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Artriste
116 abonnés
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2,5
Publiée le 27 octobre 2024
Suite, parue seulement un an après le volet originel, La Revanche De Freddy, réalisé par Jack Sholder qui succède à Wes Craven, est un long-métrage plutôt moyen et assurément inférieur à son ainé. L'histoire nous fait suivre la famille Walsh qui emménage dans la maison du 1428 Elm Street où ont eu lieux les événements du précédent film. Seulement, à peine installés, Jesse, l'ainé des enfants, est en proie à de terrifiants cauchemars tandis que des phénomènes étranges se produisent autour de lui. Freddy Krueger semble avoir survécu et se met à posséder le corps de l'adolescent dans le dessein de commettre de nouveaux meurtres. Ce scénario n'est hélas pas très palpitant à visionner pendant toute sa durée d'un peu moins d'une heure et demie. Après une scène d'introduction pourtant prometteuse, les minutes qui suivent le sont moins. Pendant près d'une heure, la structure de l'intrigue est tout le temps la même ce qui l'a rend franchement redondante et un peu ennuyante. De plus, ces parties dans le quotidien comportent des longueurs et donnent un sentiment de redite. On appréciera d'avantage les séquences lors des mauvais rêves qui se confondent avec la réalité, même si là encore ces moments sont beaucoup moins impactant que chez son modèle. Il faut attendre près de l'heure de bobine pour qu'enfin l'action soit plus soutenue avec une dernière partie plus réussie que les deux tiers la précédent. Le réel intérêt de cette suite provient de son idée de possession, même si celle-ci est un peu bancale. L'ambiance horrifique est également moins prononcée, notamment à cause de beaucoup de passages qui se déroulent de jour. L'ensemble est porté par des personnages pas très attachants, interprétés par Mark Patton et Kim Myers qui fait ses premiers pas au cinéma. Le reste de la distribution comprend entre autre Robert Rusler, Clu Gulager, Hope Lange et Marshall Bell. Mais la véritable tête d'affiche est bien entendu Robert Englund qui, sous les traits de Freddy, est toujours aussi menaçant et imprévisible. Tous ces individus entretiennent des rapports basés sur l'incompréhension et la crainte. Des échanges soutenus par des dialogues assez neutres. Sur la forme, la réalisation du cinéaste américain s'avère qualitative. Sa mise en scène est efficace pour faire monter le suspens même si les scènes de mises à mort sont moins percutantes. Les effets spéciaux et les maquillages sont pour leur part toujours aussi réussis. Ce visuel manquant de noirceur est accompagné par une b.o. signée Christopher Young, dont les compositions sont en accord avec le ton. Cependant, ces dernières manquent d'impact sur les images et ne renforcent pas tant que ça l'atmosphère. Reste une fin satisfaisante bouclant la boucle venant mettre un terme à La Revanche De Freddy, qui, en conclusion, est un film en demi-teinte.
Le film peine à retrouver l'onirisme horrifique qui donnait au premier son souffle singulier. Il s'éloigne de l'essence même de son slasher, cherchant plutôt à s'ancrer dans les problématiques de sa réalité. Mais cette tentative laisse l'effroi au seuil de l'écran, incapable d’éveiller en nous la moindre terreur ou crainte, dissipant ainsi l'ombre de ce qui fut.
Autre slasher qui a eu le droit à ces suites, et malheureusement, ce 2e film des "Freddy" est très raté. Le concept du premier film est quasiment oublié dans ce film. Pas si passionnant à regarder
Cette suite ne mérite pas toutes les mauvaises critiques qu'elle essuie, déjà il réussit le pari de ne pas pomper sur le précédent film, même si pour celà Freddy sévit d'une manière différente puis c'est l'épisode le plus glauque, le plus macabre, le personnage de Freddy n'a jamais été aussi flippant et féroce. Maintenant toute la polémique autour du fait que ce serait un film d'horreur gay c'est du grand n'importe quoi, c'est le cinéma des années 80, un cinéma très masculin, très macho surtout dans le genre, il faut reconnaître celà dit quelques plans laissant penser à un film gay notamment la partie avec le coach. Le type de cinéma perdu depuis les années 2000 où tout répond à des codes précis. Cette suite aborde plusieurs sous-thèmes intéressants sur la jeunesse de l'époque et regorge de scènes remarquables et marquantes, son début tonitruant inattendu, les douches, la virée nocturne, la piscine, la longue langue, l'éventrement et son dernier acte qui renvoit au début. Puis la scène du rangement de la chambre sur un son funk extra ! La Revanche de Freddy est parmi les meilleurs de la franchise, la photographie est craspec et lui confère un côté poisseux bienvenu et surtout l'introduction la plus réussie de toute la saga avec ce bus scolaire qui reste en mémoire. Mon épisode préféré !
