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    Hiroshima, mon amour
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    3,6
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    124 critiques spectateurs

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    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    194 abonnés 2 509 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 juin 2019
    Hiroshima est un film qui m'a profondément ennuyé.
    C'est pour moi la quintessence des films inintéressants et prétentieux qui n'ont en réalité rien à raconter.
    La 1ère partie (les 20 premières minutes) est d'un ennui mortel. Il s'agit de diffusion d'images certes choquantes de victimes des bombardements nucléaires, mais malheureusement appuyés par des propos ineptes et qui plus est, répétés en boucle ; ce qui gâche complètement les visions horrifiques auxquels on est confronté. La deuxième moitié du film est particulièrement ennuyante avec « lui » qui essaie sans cesse de faire rester « elle » à Hiroshima alors qu'elle a très clairement décidé du contraire.
    Les dialogues d'une manière générale sont absolument abscons, pourtant signés Marguerite Duras. J'imagine qu'à l'écrit, les dialogues de l'écrivaine devaient être prenants, mais à l'écran, ça ne prend pas du tout et ça sonne extrêmement faux. C'est un peu dommage car le film a des choses à raconter sur ses personnages (le traumatisme d'« elle » après avoir perdu son amant allemand et avoir été incarcéré et tondu dans un asile psychiatrique).
    Comme beaucoup de film de ce genre (pseudo-intellectuel et chiant), les acteurs jouent de manière fade (quel gâchis de talent pour Emmanuelle Riva et Eiji Okada).
    À l'exception des images d'archive du début du film sur l'horreur du bombardement américain, il n'y a pas grand chose de séduisant là-dedans dans ce film complètement absurde.
    Scorcm83
    Scorcm83

    101 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 avril 2018
    Alain Resnais frappe fort avec ce premier film et marque tout simplement, au plus grand calme, une révolution cinématographique stylistique. Il y a un avant, et un après *Hiroshima mon amour*, ce que je comprend tout à fait au visionnage de l'oeuvre. Que ce soit en terme de montage et de mouvements de caméra, *Hiroshima mon amour* est un film ambigu, en constante mutation, toujours dans un entre deux assez déstabilisant tant il mixe une histoire d'amour somme toute assez banale avec des événements de guerre tragiques, aux antipodes du côté anodin que peut avoir une relation adultère.

    Si les 45 premières minutes m'ont bluffé, je dois avouer avoir été un peu déçu de la seconde partie qui se révèle somme toute assez répétitive et ne m'a pas autant captivé, que ce soit en terme de scénario ou de mise en scène, j'avais l'impression de voir les même enjeux mais rejoués avec moins de force.

    De plus, pour un film qui s'appelle *Hiroshima mon amour*, on se recentre mine de rien assez vite sur le passé de la protagoniste principale et la ville d'Hiroshima est laissée de côté, contrairement à ce que je pensais.

    Un bon moment de cinéma passé devant ce premier film de Alain Resnais mais un peu déçu d développement, j'en attendais peut-être trop, au vu du statut que ce film a dans le coeur des cinéphiles.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 décembre 2017
    Un film d’une grande force qui mérite d’être vu plus d’une fois. Le ton recto tono des acteurs qui empêche d’accéder à la profondeur du propos lors de la première écoute, contribue au contraire à la musicalité de l’œuvre une fois qu’on en fait abstraction. Plus on s’y laisse entraîner, plus on y décèle des perles de phrases lourdes de sens qui suscitent longuement la réflexion. Un film sur l’oubli et le courage de renaître. Devant la découverte de l’ampleur des atrocités d’Hiroshima, la française voit peu à peu ses douloureux souvenirs remonter à la surface. Elle clame l’importance de se rappeler pour éviter la récidive, alors que le japonais lui répète qu’elle n’a rien vu à Hiroshima » comme si la dénégation avait été sa porte de salut. Comme s’il avait réalisé l’éphémérité de la vie et l’urgence de saisir les plaisirs qui se présentent lui. À travers son errance finale, l’actrice oscille entre rentrer à Paris pour aller macérer ses souvenirs malheureux ou rester pour s’oublier dans les bras de son amant apôtre du présent. Les deux dernières répliques nous indiquent qu’ils ont trouvé la solution : « Je t’appellerai Hiroshima. » « Et moi Nevers. » Comme s’ils s’étaient entendus pour laisser la vie renaître des cendres sans jamais oublier l’œuvre du diable. Un film épuré à l’image, un jeu pour le moins distancié qui laisse place à la portée des mots. Quatorze années seulement après Hiroshima et en pleine guerre froide, le film est un cri du cœur que l’humanité se devait d’entendre et se rappeler.
    Anémone Merl
    Anémone Merl

