Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
serge lachaud
2 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 21 décembre 2024
Il faut aimer la nature humaine même celle d’un nettoyeur de wc 🚾 japonais qui fait son job sans rechigner mais qui poétise tout ce qu’il observe et se réfugie dans la contemplation et les rares échanges toujours bienveillants avec les inconnus fugaces qui l’ignorent sans merci, donc à l’encontre des coutumes japonaises ; même sa fille est dans l’incommunicabilité, sa femme a fui pour la normalité 😅
Je me suis vraiment ennuyée tout du long. Ce n’était pas vraiment le moment que j’imaginais… et j’ai attendu tout du long le plot twist, il n’est jamais venu
J’ai été profondément touché par la façon dont Wim Wenders montre la beauté des petites choses du quotidien. Des gestes simples, comme écouter de la musique ou regarder la lumière passer à travers les arbres, m’ont ému bien plus que je ne l’aurais imaginé. Koji Yakusho est incroyable dans son rôle. Sans avoir besoin de beaucoup parler, il transmet des émotions fortes avec ses silences, ses regards et ses gestes. Il mériterait largement un Oscar. Les images sont superbes, chaque plan ressemble à une peinture. Tokyo est filmée avec une douceur unique, comme si la ville elle-même était un personnage. Les jeux de lumière et les couleurs créent une ambiance apaisante et poétique, et le montage, très fluide, m’a permis de me plonger complètement dans l’histoire. La musique ajoute beaucoup à l’émotion du film, entre les morceaux de rock classique et les bruits de la ville qui m’ont totalement transporté dans l’univers d’Hirayama. Perfect Days ne m’a pas juste diverti, il m’a vraiment touché. Wim Wenders a réalisé un film tendre, simple et beau, qui m’a donné envie de ralentir et de profiter de chaque instant de la vie. C’est pour ce genre de film que j’aime autant le cinéma.
astuce : si jamais vous êtes pauvre, que vous faites un travail méprisé de tous, répétitif et dégradant, vous pouvez malgré tout vivre une vie de bonheur béat, inentamé, quelques soient les horreurs du monde. Comment ? Par la contemplation esthétique de la nature, pardi ! W. Wenders nous apporte la bonne parole, et donne péniblement le manuel dépolitisant pour accepter sa servitude et l'humiliation avec le plus beau des sourire. Peut être que si la contemplation n'est, ni de près ni de loin, une possibilité d'inscription dans le monde pour vous, et que vous n'avez jamais regardé un arbre ou une fougère de votre vie, ce film pourra vous charmer un peu, j'imagine. Autrement, je ne vois pas comment ça ne serait pas assommant d'ennui, et assez gênant.
Assez exceptionnelle qu’une œuvre aussi linaire délivre autant de messages et d’émotions. La banalité comble le bonheur d’un homme, nettoyant et parcourant Tokyo, une routine de vie qui satisfait amplement notre personnages mais aussi nous derrière l’écran. L’œuvre dégage une aura où tu es scotché à regarder ses journées et ses événements du quotidien, anodine ou non, c’est juste brillant, puis la réalisation renforce ce confort et cette magie, j’ai envie d’aller au Japon là carrément ! C’était beau !
un film ovni, à mi chemin entre Gerry de Gus Van Sant et Lost In translation. Il est beau, il est merveilleusement interprété et il ne peut laisser personne indifférent. Mais je comprends qu'on déteste car on marche sur un fil : un film quasi muet sur un nettoyeur de chiottes à Tokyo qui ne vit pas d'aventure particulière, sinon la vie elle même et l'expérience de la beauté.
maintenant c est maintenant, la prochaine fois c est la prochaine fois...l instant présent mis à l honneur avec un rôle principal qui parle peu mais son visage nous parle tant. Si on s embarque dans ce film, le voyage est grandiose.
quelle délicatesse, quelle beauté du personnage Haryama , cette vie simple, son métier fait avec passion ,comme un artiste presque ...c'est beau ,émouvant,touchant , j'ai adoré ,le style aussi ,rien ,n'est dérangeant, aucune agressivité ,et pourtant on ne s'ennuie jamais une seconde .. Magnifique !
Hirayama est un homme simple et solitaire qui nettoie les toilettes publiques de Tokyo. Son quotidien est répétitif, mais il trouve une certaine paix dans la routine. Wenders filme avec délicatesse la beauté des choses ordinaires tout en laissant transparaître une profondeur cachée derrière la banalité. Le film est élégant : plans fixes et épurés, jeux de lumière naturelle… Chaque séquence respire la contemplation, ce qui renforce le caractère introspectif du film. Le minimalisme narratif et visuel, marqué par de longs silences et une absence d’actions par moments, peut déstabiliser mais constitue également la force de l’œuvre. Un voyage qui nous permet de savourer les petits moments de la vie, un film sobre et poétique où l’essentiel réside dans l’invisible.
Un navet où l'on s'ennuie très vire sauf si vous cherchez un documentaire sur la vie d'un nettoyeur de toilettes publiques à Tokyo. J'ai tenté de regarder pour le réalisateur.... Mais il s'est raté pour ce film.
Egal à lui même, Win Wenders fait encore dans l'oeuvre contemplative avec "Perfect Days", un film empli de nostalgie des années 70 avec sa musique Rock et ses vieilles cassettes audio. Hirayama le personnage que l'on suit est presque mutique et s'exécute avec soin au lavage des toilettes publiques de Tokyo, sa vie est millimétrée, redondante. Malgré tout, l'existence de ce japonais apparaît comme une ode à la simplicité de la vie, il suffit d'être curieux et d'apprécier ce qui nous entoure (musique, littérature, nature). Un joli film qui peut tout de même être ennuyeux, certaines scènes se répètent et nous lassent.
Film d'ambiance de grande valeur philosophique. J'ai eu du mal à rester attentif tout le long de l'histoire mais à la fin j'avais envie de le revoir. Ce film nous donne à réfléchir sur nos choix de vie, le monde dans lequel on veut vivre, ce à quoi il faut ou non accorder de l'importance, ce à quoi on s'attache et finalement si le bonheur c'était juste d'éviter d'avoir un caillou dans sa chaussure...