Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Halloqueen ;)
5 abonnés
122 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 24 juillet 2024
Bien, ayant lu l'excellent livre de James Ellroy et l'ayant adoré, j'ai été très déçue du film.
Rappelons tout de même qu'il s'agit de l'histoire d'Elizabeth Short retrouvée morte et affreusement mutilée en janvier 1947. spoiler: Le livre fait la part belle à l'enquête sur cet assassinat quand le film la survole et sali la mémoire de cette jeune femme. Il aurait dû avoir un autre titre comme "Ménage à 3 et à la colle" ou "Corruption et histoires de cœur croisées".
Ça ne rend hommage ni au livre ni à Melle Short.
De plus, le rythme est très inégal malgré une très belle photographie. Les lieux originels de l'affaire se reconnaissent très bien y compris les lieux mentionnés dans le livre.
Le jeu d'acteur est limite surjoué, pour rendre le film un peu plus polar année 40 j'imagine mais ça ne fait qu'empirer le résultat. Pas grand chose à sauver ici.
Fan de De Palma, j'avais tardé à voir ce film, les critiques étant assez moyennes. j'ai rattrapé mon retard et bien "moyen" est le terme qui convient parfaitement a ce film. Confus, ennuyeux par moment, trop basique sur certains personnages, trop complexe pour d'autres, on est sur une œuvre mal équilibrée qui au final laisse un mauvais gout dans la bouche et l'impression d'avoir, un peu, perdu son temps. De Palma a fait bien mieux.
Plutôt décu par ce film. De Palma nous offre une sorte de panade, un film brouillon au scénario très nébuleux qui ne nous passionne à aucun moment. Reste une mise en scène plutôt classieuse et un souci de la reconstitution d'époque réussie. Insuffisant pour rendre le film digeste. Dommage.
« Un flic ripou ? Ils sont tous ripoux, Baxter » Une femme est retrouvée sauvagement assassinée ; parallèlement, on voit le quotidien de policiers notamment leur vie privée. Il est clair comme une lapalissade que le roman de James Ellroy doit susciter davantage d’intérêt que le film tant Brian de Palma se complaît à complexifier à l’envi son intrigue qui est confuse, décousue et amphigourique. Dès lors, il faut s’accrocher pour suivre et même la révélation finale nous laisse marmoréens. D’autre part, le métrage fait l’erreur hautement classique des adaptations, c’est-à-dire s’évertuer à retranscrire exactement ce que raconte le livre, je suppose ça car il y a une démultiplication des histoires secondaires, il a tendance à densifier inutilement le récit.
Grosse déception, je n'ai jamais accroché au film, d'une part car l'enquête est trop confuse et expéditive, du coup on n'est jamais pris par l'histoire, de plus il y a des longueurs et l'intrigue est bien trop longue à se mettre en place, seule les dernières trente minutes sont accrocheuses, pour le reste j'ai faillit m'endormir. L'ambiance du polar noir est bien retranscrite et une réalisation réussie sans être exceptionnelle, sont les seuls points que je retiendrai, concernant les acteurs j'ai juste trouvé convaincante la performance de Josh Hartnett, même Scarlett Johansson n'a pas réussie à me séduire et à me sauver de l'ennuie, bref un film à oublié.
Adapté du roman de James Ellroy, “Le Dahlia noir” fait référence au meurtre non élucidé d’une femme américaine qui s’était installée à Hollywood pour devenir actrice. Deux boxers devenus flics vont enquêter et tenter de démêler le vrai du faux. Car il y a beaucoup de mensonges et le spectateur est volontairement placé dans ces incertitudes. Les comédiens apportent leur part de doute en jouant de façon presque caricaturale. Quand on les a vus dans d’autres films, on ne peut qu’admettre qu’ils nous piègent. C’est donc dans une photographie sublime que Brian De Palma nous abandonne dans une intrigue complexe. Si l’idée nous plait, nous aurions préférés obtenir quelques clés pour en comprendre l'essence. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Pour moi, la bonne période de Brian de Palma s’est conclue avec « Snake Eyes ». J’aurais aimé aimer le « Dahlia noir » mais je dois reconnaître que c’est assez décevant. C’était le sentiment que j’en avais gardé à sa sortie cinéma : un film somnifère ! J’ai décidé de le revoir en espérant qu’à l’époque je ne devais pas être dans les meilleures conditions pour le regarder. Faut bien se trouver une excuse. Et malheureusement, si les conditions s’y prêtaient je dois avouer que ce "Dahlia noir » a préservé son pouvoir d’endormissement. L’ambiance du film Noir est là avec la voix off et une intrigue aux circonvolutions classiques. Tous les acteurs font le job mais ça manque de relief. Pour tout dire, c’est assez plat. Je m’attendais à plus de noirceur, à plus de perversion. Tous est soigné, trop soigné comme à l’image des coiffures de Scarlett Johansson et de Josh Hartnett avec sa raie bien au milieu. Cela dit, je ne me suis pas endormi. Cependant, l'esprit était par moment ailleurs. Préférez « Chinatown » pour rester dans le genre. Roman Polanski est de ces metteurs en scène qui savent sortir les acteurs de leurs conforts. Et le « Dahlia noir » a ce défaut, justement : c’est une réalisation confortable. C’est assez surprenant de la part de Brian de Palma. Dommage.
