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    La Règle du jeu
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    AdriBrody
    AdriBrody

    7 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 septembre 2023
    Comédie théâtrale farouche, humour de situation, drame social et critique des classes sociales, Jean Renoir parvient ici à créer un film qui reprend tous les codes théâtraux sans pour autant en faire une vulgaire parodie. Les changements de lieux, de personnages sont faits tout naturellement, le situations tantôt amusantes tantôt dramatiques s'enchainent bien et le casting est très bon avec d'excellents comédiens dont Roland Toutain, Marcel Dalio ou Gaston Modot. La présence de Jean Renoir à l'écran ne m'a pas dérangé outre-mesure.
    Le scénario est bien ficelé et les personnages s'entremêlent tous pour créer cette grande mascarade où rien ne se passe comme prévu. Cependant, il est vrai qu'il est difficile de savoir vraiment ce dont Renoir voulait témoigner ici, entre les classes sociales, le monde artistique des années 30 ou ces amour parfois impossibles qu'on rêve pourtant. Ces amours qui ne peuvent fonctionner que si l'on suit à la lettre les règles du jeu. Au risque de tout perdre.
    L. Lawliet
    L. Lawliet

    17 abonnés 354 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 août 2023
    J’ai toujours été émerveillé ou ébloui dans les films de Jean Renoir. Toutefois, "La Règle du Jeu" m’a toujours laissé indifférent. Je me questionne. Qu’a-t-il voulu faire ? Une comédie légère sur l’inutilité de la vie, une pantomime théâtrale, une description de toutes les classes sociales de la vie, un hommage aux artistes de son temps…Pour ma part, je crois que le film lui a échappé dans ces mois terribles qui précédèrent la guerre de 1940. Bien sûr, j’admire la mise en scène, les liaisons entre toutes les petites scènes, les changements des profondeurs de champs, les gros plans toujours là où il faut mais je désapprouve la présence de Renoir acteur qui apporte une lourdeur inacceptable autant dans ses déplacements que dans ses dialogues interminables. Bien qu’il sait maîtriser l’action et l’intensité du dialogue, avec à ses côtés, les acteurs prodigieux : Dalio, Carette, Dubost ou Modot sont encore dans nos mémoires ! Tout comme sa partie de chasse ou sa danse macabre ! Un film remplit de banalités aujourd’hui révolu qui peuvent paraître ennuyeuse, mais s’avère réellement intrigante pour ce qu’il souhaite dévoiler. Une fin aussi tragique qu’inattendue, un choc pour la haute société apparaît en effet comme cynique, égoïste, soucieuse uniquement de son apparence, et calculatrice.
    Restant dans le contexte de cette époque, il est pour moi et pour beaucoup un véritable chef-d’œuvre, même s’il n’était pas reconnu à sa juste valeur en 1939. En 2023, "La Règle Du Jeu" se noie peu à peu avec ses discussions peut-être trop niaises pour un adolescent d’aujourd’hui. J’entends dire l’ennui interminable qui se traîne dans cette comédie hermétique qui n’intéresse que les cinéphiles….
    Mais je garde personnellement en tête le contexte de sa création et celle que Jean Renoir a su visiblement y faire en troussant une intrigue qui se lit à plusieurs niveaux et qui nécessite une solide connaissance d’événements de l'époque pour en apprécier toutes les subtilités. La mise en scène est dynamique, le montage nerveux et les dialogues pétillent dans tous les sens.
    Ce Grand Classique du cinéma Français reste indéniablement l’une des plus belles Œuvres que le 7e Art mérite d’avoir.
    J’espère qu’il persistera dans le temps, même s'il vieillit, lui et son histoire ne change pas et nous replonge dans les années sombres à tout jamais.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 019 abonnés 4 093 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juillet 2023
