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ferdinand75
551 abonnés
3 872 critiques
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3,0
Publiée le 23 décembre 2019
Un bon polar bien mené , avec un style de réalisation très agréable. Le film doit beaucoup au duo d'acteur D. Washington et la jeune Dakota Femming est déjà formidable annonçant la future star qu'elle sera : tout à tour , mutine , espiègle, rêveuse... , La mise en scène poétique et élégante
Man on fire est à première vue, un film d'action bien banale et simple. John Creasy, un ancien agent de la CIA, est recruté sur les conseils de son ami, par Samuel Ramos. Sa mission surveiller et protéger la fille de ce dernier : Pita. Tout bascule, lorsque Pita est kidnapée, Creasy se jure de remonter à ses ravisseurs. Le film prend le temps de poser l'histoire pour que le spectateur puisse s'attacher aux personnages. On voit l'évolution, le lien qui se construit entre Pita et Creasy. Ce dernier reprends goût à la vie grâce à Pita, une complicité se crée alors. L'action commence lorsque Pita est enlevée, Creasy devient alors impitoyable et violent pour retrouver sa protégée. A cela, le scénario est bien ficellé et surprenant . Ce qui se révèle être initialement un film d'action simple, est en réalité un grand moment de cinéma, avec des effets de caméra bien tournés. Denzel Washington est vraiment impeccable dans le rôle de Creasy. Une réussite.
Le papa de cœur de Michael Bay multiplie les axes et orchestre une seconde partie viscérale, en insistant parfois lourdement sur l'état psychologique de son personnage par le biais du montage et prive ainsi ce remake d'une pleine maîtrise. Pourtant, c'est du grand Tony Scott. Deux faces, deux parties, devant ou derrière le flingue, Denzel Washington nous régale et signait également l'un de ses meilleurs rôles.
J'ai vu la première version de Chouraqui qui est de loin la meilleure et qui hélas n'a pas eu de succès.. Mais en ces temps modernes, on prèfère que ça bouge, que ça soit violent. Je trouve que la torture, et les scènes flashs, le bruit tout au long de la deuxième partie du film sont pour la facilité du réalisateur et l'abrutissement du spectateur, réalisateur qui ne veut plus se casser à créer des dialogues tenant la route, et des visages captant des émotions subtiles. La, il n'y a rien, mais ça plait au plus large public. Ca m'a plu mais je continue à regarder la version d'Eli Chouragui que je conserve en VHS, et celle de tony Scott ne sera qu'un flash que j'oublierai très vite, malgré de très bons acteurs mal utilisés.
D. Washington en gardien du corps empathique et humain dans un film d'action âpre et spectaculaire réalisé par l'expérimenté T. Scott. avec en prime, la musique enveloppante de L. Gerard! à la fois musclé et sensible.
Man on fire et un grand film Tony Scott réalise là pour moi l'un de ses meilleurs films Tout d'abord le film dénonce un fait qui existe et qui concerne le kidnapping au Mexique ce qui est intéressant dans ce film c'est le changement du personnage joué par Denzel Washington qui pour moi livre sa meilleure prestation Le réalisateur s'attache aux personnages et pas uniquement aux effets spéciaux La bo est très très bien faite et s'adapte très bien au film un seul regret la fin du film pour laquelle la fin alternative n'a pas été retenue et que je trouve beaucoup plus cohérente A voir et a posséder dans sa DVDthèque
Un excellent film d'action porté par un magistral Denzel Washington. Une histoire de vengeance et de rédemption mis en image avec un souci esthétique propre à Tony Scott. Le scénario est prenant et nous tient en haleine jusqu'au final particulièrement réussi et chargé en émotion. A voir et revoir.
La relation entre Pita et Creasy est bien amenée et développée ! Cela permet de comprendre la suite des événements. On attend l'enlèvement inéluctable avec beaucoup de pression et la boule au ventre. Et il est déchirant ! Un film de vengeance. Il est pas mal fait, sans adhérer avec le parti pris de filmer de façon hachée et accélérée les scènes d'action. La réalisation épileptique se veut moderne et stylisée mais cela empêche que le film prenne pleinement son envol. Il demeure dans un relatif faux rythme. Il faut attendre la fin pour être totalement emporté ! La construction du scénario pallie en partie ce défaut. Il est bien pensé et nous tient en haleine jusqu'au dénouement. Les rebondissements sont légions et peu prévisibles. Le final est ultra émouvant, woah, je ne m'attendais pas à cela après 2h20 de visionnage. Un film très riche et intense ! Denzel Washington est impeccable, Dakota Fanning surprenante et impressionnante pour son âge. La bande son est super. Un thriller réussi !