Film mineur se De Palma "le Dahlia noir" adapté du roman de James Elroy est un fait divers réel ;le meurtre sordide de Elizabeth Short jeune pin-up sauvagement tuée et mutilée retrouvée sur un terrain vague à Los Angeles en 1947.On pouvait s attendre à un thriller bien sombre et mystérieux.Et bien non du tout,"le dahlia noir n'est qu une toile de fond d une suite de stories inutiles.Les personnages principaux sont inintéressants et la surestimée S.Johansson ne sert à rien.Totalement hors sujet,ce film est soporifique et peu captivant. Un gâchis, dommage.
De Palma qui adapte un des romans les plus connu de James Elroy sur le papier le Dahlia noir était une belle promesse. Las le film après un bon démarrage s’écroule rapidement. En fait il se perd dans les multiples sous intrigues du roman et ne les développe pas pour la plupart ou mal. Du coup on a toujours l’impression d’être en surface d’une histoire mais qu’on ne nous en raconte pas vraiment une. De Palma ne paraît pas vraiment inspiré et son talent n’apparaît vraiment qu’au hasard d’une ou deux scènes. C’est vraiment dommage car il y avait de quoi faire un bon polar sur une ville en pleine décadence et qui dans le même temps donne l’impression de se construire. Comme si le sordide, le crapoteux et le luxe étaient intimement liés aux collines hollywoodiennes. Ce n’est pas un film catastrophique mais il est terriblement décevant.
je m'attendais à plus de noirceur ; je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire ; jeu d'acteur peu crédible trop superficiel ; il manque de la profondeur ; il est loin de LA Confidentiel ou même dans la même époque l'étonnant " married life"
Malgré un matériau source idéal pour Brian de Palma et un casting impressionnant, 'Le Dahlia noir' est généralement un échec, en particulier à cause de son scénario si confus qu'il est à peine compréhensible pour qui n'a pas lu le roman d'Ellroy (que le film trahit finalement de façon assez inexplicable). Tout n'est pas à jeter pourtant, car l'atmosphère film noir, bien qu'elle soit parfois caricaturale, donne lieu à quelques belles scènes.
L'équation Brian De Palma et James Ellroy était évidente. Les deux hommes partageant ce goût pour le vice qui suinte et la mauvaise conscience qui se planque derrière le rêve américain. Sans parler de leur appétence pour le voyeurisme, la sexualité trouble et les obsessions derrière l'image (fixe ou en mouvement). C'était donc naturel de voir le premier adapter le second, surtout qu'il s'agit du roman le plus personnel de son auteur. Dans les grandes lignes, le script de Josh Friedman colle au livre d'Ellroy. Un meurtre barbare, un enquêteur paumé au milieu des pistes, suspects et femmes qui gravitent autour de lui et de son collègue Lee. Malheureusement, cette transposition souffre assez rapidement de son artificialité. Les divers protagonistes sont trimballés au gré d'une intrigue qui ne sait pas quand elle doit se servir d'eux. Ce qui nous amène à deux autres problèmes. Le premier touche essentiellement à l'enquête dont les rebondissements sont amenés en dépit du bon sens, ce qui tend à rendre invraisemblable ce qui était cohérent et terrifiant dans l'œuvre écrite. Le film est lui poussif voire balourd, piétinant le suspense qui devrait pourtant mener la danse. Deuxième point, le manque de subtilité de Brian De Palma, qui transforme le sulfureux et le morbide en voyeurisme prude et ringard. On tombe même dans le grand-guignol dans son dernier acte, qui achève de rabaisser le film, finalement plus proche du pastiche que du polar. Seuls les comédiens semblent à même d'empêcher le Dahlia Noir de s'écraser. Aaron Eckhart est probablement celui qui s'en sort le mieux en Lee Blanchard, suivi par Scarlett Johansson, bien que le film semble déterminer à la restreindre à une image de femme fatale rétro avec son fume-cigarette. Puis Hilary Swank qui jongle avec les nuances de son personnage. En dernier, Josh Hartnett fait le job, malgré un manque de charisme évident. C'est principalement eux qui rendent la vision de ce Dahlia Noir possible. Puis De Palma parvient de temps à autre à glisser quelques belles idées de mise en scène. On peut également saluer la reconstitution assez jolie du LA des années 40. Mais bon, c'est bien peu pour en faire un bon polar. Encore moins s'il s'agit de l'adaptation d'un des plus grands polars de ces 30 dernières années.
P.S : Pour ceux qui ont découvert le roman, vous avez sûrement lu la postface signée par James Ellroy lui-même. En plus de donner moults détails sur l'écriture du roman et sur sa vie, l'auteur dressait les louanges du film et des acteurs. Ne vous y trompez pas, Ellroy a lui-même débiné le film après sa sortie. "Money is the gift that no one ever returns", James Ellroy (septembre 2016).
Deux étoiles pour la reconstitution du Los Angeles des années 40,car pour le reste, hélas... Heureusement qu'il reste l' excellente adaptation de L.A Confidential par Curtis Hanson,car pour le Dahlia Noir,de Palma appauvrit l'univers de James Ellroy, touffu et marqué par les turpitudes et la corruption, à un point tel qu'on comprend peu de choses à l'histoire et que le film ressemble à un joli livre d'images avec des acteurs sans aucun charisme pour faire joli dans le décor... Ratage de Brian de Palma dans les grandes largeurs donc ,lui qui nous a pourtant habitué à beaucoup mieux,ne serait-ce qu'avec "L'Impasse", que je tiens pour son meilleur film. Relisez plutôt le quatuor de Los Angeles...