Derniers Avis : L'Inspecteur Harry - Page 20

Si l'on vous dit "Clint Eastwood", vous pensez forcément aux westerns spaghetti et aux différents épisodes de l'Inspecteur Harry! Un rôle-clé pour ce grand acteur et réalisateur! Le premier épisode de la série nous propose un excellent polar des seventies, un jeu du chat et de la souris éprouvant et mouvementé. Et c'est surtout à ce moment précis que naît un personnage majeur du septième art: l'inspecteur Harry! Ce flic à la morale, aux répliques et aux gestes peu orthodoxes fait mener la vie dure aux criminels de tous genres et à ses supérieurs. De plus, pour ce premier opus, l'ennemi Scorpio est complètement machiavélique et allumé. Ce qui nous donne au résultat un excellent polar mené par un personnage loin d'être lisse qui livre au spectateur son lot de suspense, de cascades, d'action et de violence... et même d'humour dans les répliques cinglantes de l'Inspecteur! Ce film et son personnage (et surtout le jeu remarquable de Mr Clint!) en ont insiré plus d'un dans les années qui suivirent! Bref, un must, une référence!

Le premier de la série et sans doute le meilleur. Plongée dans le début des années 70 aux USA pour ce polar au scénario classique, Clint est parfait dans le rôle de Harry, flic bourru aux méthodes expéditives, quant à la musique de Lalo Schiffrin, une fois de plus elle participe grandement à cette ambiance délicieusement seventies.

Du grand Don Siegel.

Film bizarre. C'est très bien filmé. Il y a un travail virtuose de la caméra... Le problème c'est son côté ultra-démagogique et c'est ce qui me dérange un peu. Autre chose, ce film a une qualité, les répliques ont se les rappelle longtemps après l'avoir vu.

Personnage de légende, film de légende. Clint Eastwood incarne un inspecteur qui lui collera à la peau un sacré bon moment. Un agent froid aux méthodes expéditives qui amène à une certaine réflexion sur celles-ci. D'un autre côté, on se plaît entièrement et simplement à suivre ce flic qui ne cherche justement pas à s'embourber dans des obstacles bureaucratiques inutiles. Son objectif, traquer un tueur fou impressionnant par sa froideur. L'histoire - et l'enquête - est très prenante. Pas très compliquée mais sans être simpliste, elle joue également sur un suspens de bonne facture. Pas une minute de perdue dans ce film, qui connaîtra des suites plus ou moins réussies.

Dirty Harry est un superbe film d'action mis en scène par un Don Siegel très inspiré et interpreté par un Clint Eastwood au sommet de sa forme dans son rôle de Harry Callahan, un flic inoubliable et sadique comme on en voit peu au cinéma... Le plus impressionant provient de la violence du scénario qui détourne les règles du genre en ne faisant pas gagner le héros à chaque fois (L'inoubliable séquence de la fille de 14 ans...), c'est surprenant mais aussi très très bon !!!
Dirty Harry se parsème aussi d'une critique de la loi et de la justice (Lorsque le méchant ne peut pas être emprisonné pour des raisons que je ne dévoilerais pas...) et prone aussi la justice personnelle lors d'un final inoubliable.
Un film culte !!!

Personnage culte de Eastwood. Mais j'ai trouvé ce premier volet décevant car irréaliste, autant dans les scènes d'action que dans les dialogues. Les personnages sont caricaturés. Cependant le film est rythmé, on ne s'ennuie pas. Mais les rebondissements de fin sont de trop. On a l'impression tout au long du film que les personnages ont 3 de QI, surtout le méchant. Assez décevant , j'espère que la suite pourra me faire une meilleure idée de la saga.

Un bijou du polar, pourtant fortement critiqué à sa sortie en 1971! Clint est en super forme, ses répliques font mouche à chaque coup et son personnage de flic réactionnaire aux méthodes expéditives (un tantinet chemise noire et raciste sur les bords selon certains!)est absolument passionnant. La réalisation de Don Siegel est très soignée et masque les quelques faiblesses d'un scénario un peu mince(le face à face entre un flic brutal et un cinglé de la gachette) , la musique de Lalo Schifrin est magnifique et très rythmée. Mention spéciale à Andy Robinson pour son rôle de Scorpio le tueur-psy fou du fusil, parfait également.

"Dirty Harry" ou le côté obscur du "flower-power". Un hippie psychopathe, un flic "anar" (plutôt anar de droite avouons-le) accroché à des lambeaux de convictions, un San Francisco très loin de son image love and peace. Don Siegel donne dans l'ambiguité, brouille les pistes pour le plus grand plaisir des fans de films policiers et dévoile toute l'amertume de son personnage dans un superbe final. Essentiel.

Un film vif, violent, rythmé...La fureur de Clint Eastwood contre ce tueur en série vaut carrément le détour. Il transcende un personnage que l'on verra décliné sous diverses formes par une collection de rigolos venant dicter la loi dans la cité, tels que Charles Bronson, Chuck Norris, Stallone ou Seagal... Siegel prend le contre-pied de tout le monde et démonte complètement le "flower power". Le monde qu'il décrit ne semble plus évoluer dans le bon sens, du moins est-il déjà mal au point. Les nostalgiques du western (autant dire les flics, l'hommage à la profession est évident) baignent dans un océan d'amertume, où la moindre confiance accordée au nouveau système se soldera par un échec encore plus douloureux. Superbe.

