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Szerelem
46 abonnés
513 critiques
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4,0
Publiée le 4 septembre 2012
Bon gros délire et trip visuel, film qui déchire le ventre, donne mal aux yeux et à la tête, comédie irrévérencieuse et anti conformiste : une chose est sure, Oliver Stone signe avec "Natural born killer" une oeuvre inclassable qui ne plaira pas à tout le monde ! Entre mise en scène tapageuse, lumières psychédéliques, violence extrême et personnages complétement barrés, on ne sait plus trop où donner de la tête d'autant que le rythme est particulièrement tendue et que certaines scènes relèvent clairement de l'asphyxie tant elles sont oppressantes ! Eh bien je peux vous dire que tout ça, combiné à un scénario méchamment corrosif où pour une fois, romance ne rime pas avec niaiserie, le résultat est franchement jouissif ! Juste pour le plaisir, le casting réunit de grands comédiens qui se dépassent et donnent le meilleur d'eux mêmes, dans des rôles sauvages comme ceux de Downey Junior (déchiré) et de Tommy Lee Jones (hystérique, ça lui va tellement bien). Woody Harrelson & Juliette Lewis campent deux amoureux transis, meurtriers dans l'âme "Natural Born Killers" qu'on n'arrive jamais à détester, malgré tous les méfaits qu'ils commettent. Du reste, la bande originale, en un mot : C'est de la bombe. En version originale absolument.
Scandale à sa sortie à cause de son ultraviolence réaliste, regarder ''Tueurs nés" aujourd'hui semble un peu ridicule car on a vu beaucoup plus violent depuis. Il faut bien replacer le film dans une époque où règne le politiquement correct et où sort d'affilée trois films sur des couples de tueurs: "True Romance", "Killing Zoë" et "True Romance". Malgré le parfait jeu des acteurs (dont Tommy Lee Jones, parfait en gardien de prison aussi fou que ses détenus) et quelques scènes mémorables (l'ouverture ou la séquence finale dans la prison), le film reste un peu vain dans son scénario (pourtant écrit par Quentin Tarantino) et sorti aujourd'hui, le film serait passé un peu inaperçu...
Oliver Stone signe ici un film d'une extrême violence (une sorte de Bonnie & Clyde version hardcore) et vraiment bizarre dans le fond et la forme. Avec un montage psychédélique, qui mélange images en noir&blanc, passages en animé, imitations "images d'archives" et images subliminales, le film peut séduire. Le pitch du film contient une morale plaisante (soit un couple de tueurs cinglés qui sillonnent un pays encore plus cinglé, atomisé par la télé et la naissances de programmes abrutissants: sitcom et magazines à sensations... Ainsi que le cycle de la peur exercé par les médias qui se renforce). Le réalisateur peint une société de détraqués (parents violeurs, forces de police encore plus folles et dangereuses que les deux protagonistes principaux). Même si le film assume son absence de rationalité, on a la nette impression que le scénario est en roue libre; comme ses acteurs mais a la différence du scénar', ils restent intéressants. Pas Juliette Lewis qui en fait des caisses sans une composition structurée, mais Woody Harrelson s'en sort à merveille. Le grand bonus reste les interprétations de Robert Downey Jr en journaliste excentrique et Tommy Lee Jones en directeur de pénitencier disjoncté à la coupe dérisoire. On reconnait bien la touche de Tarantino dans les dialogues où le verbe claque avec un humour noir mais plus décalé qu'à son habitude.
Deçus par ce film pompeux a l'intrigue peu originale mais bien traité.La mise en scene trash et hysterique d'Oliver Stone est trop forte pour etre interresante.Le scenario n'est helas interresant que dans la derniére partie
Film déjanté et violent réalisé par Oliver Stone et d'après un scénario de Quentin Tarantino. Le film dénonce l'influence des médias sur la violence. Avec un rythme infernal qui mélange le manga, le passage couleurs, noir et blanc. Prenant de la scène d'intro du restaurant, de la rencontre entre Mickey et Mallory, puis leur virée sanglante jusqu’à l'émeute dans la prison à la fin. Le duo Woody Harrelson et Juliette Lewis en couple de tueurs est énorme. Les seconds rôles assurent très bien leurs rôles : Robert Downey Jr. dans le rôle du magna des médias prêt à tout pour un scoop, Tommy Lee Jones dans le rôle de l'hystérique directeur de la prison et Tom Sizemore en flic sadique.