    Quand il entame le tournage de “La règle du jeu” le 7 février 1939 soit presque exactement deux ans après celui de “La grande illusion”, la foi de Jean Renoir dans les vertus du pacifisme a pris un peu de plomb dans l’aile après qu’il a constaté que les accords de Munich signés le 30 septembre 1938 par la France et l’Angleterre signifient en réalité l’annexion des Sudètes par le IIIème Reich. Une soumission aussitôt interprétée par Hitler comme un engagement à poursuivre son expansion vers l’Est avant la suite que l’on connait et que Renoir qui n’est pas sot sent bien venir. Cette prise de conscience est concomitante à la fin de sa relation avec sa monteuse Marguerite Houllé qui l’avait rapproché du Parti Communiste auquel il n’adhérera jamais. Il a alors du vague à l’âme comme il l’exprime rétrospectivement dans son livre “Ma vie et mes films” datant de 1974. Il entend après “La bête humaine” s’éloigner du réalisme et dénoncer la déliquescence de la classe bourgeoise à travers un film aux contours légers prenant pour inspiration narrative “Les caprices de Marianne” (1833) d’Alfred de Musset et “Le jeu de l’amour et du hasard” (1730) de Marivaux. Si une citation de Beaumarchais sur l’amour léger ouvre le film, Renoir n’oublie certainement pas la tirade de Figaro (acte V scène 3) à l’encontre du comte Almaviva, prémonitoire de la Révolution à venir quelques années plus tard : « Parce que vous êtes un grand Seigneur, vous vous croyez un grand génie !... Noblesse, fortune, un rang, des places : tout cela rend si fier ! Qu’avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus... ». Jean Renoir semble prendre conscience que c’est à force de certitudes et de suffisance que l'aveuglement gagne des classes privilégiées rendues incapables de détecter bien avant l’embrasement, les mouvements souterrains qui d’abord à bas bruit secouent les classes populaires autrefois nommées laborieuses. Il a bien compris que tout occupées à leurs occupations souvent vaines et dérisoires, ces élites qui gouvernent ne voient jamais le danger venir qu’il soit de l’intérieur comme en 1789 ou de l’extérieur comme en 1918 ou 1939. C’est en exposant avec un savant mélange de légèreté et de gravité, la vacuité d’une certaine classe persuadée qu’elle échappera toujours aux événements en pactisant sans trop le dire avec le nouveau pouvoir en place ou en s’exilant si les choses prenaient un tour inattendu et fâcheux, que Renoir espère provoquer une réaction. Réaction il y aura car son film, sorti en première dans deux salles parisiennes (Colisée et Aubert-Palace) le 7 juillet 1939, sera très mal reçu par les spectateurs aisés fréquentant les cinémas à l’époque qui se sont trop bien reconnus dans les personnages moqués par le réalisateur. Les coupes et les différents montages n’y changeront rien. Le film jugé trop démoralisant sera interdit ne faisant sa réapparition qu’en 1945 après la Libération. Il faudra attendre l’arrivée de la Nouvelle Vague et sa projection en 1959 au Festival de Venise dans une version restaurée pour que le film soit enfin jugé à sa juste valeur et même porté au pinacle comme faisant partie des cinq plus grands films de tous les temps. Vu près d’un siècle après sa conception, “ La règle du jeu” s’avère être une dénonciation au vitriol d’une classe dirigeante ou aristocratique dont les préoccupations laissent songeur. En faisant le tour de chacun des personnages qui s’agitent dans la résidence de campagne située en Sologne du Marquis Robert de la Chesnaye (Marcel Dalio), rien n’est à sauver y compris chez les domestiques qui à force de côtoyer tant de vacuité et de suffisance sont comme contaminés. Le Marquis tout d’abord excellemment interprété par Marcel Dalio ne semble exister qu’en exerçant son pouvoir de manipulation. Ses élans de fraternité avec le braconnier et ses domestiques ne sont que surjoués et empreints d’une condescendance qu’il ne cherche d’ailleurs pas à cacher. Lors de sa présentation à l’écran, la manière dont Renoir le montre bavardant de sa vie intime devant son valet de pied en dit long sur l’idée qu’il se fait de lui-même et de son serviteur. Sans illusion sur la race humaine, il ne retrouve son âme d’enfant que devant les automates hors de prix qu’il collectionne. Son épouse Christine interprétée par une Nora Gregor au jeu mécanique dont Renoir regrettera