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    Hiroshima, mon amour
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    3,6
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    125 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 décembre 2024
    Qu'ils soient crochus ou nucléaires les atomes filmés par Resnais ne se conçoivent que liquéfiés et voués à s'évaporer. Restent les souvenirs.
    Cadreum
    Cadreum

    5 abonnés 215 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2024
    Film explorant les thèmes de la mémoire individuelle et collective, ainsi que notre capacité à faire abstraction d'événements marquants. La juxtaposition de ces deux mémoires crée une tension constante, révélant les mécanismes de défense face à un trauma.

    Les dialogues poétiques de Duras transcendent le cinéma, chaque mot devenant un symbole chargé de significations multiples. Cette poésie verbale, ode à la mémoire du désastre, tisse un récit où l'Orient et l'Occident tentent une réconciliation, une tentative marquée ensuite par un rapprochement à travers l'intimité de deux amants.

    Leur amour incarne la lutte entre se souvenir et éphémérité, interférant avec leur capacité à vivre pleinement le présent. Cette dualité, inhérente au récit, suggère la possibilité d'une guérison, ainsi que la difficulté de la réconciliation avec un passé traumatique.
    Mysterfool
    Mysterfool

    10 abonnés 251 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juin 2024
    J'ai lu le livre, je me suis beaucoup ennuyé et puis Marguerite m'a capté vers la fin en 10 pages lorsqu'elle a raconté une femme tondue à la libération pour cause d'amour. Qu'en savaient- ils de l'amour ces bourreaux du cheveux, les mêmes qui ont collaboré pour la plupart, les mêmes qui se sont dégonflé pour la plupart. Je sais qu'il y a eu les justes et les résistants mais j'ai du mal à croire qu'ils aient participé à cette lâcheté.
    Et puis j'ai vu le film et je me suis rendu compte que j'avais oublié que le livre n'était qu'un scénario. Avec les images le texte de Duras prend tout son sens et fait de cette histoire une douce épure sur l'amour et la mort. Hiroshima mon amour, terrible oxymore pour réparer une jeune femme lourdement blessée à la libération de Nevers.
    LAvisDuNeophyte
    LAvisDuNeophyte

    3 abonnés 442 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 août 2023
    Asez lent, original pour l'époque. Bons acteurs et musiques. Histoire forte, qui marque. A voir au moins une fois.
    Shawn777
    Shawn777

    598 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 mai 2023
    Ah la fameuse Nouvelle Vague, cette période du cinéma français bourrée de films chiants et pourtant idolâtrés par la presse intello et récompensés par de multiples festivals qui le sont tout autant ! Bien heureusement, tous les films de cette période ne sont pas ainsi mais, avec ce film d'Alain Resnais sorti en 1959, nous n'en sommes tout de même pas bien loin ! Le film raconte l'histoire d'une actrice française qui rencontre un japonais et lui parle de son ancienne histoire d'amour interdite avec un allemand. Le synopsis est réellement intéressant, j'étais d'ailleurs vraiment emballé à l'idée de découvrir le film mais surtout pour le thème de l'histoire d'amour interdite avec l'allemand qui est particulièrement intéressant mais surtout audacieux pour l'époque ! Mais le film préfère malheureusement se concentrer sur l'histoire d'amour présente que vit l'actrice avec l’architecte japonais. Le thème de la paix, des désastres commis par les bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki sont également des thèmes intéressants et importants bien-sûr, les dix premières minutes du film en sont d'ailleurs particulièrement marquantes et saisissantes, mais le film s'égare dans des flashbacks rendus mous par la narratrice, qui n'est autre qu'Emmanuelle Riva. Non pas que l'actrice soit mauvaise, je pense que c'est avant tout un problème de direction d'acteurs, ces derniers ne dégageant aucune émotion (ce qui est un comble pour une histoire d'amour, surtout tragique) et puis les dialogues sont plats ! Alors oui, le film est écrit par Marguerite Duras et cette dernière apprécie les longues scènes de contemplation dans lesquelles les acteurs récitent un texte au lieu de le jouer (en témoigne "India Song" par exemple même si, pour le coup, le film était réussi, enfin surtout pour son côté expérimental) mais ici, force est de constater que ça ne colle pas vraiment au propos du film ! Ainsi, on s’ennuie, on se lasse très vite devant une histoire qui avait pourtant du potentiel, ce qui en est particulièrement frustrant ! Heureusement, tout n'est pas à jeter, on retiendra par exemple quelques scènes fortes entre les deux personnages ou encore la mise en scène de Resnais qui est très bonne (et dont la scène d'introduction est d'ailleurs la plus réussie). "Hiroshima, mon amour" est donc, pour moi, une déception en étant loin d'être le chef-d’œuvre attendu.
    Storm
    Storm

