Votre avis sur La Ligue des Gentlemen Extraordinaires ?
2,5
Publiée le 20 octobre 2007
Stephen Norrington a décidé de rester dans le domaine du super-héros. Après son très réussi "Blade", il récidive mais cette fois dans un genre un peu plus particulier car ses héros évoluent à la toute fin du XIXème siècle. De multiples références à la littérature de cette époque (Dorian Gray, Dracula, Docteur Jekyll et Mister Hyde,...) permettent au film de nous surprendre du début à la fin. Mais quelque chose cloche. Là où "Blade" était totalement jouissif car Norrington se lâchait totalement quitte à utiliser des effets un peu cheap, on sent que le réalisateur se retient constamment dans ce film et même si les prémices de relations plutôt intéressantes entre les personnages apparaissent (Quatermain qui voit en Tom Sawyer un fils, la schyzophrénie de Jekyll), le film reste un divertissement quelque peu formaté où Norrington parvient cependant à inclure quelques scènes excellentes (toute la dernière demi-heure). Et Sean Connery dans tout ça? Et bien il s'en sort pas mal du tout. Bien que quelque situations soit un peu éxagérées, on se réjouit de voir papy Connery tataner du vilain. "La Ligue des Gentlemen Extraordinaires" n'est pas un mauvais film mais ce qui est sûr, c'est qu'il lui manque cet élan et cette profondeur pour lui permettre de se placer aux côtés des "Spider-Man" et autre "Batman Begins". "Blade" compensait celà par un excès de gore et de scènes bien délirantes mais ici, le film est bien trop sage pour pouvoir séduire les fans de super-héros. Les autres y trouveront peut être leur compte.
1,0
Publiée le 1 février 2009
Pour son dernier film , le grand Sean Connery n'a pas fait très fort ce film est à la fois original et bateau ,crédible et grotesque.Original par le ton du film , son aspect et sa pleïade de personnages et bateau par le scénario qui implique un méchant mégalo et son plan machiavélique.Ensuite crédible au début par le rapport de force issue d'une grosse différence technologique et grotesque par les scènes d'actions dont la plupart sont complètement invraisemblables même si très impressionnantes visuellement parlant.En effet , la puissance des héros est très exagérée , même si je veux bien l'admettre les combats sont assez stylés pour la plupart comme ceux avec Nemo , Dorian ou même Quatermain , le seul réel atout de ce film réside dans ce rythme effréné.Coté casting c'est plutôt pas mal , j'imagine que ça doit mieux passer en Vo , Sean Connery assure toujours autant et les autres passent bien aussi.Mais dans l'ensemble c'est gros quoi ,les rebondissements sont prévisibles , les personnages sont particulièrement superficiels et l'ensemble est un peu trop démesuré.
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 12 novembre 2006
Apres le visionnage d'une superbe bande-annonce, on croit vraiment s'attendre a un bon petit film; mais ce n'est -hélas- pas le cas. Le scénario qui aurait pu etre original tombe dans le cliché. De plus, les décors et les effets spéciaux sont vraiment nul, on n'y croit pas du tout.
1,0
Publiée le 25 février 2008
Une orgie d’effets spéciaux, des acteurs à peu près corrects, un scénario et une ambiance totalement déjantée et irréaliste mais qui, au final, ne tiennent pas debout : c’est dommage, il ne manquait qu’un esprit un peu plus sérieux pour donner une vraie trame compréhensible au film qui s’enlise à longueurs du temps. Raté de peu.
3,0
Publiée le 30 septembre 2011
Un film d'aventure et de fantastique divertissant mais sans plus.
