L'Inspecteur Harry
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Léo Peteytas
Léo Peteytas

20 abonnés 120 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 15 janvier 2025
Un dangereux psychopathe est en liberté, et l'inspecteur Harry est le seul à pouvoir l'arrêter. Mis d'office sur le coup par une hiérarchie incompétente, car trop inquiète des répercussions médiatiques de l'affaire, l'inspecteur est seul ou presque pour débusquer l'assassin. Au jeu du chat et à la souris qui s'engage, s'ajoute effectivement une seconde tension : Harry est le flic sacrifiable à qui l'on refile toutes les sales besognes et les missions les plus dangereuses. Compétent, heureusement, et d'une droiture à toute épreuve, ce héros solitaire doit réussir l'impossible : sauver des vies au nom d'une administration complètement dépassée, du fait de sa propre rigidité autant que celle de ses membres, et déjouer les entreprises du meurtrier. Luttant alors contre les ordres stupides de ses supérieurs dans une course contre la montre haletante, Harry est une sorte de chevalier des temps modernes : les criminels ne peuvent espérer lui échapper, car il sert le bien au nom de la communauté. Aussi, peu importe les obstacles, les pièges posés sur son chemin ; il se dépassera toujours au nom de la justice. Comme il est son instrument, et que tout repose sur lui, il ne peut pas échouer. Il n'a pas le choix : il est condamné à réussir.
GéDéon
GéDéon

96 abonnés 541 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 24 décembre 2024
En 1971, Don Siegel signe un long-métrage ayant marqué l’histoire du cinéma. Clint Eastwood y campe un inspecteur de police solitaire, se moquant éperdument des conventions, à la recherche d’un tueur en série. L’ambiguïté de ce personnage constitue le point saillant du récit tant ses méthodes expéditives et son aspect réactionnaire ne sont surpassés que par le caractère sadique du psychopathe poursuivi. A une réalisation efficace, permettant de maintenir un rythme soutenu, s’ajoute l’excellente musique composée par Lalo Schifrin. Bref, un classique sur le thème de l'anti-héros qui mérite amplement son statut de film culte.
soniadidierkmurgia
soniadidierkmurgia

1 226 abonnés 4 205 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 18 novembre 2024
« L’inspecteur Harry » est la quatrième collaboration de Clint Eastwood avec Don Siegel qu’il considère comme son maître, celui qui lui a mis le pied à l’étrier pour sa carrière de réalisateur dont on peut dire cinquante plus tard qu’elle a été fructueuse et même prestigieuse à certains égards. En 1971, Eastwood est encore catalogué comme un acteur de western. Après son retour d’Italie il a joué dans « Pendez-les haut et court » de Ted Post puis dans « Sierra Torride » de Don Siegel. Les deux fois, « l’homme sans nom » de la trilogie des dollars de Sergio Leone n’est jamais très loin. Don Siegel lui connaît parfaitement le genre policier. « Dirty Harry » qui était prévu initialement pour John Wayne, Steve McQueen, Paul Newman ou Frank Sinatra tous plus rodés au genre policier, devait être réalisé par Irvin Kershner. Mais Eastwood qui s’intéresse au projet convainc la Warner d’entrer dans le jeu et impose Don Siegel à ses côtés. Les deux hommes qui n’avaient pour but que de proposer un simple divertissement, spoiler: vont sans le savoir déclencher une polémique liée à la violence du film et au caractère raciste et clairement porté sur une justice expéditive de l’inspecteur Harry Callahan, interprété par un Clint Eastwood qui ne s’attendait pas à une telle volée de bois vert. La ville de San Francisco préférée à New York et à Seattle un temps envisagées, affiche un visage très loin du point de rencontre de tous les hippies du monde entier qui définit alors la ville. Meurtres, trafics de drogue, racket, vols à la tir et viols sont le quotidien des flics de San Francisco
qui ont parfois l’impression de vider la mer, armés d’un seau. Les politiques locaux semblent s’en accommoder, s’abritant derrière l’état de droit, rempart ultime contre l’inefficacité. Harry Callahan, flic revenu de tout et sans attache après avoir perdu sa femme fauchée par un chauffard, tente de trouver un exutoire en usant de méthodes plus que musclées qui embarrassent salement sa hiérarchie bien obligée de lui reconnaître des résultats probants. Le scénario de facture classique dépeint en entame à l'aide de scènes plutôt convenues, le personnage et le contexte dans lequel évolue le flic solitaire. « Dirty Harry " porte sacrément bien son surnom dans l’ambiance de l’époque qui sort à peine du rêve des sixties enchantées. Le réveil s’annonce brutal. Les Beatles se sont séparés, le 9 août 1969, Charles Manson et ses séides ont semé la terreur dans le quartier chic de Cielo Drive, assassinant au passage Sharon Tate la femme de Roman Polanski enceinte, enfin le conflit vietnamien n’en finit pas de s’enliser avec en sus le retour au pays mal vécu par des GI’S ne sachant pas vraiment pourquoi ils ont été envoyés en Extrême Orient sacrifier leur jeunesse et parfois leur vie. Quand un tueur psychopathe se nommant « Le Scorpion » rejoue l’attentat de Dallas sur les toits des buildings de la cité inondée de soleil, sa gueule d’ange (Andrew Robinson) choisie à dessein par Siegel ne va pas contribuer à atténuer la méprise qui enfle. Une critique scandalisée avec à sa tête l’impitoyable Pauline Kael, grande prêtresse du Nouvel Hollywood qui n’a pas de mots assez durs contre le réalisateur et son acteur, accusés de faire par extension le lit de l’auto-défense en se cachant derrière un flic violent et parfois sadique. Clint Eastwood venait de se voir coller dans le dos une étiquette de réactionnaire comme John Wayne avant lui qui s’atténuera certes avec le temps mais ressortira des tiroirs dès le premier pas de travers, notamment lors de la sortie de « Grand Torino » en 2009. Cinquante après la sortie de "Dirty Harry", on peut tout d’abord constater que le film s’il est assurément une dénonciation plutôt bien vue de l’impéritie des autorités, y oppose à travers le personnage de Callahan une solution qui à tout le moins méritait les réserves d’une certaine critique progressiste et humaniste. Eastwood et Siegel s’ils n’étaient pas des adeptes de la loi du talion, auraient sans doute dû introduire dans le scénario quelques indices l’indiquant clairement. Pour le reste si Clint Eastwood est toujours aussi impressionnant de flegme et de froide détermination, le film montre aujourd’hui ses limites scénaristiques liées à l’improbabilité totale du duel que se livrent Callahan et le Scorpion. « A bout portant » (1964) ou encore « Tuez Charley Varrick » (1973) seront donc à privilégier pour apprécier la maîtrise du genre policier de Don Siegel. Quant à Clint Eastwood, sa filmographie offre elle aussi plus de nuances et de profondeur de réflexion, vue dans son ensemble.
darkvash
darkvash