    1 abonné 36 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 novembre 2022
    Film assez ennuyant. L'intérêt historique est certain (les ravages de la bombe nucléaire, le sort des tondues) et la réflexion intéressante (la guerre telle que vécue des deux côtés de la planète) mais concrètement le film se résume à un dialogue sans action, sans lieu (les nombreuses images du ravage de la bombe nucléaire auraient mieux trouvé leur place dans un documentaire). C'est lent, les errements des personnages pénibles (va t elle partir ou rester?) et la musique lancinante rajoute à cette longueur et vacuité des scènes.
    OSC4R _
    OSC4R _

    76 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2022
    Pas captivant mais pas ennuyeux pour autant, Marguerite Duras n’a donc pas écrit que des conneries.
    Bernard D.
    Bernard D.

    114 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juin 2022
    « Hiroshima, mon Amour » est le premier long-métrage d’Alain Resnais sur un scénario de Marguerite Duras. Ce film franco-japonais sorti en 1959, raconte la rencontre entre « Elle » (Emmanuelle Riva) une jeune actrice française venue à Hiroshima pour un film d’allure documentaire en faveur de la paix, tourné 14 ans après l’explosion nucléaire. « Lui » (Eiji Okada) est japonais, architecte mais on ne saura rien de plus sauf que ses 2 parents sont morts à Hiroshima. Une histoire d’amour intense bien que brève – une journée d’après le titre - va les faire parler. Il ne fera que répéter qu'elle n'a « rien vu à Hiroshima ». Et elle lui parlera de son adolescence à Nevers, de son amour pour un soldat allemand bavarois (Bernard Fresson) et de l'humiliation qu'elle a subie lorsqu'elle a été tondue à la Libération à l’âge de 18 ans, son père, pharmacien, ayant même dû fermer son officine.
    Le noir et blanc est superbe et les scènes d’amour très brèves avec au tout début la superposition progressive de la peau des amants et de la peau des irradiés puis d’un nuage d’explosion nucléaire. Les dialogues sont « tronqués » sans lien entre eux et souvent en voix-off ressemblant plutôt à des réflexions personnelles.
    Pour certains ce film était une provocation vis-à-vis des américains avec la vision des sinistres induits par l’explosion nucléaire » et de ce fait le film sera présenté à Cannes en hors compétition en 1969. Pour d’autres comme Malraux, Godard, Truffaut, Chabrol… c’est un hymne à la vie et la mort – éternel conflit entre Eros et Thanatos – et un hymne à la réconciliation. Ce film qui ressemble à un poème mélancolique, lancera la carrière d’Alain Resnais qui avec son difficile film « L’année à Marienbad » (1961), sera un des piliers de la Nouvelle Vague du Cinéma Français.
    noizet
    noizet

    5 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 février 2022
    je ne choisis pas forcémment par gout les films que je regarde.
    ça peut être aussi parce que je suis avec quelqu'un qui a envie de le voir ou revoir .
    Résultat je me trouve parfois embarqué dans le visionnage de quelque chose que je trouve insipide.
    la plupart des "chef d'oeuves de la nouvelle vague des années 1950 1960 sont pour moi une purge .
    je n'y vois que des histoires destinées à des intellos qui on envie de se torturer les méninges pour deviner où l'auteur veut en venir.
    c'est le cas dHIROSHIMA, MON AMOUR. , lourd lent et décousu . en tout cas c'est mon avis et je le partage ...
    TUTUR29
    TUTUR29

    35 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 août 2021
    Hiroshima mon amour est un film qui m'a pas mal divisé. D'un côté, le film est visuellement somptueux et n'a pas pris une ride. La musique et les longues discussions des personnages donnent un ton très poétique au film, d'autant plus que je trouve la relation entre les deux personnages très romantique et mignonne. De ce point de vue, il est donc indéniable qu'Hiroshima mon amour est un film magnifique. Mais hormis cela, j'avoue que tout le reste est ennuyeux ! Les dialogues sont souvent assez pompeux et la quasi totalité du film consiste à décrire des lieux où événements déjà passés. Le tout est difficilement captivant, même si la beauté indéniable du film m'a empêché de totalement décroché.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 708 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 juin 2021
    Je ne m'étais jamais endormi devant un film jusqu'au cinéma de la Nouvelle Vague française. Hiroshima, mon amour perd du terrain de plusieurs façons. La première est l'utilisation excessive de voix-off. Les voix-off sont acceptables si elles sont essentielles pour faire connaître l'histoire et qu'il est impossible de le faire autrement. Mais ces voix-off représentent un pourcentage important du film. Elles ne s'arrêtaient jamais elles continuaient et continuaient. Finalement l'histoire nous amène dans des séquences interminables où l'on voit le couple dîner au restaurant et la femme se plaindre de sa vie auprès d'un homme qui a perdu sa famille à la guerre et dont on ne sait pas grand-chose. L'histoire s'est étiolée à partir de là. Il y a une énième voix-off sur le destin cruel d'Hiroshima suivie d'une demi-heure de la même scène répétée encore et encore dans différents endroits. Ce n'est pas parce que c'est un film Français et que c'est vieux que c'est de l'art. Une narration de qualité est essentielle à la réalisation de tout film et c'est quelque chose que Hiroshima, mon amour n'offre même pas...
    stans007
    stans007

