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houplahop
1 abonné
20 critiques
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5,0
Publiée le 2 janvier 2024
Beau. Simplement Personnage principal méritant son prix d'interprétation cannois. Bande-son sympa. Images des quartiers de Tokyo très réaliste Un feel good movie que je vous recommande chaudement. Un grand Wenders.
Excellent film, sur ce qu'est la joie du quotidien, la joie pure nue de toute superficialité ! Film profond sur notre relation au vivant et aux autres, à la société et à sa folie. En revanche, je n'ai pas compris la fin !
Film qui peut changer un homme. Malgré une routine peu joviale et assez contraignante, cet honorable monsieur nous démontre qu'avec un peu de volonté, nous pouvons briser la monotonie de la vie, s'en contenter, il suffit de le désirer... chacun pourra avoir son interprétation, film qui fait énormément réflechir
Nous suivons pendant deux heures la vie quotidienne d’un employé d’une société de nettoyage des toilettes publiques à Tokyo. Le personnage principal interprété par Koji Yakusho, prix d'interprétation masculine à Cannes, gardera pourtant tout son mystère. Le réalisateur des « Ailes du désir » par sa poésie ancrée dans le quotidien nous incite avec douceur à la réflexion et à saisir la beauté du quotidien, du présent. Les musiques choisies expriment tout leur charme parmi de rares dialogues. J’ai adoré le sujet, tant la choquante notion « boulot de merde » de nos sociétés repues est devenue banale, alors que furent tellement vantés, au moment de la COVID, les métiers des invisibles, de ceux qui exerçaient en « première ligne », que plus grand monde ne veut exercer. Le monsieur taiseux est consciencieux, discrètement d’une autre époque, avec ses cassettes, ses photographies argentiques et ses livres. Au lever du jour, la ville d’aujourd’hui lui appartient. Quand il franchit le seuil de sa modeste maison pour se rendre au travail dans des lieux aux architectures singulières qu’il contribue à rendre remarquablement propres, il sourit au soleil qui se lève. Sa disponibilité à accueillir avec retenue les surprises, ressort d’autant mieux que son emploi du temps est d’une apaisante régularité. Si les toilettes constituent un refuge pour certains face aux sollicitations familiales, aux alentours de celles de Tokyo, Wenders invente une oasis inattendue de calme et d’humanité.
De Wim Wenders (2023) Tout d'abord, un sentiment indissociable du grand réalisateur qu'est Win Wenders est l'amour des gens, l'empathie qu'il a sur le genre humain. Son nouvel opus déborde de cet amour des gens simples , de la vie tout simplement. Autre point très positif du film est la description et l'immersion de la vie et la culture japonaise. Un mot fait la différence de ce que l'occident cache les lieux appelés ''toilettes'' alors qu'au japon, ces lieux sont appelés ''lieux d'aisance''. Même si un peu lent (peut être) Il y a beaucoup de douceur , de légèreté et d'élégance à décrire le quotidien d'un laveur de lieux d'aisance. Lieux d'une propreté sans pareille. Dans le rôle de Hirayama, Koji Yakusho est très communicatif.
Peut-t-on trouver le bonheur dans les choses simples ? Être heureux malgré un quotidien des plus ennuyeux ? Le film se veut contemplatif, avec un personnage énigmatique qui nous fait vivre "a perfect day".
Grosse perte de temps. Je m'attendais à un film parfait sauf que j'ai eu droit à 2 heures d'attente... Il ne se passe vraiment rien.... pas de réel fil conducteur.... un personne principal ennuyant qui répète sa routine,.. film vide, creux à s'endormir... Trop facile, le spectateur s'endort ou doit recréer le film pour lui donner un sens. Déçu
Un beau film sur la vie et l'art qui peuvent fusionner chez n'importe qui, pourvu qu'il le décide : littérature, musique, photographie... et aucun W.C dans les scènes au domicile du personnage ;-)
Si on enlève tout le pittoresque lié aux décors, aux "Onsen" et autres curiosités touristiques, j'ai l'impression qu'on ne retrouve pas grand chose des Japonais chez ces personnages, qui sont des projections de moeurs bien occidentales...
Beau film sur le fait de se satisfaire des petits riens, sans chercher à plus. On comprend assez vite l'idée, et la lenteur et la répétition (bien présentes) la met en images. Certaines sont par ailleurs très belles. C'est un film qui vit très, voire trop doucement...
La grande force de Wim Wenders c’est d’avoir réalisé avec Perfect Days un film typiquement japonais. Il a su capter le ton, l’air, la sensibilité d’un cinéma qui, depuis Ozu, mêle observation du Monde, poésie, délicatesse, relations humaines, avec une certaine forme de minimalisme.
Ici, le réalisateur allemand nous raconte la vie d’un homme qui, un jour, a décidé de couper avec son passé pour vivre chichement et travailler comme agent d’entretien dans les toilettes publiques de Tokyo. On suit cet homme dans son quotidien répétitif, dans ses activités les plus insignifiantes, du matin jusqu’au soir. Pourtant, derrière l’apparente banalité des choses du quotidien, se cache une foule de petits détails que Wenders transforme en moments de grâce. Et puis, il y a la musique, qui tient ici une place presque plus importante que les dialogues (si peu nombreux), quand notre homme, part tous les matins avec son véhicule, en écoutant ses vieilles cassettes de Lou Reed, Animals, Kinks ou Patti Smith. Wenders arrive à faire faire de ses petits moments de vie, parfois puretés méditatifs, des moments de cinéma gracieux et qui touchent directement à l’âme et au cœur. https://www.hop-blog.fr/perfect-days-film-magnifique-de-wim-wenders/
J'ai beaucoup aimé le film, même si j'attendais autre chose au vu des avis lus ici et là. Suivre le quotidien banal de cet homme qui sait s'en évader en s'émerveillant des détails qui l'entourent, de musiques venues d'ailleurs et également grâce à son appareil photo est assez plaisant à regarder (malgré quelques longueurs).
Qu'attend-on d'un film ? qu'on nous raconte une histoire et que cette histoire soit le plus proche possible d'une leçon d'humanité, d'une leçon de vie. Quel regard pouvons-nous porter sur la vie en général, sur son sens, sur les choses les plus triviales que nous faisons ou que nous faisons faire ? Qu'est-ce qui vaut la peine d'être vécu, et comment allons-nous passer les quelques années du restant de notre vie ? Voilà une série de questions auxquelles ce film fait penser. A contre-courant du libéralisme, de l'argent et de la surconsommation, la complexité dans la simplicité. Un film qui ne convient pas à tout le monde parce que beaucoup seront incapable de faire cet effort de prise de recul sur eux et sur le monde.
Deux heures sur la vie d'un homme qui nettoie des toilettes, je le suis ennuyée. Pour délivrer le message que l'argent ne fait pas le bonheur qu'on peut trouver dans des choses très simples, on peut largement faire plus court. Et/ou plus dense. Mais photo superbe