1,0
Publiée le 16 mai 2013
Adapté de la célèbre BD ultra-violente écrite par Alan Moore, La Ligue des Gentlemen Extraordinaires avait toutes les cartes en main pour devenir une adaptation épique du melting-pot de héros de littérature. Hélas, plutôt que de suivre l'ingénieuse trame originale, le film nous sert un énième combat entre le bien et le mal manichéen, grotesque et sans imagination. Brillamment aseptisé pour que ça plaise aux kids en manque de super-héros, le long-métrage réalisé par le pauvre Stephen Norrington (Blade) est long, mal foutu (décors et effets spéciaux sont d'un mauvais goût scandaleux) et mal écrit. Alors que dans la BD, Hyde était un fou furieux arrachant les bras et mangeant les têtes, il est dans le film un super-justicier qui joue au début à cache-cache avec les héros, Griffin l'Homme Invisible (devenu Rodney Skinner pour des raisons de droits) ne viole plus les nonnes au couvent et son personnage est bien éclipsé voir invisible (sans mauvais jeu de mot) et Mina Harker est désormais une vampire afin d'ajouter un élément fantastique supplémentaire. De plus, deux nouveaux personnages font leur apparition inédite : le bienvenu mais plutôt mal exploité Dorian Gray et l'improbable Tom Sawyer, devenu un agent secret intrépide. Sa présence n'est d'ailleurs justifiée que pour placer un héros américain au milieu de tous ces personnages anglais et français (merci la Fox). Il ne reste plus qu'un capitaine Nemo adepte du kung-fu et un Allan Quatermain campé avec disgrâce par un Sean Connery largué se demandant ce qu'il fait dans ce navet de 78 millions de dollars, se disputant sans cesse avec le metteur en scène et exigeant un cachet exorbitant. Drôle de fin de carrière pour l'ex-James Bond. Le scénario prévisible et mal fichu n'emprunte que quelques éléments de l'œuvre originale, rendant le long-métrage aussi niais que vain. Bref, une grosse déception pour une adaptation qui méritait largement mieux. Encore une fois, lisez la BD et oubliez le film...
3,0
Publiée le 3 août 2010
Tout cela est très joliment décoré, grâce à une débauche d'effets numériques, mais les personnages n'ont pas d'épaisseur. Un joli livre d'images, sans plus.
1,0
Publiée le 4 février 2008
Un film baclé, qui aurait mérité d'être plus poussé. Quelques scènes sont pas mal, mais le tout manque d'émotion. Un film à oublier.
3,5
Publiée le 23 avril 2023
Un bon film d'action, porté par un bon scénario, de bons acteurs et de bonnes scènes d'action. L'aventurier Allan Quatermain dirige la Ligue des Gentlemen Extraordinaires, association de sept super-héros légendaires, comprenant le mystérieux Capitaine Nemo, la femme vampire Mina Harker, l'invisible Rodney Skinner, le jeune et intrépide agent secret américain Tom Sawyer, l'inaltérable Dorian Gray et l'inquiétant duo Jekyll/Hyde. Venus des horizons les plus divers, les membres de la Ligue sont de farouches individualistes, des exclus au passé ténébreux et agité, dont les facultés hors normes constituent à la fois un atout et une malédiction. Réunis dans des circonstances exceptionnelles, ils doivent en peu de temps nouer des rapports de confiance, et apprendre à fonctionner en équipe. Après avoir embarqué à bord du Nautilus, ils gagnent Venise, où leur adversaire, le diabolique Fantôme, se prépare à saboter une conférence réunissant les plus grands chefs d'Etat. Embarrassant cas de figure pour le critiquer, "La Ligue des Gentlemen Extraordinaires" fait partie de ces films qui souffrent d'une dichotomie gênante entre choses d'excellente facture et d'autres beaucoup moins intéressantes. Basé sur une œuvre récente et déjà culte d'Alan Moore (qui fut déjà adapté via le raté mais curieux "From Hell", spéculant sur l'identité de Jack l'éventreur), toute la force du film réside dans une puissante identité visuelle (parfois gâchée par l'insuffisant budget alloué au département des effets spéciaux). L'histoire raconte les aventures de personnages hors du commun tirés de la littérature d'aventure de la fin du XIXème siècle. Ainsi, nous retrouvons Sean Connery en Alan Quatermain ou Stuart Townsend en Dorian Gray. D'autres protagonistes répondent à