Un chef-d'œuvre du 7ème Art peut-être pas toutefois L'Inspecteur Harry est clairement un grand polar américain des années 70 ; une réelle découverte à faire pour ceux qui ne l'ont jamais vu.
Le réalisateur Don Siegel tourne clairement l'un de ses meilleurs films et l'un de ses plus connus. Ebranlé par une criminalité en hausse, ce polar urbain reflète la violence de la société de l'époque à travers la traque d'un tueur sadique par un flic coriace aux méthodes peu orthodoxes.
Clint Eastwood incarne avec beaucoup de charisme ce policier qui allait rapidement devenir une figure marquante du cinéma (divers acteurs ont été approchés pour ce rôle dont Paul Newman, John Wayne et même Frank Sinatra) , l'autre vedette étant son revolver : un .44 Magnum arme ultra puissante (qui je crois normalement doit être manié des 2 mains et non d'une seule, mais bon on est cinéma et ça fait plus stylé) qu'il utilisera de manière excessive lui vouant des critiques acerbes pour sa façon de se débarrasser des délinquants.
Ce film est un peu une vision fantasmée de la figure du policier, Harry a tout d'un justicier solitaire, servant à la fois une société qu'il considère comme corrompue mais lui en étant en même temps fidèle car à sa manière c'est un homme droit et respectueux.
Il sera l'homme de la situation pour arrêter un dangereux tueur (inspiré du Tueur du Zodiaque) incarné avec conviction par Andy Robinson. C'est le maire de San Francisco, joué par John Vernon, qui le charge de cette mission alors que le tueur réclame une rançon...de 100.000 $. New York et Seattle ont d'abord été évoqués comme lieu de l'action, finalement ce sera la cité californienne qui sera choisie pour son cosmopolitisme.
C'est un film bénéficiant d'une réalisation nerveuse, et c'est un film (surtout pour l'époque) assez violent ponctué de différentes excellentes scènes. Je ne fais pas tous vous les décrire quoiqu'il en soit ce polar enchaîne les situations ce qui permet un récit sans temps morts, il y aurait peut-être juste un manque d'intensité par moment.
C'est aussi un film aux dialogues savoureux (certains sont devenus cultes), et il ne faut pas oublier la musique de Lalo Schifrin qui participe au climat de ce polar marquant.
En bref si vous ne l'avez jamais vu, j'espère que vous prendrez autant de plaisir que moi à le regarder...et qu'ainsi vous vous sentirez "lucky" d'avoir découvert cet incontournable du polar urbain des seventies.

L'inspecteur Harry, inspecteur aux méthodes douteuses et violentes s'impose comme un classique du film d'action. Le charisme de Clint Eastwood donne au film toute son ampleur, le scénario bien qu'efficace reste basique. Comme tout justicier qui ce respecte, il est nécessaire d'y ajouter un ennemi (psychopathe c'est mieux), Andrew Robinson en l'occurence. Un bon polar qui tient en haleine même s'il reste prévisible.

Un excellent polar mené de main de maître par Don Siegel avec un Clint Eastwood au sommet de son art dans le rôle qui l'a rendu célèbre avec celui du cowbow des westerns de Leone. Le film contient énormément de suspense, de l'action, un peu d'humour, de la violence, certaines répliques et scènes sont cultes... Un très grand moment de cinéma.

"I know what you're thinking. You're thinking, did he fire six shots or only five? Well to tell you the truth, I forgot myself in all this excitement. But being as this is a .44 Magnum, the most powerful handgun in the world and will blow your head clean off, you've got to ask yourself a question: do I feel lucky ? Well do ya, punk?"...peut-on faire plus culte que cette réplique ? Le film qui a influencé le genre pour bien des années et qui a instauré un nouveau genre de flic. Le film dénonce entre autre, certaines absurdités de la Constitution américaine comme les autorités qui ferment les yeux devant certains criminels qui sont relachés immédiatement car suivant le texte et preservant selon eux les institutions. Cette critique politique s'incorpore dans un renouveau du polar urbain brut, d'une violence réaliste. Clint Eastwood trouve en l'Inspecteur Harry une sorte de continuité de son personnage de L'Homme sans nom qui serait catapulté dans la crasse des rues de San Francisco, qui répond aux truands et tueurs par les memes moyens qu'eux. L'Inspecteur Harry est un film marquant et qui pose donc les bases de quelques grands classiques comme les films de Serial Killer et les polars crus et violents. Les scènes cultes s'enchainent nottament celle où Harry à bout de nerfs marche sur la jambe bléssée du tueur en lui demandant les yeux exhorbités où est la fille enlevée ou meme le jeu des cabines téléphoniques qui sera repris dans un autre désormais classique du film d'action Die Hard with a vengeance. Don Siegel installe Clint Eastwood dans sa mythologie en combinant les influences du western qu'incarnait l'acteur à travers ses films, et en ajoutant un sens moral très particulier au personnage de Callahan, le transformant en justicier dans le monde urbain. Clint Eastwood devient un mythe.