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    Hiroshima, mon amour
    Note moyenne
    3,6
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    124 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 31 mai 2014
    Jamais un film n'a atteint une telle perfection! L'évocation incantatoire de la guerre et de ses horreurs sont une chose,:mais le phrasé d'Emmanuelle Riva, un rôle appris de manière phonétique par l'acteur japonais Okada qui ne connaissait pas le français, créent un effet hypnotique ...C'est magique!! Quant à la musique douce et prenante..On n'oublie pas un film comme ça.....
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 avril 2014
    Un film avec une ambiance singulière, qui est le premier long de Alain Resnais. La musique est totalement étrange mais magnifique, la réalisation est très bonne. Emmanuelle Riva et Eiji Okada sont les seuls personnages à l'écran durant tout le film et du même fait, ils le portent. Leurs voix douces accompagnent parfaitement les dialogues. Le point fort de ce film est la narration qui nous touchent et qui donne de grandes scènes. Mais c'est aussi le plus gros défauts, car quand on nous raconte rien d’intéressant, l'ennui profond arrive vite. C'est ainsi que les quinze dernières minutes sont incroyablement lentes et sans intérêt.
    Acidus
    Acidus

    715 abonnés 3 702 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 avril 2014
    "Hiroshima, mon amour" est un film typique de La Nouvelle Vague. On y retrouve ce ton pédant et cette manière de faire prétentieuse que l'on capte, par exemple, dans plusieurs des oeuvres de Godard. Certains apprécieront le style mais, pour ma part, je n'y vois que des propos redondants pseudo politico-philosophiques étirés sur une durée d'1h30. J'aime lorsque le cinéma se donne une forte dimension intellectuelle mais encore faut-il avoir quelque chose d'intéressant à raconter. Il y avait pourtant de la matière mais cette répétition scénaristique et ses longs dialogues creux et vides m'ont rapidement ennuyés. Seule la qualité technique répond à l'appel avec une photo sympathique mais ne fera guère, à elle seule, oublier cette masturbation intellectuelle qui n'a rien d'artistique.
    Akamaru
    Akamaru

    3 075 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 avril 2014
    Si les cinéphiles ne devaient citer qu'un seul film du regretté Alain Resnais,ce serait indéniablement celui d'"Hiroshima mon amour"(1959)qui sortirait. À 36 ans,il s'agissait seulement du premier long-métrage de celui qui allait devenir l'un des fers de lance de la Nouvelle Vague,un peu en décalé toutefois. Cette adaptation d'un riche roman de Marguerite Duras va à la fois lancer une nouvelle grammaire cinématographique,et travailler au plus près les thèmes de la mémoire,du passé obsessionnel,de l'amour impromptu. Si l'on peut dire,Resnais mêla la petite histoire(cette femme séquestrée à Nevers)à la grande(le drame cicatriciel de la bombe d'Hiroshima). Les premières minutes,et les dernières aussi font défiler rapidement des images quasi-documentaires sur le peuple japonais meurtri,avec la voix-off très signifiante d'Emmanuelle Riva. Entre les temps,l'histoire d'amour entre cette Française venue à Hiroshima tourner un film en faveur de la paix,et cet architecte japonais(Eiji Okada,qui travailla phonétiquement son langage)peut se développer. C'est un objet trop conceptuel pour qu'on y adhère sans réserve. Emmanuelle Riva,très cérébrale,y est formidable malgré tout.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 avril 2014
    "Hiroshima mon amour" a l'évidence des grands films, on le reconnait dès les premières images et dès les premiers mots. "Tu n'as rien vu à Hiroshima, rien." "J'ai tout vu, tout." Avoir tout vu, c'est avoir connu la folie des hommes, celle-là même qui entraîna l'humanité à se déchirer dans un conflit aussi monstrueux que la 2ème guerre mondiale. Car, incommensurable est la folie des hommes ; et incommensurable est leur faculté d'oubli.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2014
    Ce premier long-métrage d'Alain Resnais s'inscrit en pleine Nouvelle Vague, témoigne d'un style très novateur mais très éloigné des préceptes de spontanéité et d'improvisation suivis à l'époque par Chabrol, Truffaut ou Godard. Resnais collabore ici avec Marguerite Duras qui signe le scénario. Un scénario composé de dialogues et de monologues très littéraires, qui sont comme une pluie de mots suspendus, qui se répondent parfois en écho. Il faut s'habituer progressivement à cet artifice poétique, s'habituer à la diction scandée d'Emmanuelle Riva. Puis cette rythmique vaguement incantatoire produit son effet : entêtant, obsédant. Et permet d'accéder à une forme d'introspection nouvelle. C'est cette introspection qui transcende, sur le fond, l'histoire d'amour. Marguerite Duras tire une passerelle originale et audacieuse entre Hiroshima et Nevers, pendant la Seconde Guerre mondiale. Entre souffrance collective et souffrance intime. Entre passé et présent. Entre mémoire et oubli. Les deux villes s'incarnent d'une matière humaine complexe, d'amour et de mort mêlées. Tout cela est exprimé de façon intellectualisée et sensible à la fois. Une sensibilité qui doit beaucoup au travail formel d'Alain Resnais qui répond aux échos du texte par des correspondances visuelles d'une grande beauté. D'une grande dureté aussi. Aux corps amoureux enlacés et couverts de sueur répondent des corps couverts de poussières ou de cendres. Ou des corps brûlés. Aux cheveux arrachés par poignées après le bombardement atomique au Japon répondent les chevelures tondues de femmes en France, durant "l'épuration"... Le montage, le noir et blanc, les jeux de lumière, les cadrages graphiques accentuent superbement les effets de rapprochement ou de contraste, les équilibres et les déséquilibres. Seule la postsynchronisation des voix apparaît parfois approximative dans ce film très précis, très pensé (peut-être trop) et vecteur d'une grâce douloureuse assez incomparable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 mars 2014
    Premier long métrage d'Alain Resnais, Hiroshima mon amour est un film magnifique sur une histoire d'amour impossible entre un habitant d'Hiroshima et une femme venue réaliser un documentaire sur Hiroshima. Basé sur un roman de Marguerite DURAS, l'histoire met en relation catastrophe historique/catastrophe personnelle ( spoiler: traumatisme de l'ancien amour d'Emmanuelle Riva
    ) et a recours au couple mémoire/oubli. Les "Tu n'as rien vu à Hiroshima" font écho aux "J'ai tout vu à Hiroshima", Hiroshima qui, nous le voyons, est devenu un lieu de commémoration ridicule par ce que les slogans et les outils mis en place sont là dans un but purement économique et touristique bloque la possibilité de toute réelle commémoration, mais Eiji Okada le sait.
    Alain Resnais fait preuve ici d'une grande intelligence pour son premier film, en faisant un film esthétiquement superbe, dont l'histoire est très attachante. Mais plus profondément, il va chercher à nous faire réfléchir sur le rôle de la mémoire et de l'oubli. Ajoutons à cela, que la musique de Giovanni Fusco et George Delerue est magnifique.
    tixou0
    tixou0