Visuellement,c'est un d�lire psych�d�lique et totalement barre. L'histoire d'amour entre ces deux tueurs fous est originale,inattendue et superbe. Au fond,c'est une critique immense de la soci�t� am�ricaine,de la tele en passant par la justice,tout y passe. En gros,c'est une petit bombe,j'ai ete fascine par ce film,qui de bout en bout est purement g�nial. Woody Harrelson et Juliette Lewis sont magistraux. Violent,beau et engage.J'ai vu ce film une fois,je le reverrais a coup sur. Chef d'oeuvre.
Toute modération serait malvenue. Sur un scénario de Tarantino largement remanié, Oliver Stone brode l’histoire sanglante de Mickey et Mallory Knox, braqueurs psychopathes. Au fond, il y a deux films dans le film. D’une part, il y a cette histoire incroyablement romantique de ces deux personnages à l’amour passionnel et dévorant qui vivent et tuent pour l’autre. A ce titre, la scène où Mickey, tel un chevallier blanc, vient délivrer Mallory de la prison familiale dans laquelle elle est enfermée est à l’image de leur histoire, chaotique, absolue, violente, libératoire, anarchique. Car là est le deuxième sujet. L’anarchie passionnelle et la liberté fasse à l’oppression et aux carcans d’une société américaine dite civilisée mais que la mort et la violence fascinent. Sont montrés sans fard les médias avides et les foules manipulées. En 1994, c’est la montée en puissance de la télé-poubelle, discours que je n’avais pas bien compris à l’époque, que j’avais trouvé excessif. C’était avant que débarquent ici les mêmes recettes graveleuses de chaînes qui n’aiment rien plus que les cadavres encore fumants. Comment ne pas voir dans le personnage de Robert Downey Jr une sorte de Christophe Hondelatte sous psychotrope ? Dès lors, en 2017, le film semble répondre à la fascination vaine que suscite l’accumulation des faits divers au JT. De son côté, la forme est aussi chaotique que possible : accumulation de techniques différentes, de plans tordus, de bruit, de musique, de visages déformés, recours à l’abstrait. Ça tonne et ça frappe dans un déluge incessant. Fatigant diront certains, je trouve pour ma part cet exercice de style puissant et intelligent. Stone n’a pas fait mieux depuis.
Derrière l'histoire d'amour et les meurtres se cache une belle critique des médias. Un film puissant, propulsé par des acteurs merveilleux, une très belle découverte. Une bande originale rock'n'roll comme je l'ai aime, une bonne dose d'amour pas nian-nian, une mise en scène psyché, tout pour donner un sacré film accrocheur. Puis faut l'avouer la scène du mariage est parfaite.
J'ai vu ce film en VO car c'est toujours une façon d'apprécier vraiment les performances des acteurs . Malgré ça mais quelle idiotie que ce film ! sans doute le plus mauvais d'Oliver Stone qui s'essaie ici sans succès au cinéma clip style 70's sous acide . On assiste à deux heures de violence stupide et inutile ,sans queue ni tête. Les personnages sont agaçants, surjoués à l'extrême par des acteurs pourtant si bon ailleurs - Le film cherche a dénoncer la violence glorifiée par les médias mais tout est tellement caricatural et fantasmé qu'à aucun moment on adhère à l'histoire qui fait plus penser à un comic book pour ado de 13 ans qu'à un scénario avec une quelconque crédibilité et une vraie réflexion. Je ne parle même pas de la réalisation audacieuse certes mais affreuse visuellement ce qui rends le film encore plus insupportable . Bref un délire de réalisateur complètement raté à tout point de vue .
Un film très intéressant de par son propos et son style. Dire que j'adhère à 100% au parti pris artistique abordé par Oliver Stone ici serait mentir. Mais je le trouve assez cohérent avec ce qu'il tente de dénoncer bien qu'il fait surtout un constat avant d'être capable d'apporter des solutions, conférant à l'ensemble un petit "Capitaine Constat approuve".
