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    Hiroshima, mon amour
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    3,6
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    124 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 mai 2008
    D'une beauté et d'une poesie sublime avec une grande influence de Godard, un film parfaitement maitrisé et toujours aussi fascinant a regarder.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 avril 2008
    Ton nom est Nevers en France et tu m'oublieras quand je serai Hiroshima. Mais moi, jamais je ne t'oublierai Hiroshima mon amour.
    Niko0982
    Niko0982

    66 abonnés 1 331 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2008
    Très original, surprenant même.
    Thomas Roavina
    Thomas Roavina

    24 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 février 2008
    Hiroshima l'horreur, nous sommes tous d'accord, "mon amour" en plus ne change rien à la donne. Premier long métrage d'Alain Resnais qui réalisait auparavant des documentaires ou courts métrages aurait mieux fait de rester dans sa spécialité tant l'influence des deux genres viennent gâcher un trop long métrage en forme de documentaire et avec des idées pouvant être développés dans des courts seulements. Amour impossible dans le Japon d'aprés guerre, ok pourquoi pas, mais a vouloir écarter tout exotisme on tombe dans le récit morbide et insignifiant d'une jeune française de l'époque. Les flash-back de trés mauvais goûts nous conte une histoire d'une glauquerie qui ma semblé totalement inaproprié par rapport à l'histoire qui se déroule au Japon. Le film se traine en longueurs et fini par ennuyer à cause de dialogues et d'élocution de la part de l'actrice insuportable (un des rôle feminin les plus détestable qui m'est était donner de voir/écouter). De plus elle ne dégagait rien d'attirant, ce qui nuis fortement à la romance. Les dialogues se veulent poëtiques, mais ne sont que successions d'énormes clichés. Le film se concentre exclusivement sur le couple ce que j'ai trouvé assez egoiste en pensant à la ville dans laquelle ils se trouvent, bien que je n'épprouvé aucun plaisir à revoir ces corps déchirés par la bombe. Resnais filmait au début les ravage du nucleaire sur la terre, sur les gens, les animaux, avec une froideur qui n'est pas du tout la bienvenue. Le noir et blanc attenue la complaisance, ce parti pris esthétique ne se révèle pas positif puisque l'on a tout simplement l'impression de regarder un reportage de l'époque plus qu'un film de "cinéma". La mise en scène trop artificielle; déplacement des personnages, cadrages (...), sent le calculé et la symbolique à plein nez pour que cela soit agréable. Mal fait avec un fond auquel je n'accroche pas du tout et d'une laideur esthétique font d'Hiroshima mon amour un film qui ne raconte rien, le vide intellectuel.
    Ladyshamble
    Ladyshamble

    9 abonnés 167 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2008
    Magnifique. Un film d'une beauté rare dans les dialogues.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 janvier 2008
    On plonge dans ce film en pensant qu’on regardera une histoire sur l’amour, une histoire d’amour, une histoire sur l’Histoire, tout au plus.

    Et nous nous retrouvons voyeurs cruels, monstres légitimes, justifié par l’art, autorisé à regarder et à juger au nom de l’art. Et s’il reste en nous un temps soit peu d’humanité, à cet instant, nous le maudissons l’art, nous maudissons l’homme, nous nous maudissons.
    Nous nous aimons encore un peu, encore assez pour partir à Nevers-en-France, pour partir à Hiroshima, pour comprendre.

    On l’entend, on le sait, on le croit : nous oublierons. Nous n’aurons pas d’autres choix, parce que nous sommes les enfants ridicules d’un monde trop vieux. Trop sali, déjà mort.

    Et nous confondons nos petits malheurs avec le Grand Malheur, nos petites horreurs avec la grande Horreur.

    Bientôt, bientôt, on ne sait pas tout à fait quand mais bientôt, c’est sûr, nous oublierons. Il ne restera rien : pas une image, pas un souvenir. Alors, pour rendre supportable l’offense que nous fera le temps, nous rêverons que nous nous souvenons encore. Mais ces images que nous croirons voir, que nous verrons vraiment d’ailleurs, ne seront pas les témoins du passé.
    Elles seront le présent (le futur ?), le regret se mêlant au commun.

    Et nous nous en contenterons. Car mourir est insoutenable s’il n’y a rien à regretter.

    Il ne restera qu’un prénom. Le mot transcende le souvenir, l’être, la vie.

    « Je n’ai plus qu’une mémoire, celle de ton nom ».

