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    L'Inspecteur Harry
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    Ghighi19
    Ghighi19

    70 abonnés 1 888 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2019
    Une légende de film . Premier d une série il a donc la difficile tâche de poser les personnages notamment celui de Harry . Controversé à sa sortie aujourd'hui ce film fait parti des films marquant ce genre . Clint Eastwood est impérial dans ce rôle à sa mesure .
    zinjero
    zinjero

    21 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mars 2019
    L'inspecteur Harry est un polar solide qui tient encore largement la route aujourd'hui. L'ambiance de l'époque, San Francisco, les personnages principaux (Harry, Scorpio) et secondaires, les dialogues et la musique de Lalo Schifrin : tout contribue à la réussite. Dans la série des Harry, Magnum Force, qui suit s'en sort encore très bien. Les suivants sont en revanche très largement dispensables.
    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 159 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 février 2019
    À la fin des années 60, les États-Unis vivent sous la peur du tueur du Zodiaque. En 1971, ce tueur en série n’étant pas arrêté (on en ignore encore d’ailleurs l’identité de nos jours), ce traumatisme est donc encore vivace et inspire un film : L’inspecteur Harry. Cette cinquième collaboration entre Don Siegel et Clint Eastwood (après Un shérif à New York, Sierra torride, Les Proies et Un frisson dans la nuit où cette fois c’est Eastwood qui réalise et où Siegel n'est qu’un simple acteur) est de nos jours surtout connu pour avoir donné naissance à un des personnages les plus connus du cinéma : l’inspecteur Harry Callahan.
    Si aujourd’hui ce film est reconnu comme un excellent film policier, il ne faut pas oublier qu’il était à l’époque considéré par beaucoup comme fasciste. En effet, en cette époque où la contre-culture et le mouvement hippie battait son plein, le film de Don Siegel ne pouvait que susciter la critique dès ses premiers plans puisque ceux-ci se concentre sur une plaque commémorant les policiers morts en service. De plus, son héros est un policier n’hésitant pas à faire usage de son arme à feu et à utiliser des propos misanthropes et racistes.
    Toutefois, cette vision du personnage et du film est très réductrice voire complètement fausse. En effet, Harry n’aime pas spécialement la violence spoiler: : il ne veut pas de nouveaux coéquipiers de peur que ceux-ci soient blessés ou tués, il n’intervient dans le braquage que parce que celui-ci se déroule avant l’arrivée des renforts et préférerait finir tranquillement son sandwich et laisser ce sale boulot à ses collègues (son surnom de Dirty Harry étant à un moment expliqué par le fait que celui-ci lui est toujours attribué), il sait pertinemment qu’il ne reste aucune balle dans son barillet quand il met en joue le braqueur mais joue sur la dissuasion…
    De plus, l’accusation de racisme est totalement disproportionnée. Si Callahan tient des propos racistes, c’est plus par plaisir de provoquer qu’autre chose. En effet, il souhaite en réalité protéger son collègue mexicain et l’approuve quand celui-ci choisit de quitter le terrain, il entretient une relation amicale avec le médecin noir de la Police et il est affecté quand le petit garçon noir est assassiné par Scorpio (le tueur en série inspiré par le Zodiaque évoqué plus haut) laissant une mère en pleurs… Les attitudes réellement racistes sont surtout attribuées à Scorpio spoiler: (dans sa lettre de chantage, il utilise le mot "nègre" ; il cherche à s’attaquer à un homosexuel noir et est bel et bien l’assassin du petit enfant noir…). Au final, les seuls criminels noirs sont ceux de la séquence du braquage (celle-ci étant extrêmement marquante a peut-être au final pâti de sa réussite) et l’homme embauché par Scorpio pour le frapper.
    Accuser le film de racisme est donc très réducteur puisqu’il montre au final plus de noirs victimes ou étant du bon côté de la loi (certains policiers). Il fait par contre preuve d'ambiguïté en montrant que parfois les droits de l’accusé peuvent avoir des limites spoiler: (si Harry torture Scorpio, c’est uniquement dans le but de savoir où est enfermée la jeune fille enlevée ; cette torture allant à l’encontre de la loi pousse à la libération d’un tueur dont on sait parfaitement qu’il récidivera et qu’il est coupable…)
    . Derrière une façade de cynisme (qui sert peut-être surtout de protection), Harry n’utilise au final la violence que lorsqu’il n’y a aucun autre recours spoiler: (il aurait tué Scorpio dès la séquence du stade sinon)
    et est surtout écœuré par l’absence de justice (ce qui explique son agressivité devant une hiérarchie n’osant pas affronter la dureté de la réalité en face). Il est ainsi beaucoup plus humain que sa caricature voudrait le laisser croire spoiler: : il semble ne se consacrer qu’à son travail suite au décès de sa femme causé par un ivrogne ; il oublie quelques secondes sa surveillance de Scorpio en voyant une femme nue ; il reconnait ne pas savoir pourquoi il continue à être policier ; il est jette son badge dans la mer après avoir tué Scorpio comme s’il était dégoutté par son métier…

