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Un visiteur
0,5
Publiée le 2 février 2008
Bon ça m'apprendra à lire aucunes de vos critiques, mais lorque je suis entré dans la salle je ne me serais jamais douté que j'allais bientôt passé le pire moment de ma semaine, si ce n'est du mois. en tout cas, je m'en souviendrait. La présentation irréprochable du film de François Ozon ne m'avait pas préparé au choc que le film a provoqué en moi. Peut - être suis-je encore trop jeune pour comprendre masi sincérement je trouve tellemetn stupide de perdre son énergie à tourner et à jouer ce film sans saveur. Aucun intérêt.
Il y'a des oeuvres qui vous touchent profondemment et qui vous hantent pendant longtemps. "Le temps qui reste" fait parti de celles là. Je ne me souviens pas avoir autant pleuré devant un film, sauf peut être "Elephant Man". Melvil Poupaud est incroyable de justesse et de retenue dans ce rôle de trentenaire homosexuel qui apprend qu'il va mourir (et non pas du sida, d'un cancer). Que ferions-nous à sa place ? Cette question revient sans cesse. Chaque scène de ce film est d'une beauté sidérante et ravive souvent des souvenirs d'enfance. Que faire lorsque l'émotion vous envahie ? Rien, si ce n'est se laisser aller. Que dire de plus ? Rien, si ce n'est remercier Monsieur François Ozon d'avoir réalisé cette oeuvre si simple et délicate mais tellement bouleversante et essentielle.
J'aurais pu ne mettre aucun point... Je me suis dit, en allant le voir "Tiens, un film traitant en partie de l'homosexualité, ça doit être intéressant ; et puis l'histoire de la maladie doit être émouvante". J'ai été assez déçu : je trouve les acteurs bons, et certains passages sont émouvants, mais on n'arrive pas à s'attacher aux personnages, et le film n'est que peu réaliste (le jour où les homosexuels seront bien traités par tout le monde, c'est pas encore aujourd'hui). Et puis d'ailleurs, l'homosexualité du personnage principal n'apporte rien au film, si ce n'est quelques passages comiques ou insolites.
Bref, une petite déception. Dommage, car c'était prometteur...
Ce film m'a quasiment laissé de marbre , au niveau emotion , on voit que Ozon est un bon réalisateur , et les acteurs de bons acteurs , mais y a des films comme ça des fois , serais je passe a coté de quelque chose?
A mon gout le personnage est trop sombre et le temps qui lui laisse à vivre nous présente un long désespoir et une errance sans but ultime, j'aurais aimé voir quelqu'un profitant de ses derniers jours pour vivre un maximum de choses, le film est assez dépressif mais il reste intéressant malgré tout ! 3-
Je ne fais pas partie de ceux qui détestent Ozon. J'avais adoré "Sous le sable" pour sa délicatesse et son étonnante maturité. Là, je suis consterné. C'est lacrymal, facile, cliché (ah ! Poupaud se regardant dans la glace et se revoyant enfant). Ce film est nombriliste, égoïste. La presse est hypocrite. Ozon n'est pas Douglas Sirk !!!
Je ne vois pas du tout l'interet de ce film qui, je crois s'inspire un peu trop du cultissime "Nuits fauves" de Cyril Collard mais en moins trash et plus ennuyant.
Ah que le cinéma français adule ces bons drames et études de caractère, et dans cet exercice de style il est très doué. Alors quand c'est le génial François Ozon qui s'y colle, on ne peut que fantasmer sur le résultat. Malheureusement on reste au pied du mur pour le coup. Une histoire simple et efficace: un homme apprend qu'il va mourir dans quelques mois, comment profiter du temps qui reste? On rentre très vite dans le sujet et la mise en abîme du personnage est bien menée; pourtant l'ennui l'emporte et c'est un comble pour un film d'à peine 1h20. La faute à une mise en scène trop neutre et un personnage trop anthypatique pour réellemnt attirer la compassion. Il restera de cette boîte un peu vide de jolis et émouvants face-à-faces et une ambiance teintée de mélancolie qui souffle une (trop) légère brise sur le coeur. C'est un coup d'épée dans l'eau et c'est fort dommage.
