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Un visiteur
3,0
Publiée le 13 juin 2010
L'art de partir, l'art de mourrir. Un homme qui sombre, seul. Une bande son qui fait téléfilm, quelques longueurs mais aussi quelques récréations avec Jeanne Moreau et Valerie Tedeschi superbes.
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 20 octobre 2021
Une fois de plus, mon admiration pour la jole Valeria Bruni-Tedeschi m'a conduit vers un film dont j'aurais parié qu'il s'avérerait être plus que mauvais. Je ne sais pas ce qui fait d'Ozon le favori de la foule à moins que ce ne soit un penchant pour la réalisation de film prétentieux déguisées en films d'art mais quoi qu'il en soit il récidive. Tedeschi, comme toujours, en valait la peine mais j'aimerais qu'elle ne soit pas aussi crédule dans le choix de ses réalisateurs. C'est la deuxième fois en deux ans qu'elle travaille avec lui et qu'elle est la meilleure chose dans les deux films et de très loin. Pour ceux qui aiment savoir ces choses, il s'agit du deuxième volet d'une trilogie et concerne un photographe gay de trente ans atteint d'un cancer en phase terminale pour nous faire pleurer. Il lui reste trois mois à vivre et on a l'impression de passer deux fois plus de temps à regarder ce film que lui a vivre...
Un sujet magistral, un sujet unique, auquel personne ne devrait se réclamer de ne pas y être sensible. De par son passé, Romain décide de vivre le temps qu'il lui reste dans la solitude du cheminement personnel, individuel. On aimerait l'épauler, l'identification fonctionne. D'une part le cinéaste réussit un parcours lui aussi parfait, évitant toutes les facilités de l'émotionnel par des choix cinématographiques judicieux, grâce aussi à une histoire intelligente humainement, et un acteur remarquable à plus d'un titre, puis des seconds rôles tout en harmonie. Melvil Poupaud, au-delà de la performance physique, se confond aec son rôle. On admirera enfin, le courage d'Ozon et de l'acteur brillant, on ira même jusqu'à les remercier.
Une fois encore, F. Ozon maitrise son sujet avec un superbe Melvil Poupaud. J'avais peur que le film soit ennuyeux mais que nenni, il n'est pi trop long, ni trop court.
Beau film assez surprenant au niveau de la performance d'acteurs. Le thème, tragique, est convainquant. Le genre d'oeuvre que l'on voit que trop rarement et c'est fort regrettable.
Entre la prestation impeccable et sans bavure de Melvil Poupaud, et celle de Jeanne Moreau, immense et humainement boulversante, le temps qui reste s'avère etre une oeuvre intime, genereuse, qui ne viendrait jamais a trainer ses pates dans l'excplicite. Un face a face avec la mort, prechant sa temeraire efficacité dans la solitude. Puis se finalisant sur un final incroyable. Ca commence dans nos têtes, pleine, plongée dans la peur de mourir. Et ca finit dans le soulagement d'une vie, le soulagement de croire peut-être à plus, quand nous, nous constatons encore le temps qu'il nous reste... Une bombe.
Sur un sujet délicat, François Ozon continue son exploration des sentiments humains avec une certaine acuité psychologique et un grand sens de l'économie. Dans la lignée de "Sous le sable" et de "5x2", ce nouvel opus traite d'un sujet casse-gueule pouvant entraîner une surenchère dans l'émotion. Pourtant, le cinéaste choisit plutôt de suivre le parcours d'un personnage assez antipathique et qui le reste pendant longtemps. Mais, face à la mort programmée celui-ci se réconcilie avec la vie et la nature, à défaut de se réconcilier avec ses proches. Le cinéaste préfère la sobriété et évite les grandes effusions sentimentales au profit d'une émotion plus sourde et souterraine qui finit par ressurgir dans une magnifique scène finale, très poétique. C'est le troisième film du cinéaste qui se termine ainsi sur une plage, lieu du chaos, mais aussi de la sérénité retrouvée. L'interprétation est parfaite et l'ensemble est vraiment maîtrisé. Par contre, il faut être prévenu : ce n'est pas le genre de film à voir un soir de déprime. Magnifique, tout simplement.
Dramatique, lancinant, Le temps qui reste filme le parcours d’un malade sur lequel on n’a pas envie de prendre modèle. Filmé avec douceur par un François Ozon complètement calme, axé sur une prise en compte différente de la maladie, le film n’évite pourtant pas quelques clichés barbants propres aux drames, notamment français.
François Ozon signe là un drame humain poignant tenant notamment à l'excellente prestation de Melvil Poupaud et à une réalisation très sobre. Un film qui ne laisse pas de marbre et donne à réfléchir sur de simples questions existentielles...
un rôle pas facile pour Melvil Poupaud, celui d'un trentenaire qui apprend qu'il a un cancer généralisé incurable. François Ozon le filme alors, et le met à nu avec une caméra discrète mais habile, depuis son entrée dans le " couloir de la mort " (d'entrée de film) jusqu'à sa " délivrance ". Un film énigmatique qui peut déranger par ses silences les cinéphiles les moins avertis, et heurter par ses images la sensibilité des plus jeunes.
Un film poignant et émouvant. Le seul aspect négatif de ce film est qu'il y a trop de scènes de sexe. Les réalisateurs auraient pu insister d'avantage sur ses relations familiales notamment celle avec sa grand-mère.
Film court mais avec une intensité extrême. Tant de sentiments mêlés, d'humanité qu'une deuxième projection s'impose. Le plus abouti des films d'Ozon. A voir.
Ce film aborde un thème encore tabou dans notre société, la maladie, puis la mort. Nous suivons donc ici les derniers instants fragiles d'un homme pour qui d'un coup tout s'écroule en quelques minutes. Le personnage principal passe par toutes les stades (colère, tristesse, optimisme), et nous plonge habilement dans les méandres noirs (il ne peut en être autrement) de ses pensées. Les dialogues peu nombreux sont justes, les acteurs vraiment bons. Mais malheureusement je n'ai pas accroché tant que cela, de part quelques clichés assez faciles (notamment quand il est enfant : les souvenirs remontent à la surface ; déchirure familiale depuis longtemps entamée)... L'émotion se ressent bien par moment, mais c'est bien inégal. Mais mon plus grand regret reste la fin du film (dernière scène, avec l'image du soleil couchant, crépuscule de sa vie...), trop cinématographique et théâtrale, presque trop belle pour être vraie.