    Tout en étant un film beaucoup plus subtil que l’image qu’il possède, L’Inspecteur Harry n’oublie pas d’être un excellent film policier et d’action. La mise en scène de Siegel est d’une sobriété privilégiant l’efficacité à l’effet de style (Eastwood cinéaste semble d’ailleurs avoir été beaucoup plus influencé par Siegel que par Sergio Leone sur cet aspect). Toutefois, on peut noter que cette sobriété n’empêche pas quelques clins comme cette présence sur un mur (étrangement jamais évoqué par les critiques) d’un tag où est écrit KYLE (Kyle Eastwood étant né 3 ans auparavant) ou le cinéma affichant Play Misty for me, le premier film d’Eastwood en tant que réalisateur tourné juste avant et dans lequel Don Siegel tenait un petit rôle. À propos de réalisation, on peut souligner que la séquence de la tentative de suicide a été dirigée par Eastwood lui-même pour remplacer un Don Siegel malade. L’interprétation, quant à elle, est tout à fait convaincante avec un Andy Robinson ayant trouvé le rôle de sa vie avec le psychopathe Scorpio et surtout un Clint Eastwood prolongeant son personnage d’héros d’action cynique et qui est tellement convaincant dans ce rôle qu’il mettra des années à prouver qu’il ne doit être réduit à celui-ci.
    Ainsi, L’Inspecteur Harry, accompagné par l’excellente musique de Lalo Schifrin, est donc très loin de l’image que ses détracteurs de l’époque, obnubilé par l’idéologie politique, ont bien voulu lui donner et se révèle donc un des films policiers les plus marquants des années 1970 et même du genre tout coup. Un petit chef-d’œuvre d’efficacité dans son genre. spoiler:
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 janvier 2019
    L'inspecteur Harry ou comment le duo Clint Eastwood / Don Siegel a cassé la baraque à l'orée des 70's avec ce polar monstrueux et salvateur.
    L'acte de naissance de Dirty Harry est un des films qui font l'histoire et façonne la société. De ceux dont l'intensité ne diminue jamais au fil des années et dont l'interprétation explosive et l'ambiance fiévreuse mettent toujours une baffe au spectateur 47 ans après sa sortie.
    Un thriller qui met en scène l'Amérique post Woodstock et les dégénérés qui ont profité du mouvement hippie pour commettre les pires abominations. A l'époque, l'assassinat sauvage de Sharon Tate défraie la chronique. C'est l'époque des tueurs en série les plus dérangés ( tueur du zodiaque ). Il faut un héros capable de laminer cette racaille. Et face à pareils monstres, seul la violence peu vaincre.
    Mais dans une Amérique qui voit le joug libéral libertaire s'étendre jour après jour, un justicier expéditif et dégouté de son époque progressiste n'est pas le bienvenu. D'où un scandale retentissant à la sortie de ce film. Et les cris d'orfraie des chiffes molles de tout bord. Un scandale tel que les opus suivants, à défaut d'être politiquement correct, prendront un chemin bien moins dérangeant et explicite que ce premier volet anthologique.
    Car ici rien n'est épargné au public. Les corps des victimes sont montrés ( mais sans rentrer dans du voyeurisme ) et les coupables prennent cher. Très cher.
    Sans compter la dénonciation d'une justice bureaucratique à la ramasse et aux mains de cols blancs bons à rien et insensibles face au sort des victimes.
    Eastwood est impérial ( comme toujours ) et son personnage peut se targuer d'avoir ouvert la voie à une nouvelle génération de héros brutaux, tourmentés et bien sûr, controversés ( Paul Kersey, Punisher ).
    Historique et indispensable.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    70 abonnés 784 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2018
    La revue America propose de revoir Dirty Harry pour mieux connaitre San Francisco à l'heure de Trump.
    Ce film culte n'a pas vieilli, même si le jeu de piste pour aller rejoindre le lieu de livraison de la rançon avec des appels successifs sur des téléphones fixes ne pourrait plus avoir lieu comme cela. Mais les armes à feu sont les mêmes, les activités louches dans un décor de rêve les mêmes, la tâche des flics toujours en impasse, invariablement coincés entre les articles de la constitution protégeant le citoyen et le manque de courage des politiques. Tout cela n'a pas pris une ride. On a considéré à l'époque ce film comme réactionnaire ou amoral. La réalité est surement beaucoup plus compliquée. Et plus sordide. "Ma femme est morte tuée par un chauffard, donc plus personne ne m'attend à la maison" dit Harry cyniquement. Donc je suis là pour faire le sale boulot, et le quitter quand bon me semble. Grace à un montage nerveux, l'inspecteur, en 90 mn, a ouvert le couvercle et abordé un sujet tabou et l'une des contradictions de la police dans beaucoup de démocraties. TV2 vo - décembre 2018
    mx13
    mx13