    25 abonnés 1 324 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mars 2021
    Film d’auteur sur l’oubli et sur fond de bombe atomique: lent, esthétique et émouvant malgré une fin répétitive. Scénario Marguerite Duras, B.O. de George Delerue.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mars 2021
    Hiroshima mon amour mêle, dès son titre, la pulsion de vie et la pulsion de mort comme bornes d’une même galerie souterraine par laquelle désirer le monde et sauvegarder sa mémoire ; une galerie que ne cesse d’emprunter la femme, jusqu’à superposer son premier amour sur celui rencontré au Japon comme ce dernier voit en elle la somme de plusieurs femmes. Deux narrations se jouxtent en permanence : celle de la catastrophe atomique d’Hiroshima, racontée par le personnage masculin ainsi que par le cadre politique de l’intrigue, celle de la passion interdite éprouvée à l’égard d’un soldat ennemi que prend en charge l’étrangère pour la première fois ; dans les deux cas, une pulvérisation d’instants empruntés à un passé sur le point de s’estomper ou déjà rêvé, et ce besoin de transmettre par la parole et par le corps. Aussi le long métrage d’Alain Resnais dépasse-t-il le simple témoignage documentaire pour s’ériger, grâce à la fiction, en une lutte contre l’oubli, une lutte aussi impossible que la démarche esthétique de Resnais et Duras elle-même, en témoignent leurs propos liminaires. Hiroshima mon amour est une œuvre travaillée par l’idée d’échec, par la conscience du temps qui passe et qui sépare, symbolisée ici par le vol aérien qui doit arracher les amants l’un à l’autre. Ne reste qu’un présent qui, parce qu’il doit articuler un devenir avec un passé, attire les contraires : tuer fait du bien, partir permet à la voyageuse de rester plus longtemps, le champ de ruines qu’est Hiroshima mute en théâtre d’une reconstruction individuelle par l’union de deux cultures, de deux êtres allégoriques d’une ville et d’un nom (Nevers, Hiroshima) sous un ciel menaçant. De deux acteurs magnifiques : Emmanuelle Riva et Eiji Okada.
    Pascal
    Pascal

    163 abonnés 1 699 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mars 2021
    Il y a des films qui sont touchés par la grâce. "Hiroshima mon amour" en est un. Probablement un des meilleurs films de Resnais, un des meilleurs réalisateurs du cinéma français. Film sur la pulsion de vie, jamais autant générée et révélée que par l amour. On ne peut oublier les événements fondateurs et d ailleurs le faudrait il ? Sans doute pas. Il se détache de ce film une poésie et une mélancolie lumineuse. Oui , il s agit bien d un chef d œuvre de l art cinématographique. Les amateurs exclusifs de cinéma grand public passeront leur chemin.
    Charlotte28
    Charlotte28

    128 abonnés 2 031 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 novembre 2020
    Assurément certaines répliques sonnent juste sauf que leur caractère trop littéraire exigeait de ne pas être récitées, mais pleinement ressenties, ce qui n'est pas le cas ici, entre apprentissage phonétique (pas toujours compréhensible d'ailleurs) et ton monocorde lassant, n'amenant ainsi aucune empathie avec ce duo de personnes mariées qui vivent une courte aventure. Si la poésie d'une autrice qui manie joliment les antithèses vous touche, mieux vaut lire "Je vis, je meurs" de Louise Labé, qui s'assume comme telle! Par ailleurs, les qualités esthétiques du film bien qu'indéniables grâce à un travail soigné sur la photographie et la mise en scène ne peuvent compenser le manque de conviction des acteurs lorsqu'ils dialoguent - puisque les silences se révèlent paradoxalement ici plus intenses! Dommage que cette rencontre supposément passionnée s'habille d'une telle froideur...
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