Réalisé en 2004, "Man on fire" marque les retrouvailles entre Tony Scott et Denzel Washington presque dix ans après USS Alabama. Le film est la seconde adaptation d'un roman ayant pour thème les enlevements d'enfants et la traque d'un garde du corps pour retrouver sa "cliente". Ici le cinéaste transpose l'intrigue initialement italienne au Mexique. L'ensemble constitue un bon film d'action, bien ficelé et solide, porté par des acteurs impeccables, Washington en tête. Ce qui gène un peu plus est le style du cinéaste, dévoilé dans un formalisme assez nerveux qui préfigure la réalisation de "Domino". Un film qui incarne à merveille le cinéma de Tony Scott : sans prétention et efficace.
Un thriller qui ne parvient pas à faire plus ou mieux que ce qui a déjà été fait, ce qui donne donc un film assez faible dans l'ensemble. John Creasy est un ancien agent de la CIA qui se fait engager par une riche famille américaine vivant au Mexique pour être le garde du corps de leur fille, Pita. D'abord exaspéré par la curiosité sans limite de la petite fille, John finit par apprendre à la connaître et à l'apprécier. C'est pourquoi, lorsque Pita est enlevée, Creasy en fait une affaire personnelle... La réalisation n'est pas excellente: la mise en scène n'est pas trop mauvaise, le cadrage pas beau, les mouvements trop imprécis, la profondeur de champ pas assez exploitée et les prises de vues pas très intéressantes. Le scénario, même s'il présente quelques éléments intéressants, ne parvient pas à être vraiment passionnant: le tout est très cliché, avec son personnage principal de vengeur solitaire, la police corrompue, la mère en proie au désespoir... Encore une fois, c'est du vu et revu. Il y a peu d'incohérences, quelques scènes qui restent en mémoire mais le film met beaucoup de temps à se mettre en place et comporte par conséquent des longueurs. Les acteurs sont assez bons dans l'ensemble, ils offrent des interprétations efficaces. Les personnages sont plutôt stéréotypés mais pas insupportables non plus. Les dialogues ne sont pas toujours très bien écrits. La photographie a de bonnes lumières, mais les couleurs de l’étalonnage gâchent tout en étant trop criardes et agressives. Le montage est trop découpé, on n'a pas le temps de vraiment profiter des images. Les décors de Benjamín Fernández (Dune) et Chris Seagers sont bons, les costumes assez réussis et la musique pas trop mauvaise. "Man on Fire" reste en fin de compte un film de série B. Dommage...
Comment souvent avec les films de Tony Scott, on oscille entre sympathique ou banal. Man On Fire est dans la lignée, sympathique mais pas extraordinaire. On assiste à la traque des ravisseurs d'une petite fille kidnappé pour de l'argent en Colombie. Denzel était son garde du corps et s'était attaché très fort à elle. Et quand on réveille Denzel, attention les dégâts, il rigole pas le mec. Bref : un film avec un mec en feu pour trouver celle qui lui a redonné goût à la vie.
Un film d’action efficace et violent, réalisé par Tony Scott et interprété par Denzel Washington, toujours aussi charismatique. Basé sur le thème du rapt d’enfants, le scénario est convenu mais les scènes d’action et les rebondissements s’enchainent à un rythmé soutenu, ne laissant que peu de temps aux spectateurs pour souffler. Comme pour Taken, avec Liam Neeson, on s’étonnera juste de la violence et du peu de remords qu’éprouve Denzel Washington, plutôt habitué à des rôles mesurés, moins extrêmes. Bref, un bon film d’action faisant la part belle à Denzel Washington, immense acteur, quelque soit le rôle qu’il interprète. Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)
Émouvant, violent, angoissant. "Man on Fire" est un film efficace qui ne fait pas dans l'à-peu-près. L'histoire soulève un problème fréquent en Amérique Latine : les RAPT (enlèvements de jeunes enfants de parents riches en échange de rançon). Voilà donc un film qui ne porte pas encore une fois sur les différents cartels de drogue que l'on retrouve dans la région. Pour le reste, la réalisation est assez spéciale (épileptiques, s'abstenir à tout prix) et les acteurs sont tous bons dans l'ensemble. On n'enlève pas à Denzel ce qui fait de lui Denzel Washington : toujours dans un rôle d'homme à tout faire, fort, courageux et mystérieux à la fois ! La musique est tout aussi efficace que l'histoire ; Harry Gregson-Williams a su travailler sur sa composition en fonction de l'ambiance donnée dans le film. Quelques notes et passages rappellent même étonnamment les bandes originales de Gladiator et Mission : Impossible 2.
A la base, je ne suis pas un grand fan du travail de Tony Scott. D'ailleures, encore une fois, j'ai tendance à penser que ce dernier en fait des tonnes dans sa mise en scène, la rendant parfois indigeste. Peut-être cela vient-il de son passé de réalisateur de publicités.... Quoiqu'il en soit, cela nuit à "Man on fire". Ce long métrage est plutôt sympathique à défaut de proposer quelque chose d'original. Cela sent le déjà-vu et on ne sera guère surpris par les directions scénaristiques et artistiques prises par le film. C'est un bon divertissement bien que la première partie sur le développement de la relation entre Creasy et Pita est un peu longue. Un film correct donc mais avec trop de clichés.