A part le fait que j'ai pas spécialement adhéré que Freddy puisse "posséder" le corp de quelqu'un d'autre et qui a la fin du film apparaisse également à la vu de tout le monde ( ce qui est le contraire même de la spécificité du méchant), je trouve le reste aussi bien que le premier. Je trouve aussi que la scène d'intro a vraiment mal vieilli mais c'est pas important.
Il faut bien sûr réserver ce genre de film à ceux qui aiment ce genre. Ceux qui ont facilement peur, ou qui n'aiment pas qu'on leur fasse peur doivent obligatoirement passer leur chemin. Il faut laisser ce film à ceux qui ont l'esprit soit complètement barré et qui y croit facilement ou ceux qui ont l'esprit ouvert et qui ne verront dans ce film qu'un bon divertissement placé sur la séparation entre les rêves et la réalité. Car l'enjeu de ce film se situe sur cette séparation que certains voudraient bien voir disparaitre, ou ceux qui aiment à pense que les rêves prémonitoires ne sont pas que cela. A voir par les amateurs du genre et qu'eux seuls. Les autres, si vous voulez essayer, vous voilà prévenus!!
Un Freddy très correct. Qui prend sur beaucoup d’aspects à contre sens le premier film et même le genre du slasher en général en nous proposant un quasi-film de possession où l’on assiste pour la première et seule fois à un Freddy se matérialisant dans la réalité, ce qui va tout à fait à l’encontre du matériel de base mais qui ne m’a pas déplu pour autant. On a aussi par exemple un héros masculin (Mark Patton campant très bien son rôle), possédant néanmoins des caractéristiques féminines (excellent « Scream Queen »), je ne suis pas pour autant d’accord avec l’interprétation Queer du film car on sait que le réalisateur et le scénariste n’avait pas du tout cette lecture en tête au moment de la création du film ce qui n’empêche d’en être imprégné par le biais de l’ambiance suintante et des décors en cuir etc. J’ai justement beaucoup apprécié ces décors teintés de rouge et de verts… Les maquettes et évidement les effets visuels toujours aussi géniaux et surprenants !! Le design de Freddy est en effet un des plus réussis de la saga par son côté réaliste et répugnant. En bref un film qui sort du lot au milieu de cette saga redondante, plutôt bien joué et possédant une esthétique plaisante, je recommande.
Toutes les bonnes idées du premier film ont disparus . . . Freddy devient juste une slasher banale, les cauchemars n'ont plus aucuns intérêts, l'ambiance n'y est pas et toutes les scènes horrifiques sont ratés.
Une suite sans saveur qui est beaucoup moins bon que le premier déjà Freddy apparaît très rarement dans le film . Le film est quand même stressant mais il assassine les codes du premier car Freddy ne te tue pas dans tes rêves mais te possède ce qui est un peu incohérent . [ Spoiler] la fin est par contre très bonne car Freddy tue tous les protagonistes ce qui est très surprenant. [ fin du Spoiler]
Parfois, à force de prolonger des sagas de façon artificielle pour des raisons uniquement commerciales, certaines suites entrent en contradiction avec l’univers imposé dès le départ. Pour ce qui est de la série axée autour de Freddy Krueger, cela se fit dès le second volet : La Revanche de Freddy ! En effet, le film de Jack Sholder ne respecte pas les règles établies par le long-métrage de Wes Cravenspoiler: à savoir que Freddy n’intervient que dans le sommeil des personnages. Si on peut comprendre que Freddy puisse tenter de revenir dans le monde réel en se servant du corps de Jesse pendant ses rêves, on a plus de mal à comprendre qu’il puisse réapparaitre physiquement dans la réalité et surtout quelles sont les règles selon lesquelles cela se déroule . On peut donc légitimement être un peu perdu devant le scénario de David Chaskin qui semble plus vouloir jouer sur l’étrange que sur la peur. Celui-ci cherche également à se dégager de l’œuvre originale en s’axant beaucoup plus sur la sexualité des personnages en offrant notamment plusieurs allusions homoérotiques. De même, le compositeur Christopher Young choisit de ne pas réutiliser le thème mythique de Charles Bernstein mais n’offre hélas pas une composition aussi marquante. Tous ces aspects sont à la fois les bons et les mauvais points de La Revanche de Freddy car ils lui apportent son originalitéspoiler: (le thème de transformer le héros en réincarnation de Freddy est assez intéressant) mais, d’un autre côté, ils la privent de toute logique et entraînent une perte d’implication du spectateur vis-à-vis des personnages. Heureusement, le personnage de Freddy est toujours aussi iconique et possède encore un aspect angoissant (il n’enchaîne pas encore les petites phrases humoristiques). La Revanche de Freddy est donc une suite assez déstabilisante à la fois bancale et intéressante qui tranche avec le reste de la franchise.