    7 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 août 2016
    Beau et Grand simplement. Pour moi, le meilleur film de Alain Resnais. Interprétations, secenes, et musiques envoûtantes
    évoquant la passion, la mort, le désir. Dans tout le savoir fair de Marguerite Duras, Alain Resnais nous offre quelques chose d'immenses.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 396 abonnés 4 437 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 avril 2016
    Non, tout ce qui se veut audacieux sur la forme n’est pas nécessairement un chef-d’œuvre. Remarque faite aux critiques qui idolâtre ce métrage à un point rare. Si c’était le cas bien des courts-métrages seraient géniaux, et bien des films. Hiroshima mon amour est avant tout expérimental, et cela ne peut pas suffire à faire un bon film.
    Déjà je n’ai pas compris pourquoi faire réciter du texte à des acteurs. Un acteur n’est précisément pas un récitant, si on veut un récitant on ne s’adresse pas à des acteurs, ou du moins on ne fait pas un film. Les interprètes déblatèrent leurs texte, au mieux sans vie, au pire en surjouant à l’excès simplement car il y a rien de pire que des textes écrits dans un film pour perdre en naturel et en vie. C’est d’une rare artificialité, et il faut être franc, aucun bon acteur n’aurait pu faire quoi que ce soit de ce genre de texte et de dialogue, il n’y a d’ailleurs pas de dialogue, l’essentiel du film se résume à une succession de monologue d’une lourdeur rare ! La plupart des phrases se résumant à sujet verbe complément !
    A cette lourdeur s’ajoute un scénario bien moyen. Certes c’est ambitieux, mais au final rien de bien savoureux. Le film se traine en longueur, c’est plat, la narration est chaotique, et le pire c’est que l’introduction est finalement bien meilleure que le film lui-même ! Le souci c’est que le métrage manque complètement d’émotion, de vie, alors même qu’il traite de l’amour. Du coup bonjour la platitude. C’est peut-être de l’amour expérimental, qui sait, mais une chose est certaine, ce qui est bien en labo n’est pas nécessairement savoureux !
    Formellement Resnais se débrouille honorablement dès lors qu’il s’agit de filmer la ville, les décors, mais alors à l’image du reste il est incapable ici de saisir les émotions et de saisir ses acteurs. C’est tourné comme un documentaire, c’est si les cadrages et les plans sont globalement d’une grande recherche, le manque de dynamisme de la caméra et de vitalité, l’austérité pour ainsi dire, finissent par empeser un métrage déjà bien pesant. La bande son des plus minimalistes finit d’achever le tableau.
    Franchement je ne comprends pas du tout l’engouement pour ce film. Révolutionner quelque chose ne signifie absolument pas que cette révolution soit géniale, ni même qu’elle justifie de faire n’importe quoi à côté ! Pour un laborantin du cinéma c’est peut-être très bien, pour un technicien je n’en doute pas non plus, pour un spectateur qui doit juger un film sur un plan artistique, c’est beaucoup moins le cas. 1.5
    matt240490
    matt240490