de l’avoir choisie, brille par son inconstance qui la voit s’amouracher selon une humeur pouvant changer aussi vite qu’elle ouvre la bouche. André Jurieux, l’aviateur casse-cou, amoureux de Christine interprété par un Roland Toutain certes athlétique mais aussi très piètre acteur, Renoir en fait l’intrus dans un milieu qui n’accepte pas facilement tout ce qui pourrait changer un tant soit peu l’ordre des choses. Il le paiera d’ailleurs chèrement à la fin comme si son sort funeste avait pu être réglé dès le départ par un Marquis possiblement aux commandes d’une très malheureuse coïncidence. Ensuite, Octave le débonnaire qui voit un Jean Renoir plutôt convaincant dans un rôle qui n’est peut-être pas totalement de composition. Celui se qualifiant à qui veut l’entendre de raté mais qui voit tout, entend tout, comprend tout avant tout le monde. A la fois dedans et dehors. Toujours là où on l’attend mais aussi parfois là où on ne l’attend pas. Celui dont on sait que les renoncements ou les départs seront toujours facilement réversibles. En somme, l’opportunisme incarné. Enfin Geneviève, la maîtresse du Marquis, interprétée par l’excellente et très jolie Mila Parély, sans doute la seule qui semble s’assumer complètement et surtout pas dupe de la futilité de sa vie menée jusqu’à présent. Avec la profondeur de champ qu’il utilise à foison mais toujours à bon escient, Renoir s’inspirant de la grammaire théâtrale donne vie à cette oisiveté foisonnante qui plus prosaïquement, lui permet de masquer la platitude du jeu de certains de ses acteurs. Bizarrement les plans se resserrent quand sa caméra s’aventure à l’extérieur pour la partie de chasse qui constitue l'un des moments les plus forts du film mais aussi le plus signifiant, montrant avec ce massacre organisé, les domestiques et garde-chasse envoyer à l’abattoir tout le petit gibier qui peuple la forêt et marécages environnants pour que ces messieurs et ces dames se donnent sans trop d’effort l’impression d’être des chasseurs émérites. Renoir, avec son directeur de la photographie Jean Bachelet, est ici virtuose notamment dans le dernier plan de la séquence montrant au ralenti l’agonie d’un lapin et donnant ainsi la meilleure illustration de la déliquescence d’une caste qui toute à ses basses affaires ne fait plus la différence entre le bien et le mal. La meilleure explication nous est donnée ici aux soubresauts de l’Histoire, révolutions, guerres et famines provoquées par l’incurie et l’égoïsme de classes dirigeantes finissant immanquablement par vivre en autarcie. Jean Renoir avait dit à propos de son film qu’il avait été inspiré tout au long du tournage par l’expression « danser sur un volcan » prononcée par Narcisse-Achille Salvandy lors d’une fête au Palais Royal juste quelques semaines avant que n’éclate la Révolution de Juillet. Le réalisateur avait été cette fois-ci prophète, la catastrophe ayant suivi de peu la sortie de son film. Mais lui aussi faisant partie intégrante de la classe dont il vilipendait l’inaction dans son film, n’avait guère tardé à rejoindre Hollywood (en octobre 1940) ne revenant en France qu’en 1952 pour y tourner « Le Carrosse d’or » . Non sans avoir auparavant offert ses services à Vichy, faisant écrire au critique cinématographique Pascal Mérigeau dans son livre de 2012 sur le réalisateur : « Renoir ne s'est pas opposé au courant dominant, il l'a accompagné, s'exprimant et se comportant comme le pétainiste convaincu que probablement il n'était pas, au service de la seule cause qui lui importait, la sienne propre ». Quoiqu’il en soit , il délivre de manière brillante mais peut-être un peu tard un message sans équivoque sur la triste et sans doute éternelle raison qui amène les hommes à prendre les armes .Jean Renoir à la filmographie foisonnante était un grand réalisateur et il est toujours prudent de séparer l’homme de son œuvre. Son film “La règle du jeu” est sans conteste un grand film. L’un des cinq plus grands de tous les temps ? Cette affirmation qui encore aujourd’hui ne se dément pas, peut tout de même être soumise à débat.
    Mannaz
    Mannaz