    Hi-ro-shi-ma

    A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 janvier 2008
    Ayant acquis une certaine notoriété en ce qui concerne les documentaires, Alain Resnais se voit confier la réalisation d’un documentaire sur la bombe H. Il se rend pourtant vite compte qu’un tel projet est impossible à réaliser étant donné la quinzaine de documentaires traitant déjà de ce sujet et surtout le peu de moyens qui lui a été accordé. Désireux que ce projet aboutisse à quelque chose, Resnais fait appel à Marguerites Duras et lui propose une collaboration. On passe alors d’un film sur la bombe à une histoire d’amour sur fond de guerre où la bombe serait présente comme « élément de paysage » et de réflexion. Le film repose sur deux oppositions, voire un oxymore, que l’on retrouve premièrement dans le titre : «Hiroshima » (la guerre, la haine) et « mon amour » ( sentiment plus pur et plus personnel avec le «mon»). On retrouve aussi cette idée de contraste dans les histoires qui nous sont plus ou moins racontées : la Grande (Hiroshima), et la petite (celle avec l’allemand et le japonais). Deux destins s’opposent mais se rejoignent quand même : celui d’un pays et celui de la femme. En effet, elle va être bouleversée par le sort du pays même si elle n’en a rien vu. Ici, il est question de voyage : entre Paris et Hiroshima, entre le passé et le présent et même entre la cendre et la passion lorsque les deux corps sont enlacés. Il est vrai qu’en ce qui concerne la temporalité le film peut paraître complètement décousu. Il est même difficile de pouvoir s’en souvenir avec exactitude après l’avoir vu. Resnais n’utilise pas de flash back, ce sont des briefes de morceaux qui reviennent en mémoire comme s’ils rattrapaient le présent (le meilleur exemple se trouve être la scène de la main du japonais qui se crispe et qui suscite chez sa maîtresse un « flash » de ce qu’elle a pu vivre dans le passé ). Ce n’est donc pas un retour en arrière mais plutôt un retour en avant, comme si le passé revenait hanter le présent : le film fonctionne en fait par écho visuel entre le pas
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 janvier 2008
    Mieux qu'un film, une oeuvre littéraire. On ressent bien ici la plume de Duras, cette sensualité, ce charme, ce calme et cette volutpé qui caractérise l'ensemble de son oeuvre. Chaque image est une photographie d'art à laquelle se mélange la poésie de Duras. Hiroshima mon amour est une sublime oeuvre tout en retenue.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 613 abonnés 12 377 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2014
    Film clè de la nouvelle vague, "Hiroshima mon amour" est une sorte d'oratorio moderne sur l'aventure d'une actrice française et d'un architecte japonais, sorte de feuilleton radiophonique èlaborè à partir d'un texte de Marguerite Duras et amèliorè grâce à l'apport d'Alain Resnais, qui rèussit une sorte de collage pour rassembler deux rèalitès qui ont aussi peu en commun que l'occupation allemande à Nevers et l'explosion d'une bombe à Hiroshima, si ce n'est toutefois la drame d'amour des personnages principaux! La scène d'intro s'ouvre sur la musique envoûtante de Georges Delerue et Giovanni Fusco tandis qu'un corps nu saupoudrè de sable nous fascine! Amour impossible entre Eiji Okada et une frèmissante Emmanuelle Riva au lendemain de la seconde guerre mondiale, "Hiroshima mon amour" demeure un des meilleurs films de Resnais! Film du souvenir entre deux guerres donc, film où l'amour s'insinue dans l'horreur meurtrière, où le passè contamine le prèsent en revenant par bribe dans la voix off inoubliable de son actrice principale! La tragèdie collective s'introduit et s'incarne ainsi dans le drame individuel, comme le laisse entendre ce premier long-mètrage de Resnais qui ne traite absolument pas des troubles de la mèmoire, mais bien plutôt de sa persistance obsèdante! Le thème est, à proprement parler, le refus obstinè de la conscience humaine à effacer sa mèmoire les ravages de la bombe atomique! Aussi nècessaire que l'oubli (les deux pôles de la mèmoire) pour ce film emblèmatique du cinèma français, où un drame individuel (Nevers) est situè à l'intèrieur d'un drame collectif (Hiroshima), nous donnant en 1959, l'un des films les plus intèressants de la nouvelle vague, l'un des plus intelligents et terribles aussi! Depuis, Resnais bouleversa les donnèes romanesques qui lui servirent de point de dèpart en refusant les ingrèdients superficiels d'une psychologie simpliste hèritèe de la tradition classique! Le coeur de la contradiction, voilà prècisèment ce qui attira le rèalisateur, comme pour mieux dèfinir une nouvelle condition du dèpassement et de la transgression! Le temps cesse d'être chronologique pour privilègier dans le prèsent le conflit de la mèmoire (le passè) et de l'imagination (le futur) d'où surgira le devenir! Avec "L'annèe dernière à Marienbad" qu'il rèalisa deux ans après "Hiroshima mon amour", Resnais sera au sommet de son art...
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    236 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mai 2008
    Là où «Nuit et brouillard» (France, 1955) d’Alain Resnais était un témoignage liminaire et nécessaire des supplices de la Seconde Guerre Mondiale, «Hiroshima mon amour» (France, 1959) du même réalisateur soulève davantage la question de l’oubli, la question de la mémoire, développe ce qui demeurait en suspens dans le documentaire. Après avoir vu, du moins avoir eu un semblant de vue, que reste-t-il de cela ? Une promesse à l'acte de prétérition ? Soutenu par un magnifique scénario d’un lyrisme littéraire signé Marguerite Duras, «Hiroshima mon amour» traite de deux horreurs sourdis de la Seconde Guerre Mondiale : la bombe atomique, notamment son utilisation à Hiroshima et la tondaison des femmes amantes de soldats allemands. La première horreur, celle d’Hiroshima, trouve son affectation dans le film par une introduction documentaire et poignante, dans la même veine que «Nuit et brouillard». Photos à l’appui, discours durasien en fond, cette fois-ci le mélange entre ce documentaire et la fiction assume la volonté du film d’arpenter la question de la mémoire. La seconde infamie, la tondaison des françaises amantes d’allemands, s'inscrit au sein de la fiction. Le personnage d'Emmanuelle Riva, dans un témoignage évocateur, transcrit visuellement par Resnais grâce à une altération entre le récit et sa représentation, son personnage souffre. Tout comme le personnage d'Eiji Okada qui languis furtivement, ne trouvant que comme secours le témoignage soudain d'un amour fébrile. «Hiroshima mon amour» par l'imbrication du documentaire dans la fiction, corrélés par les dialogues de Marguerite Duras, possède une charge impétueuse mais étrangement âcre, ce qui donne au film une saveur ginguet.
    lillois
    lillois