    83 abonnés 1 062 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2016
    Après avoir marqué les esprits avec son documentaire Nuit et Brouillard, Alain Resnais s'essaye au drame avec Hiroshima, Mon Amour, confiant à Emmanuelle Riva et Eiji Okada la lourde tâche d'émerveiller son public suite à une introduction difficile. Ainsi, c'est en démarrant par une collection d'images des plus bouleversantes que le réalisateur aborde son sujet, plaçant son idylle dans un contexte post-apocalyptique. Mais, passé le cadre narratif de départ qui scotche littéralement son spectateur, le scénario de Marguerite Duras le dirige inexorablement vers une plus paisible voie, encadré par les jolis dialogues des protagonistes et l'alchimie manifeste qu'ils partagent. Il faudra néanmoins compter sur quelques longueurs qui, si elles ne brisent en rien la splendeur du film, ne lui permet pas d'entrer au Panthéon des chefs d'oeuvre incontestés...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 janvier 2016
    Voilà un film qui me laisse mitigé... D'un côté je ne peux qu'admirer la magnifique réalisation de Resnais, qui choisit ses cadres à la perfection, j'ai trouvé la musique très belle et il y a des moments de pur grâce (les deux enfants qui regardent la rivière, Emmanuelle Riva jeune faisant du vélo, les escaliers de l'hôtel filmé en contre-plongée... Que des moments où ça ne parle pas !). Mais je déteste l'écriture de Duras pour la simple et bonne raison que cela rend le film atrocement artificiel, c'est trop écrit, ça finit par devenir pompeux, c'est lourdingue... Et puis il y a les acteurs. Quand ils ne parlent pas ils sont bons, leur faciès est crédible... Mais dès qu'ils ouvrent la bouche... Arggghh quoi ! C'est faux, c'est horrible à quel point c'est faux, c'est prononcé d'un ton détaché, un ton que personne ne prend jamais au quotidien, j'avais presque envie de coller des baffes à Emmanuelle Rive tellement elle faisait faux. Et c'est vraiment dommage parce que j'ai regardé tout le film en me disant que si ça avait été fait de manière naturelle, ça aurait été l'un des plus beaux films que j'ai jamais vu... Or ce n'est pas le cas, et pour tout ce que le film a comme (grandes) qualités c'est contrebalancé par une écriture lourdingue et artificielle. Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 novembre 2015
    Nagasaki ma chérie comme disait Desproges qui "aimait beaucoup" Marguerite Duras, fait partie de ces films qu'on aborde avec stupeur et tremblement (surtout que ça se passe au Japon; je suis en forme sur ce début de critique...). On a forcément un peu peur de passer à côté de ces monuments; toujours un peu désagréable de ne pas apprécier les vrais films-cultes, on en prend d'ailleurs souvent dans la tronche (je sais de quoi je parle, je n'aime ni Citizen Kane, ni Apocalypse Now, ni le Parrain...bref) Et puis Resnais en début de carrière plus Marguerite Duras, faut avouer qu'on craint un peu l'objet intello respectable mais un peu ch... un peu ennuyeux. Heureusement, il n'en est rien, et Hiroshima reste un film dont les immenses qualités (plans, mise en scène, montage et narration révolutionnaires, Emmanuelle Riva cérébrale et magnétique), l'emportent sur les défauts : la logorrhée littéraire de Duras flirte souvent avec le ridicule, il faut bien le dire. L'essentiel est sans doute ailleurs : tourné à peu près à la même époque qu' A bout de souffle, ce film a lui aussi contribué à dynamiter les règles du cinéma mondial, et a filé un sacré coup de vieux à Hollywood, mais également à la célèbre "qualité française" de l'époque... Un film fondamental oui, sans l'ombre d'un doute. Un chef-d'oeuvre intemporel ? Je suis nettement moins sûr.
    Bruno François-Boucher
    Bruno François-Boucher

    108 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2015
    Un poème d’amour fou mêlant adroitement l’Occupation allemande et l’après bombe atomique, extrêmement original, construit dramatiquement comme un puzzle émotionnel liant le passé à ces différentes étapes de l’Histoire.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 146 abonnés 5 130 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 décembre 2014
    Une réussite magistrale. En vérité un film expérimental envoûtant. Je comparerais ça à un opéra de Wagner. Ça peut être long c'est vrai mais quand on est dedans on est submergé (ou on éteint tout de suite). C'est de l'art total.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 29 septembre 2015
    L'un des plus grands calvaires qui m'ait été donné à voir. Je ne parle pas seulement d'écart de générations, ni de style, non je parle d'une réelle souffrance morale quand on regarde cette "oeuvre". Il me tardait que cela cesse. Les voix off narratives sont interminables et assommantes : avec l'accentuation de chaque mots comme si le prêtre du dimanche matin lisait un poème au lieu de la sainte bible et avec la ponctuation de la dernière syllabe de chaque phrase comme si on voulait prolongé la souffrance de l'horreur de la guerre à Hiroshimaaaaaaaa. D'ailleurs en parlant du nom des villes, je n'ai pas compté le nombre de fois où "Anvers" et "Hiroshima" ont été utilisé, mais je dirais facilement près de deux cents fois. Pour clôturer le tout, la musique nous achève, comme un coup de massue qui se répète à chaque fois qu'on pensait l'avoir oublié. Quelle torture ! J'en ai le dos tendu. Dommage car les images valaient vraiment le coup, j'aurai coupé le son, tout aurait été mieux.
    Eselce
    Eselce

