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Un visiteur
1,0
Publiée le 29 septembre 2006
Quelle déception!!!!! Ce film est un véritable navet alors que la thématique générale était intéressante au départ. Malheureusement le film commence mal dès les premières minutes, notamment lorsque le personnage principal apprend qu'il souffre d'un cancer. La scène est particulièrement mal jouée puisque Melvil poupaud demande à son médecin s'il a des chances de survivre sur un air de "je voudrais une baguette et deux croissants SVP"!!! Ce film est fade, tout comme l'histoire. Pas un seul personnage n'est émouvant mis à part le père lors de la scène de la voiture. Jeanne Moreau aurait pu sauver le film mais la scène du réveil gâche tout. En effet, melvil poupaud rentre dans sa chambre en lui demandant si il peut venir s'allonger près d'elle. Et c'est une Jeanne Moreau maquillée comme une voiture volée à 4 heures du matin qui lui répond que oui!!! De plus la scène de la backroom n'apporte rien sinon une dose de voyeurisme inutile à ce film. Enfin, comme par magie tous les problèmes relationnels du "héros" s'évanouissent au fur et à mesure que le film avance (il se réconcilie avec sa soeur, son mec, etc...). Tout ça pour finir sur une plan de melvil poupaud sur une plage bretonne en train de crever sous un soleil couchant (ouhaaaa! on dirait un plan réalisé par des étudiants en BTS audiovisuel!!!) Pitié, François Ozon, plus jamais ça!!!!
Quelle émotion.... Un film magnifique sur la mort et l'attente. Encore une fois à la plage, comme "sous le sable". Le spectateur est le témoin bien involontaire de cette fin de vie et de cette délivrance des sentiments: tout devient limpide jusqu'à ce qu'arrive ce dernier moment. Et quelques touches de musique ou quelques silences suffisent pour créer un climat bouleversant. Film d'une grande force.
François Ozon filme la peur de mourir avec une délicatesse bouleversante, sans pathos, jamais. Une œuvre sobre et poignante servie par une interprétation remarquable.
De la sécheresse dans les sentiments plus que de la pudeur, le personnage solidement interprété par Melvil Poupaud nous renvoi à notre vagabondage sur terre, depuis l'enfance. Ozon pose parfaitement les instants, par le regard sur l'enfance, ce qui nous construit ou détuit et le besoin de donner sans se démunir.
Francois Ozon égal a lui-même et dans la continuité de son oeuvre de plus en plus mature!Grand film où plane une atmosphère plutôt légère vu le contexte morbide du film! Ici pas d'émotion facile elle est seulement suggerée. Le meilleur de Melvil Poupaud tout en charisme et beauté! Valeria Bruni-Tedeschi trés drôle en paumée de la maternité et Jeanne Moreau pour une fois supportable avec sa voix de Dark Vador!
OZON a fait mieux que ce petit film sans surprises qu'on a l'impression d'avoir vu mille fois. Les acteurs sont excellents et le film comporte quelques scènes réussies par ci par là (celles avec Valeria BRUNI TEDESCHI notamment).
Je préviens que ma critique contient des spoilers sur le film.
Ah, c'est tellement écrit pour plaire à la critique. C'est impressionnant. Ces situations qui n'existent pas. Je prends un exemple : Une femme qui ne peut pas avoir d'enfant avec son mari demande au personnage principal de lui faire l'amour (et tant qu'à faire, de faire l'amour à trois avec son mari), afin qu'ils puissent avoir un enfant. Mais franchement, il est possible de nos jours d'utiliser des méthodes afin de ne pas avoir à coucher avec le donneur pour avoir un gosse. Et puis ces personnages, ces dialogues, ces situations qui sentent tellement la famille de script. Tout est tellement faux et écrit, à croire que les gens ne mettent pas leur nez dehors pour se rendre compte que ce qu'ils écrivent fait tellement faux.
C'est le genre de film dont je ne sais pas dire si j'ai aimé ou pas. Les acteurs jouent bien, Melvil Poupaud est super et très charmant. On ne s'ennuie pas du tout pendant le film mais voilà il ne se passe rien !! A vous de juger !
Ozon offre décidément un cinéma moche et agressif, un peu choquant, un peu mystérieux... Certes, peu de concessions, et de vrais choix de réalisations. Derrière, plus grand chose, les choix ne cachant rien qu'un message simpliste - si message il y a : un hymne niais à l'enfance et un rapport à la mort qui se limite à la déchéance du corps. Où est passé l'esprit ? Chez Ozon, il n'a jamais été de la partie.
LA PETITE MORT. Pourquoi dans ce film ou la mort trouve son héros, Ozon fait de Poupaud, un homosexuel, un procréateur... Plus simple aurait été plus éfficace.