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Orno13
11 abonnés
582 critiques
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4,5
Publiée le 13 décembre 2023
D habitude on entend l adage place aux jeunes, force est de constater que pour ma part l année 2023 les réalisateurs les plus âgés m ont enchanté en nous proposant des œuvres magnifiques Spielberg,erice,bellocchio, ken loach,kaurismäki, guediguian et enfin wim wenders. Perfect days est un véritable bijou. Pourtant en lisant le synopsis c etait pas gagné, ce film est une ode à la poésie, au temps qui passe merveilleux.saisir le bonheur a chaque instant , dans un lever de soleil,dans la lecture d un livre. L acteur koji yakusha est prodigieux joue un laveur de toilette public à tokyo, nous suivons cet homme a tout moment de sa journée, on ressent son bonheur, ses peines avec une intensité telle que l on est à la fois ému mais aussi heureux et parfois envieux de son émerveillement de sa vie Tokyo est filmé majestueusement et on devine l amour de ce pays de la part de wim wenders Un bijou
Un très beau geste artistique, indéniablement, mais auquel je n'ai pas été particulièrement sensible, pour les raisons suivantes.
- En se cherchant entre le ton poétique qu'il souhaite se donner et l'approche quasi documentaire pour témoigner du quotidien de cet homme, le film ne propose pas une image particulièrement esthétique : la caméra n'est jamais stable, le grain est marqué pour renforcer l'aspect naturaliste et les couleurs sont peu travaillées. Le rythme étant assez lent, l'on aurait aimé se délecter d'images encore plus belles et contemplatives.
- L'acteur principal a beau être excellent et parvenir à rendre son personnage très attachant, l'on peut finir par trouver agaçante cette façon de le dépeindre ainsi, d'humeur toujours égale, heureux en toutes circonstances, se contentant de si peu, sans jamais se plaindre (tout en nettoyant la merde des autres). Ainsi le film interroge sur une certaine propension à sublimer un réel certainement peu enviable dans les faits : les tâches ingrates, à la symbolique dévalorisante, voire humiliante, ne sont jamais vraiment mises en avant; la pression, à la fois des employeurs et des utilisateurs, est à peine suggérée ou à chaque fois traitée avec la même légèreté que le reste, sans que cela impacte le personnage. Il semble clair que le film ne prétend pas être un drame social mais il eût été préférable d'injecter quelques aspérités permettant de garder un certain contact avec la réalité. L'impact émotionnel n'en aurait été que plus fort et le film aurait moins donné cette impression d'asséner ce message quelque peu moralisateur et paternaliste : "Arrêtez de vous plaindre, regardez comme l'on peut être heureux avec si peu !".
Il reste tout de même des moments d'une très belle poésie qui surgit à chaque coin de scène (spoiler: la partie de morpions à distance, le danseur dans le parc, les rêves sur fond de rayons de soleil qui filtrent à travers les feuilles des arbres... ), la découverte de toilettes toutes aussi propres et originales les unes que les autres et un beau personnage, qui se révèle inspirant.
La magie de ce film qui ce construit séquence par séquence de manière parfaite d'une haute qualité et très artistique, c'est cet employé qui fait son travail avec beaucoup de respect et est émouvant au larme en vivant ça vie ça routine en ne faisant que le bien et s'endort en rêvant à ce qui à pu être exceptionnel dans cette vie lorsqu'il rêve la nuit et qui valait le coup , sortant du lot, réconforter un enfant, une chanson Universelle qui lui parle à lui mais aussi à nous, toute vie vaut la peine
Assez déçue par ce film très très long. La vie semble pouvoir être belle malgré un quotidien routinier et métier peu considéré... l'émotion ne passe pas, je suis restée insensible au personnage qui jour pourtant très bien. La BO est, elle, excellente.