112 abonnés 1 546 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 7 mai 2024
J'arrive après la guerre, comme on dit, pour critiquer ce film avec un regard de 2024.
Le film est bon, la réalisation est datée mais, oui elle date.
Clint Eastwood est à son top, dans son genre de prédilection, le justicier.
Le scénario est bon, malgré quelques lacunes, et nous offre les débuts de Dirty Harry.
Les socialistes le déteste, la droite l'adore, bref, du bon policier à l'ancienne.
fred c
fred c

2 abonnés 370 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 15 avril 2024
Très bon film policier des années 70, sobre, efficace, avec un personnage principal charismatique et pas là pour faire les choses a moitié.
Totoloinloin
Totoloinloin

10 abonnés 324 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 15 janvier 2024
Harry, c'est la classe et le charisme. Des répliques cultes, un gros magnum et une bonne intrigue. On ne s'ennuie pas, bien au contraire. A voir.
cinéman
cinéman

44 abonnés 822 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 28 novembre 2023
Polar moyen et assez banal, dont seule la personnalité du psychopathe aurait sans doute pu rendre le visionnage plus attrayant, mais celle-ci est mal exploitée. Malgré la présence charismatique de Clint Eastwood, flic bourru et revenu de tout, l'enquête manque de relief et s'étale un peu trop en longueur. On déplore peut-être un manque de dialogues.
Ti Nou
Ti Nou

524 abonnés 3 523 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 1 octobre 2023
L’inspecteur Harry est un personnage qui a marqué par sa dureté, freiné par les lourdeurs des institutions et de l’État de droit pour rendre sa justice expéditive. Si on peut s’interroger sur le fond politique nauséabond, c’est narrativement et cinématographiquement très efficace.
Charles
Charles

3 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 5 août 2023
Vu hier au cinéma. Ma première rencontre avec l'inspecteur Callahan a été puissante !
Callahan est une sorte de Mike Myers justicier.
Kymani Alger
Kymani Alger

29 abonnés 547 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 2 juillet 2023
L'inspecteur Harry film culte des années 70 où nous Suivons cette inspection traquant un tueur à gage singlé et sans pitié. Ce film est vraiment un bon film policier avec des scènes culte la tension est là ainsi que le suspense mais le gros problème du film beaucoup de scènes dans le noir où on ne voit pas grand chose cela gâche beaucoup le film .
marc sillard
marc sillard