    100 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mai 2010
    Oser mettre 3 étoiles à "Hiroshima mon amour" serait de toute évidence sous-noter un film essentiel du patrimoine cinématographique mondial. Alors exceptionnellement je mets une étoile de plus en dépit du fait que j’aie parfois eu du mal à rester concentré.
    Les quinze premières minutes sont une terrible évocation du sort injuste de la ville d’Hiroshima, frappée du feu nucléaire le 6 août 1945. Echange impossible de souvenirs reconstitués sur fond d’images d’archives éprouvantes. La femme, française (Emmanuelle Riva, dans un phrasé tout durassien), se figure l’effet d’une bombe à uranium : "une ville se soulève pour retomber en cendres". L’homme, japonais (Eiji Okada, dans un français très correct), ne cesse de lui répéter : "Tu n’as rien vu à Hiroshima". Nous sommes à la fin des années cinquante. Ils viennent de se rencontrer, dès le lendemain ils devront se séparer. La douleur de cette imminente fin est déjà en eux. Plusieurs fois ils se quittent pour se retrouver de suite.
    Elle qui voit en lui Hiroshima, lui qui choisit de voir Nevers en elle. Alors autour de quelques verres dans un restaurant, elle lui raconte sa jeunesse dans la Nièvre et surtout… sa "folie à Nevers". Folie après avoir perdu son premier amour, un soldat allemand, un ennemi de la France. Folie d’être recluse par sa famille qui la fait passer pour morte afin de ne pas affronter la honte.
    Film complexe sur la peine, la mémoire et l’inéluctabilité (nécessaire ?) de l’oubli.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    L'un des quatrième ou cinquième plus beau film de l'histoire du cinéma.
    Je ne sais pas si c'est le texte de Duras, les images de Resnais ou l'interprétation, ou l'interaction des trois peut-être...Mais me résultat est submergeant. Un film poétique. Un film qui pleure.
    Backpacker
    Backpacker

    75 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Alain Resnais réussit une excellente adaptation cinématographique du roman de Marguerite Duras. Le premier quart d'heure vaut pour rappel historique de la catastrophe nucléaire. La durée restante est, quant à elle, dévolue à cet amour que l'on souhaiterait possible. Reconnaissons quelques longueurs et silences pouvant rebuter au bout d'un certain temps. Mais comment ne pas se laisser envoûter par la beauté des images et le jeu bouleversant des protagonistes? A tel point qu'"Hiroshima mon amour" marque à jamais n'importe quel cinéphile...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    D'accord avec Alcatel, le premier 1/4 d'heure est magnifique très poétique, voix off commentant les images d'Hiroshima après la bombe nucléaire. Après cela commence un long et interminable amour impossible entre une actrice française et un japonais dont on se fout royalement. Le film est bien filmé, reste poétique mais c'est chiant ! surout vers la fin, avec des rebondissement sans intérêt sinon que de rallonger le film. Assez décevant pour un film considéré comme un patrimoine du cinéma mondiale.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    une merveille, un coup de poignard, comme chacun des mots de Marguerite Duras!
    Chef d'oeuvre.
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