    692 abonnés 1 994 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2014
    "Son nom de Nevers dans Hiroshima désert", pourrait-on être tenté de renommer ce 1er "long" de fiction de Resnais, tant l'empreinte de Duras, la scénariste, est forte.
    Hormis le premier quart d'heure (qui forme un tout, aisément détachable) qui assure le lien avec le cinéma familier jusque-là au cinéaste, et maîtrisé parfaitement - documentariste - le reste du film est en rupture avec son univers d'origine. C'est du très littéraire que voilà, avec ton volontiers déclamatoire chez la lumineuse Emmanuelle Riva, pour cette "Brève rencontre" aux vertus cathartiques, amour(s) et mort mêlé(es). C'est follement esthétique, mais exigeant - beaucoup restent sur le bord du chemin, décontenancés par cette épure à réminiscences.
    Un regret : Eiji Okada, dont chaque mot prononcé est une torture pour l'oreille - je viens de vérifier (sûre de mon fait) qu'il débitait un texte appris phonétiquement, dont il ne saisissait jamais le sens. Aucun acteur nippon francophone ?..
    Un plus : les musiques, sublimes, de Georges Delerue et Giovanni Fusco.
     Kurosawa
    Kurosawa

    578 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2014
    "Hiroshima, mon amour" est un film quasi indescriptible, tant sa grammaire cinématographique est nouvelle et si éloignée des conventions. Les dix premières minutes sont stupéfiantes et géniales, avec ce contraste de l'amour et de la guerre exprimé par la voix-off grave d'Emmanuelle Riva. Le film invente sa propre forme et refuse continuellement les clichés. Pourtant, il possède des limites. La noirceur et le trouble augmentent au fur et à mesure, et font perdre la nuance présente au début. Aussi, la voix d'E. Riva devient quelque peu monotone et fait perdre lentement l'attention du spectateur. Un film révolutionnaire pour le cinéma, au charme évident, mais à la puissance relative.
    Top of the World
    Top of the World