    1 389 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 mars 2015
    Je me suis profondément ennuyé durant ce film. Il y a énormément de longueurs et je n'ai pas réussi à accrocher aux personnages et à leur histoire. On n'a pas envie de les écouter, tant ils s'expriment lentement. Les images ne suffisent pas.
    Hotinhere
    Hotinhere

    548 abonnés 4 956 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 novembre 2019
    Une histoire de mémoire, d’amour et d’horreur avec la douce voix d’Emmanuelle Riva qui récite des dialogues de Marguerite Duras. Un film poème mais un peu chiant !
    Caine78
    Caine78

    6 693 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 janvier 2015
    Pour son premier film, il faut reconnaître à Alain Resnais beaucoup d'audace et d'ambition, ce que l'on ressent notamment à travers une introduction des plus déconcertantes. Alors c'est vrai que c'est beau et qu'il est parfois difficile de rester indifférent à cette relation presque hors du temps et franchement à contre-pied des histoires d'amour auxquelles on assiste habituellement. Mais fallait-il vraiment une heure et demie pour exprimer cela ? Une, deux, trois répliques incantatoires, je veux bien : de la première à la dernière minute, c'est long. Et puis bon, encore faudrait-il s'intéresser à ces deux héros : Eiji Okada m'a laissé plutôt indifférent, tandis qu'Emmanuelle Riva m'a donné à plusieurs reprises envie de la baffer... Certains me diront qu' « Hiroshima mon amour » aborde les traumatismes de 39-45 : OK, mais spoiler: il y avait peut-être moyen de l'évoquer autrement que par le biais des femmes rasées pour avoir couché avec l'ennemi!
    Ce n'est évidemment pas mauvais, c'est même brillant à plusieurs reprises et quelques moments nous interpellent, mais malheureusement c'est l'ennui qui prend le pas sur le reste lorsque je pense à cette collaboration Resnais - Duras qui, considéré par certains comme un chef d'œuvre absolu, reste surtout pour moi une tentative louable et plutôt manquée de proposer un nouveau type de cinéma.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 juin 2014
    Une comédienne française va rencontrer sur un tournage à Hiroshima un japonais qui va devenir son amant. Le film se situe 14 ans après la fin de la guerre. Elle et Lui vont vivre un amour impossible. A travers eux, la souffrance individuelle d’une femme punie et tondue comme d’autres pour avoir oser vivre une histoire d’amour avec l’ennemi va se confronter au traumatisme de tout un peuple victime de la première bombe nucléaire.
    Alain Resnais précurseur avec ce sujet avait déjà marqué les esprits 3 ans plus tôt avec le thème de la Shoah tût à l’époque ; ce fût « Nuit et brouillard ». Novateur, il l’est aussi sur la forme cinématographique en initiant ce qui deviendra la Nouvelle Vague. Et c’est à ce titre là que je n’attendais pas bien plus de ce film. La Nouvelle Vague a l’incroyable pouvoir de livrer souvent des films chiants, intellos jusqu’à la prétention. C’est à nouveau le cas ici. Emmanuelle Rivas rabâche d’un ton monocorde jusqu’à obtenir le décrochage du spectateur. Même si le texte de Marguerite Duras, égérie de la nouvelle littérature à l’époque, avec son ton cru, vif et répétitif est superbement écrit ; le Septième Art est un Art à part entière. La poésie est superbe, le concept intéressant ; mais le film ressemble plus à une ébauche. Le démarrage laissait pourtant présager une belle réussite : une introduction marquante type « Nuit et brouillard », une rencontre mystérieuse portée par un magnifique texte et puis plus rien… Et le temps s’allonge trop à mon goût sans contenu. Le cinéma n’est-il pas fait pour conter des histoires ?
    Pour les curieux et/ou les amoureux de la Nouvelle Vague… seulement
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