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Christoblog
817 abonnés
1 665 critiques
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4,0
Publiée le 18 décembre 2023
Il est très difficile de faire ressentir la poésie au cinéma. Je connais très peu de films dont je pourrais dire qu'il m'ont ému "poétiquement" (Bright star, Poetry).
Perfect days y parvient, par le biais d'une succession de répétition, un peu comme le tentait maladroitement le Paterson de Jarmusch. La même journée semble se répéter durant tout le film, avec ses rituels anodins, son apparente monotonie et ses activités quelconques (le personnage principal nettoie les toilettes publiques).
Mais Hirayama (joué par Koji Yakusho, récipiendaire mérité du prix d'interprétation à Cannes) semble trouver son épanouissement dans cette journée sans fin à la mode tokyoïte, entre autre inspiré par la transcendance de la lumière à travers les feuillages d'arbre (les Japonais appelle cela le komorebi), qu'il aime photographier.
Les rares distractions qu'invente le scénario (quelques rencontres fugaces, une poignée de frêles amitiés) sont comme les ridules qui se forment à la surface d'une eau calme après qu'un corps y a pénétré : elles ne troublent que temporairement et superficiellement la sérénité d'Hirayama, tout entier consacré à la recherche de la quiétude au travers de l'observation du monde.
Le film se conclut par des plans d'une ampleur incroyable, qui m'ont littéralement arraché des larmes tellement leur beauté m'a atteint en plein coeur, me faisant soudainement ressentir toute la beauté et la fugacité de la vie.
Un peu plus de 2 h pour un docu sur le nettoyage des chiottes de Tokyo, c'est beaucoup demander au spectateur ! Le film est amusant, l'interprétation parfaite( mais prix d'interprétation à Cannes, était ce utile?), bref un reportage d'une heure aurait fait le job. Sympathique sans plus.
Dans une civilisation japonaise ou les relations sociales et l’empathie n’y trouve aucun sense. L’acteur principal issue de la classe populaire qui lui regorge de bienveillance, nous plonge dans ça vie de routine accompagné de petits rien. Passionné de musique, photo, nature cette homme parle peu mais paradoxalement son visage est communicatif de sentiment et d'emotions; Joie, tristesse, mélancolie, questionnement. Une interprétation qui crèvent l’écran. Dans un rappel subtil, le réalisateur nous rappel que rôde la mort. Alors savourer le moment présent, prend tout son sens. Apres avoir vu tout cela comment ne pas finir par une interrogation intelligible. Et si le bonheur se trouvais dans le goût des choses simple…
Les critiques positives sont totalement incompréhensibles... le film avait l air parfait, et ce fut tout le contraire... long et sans saveur. Et je suis gentille. Quelle arnaque. Envie de partir après 10 minutes. J ai tenu. Et perdu mon temps et mon argent.
Très beau film très représentatif du style et de l'esthétique de Wim Wenders auquel il convient d'ajouter un forte influence japonaise. Film émouvant et finalement optimiste
Je mets ce commentaire pour les gens comme moi, qui suis allé voir le film en me basant sur les avis. Le film est très lent, avec peu de dialogues, on suit vraiment le quotidien sans actions. Déceuvant
Perfect Days est un film de commande du Japon, et cela se ressent : les 1h45 de film auraient tenu en 30 minutes. Il est difficile de suggérer une histoire ou une réflexion par touches de poésie ; ici Wim Wenders nous suggère qu'il a suggéré quelque chose, mais il n'en est rien. Une histoire sans début, ni fin.
C’est une vie simple, celle de Hirayama, qui travaille à l’entretien des toilettes publiques de Tokyo. Chaque jour, il se réveille et suit une rituel, celles de ses habitudes qui vont se retrouver chambouler par la visite de sa nièce. La prestation de Koji Yakusho est magistrale. C’est une bouffée d’oxygène de voir un film si beau, si pur, une ode à la vie simple.
Perfect days est un film que l’on a envie d’aimer. Pourtant, rien n’était gagné. Wim Wenders a été un réalisateur adulé (Paris-Texas, Les Ailes du désir) avant de sombrer (un Si loin, si proche ! de sinistre mémoire) et d’être complètement oublié (qui a vu Don't Come Knocking ou Rendez-vous à Palerme ?). Perfect days est loin d’être parfait. Le début séduit : Wenders narre le quotidien d’un nettoyeur de toilettes à Tokyo. Sur ce canevas minimaliste, le réalisateur allemand montre la routine de cet homme (formidablement interprété par Kōji Yakusho) qui répète les mêmes gestes sans se plaindre (il parle peu et il a toujours un sourire aux lèvres). Wenders film merveilleusement la plus belle ville au monde : Tokyo. Il arrive à capter ce mélange de modernité et de tradition, d’humanité et de froideur, d’alternance de bruit et de calme ; bref, l’aspect très contrasté de cette grande mégalopole. Alors que l’on prend plaisir à suivre les petits rituels de ce nettoyeur, Wenders veut trop en faire en rajoutant des sous intrigues de famille jusqu’à un final totalement raté. Dommage, Pefect days aurait mérité d’être plus court mais ne tirons pas tout de suite la chasse, Perfect days est un film que l’on arrive à aimer malgré tout.
J'ai adoré ce film. J'ai été particulièrement touché par cet homme, son humanité, son émerveillement devant les petites choses qui font toute la saveur de la vie mais qu'on a parfois tendance à ne pas voir. Un film qui redonne confiance en la vie.
Très beau film, dans lequel il ne se passe strictement rien. Wim wenders filme très bien le temps immobile, un joli moment de poésie, de quiétude et d'épure japonaise.
Un aperçu de Tokyo, en suivant le quotidien extrêmement répétitif d un homme extraordinaire qui nettoie les toilettes publiques de Tokyo avec une application et une méticulosité digne des grands artistes ou artisans. Cet homme accepte et apprécie sa vie avec sérénité et bienveillance, hors du temps et de l immédiateté faisant loi aujourd'hui. Un peu lent et répétitif, de belles images, un acteur très très zen. Ce film beau et laborieux prête à réfléchir sur notre société de l l'instantanéité.
Ce film fait du bien car il s'attache à montrer voire démontrer qu'on peut vivre dans un monde moderne et citadin avec simplicité, sans nécessité du superflu et de la richesse matérielle comme point de réussite. Le personnage principal interprété à merveille par l'acteur japonais Kōji Yakusho, est remarquable par sa vision du quotidien plutôt routinier mais parsemé de petits plaisirs qui lui suffisent à apprécier la vie. Il en est particulièrement conscient, sans être résigné, d'où sa force, et de plus il est véritablement généreux. Les couleurs du film aident à voir cet univers sous un aspect apaisant. Mon amie et moi, ainsi que les autres spectateurs ont véritablement aimé ce film, aussi nous vous encourageons à aller le voir !