Il navait dyeux que pour elles, maintenant cest au tour de lui. Lui cest Romain, premier personnage masculin central dans la filmo d'Ozon qui tourne vraisemblablement beaucoup et vraisemblablement de meilleur en meilleur. Romain cest à première vue un mec pressé qui pose son regard uniquement sur lui-même et sur son numérique par pur mépris pour les collègues et la famille. Atteint dun cancer généralisé, les risques den sortir sont faibles mais il y a une lueur de guérison. Romain sy soustrait et se condamne. La première sortie en extérieur, avec le poids de la mort sur la conscience, lève son regard regretté sur des petites choses devenues impressionnantes : les nonchalants allongés sur les jardins publics, les minets des sous-sols sadomaso de boîtes gay, les gosses soucieux de rien sur les balançoires Romain récupère la parole autour de lui, pas de la manière délicate pour ce personnage bourru, il règle ses comptes dans cette irréversibilité coupable dun tracas maladif mais aussi libérateur, à côté du choix de ne mettre presque personne au parfum de sa pénitence. Son corps se ternit et la souffrance le poignarde, son appareil photo dans les mains est la mémoire du deuil quil marque dinstants précieux et de preuves de rédemption. Pour Le temps qui reste Romain retrouve, dans son reflet, le visage de lenfant quil était ou dans les lieux de souvenirs et de leçons, la première marquante sur la mort dun lapin. Le film est triste, pas le genre de cobaye pour kleenex mais une sensibilité déplaisante qui fiche le spectateur aux pupilles brûlées dans un mal ambigu. Ozon offre aussi quelque chose de beau pour briser des tabous, la dernière image mémorable du coucher de soleil sur une âme soignée, une vie remerciée, un corps inerte sur la plage.
L'acteur me fait légèrement penser à Romain Duris. Le film nous met dans état de crispation dès le début. L'annonce de la mort proche du jeune homme est frappante! Il n'y a que le médecin, le jeune homme (Romain) et nous qui connaissons cette horrible nouvelle. L'acteur est vraiment excéllent et les prises de vue ainsi que les scènes d'émotions nous met rapidement les larmes aux yeux. C'est un film d'une sensibilité et d'une légerté rare que nous offre François Ozon. Le film s'ouvre sur une plage et se referme sur une plage. Le changement physique et mental de Romain sont térrible et nous fait très bien comprendre que la fin approche. Magnifique film! A voir!
Extraordinaire. Ozon réussit un chef d'oeuvre avec l'aide d'un Melvil Poupaud exceptionnel. Tout est juste dans ce film, du scénario aux personnages, en passant par les différentes scènes qui font avancer pas à pas le spectateur dans l'acceptation de la décision qu'a prise cet homme jeune de ne pas se faire soigner (il est vrai pour un profit douteux) pour vivre pleinement le temps qui lui reste. D'où sa rupture progressive du monde des vivants (à commencer par son copain et le "milieu gay"), et son passage de témoin en faisant un enfant à la femme d'un couple dont le mari est stérile. La fin est sublime, le monde continue d'être et c'est dans un monde de vivants qu'il choisit de mourir.
HOMMAGE à EMMANUELLE HERMANDESSE François Ozon avec « Le temps qui reste » signe ici son deuxième volet du triptyque des comportements humains face à la Mort. Un sujet certes souvent abordé au cinéma et pourtant c’est avec une grande maturité et beaucoup de pudeur que ce jeune et grand réalisateur français nous invite à accompagner Romain (Melvil Poupaud), un jeune photographe de 30 ans qui apprend brutalement qu'il n'a plus que quelques mois à vivre, jusqu'à son dernier souffle. Il nous montre petit a petit que la mort est un chemin que nous ne pouvons faire que seul, que c’est un parcours intime, qui nous terre de plus en plus vers un monde fait de silence, de douleur, et cela surtout de laisser dernière nous tous ces petites moments de bonheur simple et unique que nous avons tendance a ne pas apprécier a sa juste valeur le temps que nous ne prenons pas conscience que la vie est une chose précieuse et éphémère, mais que nous ne pouvons pas ressentir le temps que nous ne prenons pas conscience du peu de « temps qui nous reste », tout comme me l’avait fait comprendre Mannue (Emmanuelle Hermandesse) qui nous a quitter il y a bientôt 2 ans, et que je n’oublierais jamais….
Je n'aime pas le cinéma de François Ozon mais je persiste à aller voir ses films. Pourquoi ?Etre surprise, changer d'avis sur ce réalisateur .... Bah ça ne sera pas pour cette fois. Un film qui traite de la maladie et de son NON combat !! Un jeune homme qui décide de ne pas se battre, on assiste à la déchéance de ce dernier. Aucune évolution dans ce film, on voudrait y croire à la fin : qu'il part en paix avec lui meme. Aucune crédibilité il n'a rien reglé ni avec lui meme ni avec sa famille. Un film qui ne m'a pas touché : la maladie y est traitée de manière incohérente et l'apparition récurrente du jeune héros enfant devient risible. Une étoile pour le jeu de Melvil Poupaud et pour la scène avec la sublime Jeanne Moreau.
Un bon casting, une histoire qui aurait pu être captivante... mais ça manque de punch. C'est parfois un peu long. On a du mal à être touché par l'histoire qui se déroule sous nos yeux. Dommage !