Si les amateurs du Wenders de "Paris-Texas", des "Ailes du Désir" ou de "L'Ami Américain" resteront sur leur faim, "Perfect Days" n'est pas dépourvu d’intérêt et déroule même certaines des thématiques et préoccupations récurrentes du cinéaste: solitude des êtres, fêlures secrètes, amour littéraire, musicale etc. Koji Yakusho est absolument magistral, y compris pour assumer avec élégance des scènes pas toujours évidentes, où le lourdingue menace. Par endroit, on peut même lui trouver une certaine ressemblance avec le Bruno Ganz des "Ailes du Désir", dans la contemplation de ce qui l'entoure, poétiser le banal. Le plan final est à ce titre, assez impressionnant, sublimé par Nina Simone, dans un florilège de sentiments humains amalgamés. Optimiste malgré tout.
La promesse d'une ode à la nature et a la contemplation, au calme et à la sérénité. Promesse tenue je doit l'admettre. Cependant, le film est poussif. Plutôt adepte d'un cinéma qui se veut patient, avec Wim Wenders je n'y arrive pas. Il reste dans la superficialité durant 2h, ne fait pas de choix fort, n'effleure qu'à peine des idées intéressantes aux premiers abords. QUEL DOMMAGE. Il résidait dans certaines fulgurances un potentiel très intéressant, mais non le film ne va jamais plus loin. Je n'ai pas été touché, je n'ai pas été comblé, je n'ai pas été emporté. Je me suis ennuyé. Esthétiquement et formellement, c'est léché et magnifique, cela ne suffit pas pour moi. On ne peut reprocher le jeu d'acteur non plus, Yakusho explore une sensibilité intéressante. Globalement Perfect Days m'a beaucoup déçu, j'en attendais plus.
Porté par un Koji Yakusho bouleversant, Perfect Days nous offre une parenthèse dans la vie simple d'un homme simple dont on saura peu de choses, laissant place à notre imagination. La mise en scène et la construction des cadre sont prodigieuses et ajoutent à la poésie du film. Mais la répétitivité des séquences et la longueur de l'œuvre plombent totalement le dispositif. De plus, le message délivré par Wim Wenders semble flou, que ce soit sur le monde du travail ou sur la société japonaise.
Au début c'est long, c'est lent, c'est tout en intériorité.. on voit mal ou l'on va.. et puis le film se déploie, comme un bouton de rose au ralenti, dans toute sa splendeur..... un enchantement, j'en suis sortie légère, émue, heureuse..
Chacun y ressentira certainement différemment des émotions en lien avec son histoire... ou non. Ne serait-ce que la musique et là on reconnaît bien l'amour de Wim Wenders ppur la musique et ça me touche car c'est la musique d'une génération dont je suis... la version du "Pénitencier" japonais magnifique à pleurer.
Certains ont vu une éloge de la simplicité etc... pas moi. Moi j'y ai vu une vie un peu comme la mienne rythmée par des habitudes pour s'accrocher et ses pleurs comme le constat de l'isolement par rapport à une famille divisée et éloignée peut être...
Je retiendrai la beauté du personnage et une meilleure connaissance des moeurs japonaises quu donnent envie d'aller visiter Tokyo. Et bien sûr la beauté des images et des instants magiques et touchant. J'ai adoré cette façon de filmer.
Et à la fin ... you feel really Good ! et envie de danser.
Amateurs d'action et de vitesse, passez votre chemin car ici, tout est dans la douceur, voire souvent la contemplation (il faut d'ailleurs rester jusqu'à la fin du générique final pour avoir l'explication d'une des passion du héro). Il n'est pas interdit de s'y ennuyer un peu certes, mais ce jour sans fin, qui ressemble parfois à ce qu'on vit au quotidien en terme de routine, recèle finalement bien des surprises et beaucoup d'humanité. Quant à la dernière scène, superbe, elle ira rejoindre le générique et la fin de Jackie Brawn ou celle déchirante mais magnifique de Call me by your name. A voir en mode zen.