On l'avait déjà bien aimé dans notre enfance, jamais revu depuis, et on a décidé de s'y re-pencher en voyant la division "adorateurs / écoeurés" tranchée que cet opus provoque (outre nos collègues qui partent en véritables séances du Sénat à la moindre évocation du titre, on peut citer les récents podcasts radio La Saga et Shitlist qui en font respectivement la meilleure et la pire suite de la saga...). Alors, cette Revanche ? On va se faire l'Avocat du Diable : on a (de nouveau) succombé. Évidemment, on ne cherche pas à atteindre la qualité du premier opus de Wes Craven (qui, pour nous, reste un chef-d'oeuvre absolu), mais justement à l'approcher sans verser dans le copier-coller : toutes les règles changent, et c'est exactement ce qui a déplu à la majorité des spectateurs déçus ("pas touche à l'original"). Ce à quoi on rétorquera que dans un genre de l'épouvante qui se complaît à faire des suites identiques (au point qu'on ne sait plus quel numéro elles ont...), qui n'osent plus prendre aucun risque (on peut étendre cet argumentaire aux films grands publics actuels...), on revit littéralement quand un réalisateur remonte sa ceinture pour faire une suite qui ose attaquer en-dehors du rêve ("ô sacrilège ultime"... Mais c'est Wes Craven est co-scénariste, si l'on peut se permettre), gorgée de sentiments (on a vraiment pitié de ce jeune garçon qui est spoiler: possédé par Freddy malgré lui, et souffre autant que ses victimes), avec des sous-entendus d'une tendresse infinie sur les premières relations sexuelles (beaucoup y voient de l'homosexualité, pourquoi pas, pour notre part il peut aussi s'agir d'un jeune homme qui a "une panne" côté féminin lors de sa première fois, panique, et ne sait plus trop quoi penser, vogue entre les deux genres en attendant de se définir - ou justement de ne pas se définir). On est peut-être trop romantique pour cette saga, comme ce Freddy 2 qui tente de se mettre à hauteur des ados qui fleurissent, qui reprend le mythe du Loup-Garou luttant pour ne pas tuer sa Belle (ce que Lon Chaney Jr. faisait de son monstre si triste et beau à la fois) avant que le cinéma n'en fasse une créature purement psychopathe, tout en nous offrant entre deux sentiments quelques scènes d'effroi efficaces (le spoiler: corps qui se déchire dans la chambre du pote , on ne l'oublie pas). Le niveau de terreur en pâtit forcément, mais on se prend d'attachement pour ce jeune garçon qui découvre ses attirances (quelles qu'elles soient, le film reste vague, donc vous n'aurez pas tort dans tous les cas) et lutte pour ne pas finir par griffer ceux qu'il aime, avec un joli combat final... Un film qui a du coeur pour les monstres tristes et beaux à la Lon Chaney Jr., qui ose tout changer des règles établies, avec un Robert Englund qui continue de s'éclater, avec une scène de body-horror dans la chambre du pote qui marque, et qui place en miroir de l'horreur un discours sur la sexualité qui effraie à l'adolescence... Votre Honneur, on plaide coupable : on a vraiment aimé ce Freddy 2.
Sans parvenir au niveau de la qualité du premier film, "Freddy : La revanche" est de mon point de vue une suite particulièrement efficace doté de plusieures scènes horrifiques qui continuent à faire leur petit effets. Les effets spéciaux tiennent d'ailleurs toujours très bien la route. Je n'y est trouvé aucune longueurs. Un opus peu trop dénigré.
Freddy est de retour ! Mais Jack Sholder n'est pas Wes Craven et cette suite est inférieure au premier volet de la saga du célèbre croquemitaine. Malgré tout, le film comporte quand même de bonnes idées et quelques scènes spectaculaires comme celle de la transformation de Jesse en Freddy façon « Le loup-garou de Londres », auquel le métrage emprunte beaucoup avec l’histoire de cet ado qui chaque nuit se transforme en un être sanguinaire. On peut quand même noter que le réalisateur a essayé de ne pas refaire "Les griffes de la nuit" et c'est peut-être là que le bât blesse car désormais Freddy ne sévit plus dans les rêves mais se matérialise dans la vraie vie pour occire ses victimes ! Limité à un simple psycho killer il paraît donc plus vulnérable mais est encore plus effrayant (grâce au superbe maquillage de Kevin Yagher). Moins bon que son prédécesseur, ce long-métrage se laisse tout de même regarder par tout fan de l’assassin griffu et défiguré qui se respecte !