    16 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juin 2023
    personnellement j'ai quand même trouvé que le film avait vieilli mais sinon ça va, le film a de l'humour et l'histoire est bien ficelé, mais le ou le film était révolutionnant à l'époque pour ça réalisation alors que maintenant le film est plutôt banal. Un film plutôt bon mais qui à quand même bien vieilli
    LAvisDuNeophyte
    LAvisDuNeophyte

    2 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 juillet 2022
    La mauvaise qualité du son et de l'image rendent le film difficile à apprécier. Histoire intéressante, pas très bien interprété.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    69 abonnés 1 658 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mai 2022
    Classique des classiques, je n'ai jamais vraiment compris l'enthousiasme délirant sur ce film. Certes belles interprétations, mise en scène fluide et scénario malin et distrayant mais pourquoi crier chef d'œuvre du cinéma ? Dans l'histoire du cinéma français on peut lui trouver bien des films plus marquants...
    LE PASSIONNÉ
    LE PASSIONNÉ

    10 abonnés 172 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 mai 2022
    impossible à apprécier une bande son stridente des hurlements insupportables en même temps qu' une machine à musique qui tourne sans que le ressort ne s'arrête de tourner, des phrases incompréhensibles et des scènes immondes d'abattage d'animaux et d'autres complètement absurdes ou Inutiles... je pourrai continuer encore la torture... tentez votre chance si vous êtes solides moralement et une audition à 1/10 au total. bon courage.
    brianpatrick
    brianpatrick

    72 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mai 2022
    La règle du jeu. Le jeu de Jean Renoir, le maitre de la comédie sentimentale. Les débuts de la comédie sentimentale. Ce film va inspirer beaucoup de réalisateur. Une nuit d’ivresse dans un château. Des couples qui se forment et se séparent. Toute une vie en l’espace d’une soirée. C’est du Jean Renoir, le théâtre burlesque au cinéma.
    Olivier Gallais
    Olivier Gallais

    6 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 avril 2022
    Je ne comprends pas pourquoi ce film est entre dans le panthéon du cinéma francais. C'est misogyne, raciste, les personnages sont des clichés effroyables. Là scène de la chasse est insupportable avec une dizaine d'animaux morts. C'est du mauvais Feydeau. Un film commence ca aujourd'hui ce ne serait pas possible
    Arnaud A.
    Arnaud A.

    6 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 avril 2022
    De tels films ne vieillissent pas, ou si peu, et c'est admirable. Tandis que l'intrigue nous rappelle à la fois Beaumarchais, Marivaux, et les Tinder stories à la mode, la réalisation est d'une telle fluidité que le spectateur a littéralement l'impression de vivre dans les années 30. Un chef-d'oeuvre absolu.
    Criticman17
    Criticman17

    4 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2022
    Grand classique du cinéma français, un regard de Jean Renoir très critique sur la société . C'est un film qui touche énormément, on rit, on est choqué, ému c'est un trés grand film avec une grande fibre humaniste, à voir absolument.
    Patjob
    Patjob

    22 abonnés 555 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 avril 2022
    Cette « fantaisie dramatique qui n’a pas la prétention d’être une étude de mœurs », comme l’indique la déclaration post générique, en est pourtant bien une. Une fantaisie dont le moteur scénaristique est les relations sentimentales entre les différents protagonistes. Renoir dépeint un monde et son fonctionnement, celui d’une bourgeoisie aristocratique préoccupée par ses jeux (y compris amoureux) et passe-temps, toute dans la légèreté, la superficialité et une inconscience qui frise l’autisme. C’est surtout cette dernière qui est dramatique, en cette période précédant de peu le second conflit mondial, dont les massacres sont (peut-être) préfigurés par celui des lapins lors de la partie de chasse. Le mensonge, l’hypocrisie et l’artifice sont constants, couverts par les sacro saintes convenances. La forme est foisonnante : les allées est venues de personnages qui se croisent et s’entrecroisent sont filmées comme un ballet et les dialogues ciselés fusent dans tous les sens. L’utilisation de la profondeur de champ permet le spectacle de plusieurs scènes en même temps. Lorsque que le ton tourne à la farce, c’est un peu moins réussi (à cet égard le jeu outrancier de Jean Renoir nuit au ton général du film). Une œuvre éminemment intéressante, mais manquant d’émotion, dont le statut de chef-d’œuvre absolu, relevant parfois d’une forme de convenance, me semble excessif.
    Ducerceau
    Ducerceau

    11 abonnés 565 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 avril 2022
    Quelle déception ! Ce film a très mal vieilli : le scénario est affligeant comme du marivaudage de bas étage et le jeu des acteurs surjoué comme au temps du muet. Comment peut-on rire de la poursuite du braconnier par le garde-chasse ? Et que dire de cette horrible scène de chasse filmée avec tant de complaisance !
    Denis Crt
    Denis Crt

    2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 avril 2022
    Peut-on appeler ca... un film ?
    Simili reportage grotesque, suite de scènettes sans queue ni tête; caricature ridicule des trios de boulevard.
    Hotinhere
    Hotinhere

    429 abonnés 4 766 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2022
    Entre drame social et comédie humaine, Jean Renoir dresse un portrait sombre de la société, à travers un marivaudage tragique dans un univers plein de faux-semblants et de vanité.
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