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Un visiteur
1,0
Publiée le 1 octobre 2009
Quelle horreur!!! Je reconnais les qualités de ce film, esthétique exceptionnelle, réflexions d'ampleur sur la mémoire personelle et collective, sur l'amour et la mort, musique... Mais je hais profondemment ce film (au bac pour les options ciné), d'une lenteur, le rythme affreux, le jeu d'acteur particulier met constamment une distance avec le spectateur, la nvelle vague a largement influencé le cinéma mondial mais aussi handicapé le cinéma français toujours bloqué par l'auteurisme mué en nombrilisme, donc c'est également par ce que le film représente qu'il me déplait, une oeuvre lente distante froide brandie en étandard d'une élite qui juge tout autre vision du cinéma
Hiroshima mon amour est un monument de la nouvelle vague ! C’est une œuvre magnifique qui transpire de finesse, de beauté et de douleur. C’est à la fois un poème à l’amour et une baffe cinématographique ! Un film innovant de part son rythme, son image et de sa superbe réalisation. En 91 minutes, ce film nous présente l'amour dans toute sa splendeur et sa complexité. Bien que je trouve la cadence des dialogues assez difficile à cerner de prime abord, j’ai complètement été charmée par le jeu des acteurs, par cette ambiance noire et par la peine qui s’en dégage. Sans oublier cette incroyable sensualité mêlée de mélancolie lyrique ! A voir!
Oh mon dieuuuu !!!!! Voilà le genre de film qui ferait fuir n'importe quel spectateur et pour cause. Si le cinéma peut faire passer un message (en l'occurrence, l'oubli), il ne faut pas oublier le plaisir du spectateur. Resnais l'a oublié en réalisant ce film plat, soi-disant poétique aux dialogues navrants. Les scènes se succèdent avec la même platitude et tout ce qu'on attend, c'est la fin (qui vient lentement hélas).
Que dire de plus que: Wahou! Une histoire des plus réalistes, nous montrant un amour impossible entre une française et un japonnais...Le rythme du film est lent, les dialogues sont lent, tout est lent! Ce qui est volontaire. A cause de cela, pas mal de monde risque de ne pas aimer ce film... Mais il faut savourer le côté magnifique de l'histoire. On rentre dans l'horreur d'Hiroshima, on sort par le poètisme, et au milieu on retrouve la tristesse... Un film magnifique! A voir.
Resnais balaye les cendres d'une ville hantée par les spectres de souvenirs douloureux pour dessiner le portrait bouleversant de deux amants inconsolables. Sublime.
Le film commence comme Nuit et brouillard, mais à propos d'Hiroshima. Puis on écoute le dialogue très écrit entre une française qui semble porter un lourd secret et un japonais, qui s'aiment juste avant de devoir se quitter. Le sujet du film est probablement l'amertume qui accompagne la conscience de l'oubli à venir. Avec ce premier long métrage, Resnais opérait à une transposition du nouveau roman au cinéma. Mais Resnais n'étant pas Godard, il confère à ce film un aboutissement et une émotion qui en font plus qu'un film expérimental. Ceci dit j'ai pas bien compris l'intérêt de l'introduction, et le film est assez imperméable au début malgré une étonnante simplicité. Resnais tournera ensuite L'année dernière à Marienbad, plus ambitieux, abouti et important, plus soigné sur la forme également, mais plus inaccessible aussi, car finalement l'aspect universel d'Hiroshima mon amour touche un public assez large. A noter que l'acteur japonais ne lis pas le français, et donc qu'il prononce ce qu'on lui demande de proconcer sans savoir à quoi ça correspond, et cela sur un texte de Marguerite Duras. Ca perturbe au premier abord ^^.