Donc pour en revenir à la réalisation, Oliver Stone aborde ici son film avec un angle très télévisuel nous bombardant d'images et de références provenant de cette même télévision qui est ici le parfait miroir d'une société en reflétant parfaitement l'image érigeant ceux instillant la violence en ce monde comme des Stars. Si le propos se perd en effets de styles un peu vains dans la première partie (mais cohérents je tiens à le repréciser) il ressors mieux dans la seconde. Ici le couple de tueurs n'est que le reflet malsain d'un société qui l'est tout autant malgré le fait qu'elle veuille paraitre respectable. Et c'est là où le film devient limite dérangeant et ambigüe l'aspect constatation sans solution gênant par la suite. En gros on a l'impression que Stone enfonce simplement la porte pourtant grande ouverte handicapant son récit avec une allure clipesque épuisante sur le long terme.
En ce qui concerne les acteurs ils sont très bons avec une mention spéciale au toujours génial Woody Harrelson. La BO est elle aussi excellente.
Pour conclure un bon film mais qui aurait gagné à limiter ses effets de styles un peu agaçants par moments.
Film ultra violent tourné comme à la fois comme un clip ,ou comme un reportage , le scénario n"est pas exceptionnel mais film culte quand meme , superbe bande son et une facon de filmer unique
Renié par Quentin Tarantino, auteur du script original, décrié ou adulé par les spectateurs, "Tueurs nés" est certainement un des films les plus fous du réalisateur Oliver Stone, quoi que inégal. Satire des médias face à une violence de plus en plus croissante dans une Amérique en totale perdition médiatique, la première partie du film est certainement la plus intéressante. Le quotidien morbide et hilarant de deux tueurs en série complètement cinglés est présentée dans ce qui se veut être un hommage aux programmes télévisés mais aussi une critique. Flashback façon "sitcom", avec rires inutiles sur des dialogues percutants en total désaccord avec l'ambiance flashy, flashback façon vieille série, tout y passe jusqu'au dessin-animé. De ce fait, le côté "pop" est un très bon effet de style et apporte du punch au film, en soulignant bien la folie des deux protagonistes principaux, genre de Bonnie and Clyde sous acides. Hélas, la seconde partie n'équivaut pas à la première. L'histoire s'essoufle considérablement dans la prison ou tout devient un joyeux bordel. L'originalité apportée au film baisse de tension pour adopter un schéma plus classique. C'est dommage car "Tueurs nés" avait de quoi être un sacré film (ensuite, c'est clair que si l'ami Tarantino l'avait réalisé, on aurait certainement eu droit à une vision différente), mais il s'essoufle dans les rouages du film d'action. Pourtant, la mise en scène est bonne, la photographie est agréablement atypique et on rentre aisément dans le délire cinématographique proposé, mais cette seconde partie quoi! Pourquoi? Certes, le rythme est nerveux mais c'est terriblement classique et convenu comme approche. Triste. En tout cas, "Tueurs nés" est le genre de films qui divise. Soit on adhère, soit on déteste. J'ai adhéré à la première partie, excellente à mes yeux. J'ai détesté la seconde ou tout perd son sens, même si l'appui "critique des médias" est maintenu. Heureusement, Woody Harrelson et Juliette Lewis font des étincelles et apportent une touche sadico-glam au film. Résultat mitigé pour Oliver Stone.
Avant de passer à la réalisation, Quentin Tarantino a écrit deux scénarios : le très bon "True Romance" de Tony Scott et "Tueurs Nés" d'Oliver Stone. Et à vrai dire on comprend sa frustration de ne pas avoir pu le mettre en scène lui-même tellement la réalisation de Stone se trouve douteuse. "Tueurs Nés" ressemble davantage à un assemblage effectué bout à bout plutôt qu'à un ensemble réellement cohérent. Stone essaye de s'inventer un univers qu'il ne possède pas, noyant son œuvre dans un flot d'images psychédéliques complètement tape-à-l'œil et sans effet. On trouvera néanmoins une satisfaction durant la seconde partie du film où le casting se voit renforcé par l'arrivée des déjantés Robert Downey Jr. et Tommy Lee Jones. Pour le reste, "Tueurs Nés" se présente comme un long-métrage très impersonnel, dont mise à l'index des médias s'avère maladroite, lorsqu'elle ne tombe pas à plat.
Juliette lewis que j'aime bien on va dire, tjrs ds ses roles assez sexualises de folle. W. Harrylson que je connais tres peu interprètent tres bien leurs personnages mais le film c'est du n'importe quoi. Un espece de bonnie and clyde ac pas mal de violence de sexe et de vulgarité apres vient le perso de downey jr pas mal mais pas assez pr remonter le niveau du film qui m'a laissé assez indifferente