnages malgré le choix de filmer en Cinémascope, format plus souvent adapté au grand spectacle qu’au film intimiste. Le temps qui reste est donc une réussite dans ce genre. Après, faut-il être sensible à ce style de cinéma très présent (trop ?) en France.
Encore le thème du deuil pour Ozon, mais cette fois-ci sur ce qui se passe avant ("Sous le sable" parlait de l'après). Le film montre sans pudeur les derniers mois de Romain, jeune homosexuel qui apprend qu'il va mourir d'un cancer. Belle performance de l'acteur principal qui s'est impliqué jusqu’à en être changer physiquement. (Pas mal)
Attention sujet casse gueule que celui de la maladie incurable car il faut procurer de l'émotion sans verser dans le tout lacrymale et l'équilibre est fragile.L'histoire est simple ,le titre aussi et l'on connait déjà la fin , Ozon démarre son récit en nous présentant Romain (excellent Poupaud plein de finesse dans un rôle délicat) apprenant la triste nouvelle et l'impuissance et/ou le manque de courage qu'il ressent a l'annoncer a son entourage .De jolis moments fait de silences et de regards ou l'émotion et la nostalgie sont bien la tout comme lorsqu'il se rend chez sa grand mère ,sa seule confidente.La rencontre avec le couple qui ne peut avoir d'enfant et surtout la scène de cul a 3 qui s'en suit n'a aucun intérêt et vient gâcher les bonnes impressions du début,tout comme la fin lente et désespérer clos par un couché de soleil symbolique.Ce lent abandon de la vie alors que l'instinct humain devrait le pousser a se battre ou au contraire a en profiter a fond n'apparait pas logique.
C'est un relativement bon drame de F. Ozon, malgré la tristesse de fond et la froideur émotionnelle. Il manque juste un certain dynamisme et une certaine saveur pour faire oublier cette impression d'ennui.
Un jeune homosexuel apprend qu'il va bientôt mourir d'un cancer généralisé... c'est le sujet de ce film court qui se repose trop sur ce drame pour ne pas assez soigner ses dialogues ou la psychologie de son personnage principal : on ignore ce qu'il ressent vraiment, tout est suggéré par ses expressions faciales ou son comportement. Certes, l'idée d'immense solitude éprouvée face à un tel choc est bien traitée, mais un thème aussi grave aurait sans doute mérité un approfondissement. Ici le thème de la mort annoncée semble trop effleuré. Enfin, le service incroyable que demande le couple à ce jeune homme condamné, alors qu'ils viennent juste de le rencontrer, parait hautement improbable.
Le temps qui reste est un beau film dramatique de François Ozon. La mise en scène du réalisateurs est irréprochable, il réussit immédiatement à nous faire entrer dans el film et le spectateur reste scotché à l’écran jusqu’à la fin. De plus, le scénario est travaillé et l’histoire intéressante. J’ajouterais que les acteurs comme Melvil Poupaud, Valeria Bruni Tedeschi ou encore Jeanne Moreau sont convaincants dans leurs rôles.
Sobre, simple mais diablement efficace. Ozon évite la surenchère de dialogue inutile et de scéne rasoir pour transmettre un nombre incalculable d'émotions fortes. Melvil Poupaud est remarquable de sensibilité sans jamais sur jouer, le tout dans un univers tellement réaliste que l'on s'identifie rapidement.
Alors qu’Ozon aurait pu nous offrir une œuvre magistrale, aussi belle que déchirante… il se bute malheureusement et maladroitement à un sujet pourtant excellent (bien que pas très original) et plonge tête baissée dans une platitude décevante manquant cruellement d’intérêt. L’histoire reste sans surprise, trop sobre et a du mal à s’éloigner des clichés habituels à bannir. Sans la moindre mièvrerie, mais sans vraiment de charme non plus, Le Temps qui reste prend une triste et prétentieuse distance à la maladie ou à la mort. Melvil Poupaud est en retenue permanente, à tel point que son personnage en devient lassant, provoquant ainsi une difficile empathie de la part du spectateur. Sans être complètement raté non plus, le film reste tout de même globalement décevant, bien que certains points, comme le rapport difficile à la famille et à l’environnement proche soient extrêmement bien traités. Enfin, on sera également déçu de voir une Jeanne Moreau si peu présente à l’écran, pourtant si charismatique.