Ce chef d'œuvre de romantisme se construit en 4 dimensions: Le temps, l'espace, l'amour et l'horreur de la guerre. La peur de l’oubli et le rapprochement de ces êtres tourmentés sont ainsi deux éléments omniprésents dans ce récit romanesque dénonçant ardemment l’emploi de la bombe H et le traitement des maitresses françaises par les soldats nazis. Les interprétations d'Emmanuelle Riva et d'Eiji Okada ne font que magnifier le lyrisme de cette œuvre tandis que les dialogues de Marguerite Duras et la mise en scène abstraite d'Alain Resnais nous procurent une référence sans précédent et inégalable en matière de construction narrative et de poésie cinématographique qui servit de pièce maîtresse à l’instauration de la Nouvelle vague.
L'un des films les plus intéressant qu'il m'ait été donné de voir, chaque phrase se savoure, chaque plan est magnifique… une pure merveille qui traverse les âges
Ce qu'on peut dire de ce film est qu'il ne ressemble à aucun autre ! En effet, Alain Resnais a réalisé un coup de maître mémorable en réalisant ce film très littéraire d'après un scénario de Marguerite Duras. Il est à signaler que certaines images d'archives incluses dans ce film sont insoutenables et font froid dans le dos. Emmanuelle Riva est magnifique et Eiji Okada est excellent.
Film innovant par sa qualité de narration, Hiroshima mon amour est un film sur la mémoire, thème récurrent chez Resnais. Peu de temps après son documentaire Nuit et Brouillard sur les camps de concentration, Resnais refait un film sur la seconde guerre mondiale. Mais loin d'être des films de guerre, ce sont des films sur la guerre, sur ses impacts. Ce sont des films psychologiques, à portée philosophique. Hiroshima mon amour présente cette particularité de situer l'action (présente) au Japon et de présenter le plus objectivement possible une histoire d'amour entre une française et un japonais, ces personnages étant évidemment des métaphores représentant leurs pays. Bref, film important de la Nouvelle Vague, à voir.
Un film froid, détaché, pas du tout prenant. C'est dommage, le texte de Marguerite Duras est un délice à entendre, mais le rythme est résolument trop lent, le traitement raté à force de volonté d'un esthétisme particulier. Dommage, car au fond il nous apprend des choses, et pas que sur Hiroshima. Mais la pilule est dure à avaler.
Mais pourquoi Alain Resnais a t'il choisi Emmanuelle Riva comme actrice principale? Alors qu'il arrive à la sublimer dans une première partie de courte durée, celle ci se transforme en monstre étouffant et épuisant, à l'image du texte navrant de Marguerite Duras qu'elle ne cesse de répéter comme un automate. Les trente dernières minutes sont à mourir d'ennui, cumulant fausse ambition de retranscription sentimentale (flash-back, tête à tête, confrontation) avec un jeu tantôt ridicule (les exclamations grotesques de Riva), tantôt sans profondeur (la scène de la gare et celles qui l'entourent). La musique lors de la scène finale donne plus l'impression d'une mauvaise blague que d'un réel désir d'impliquer le spectateur. Il ne peut que rester froid devant un tel massacre. Pour ma part, je me suis senti oppressé, mais dans un sens très péjoratif (j'aime me sentir oppressé quand je regarde certaines oeuvres, mais ici, aucune fièvre, aucune moiteur, aucun frisson délicat ne vient me submerger). Comme une envie d'exploser la cave insipide de Duras et Resnais à coup de dynamite-sensuelle ou de molotov-platonique...
Je sais que ce film fait partie des films qui sont reçu par les grands critiques cinéma comme un des plus grands films de tout les temps mais pour moi ce n'est pas le cas. Très bien filmer, des décors magnifiques. Les dix premières minutes sont cultes quoi que un peu énervantes, le jeu de Emmanuelle Riva est hystérique et c'est agaçant à la longue. Les dialogues au début sont bien mais deviennent vite lourd ("Nevers par ci Nevers par là", "Hiroshima par ci Hiroshima par là"), l'histoire est très belle cela dit.