8 abonnés 179 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 22 juin 2023
Après Magnum Force j'ai voulu voir Dirty Harry, le prototype de la série des Harry. La problématique de Magnum Force c'était le peu scrupuleux mais moralement irréprochable Harry opposé à un groupe de flics illuminés se prenant pour des redresseurs de torts. Ici, Harry est toujours aussi expéditif mais l'opposition vient des pouvoirs publics, politiques et judiciaires. Le maire et le district attorney s'adressent à lui comme à un sous-fifre irresponsable. Leur ligne de conduite c'est pas de vagues et pas de bavures policières, tant pis pour les victimes des malfrats, et s'il faut payer des rançons on paye. On fait à Harry une réputation largement injustifiée de raciste, même s'il se laisse aller parfois à des provocations verbales. Le tueur est un gringalet vicieux, qui fait le stadier dans une banlieue pourrie de San Francisco. Pour attirer Harry dans son antre il lui inflige une série d'appels téléphoniques dans des cabines publiques. On est en 1971, il n'y a pas de portables. Ces séquences sont utiles pour le scénario mais assez improbables en elles. Je ne me vois pas à Blanc-Mesnil à minuit courant d'une cabine téléphonique à l'autre. Pourtant Harry le fait, retrouve le serial killer Scorpio, parvient à lui enfoncer un couteau dans la cuisse, lui appuie dessus pour lui faire révéler la cachette où il a planqué sa dernière victime. Trop tard, le corps nu de la pauvre jeune fille est retrouvé mort. On se dit qu'il y a là de quoi envoyer Scorpio à la chaise électrique ? Pas du tout, le district attorney et son tortueux conseiller juridique expliquent à Harry que c'est lui le coupable de tortures sur un malheureux jeune homme de milieu défavorisé. Nouvelle affaire de car scolaire détourné, nouvelle rançon demandée, nouvelle valise de bifetons offerte par M le Maire. Là Harry, dirty mais faut pas pousser, pète les plombs et règle l'affaire à sa manière. Tel Gary Cooper du Train sifflera trois fois, il jette son insigne de flic, à défaut de sa rancune, à la rivière. On lui en procurera un autre pour la suite des Harry. Bon alors et ce film ? Bien tourné, esthétiquement soigné, les bas fonds de Frisco comme dirait Jules Dassin sont saisissants, mais Siegel n'oublie pas les vues panoramiques de la baie et du Golden gate bridge. Don Siegel, déjà auteur de l'Invasion des profanateurs de sépultures, semble apprécier les sujets à arrière plan politique. Et puis il y a le grand Clint Eastwood, avec son Smith et Wesson à six coups, très important le sixième coup, surtout pour Scorpio. Car Magnum c'est le nom de la cartouche, nous dit la toile.
Topaze87
Topaze87

8 abonnés 448 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 22 avril 2023
Le premier de la série des "Harry", un bon policier classique américain des années 70. Clint Eastwood excelle dans son personnage de flic brut de décoffrage, il bénéficie de plus de l'excellente VF de Jean-Claude Michel. Les seconds rôles sont plutôt bons parmi lesquels Harry Guardino notamment. Le scénario peut cependant parfois manquer quelque peu de vraisemblance. On peut aussi regretter que la personnalité du méchant ne soit pas assez étudiée.
Florian_bzh
Florian_bzh

6 abonnés 75 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 2 avril 2023
Je m'attendais à quelque chose d'exceptionnel, la promesse du film donne l'eau à la bouche : des flingues avec Clint Eastwood incarnant le rôle d'un inspecteur de police. Quoi de mieux ? Malheureusement j'ai été assez déçu par le film notamment du fait du méchant qui est une tête de noeud insipide et sans charisme mais aussi à cause du rythme très lent du film. Finalement hormis quelques phrases cultes de Clint il ne restera pas grand chose du visionnage de l'inspecteur harry. Dommage !
stallonefan62
stallonefan62

307 abonnés 2 591 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 15 février 2023
Un bon film policier bien sombre dans un San Francisco bien poisseux !! Le rythme est bon, l'enquête intéressante et Clint Eastwood parfait avec des dialogues piquants !!
DanDan
DanDan

89 abonnés 272 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 9 février 2023
Un classique revu en 2022 grâce à la critique de Quentin Tarantino dans son dernier livre "Cinéma Spéculation". Clint Eastwood est au top de sa forme. Les dialogues claquent comme jamais. Un bon divertissement, le méchant est vraiment méchant et le film a un bon rythme merci à Don Siegel le directeur. A revoir pour le plaisir "make my day"
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