Man on Fire – Denzel Washington, le mec qui va t’apprendre la vraie définition du mot vengeance
Bon, on va pas se mentir, si t’as pas envie de t’attacher à Denzel Washington après ce film, c’est que t’as un cœur aussi sec qu’un cactus en plein désert mexicain. John Creasy débarque à Mexico avec le moral d’un mec qui vient de rater son dernier train pour la rédemption. Il est là pour jouer les nounous d’une petite fille trop mignonne, mais surtout pour compter les verres de tequila. Sauf que Pita, elle est tenace. Elle arrive à percer l’armure de ce vieux loup de guerre à coups de sourires et de questions.
Là, mon gars, ça bascule. Pita se fait enlever, et Creasy – alias la machine de guerre en mode "je vais tous vous exploser" – sort du coma alcoolique pour déchaîner l'enfer. Le mec est une bombe à retardement avec un compte à régler. C’est simple : tu enlèves Pita, tu signes ton arrêt de mort, point barre. Et pour toi, il n’y aura ni Joker ni Infinity Stones pour te sauver.
Visuellement, Man on Fire c’est du lourd. Tony Scott te balance des ralentis, des couleurs saturées, des scènes qui ressemblent à du Tarantino sous acide, et ça marche. Entre les explosions, les tortures (mention spéciale à la bombe anale, légendaire), et la vengeance qui monte en crescendo, tu comprends vite que le gars Creasy n’est pas là pour jouer à Mario Kart. Les scènes d'action, c’est du 100% brutal, et Denzel te balance des répliques qui claquent plus que des torgnoles de Batman.
Denzel, c’est la définition du badass. Le mec ne tremble pas une seconde, même quand il est à deux doigts de buter toute la pègre mexicaine. Il te donne des frissons à chaque scène, à tel point que tu te demandes si c’est pas lui le véritable Tony Stark des films d’action. Il a tout : le charisme, les émotions à fleur de peau, et la violence nécessaire pour en finir avec les types qui ont eu la mauvaise idée de s’en prendre à Pita.
À côté de Denzel, t’as Christopher Walken qui traîne avec son air de mec qui a déjà vu l’enfer de près. Ce gars-là, c’est le sage, le mentor, le pote qui te soutient dans ta vendetta personnelle et qui sait toujours quoi dire au bon moment. T’ajoutes à ça une bande originale magistrale avec des morceaux à te faire verser une larme, et t’as un film qui te met KO émotionnellement.
Ce film, c’est comme une dose de Red Bull mélangée à de la dynamite : ça explose dans tous les sens, et ça te laisse sans voix. Tony Scott a fait de Man on Fire une véritable œuvre d’art de l’action, avec un Denzel Washington à la hauteur de sa légende. À la fin, tu te retrouves à applaudir devant ton écran comme si t’étais devant une finale de la Coupe du Monde, en te disant que le monde du cinéma ne sera plus jamais le même après un tel chef-d’œuvre.
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