l'appel, tels qu'un Dr Jekyll mal accompagné, un Tom Sawyer loin de l'Amérique et des bords du Mississippi, ou une Mina Harker vampirique, rescapée de ses affaires draculéennes. A priori, adapter le roman graphique de Moore pouvait relever de la gageure. Film particulièrement sombre et adulte, mêlant mythologie moderne et audaces visuelles, le récit se distingue par un romantisme amer, une violence outrée et un lyrisme propre à l'Angleterre victorienne. A posteriori, le pari semble gagné, du moins en partie. Si une édulcoration du récit était inévitable, on justifiera plus difficilement les extrapolations et les rajouts que le scénariste a semés dans le terreau d'origine. De l'ajout douteux de personnages à la modification du rôle et de la psychologie de certains autres, les trahisons ne manquent pas. Mina Harker ou le capitaine Nemo deviennent de pâles figures réduites à la simple fonction de leur originalité. La femme n'est plus qu'une créature de la nuit et se voit destituée de son rôle de leader de la Ligue au profit de Quatermain, alors que le trouble indien Nemo perd son imposante carrure, son mystère et sa cruauté. Il est aussi difficile de pardonner l'ajout impromptu d'un Tom Sawyer totalement inutile, ne servant qu'à fédérer un public américain supposé rétif aux charmes de la vieille Europe. Sans oublier Dorian Gray, absent de l'œuvre de Moore, mais dont le charme, la stature et les talents apportent une certaine classe supplémentaire. Cependant l'échec majeur du film se situe dans la structure même de la narration. Les péripéties, pour être excitantes, n'en demeurent pas moins convenues et mal amenées. Le film passe de rebondissements en déconvenues sans prendre le temps de soigner les transitions, transformant le cachet bis de l'aventure en fouillis dramatique. Les rares thèmes sont réduits à l'état d'ébauches malhabiles et caricaturales (particulièrement dans la relation père/fils spirituel, vue et revue entre Quatermain et Tom Sawyer). Mais l'idée de base servant au scénario est fabuleuse. Utiliser toutes les grandes figures de la littérature populaire anglo-saxonne du 19ème siècle pour les réinjecter dans une réalité paradoxale reste un grand moment. De plus le choix des personnages s'avère particulièrement judicieux, car leur antagonisme et leur part d'ombre ressortent à chaque instant. Ainsi en tête de liste on trouve Alan Quartermain, l'homme invisible, le docteur Jekyll, le capitaine Nemo, Mina Harker, Tom Sawyer et Dorian Gray. Tous ces personnages, campés ici à l'écran par des acteurs plus ou moins connus, ressortent parfaitement et leurs caractéristiques principales atteignent rapidement le spectateur. Mais il y a un point sur lequel le bât blesse, car même si tous sont parfaitement respectés, il semble manquer au film une profondeur permettant de créer un univers crédible autour de ces héros. Leur présentation, bien que durant plus de 40 minutes, apparaît comme bâclée, et leurs réactions semblent bien trop souvent volontairement simplifiées par les scénaristes, comme si une fois de plus ils se devaient de rentrer dans le moule des films de super-héros hollywoodiens. Une grave erreur qui nuit énormément à un film plein de moments de grâce. Car au-delà des défauts nommés auparavant, ce film reste un film avec un style propre, très métallisé. La majeure partie des décors sortent tout droit des grands classiques de Jules Verne (le Nautilus, les armes automatiques ou la voiture), utilisant un genre rétro futuriste, où les anachronismes abondent, mais dans le même esprit que la présence de ces héros de littérature, c'est à dire avec cohérence mais superficialité. Il est rageant d'ailleurs de voir que les meilleures idées de ce film restent lettre morte tellement le réalisateur et les scénaristes imposent un rythme effréné au long-métrage. Car les décors en images de synthèses et certaines scènes d'action auraient pu être plus développées, sans pour autant porter préjudice au film, tellement le matériau de départ paraissait vaste et porté par notre imaginaire. D'autre part le montage très rapide du film laisse entrevoir que celui-ci devait être plus