    66 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 février 2014
    Un an avant "A bout de souffle" de Godard, Alain Resnais se proposait déjà de bousculer, sinon révolutionner, le cinéma, et pas seulement français mais mondial, en témoigne la réalisation d'un film international. La force de celui-ci vient évidemment de son insolente modernité formelle et narrative (le prologue touche au sublime par son montage et son texte en voix-off) mais aussi du scénario de Marguerite Duras, sorte de puzzle dévoilant le passé de l'héroïne (jouée avec subtilité par Emmanuelle Riva) qui ne cède jamais à l'explication conventionnelle en développant un questionnement quasiment métaphysique sur la mémoire et l'identité des personnages. Il ne faut pas non plus négliger la discrète mais saisissante portée politico-historique du film, lié principalement au bombardement d'Hiroshima en août 1945 qui continue de hanter la ville et le monde entier. Finalement, le premier long-métrage de fiction de Resnais est à l'image de ses dernières répliques: mystérieux, déroutant, fascinant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 28 février 2014
    Dur (ma note), il est rare que je passe sous les 2.5 sur AlloCiné SURTOUT quand c'est un film que je voulais voir, bon ma note est peut être sévère je l'admet mais honnêtement je me suis ennuyé. Si j'ai regardé ce film c'est pour 1) Le Japon, ce pays que j'adore & 2) Emmanuelle Riva tout simplement parce que j'en ai beaucoup entendus parler avec le film "Amour" et mon dieu c'est surtout à cause de son rôle que je n'ai pas apprécié le film et c'est bien dommage d'ailleurs. Je ne conseil pas ce film (enfin JE ne le conseil pas mais peut être que d'autres personnes aimeront ce film comme je l'ai vu dans les critiques).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 janvier 2014
    La poésie de Marguerite Duras transcrit sur grand écran sa donne "Hiroshima mon amour" ou dit autrement : un chef d'oeuvre. Avec bien sûr une Emmanuelle Riva plus belle que jamais mais aussi un Eiji Okada magnifique que l'on retrouve d'ailleurs dans "La femme des sables" de Hiroshi Teshigahara.
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    62 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2013
    Resnais - Duras - Riva. Un trio exceptionnel, qui avec "Hiroshima, mon amour" invente un objet cinématographique à l'époque totalement nouveau, qui garde encore aujourd'hui toute sa modernité. A son début de carrière, Resnais s'affirme comme le cinéaste de la mémoire et de son pendant indissociable, l'oubli - car, faut-il le rappeler aux intégristes du "devoir de mémoire", l'un ne va pas sans l'autre. "Hiroshima, mon amour", comme "L'année dernière à Marienbad" qui suivra, est un plongée dans les arcanes du souvenir, une résurrection des traumatismes passés pour en tirer la substance d'une vie future. C'est l'histoire d'une rencontre au-delà des barrières, un plaidoyer pour le franchissement des limites conventionnelles, un cri de liberté: Riva, ancienne gamine de Nevers tondue à la Libération pour être tombée amoureuse d'un soldat allemand, devenue mariée et mère de famille, tombe dans les bras d'un architecte japonais (donc, issu aussi du "camp d'en face" de la guerre), également marié. Cette "liaison de 24 heures" (c'est le titre du film en version japonaise) est une parenthèse, une brèche dans l'existence qui permettra un retour sur les déchirures enfouies. Une catharsis rendue possible par le lieu exceptionnel où elle a lieu: Hiroshima, lieu du cataclysme fondateur de l'époque contemporaine, une ville où la mémoire n'est pas un concept un peu abstrait, mais un enjeu brûlant, pour lequel les gens se battent. On retrouve en filigrane l'expérience autobiographique de Marguerite Duras ("L'amant"), dont le texte à la scansion si particulière est l'élément central du film. Emmanuelle Riva est inoubliable, avec sa voix profonde, rauque et souple. Son jeu, éminemment théâtral, ne cherche jamais le naturel (faux procès qui lui est fait par certains critiques sur ce site), mais la vérité du texte, dont il épouse à la perfection les inflexions, les riches sonorités et les rebonds. Face à elle, Okada Eiji, qui ne parlait pas français, est pour cette raison même un coup de génie. Sa diction mécanique, littérale, presque incantatoire, s'inscrit parfaitement dans l'esprit du texte durassien. Resnais, enfin, étonne par la fluidité de sa caméra, les perspectives qu'il trouve (les plans dans les escaliers de l'hôtel!), l'entrelacs qu'il réussit entre la grande Histoire et l'histoire des individus (la géniale séquence inaugurale, où des images du bombardement alterne avec celles du couple enlacé), la présence qu'il confère aux villes de Nevers et Hiroshima (ses lents travellings, ses successions de plans fixes... un style qui influencera Duras elle-même quand elle tournera "India Song" ou "Son nom de Venise dans Calcutta désert"). Aidé par la superbe partition de Georges Delerue et Giovanni Fusco, il crée de toutes pièces une atmosphère étrange, onirique, planante mais d'une très grande intensité. "Hiroshima, mon amour": un grand film, encore et toujours d'actualité.
    Sylvain P
    Sylvain P

    333 abonnés 1 354 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 août 2013
    Comme la majorité des poésie, c'est beau, mais c'est un peu chiant...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 août 2013
    un très beau film pour un très beau livre. merci Alain Resnais et Marguerite Duras pour ces moments sensibles remarquablement interprétés par Emmanuelle Riva et Eiji Okada.
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