    249 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2018
    Un bon thriller de Don Siegel qui date, mais qui a su très bien vieillir. Une histoire de rançon et de traque qui rappelle des épisodes d’Esprits criminels, des vieux films avec Belmondo ou encore des thrillers de Winner. Clint Eastwood dans un très bon rôle, qui a plus sa place ici (en tant qu’inspecteur de police) que dans des westerns. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5
    Cinememories
    Cinememories

    489 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2022
    Tout juste après la sortie de « Les Proies », Don Siegel et Clint Eastwood se retrouvent pour un policier très ancré dans les faits divers d’une ville où le taux de criminalité a énormément grimpé. San Francisco est une ville rongée par les vices et par la rage de vaincre tout obstacle qui se dresse face à lui. Or, ce genre d’homme aussi convaincu par la justice ou le crime, il y en a pour tous les goûts. Et c’est en introduisant un personnage atypique, non loin d’être solitaire, mais surtout captivé par ses compétences qu’il met au service de sa justice, sa propre vision.

    S’il pense que ce qu’il exécute est noble et parfait, cela ne veut pas pour autant dire que c’est ce qu’il faudrait faire. Voilà toute l’ambiguïté du personnage campé par Eastwood, Harry Callahan, un inspecteur dont le quotidien est chargé, à l’image de son magnum 44, qui ne manque pas de personnalité. Et grâce à la partition de Lalo Schifrin, nous sommes plongés dans le rôle des deux prédateurs. On y reconnaît d’un côté la soif de sang et de l’autre le doute et la détermination. Un jeu de chasse prend alors forme dans une ville qui instaure un climat d’indifférence. Le système mis en place n’est pas adapté à la justice que prône Callahan, alors que ce dernier vit encore pour elle.

    Le discours tient autant pour ce héros détestable dans l’attitude que pour les nombreux policiers en fonction, certains perdant leur vie. Il existe comme un hommage aux victimes, qui n’héritent pas des droits qui leur sont accordés. Alors que les psychopathes comme le Scorpio passent à travers les mailles des forces de l’ordre, la question d’équilibre est remise au goût du jour et en public. Qu’est-ce que la loi ? Entre les pauvres qui se soulèvent et les délinquants qui se manifestent aux heures sombres, il existe un sentiment d’insécurité dans une ville où tout peut arriver à n’importe qui. Personne n’est intouchable, ni même Harry et sa vocation. Cependant, il n’hésite pas lui-même à se révolter contre sa hiérarchie s’il n’est pas entièrement satisfait. Il provoque toute la tension dont nous avons besoin pour brosser un portrait ouvert d’un monde presque oublié, mais qui marque un temps dans le cinéma d’action et les polars les plus sophistiqués.

