SOS Fantômes : Quand New York se la joue plus ghosty que votre grenier !
Laissez-moi vous parler d’un trio de chasseurs de fantômes qui se la jouent plus investigateur paranormal que Mulder et Scully en plein brainstorming sur un X-File. Peter, Raymond, et Egon sont les mecs qui se sont fait virer de leur job de chercheurs pour ouvrir un business en mode start-up de l'épouvante. Ça part d'une idée de merde, virés de la fac, et paf, ils transforment ça en machine à fric avec des packs à protons. L'American Dream avec des ectoplasmes, qui l'aurait cru ?
Bill Murray, c’est un peu le Doc Brown du groupe, mais en plus sarcastique et moins coiffé par la foudre. Le mec, il balance des vannes plus vite que son ombre, et si t’as pas l’esprit aussi acéré qu’un sabre laser, tu risques de rater la moitié de son génie. Dan Aykroyd et Harold Ramis ne sont pas en reste, ils enfilent leurs combinaisons avec autant d'aisance qu'un Skywalker glisse dans un X-Wing. Ces gars là, c’est pas des rigolos, ils connaissent leurs PKE meters aussi bien que Hermione connaît ses sortilèges.
Parlons de la Big Apple, qui se transforme ici en plateau de jeu pour nos apprentis sorciers. Une bibliothèque qui devient aussi flippante que la cabane dans les bois, un building qui se la joue Forteresse de solitude, mais pour esprits dérangés. C’est presque comme si Nolan avait décidé de filmer un Batman où Gotham est envahi non pas par des clowns psychopathes, mais par des revenants en quête de boulots à temps plein.
Les effets, parlons-en ! Oublie les CGI à la Michael Bay, ici c’est du vintage, du pur jus, du "fait maison" qui pique les yeux mais de la bonne manière. C’est comme si Spielberg avait décidé de faire une séance de spiritisme avec E.T. Les effets sont si bon qu'ils pourraient ressusciter Alderaan après son face-à-face avec l'Étoile de la Mort.
Et la musique ? Un thème tellement iconique que même ton grille-pain pourrait le siffler après l'avoir entendu. C'est le genre de mélodie qui te reste dans la tête, te suit dans le métro, te hante dans la douche... Bref, un ver d’oreille plus tenace qu’un alien de Ridley Scott.
En résumé, "SOS Fantômes", c’est une bombe des années 80 qui n’a pas pris une ride, ou si peu. C’est drôle, c’est frais, ça ne se prend pas au sérieux tout en flinguant du fantôme à la chaîne. Un must, une référence, un film culte qui n'a pas besoin de jouer sur la nostalgie pour capturer de nouveaux fans, même si un peu de nostalgie, avouons-le, ça ne fait jamais de mal. Donc, si t’as besoin de te marrer et de voir New York se transformer en Disneyland du paranormal, c’est le film qu’il te faut. Et si t’es pas d'accord, va négocier avec Gozer le Gozérien, il a peut-être un poste pour toi en tant que portier de l'au-delà.
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