long au départ. Donc au final, un film aux promesses non tenues alors que l'idée de départ et les possibilités étaient fastueuses. A sauver : des décors et des effets spéciaux très réussis (le Mister Hyde est terrifiant). C’est peu mais déjà pas mal. Une fois passée la désagréable et brouillonne impression laissée par l'intrigue trop plate, "La Ligue des Gentlemen Extraordinaires" peut séduire grâce au soin particulier apporté au design d'inspiration Art Déco. Conséquence directe de la première révolution industrielle, les objets, les costumes et décors du film sont issus de l'heureux mariage du fer forgé et du bois. Mélange rustique d'ancien et de moderne, aspiration au futurisme, c'est l'esprit de H.G. Wells et de Jules Verne qui pulse dans ces veines. Alors, malgré son aspect épisodiquement cheap, le film devient la plus belle illustration des délires du dessinateur de l'œuvre, Kevin O'Neil. Et si, à l'instar de "X-Men 2", certains personnages sont sous-traités, d'autres, dont le Dr Jekyll (employant le numéro en vogue des miroirs schizophrènes), apportent au film la touche salvatrice de valeur ajoutée qui l'empêche définitivement de sombrer dans l'oubli. Si "La Ligue des Gentlemen Extraordinaires" ne sera pas celle des champions, elle a déjà remporté le match de l'été au cours duquel ce film est sorti, et ce film reste vraiment un bon film d'action
2,0
Publiée le 24 août 2011
Un bon divertissement sans plus qui se laisse regarder. Le film a le mérite d'être original mais parfois un peu ridicule.
2,5
Publiée le 14 août 2007
N'ayant pas lu la BD d'Alan Moore, je m'en tiendrait donc qu'au film.
Un casting sympathique, des SFX pas mauvais sans etre excellent, et des personnages haut en couleurs.
Certes l'idée de depart aurait pu permettre de faire un film tres largement meilleur, mais si on attend rien de celui là on passera un bon moment, ce qui n'est deja pas si mal en soit.
Bref, si vous avez la jambe dans le platre et que vous avez du temps a tuer, ce film atteindra son but sans probleme.
Vite vu, vite oublié.
0,5
Publiée le 8 avril 2013
Un scénario débile, des images horribles, des acteurs au mauvais jeu... La seule question qu'on est encore en droit de se poser est : "Que fait Sean Connery dans un tel fiasco ?"
1,5
Publiée le 12 septembre 2012
Un des rares films fantastiques qui ne m’a pas vraiment plu. Mais vraiment pas. Le film n’est pas intéressant, il ne se passe pas de choses intéressantes. Les personnages aurait pu être intéressant mais ne le sont pas (sauf Dorian Gray peut être) ; les effets spéciaux pas géniaux ; l’histoire bien que recherché ne sauve pas grand-chose. Je ressens une impression de travail bâclé pour ce film. Vraiment moyen !
3,0
Publiée le 11 septembre 2014
La Ligue des Gentlemen extraordinaires, connus pour son univers riche et fantastiques de l'époque victorienne et repris par de nombreux autres artistes. Pour cette œuvre cinématographique, c'est Stephen Norrington qui se lance à la réalisation de ce film, et bien pour dire c'est un divertissement sympathique mais il faut reconnaître que ce n'est pas une grande réussite mais ça aurait pu tout de même pire, bien pire. J'ai bien aimé le côté fantastique qui je trouve est plutôt présent dans ce film. Les décors et les costumes sont très réussis. Je n'ai pas aimé l'histoire, elle est peut efficace et peu distrayante, en revanche ce sont les scènes d'actions qui sont distrayantes, je dirais même qu'elles sont spectaculaires, les effets spéciaux et visuels sont très réussis même si on a déjà vu bien mieux, même à cette époque. Les acteurs sont correctes mais les dialogues sont d'un ennui considérable.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 27 juin 2007
les effets speciaux ne sont pas toujours a la hauteur de l'evenement et certains personnages (nemo et la vampiresse ) sont joué tellement mal qu'ils en deviennent insuportables mais l'ensemble et sympathique et ce qu'on peut appeler les restes de la bd de moore assure le spectacle tout comme quelques comediens et une réalisation acceptable (si l'on oublie les effets speciaux)
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