    La hausse de la criminalité, l’affaire du Zodiac qui sème la pagaille dans les rues, la guerre du Vietnam et les retombés sur l’Amérique, tout porte à croire que « L’Inspecteur Harry » (Dirty Harry) tombe à pic et dans l’environnement souhaité. Siegel et Eastwood portent l’étendard d’une justice promise aux habitants en quête de sécurité et de vengeance. Le canon de Harry vise juste dans ses intentions et il le prouve dans ses diverses missions où il se repose sur l’expérience. Il dégage tout ce qu’on peut aimer d’un bon film policier, notamment qu’il ne suit pas la tendance de spectateurs capricieux ou de politiciens dont la cote se dégrade, non. Le film s’exprime simplement, coup par coup, étape par étape, dénonçant la malveillance et la trahison du système judiciaire.
    Fabios Om
    Fabios Om

    54 abonnés 1 269 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2018
    Un bon film daction et de clint Eastwood qui a une réplique culte que tous le monde connais . Les effets spéciaux pour le sang cela ce vois direct que c'est de la peinture qui est utiliser c'est dommage apres je suis un peu indulgent car c'était peut être le mieux qu'ils pouvais faire a l'époque. parlons de l histoire. je pense que la police en vraie devrait s'inspirer de Harry pour nous protéger cela serait mieux . Les yeux par contre de l acteur qui joue le criminel me gêne un peu surtout quand il s'énerve limite cela me perturbe .
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    90 abonnés 1 756 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mars 2018
    Le premier de la saga. Bon le scénar est super réac, Harry est raciste, misogyne, violent. mais la mise en scène est super novatrice pour l'époque et on s'ennuie pas une minute. Rajoutez à ça une musique de Lalo Schiffrin toute funcky.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 novembre 2018
    Le réalisateur sait mettre une bonne ambiance, de la bande son musical au visuel immersif et un scénario moyen. L’inspecteur est la loi à sa propre façon, des méthodes de cow-boy, ses déboires et son coté vicieux font rire, une enquête derrière la pourchasse du tueur fou, une véritable mise en scène prononcée.
    Prad12
    Prad12

    96 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 octobre 2017
    Déjà il y a Clint Eastwood, fabuleux et lyrique.... et puis après il y a ce film, qui fit scandale à l'époque et mit un drôle de terme au Summer of Love des années 60, ce fut une claque que beaucoup qualifièrent de fasciste mais en fait c'était juste le dur réveil d'une période fabuleuse dont les excès aboutirent à L'inspecteur Harry..... un coup de poing dans une amérique qui entrait en récession.
    Stéphane D
    Stéphane D

    124 abonnés 2 137 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 septembre 2017
    Alors je découvre un peu tardivement cette saga "culte" pour certains. Avec un peu de mesure on a quand-même une histoire très minime autour d'un tueur en série on ne peut plus caricatural (Harry n'étant pas plus dans la finesse). Et que dire de scènes embarrassantes comme celle de la tentative de suicide...encore 4 à voir dans le coffret mais là ça passe pas!
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    79 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 août 2017
    Le premier volet des aventures de l'inspecteur Harry s'avère être un film policier décevant, de vraiment piètre qualité. Sans parler de l'idéologie réac franchement limite que promouvoit le film, le long métrage enchaine les incohérences et les facilités scénaristiques pour faire progresser son récit. On a beaucoup de mal à y croire tant l'écriture est bâclée et retire au film toute sa crédibilité. Don Siegel parvient tout de meme à imposer un certain rythme à son film et certaines séquences d'action sont relativement bien menées. Cela rehausse un peu le niveau d'un film assez surestimé auquel il manque un scénario digne de ce nom pour se hausser à la hauteur de sa réputation.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 juillet 2017
    « L’inspecteur Harry » replacé dans son contexte socio-culturel de l’époque est un très bon film d’action. L’histoire s’inspire en partie de faits réels et dénonce une certaine forme de laxisme, notamment de l’administration, du système judiciaire. Le film offre une option très discutable qui consiste à prendre des raccourcis avec la loi pour régler les problèmes qu’engendrent un psychopathe. Le métrage aborde également de manière détournée le concept des groupes d’auto-défense, sujet qui reviendra de manière plus directe avec Magnum Force (1973). La mise en scène signée Don Sigel est propre et le rythme est cohérent. Les scènes d’action sont bien orchestrées même si elles apparaissent désuètes aujourd’hui. Un film culte s’il en est.
    yohanaltec
    yohanaltec

    99 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2017
    Clint Eastwood est vraiment efficace dans ce thriller implacable de Don Siegel. Le suspense est présent tout au long du film et la traque du tueur est intéressante. La traque est d'ailleurs privilégiée, et le tueur appréhendé dès le début, ce qui permet de présenter un film différent vis à vis d'un serial killer. La personnalité de ce serial killer est vraiment complexe. Les plans sombres de ce San Francisco délabrée sont fabuleux, tandis que le thème musical de Lalo Schiffrin est bien en accord avec ce cadre.
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