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patrick g.
1 abonné
13 critiques
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0,5
Publiée le 9 janvier 2024
Film d' un ennui total, on assiste à sa journée du matin au soir, il plie son futon, descend prendre un café au distributeur et part nettoyer les toilettes, répétitions pénibles, toujours les mêmes scène répétées je ne sais plus combien de fois il ne se passe rien 2H pour ça ! C' est pas possible évidemment il faut mettre une bonne note, c' est Wim Wenders...ce film serait réalisé par un illustre inconnu on crierait au navet...j' ai failli partir voire m' endormir mais je suis resté jusqu' à la fin pensant qu' il finirait par se passer quelque chose en vain ! je n' ai jamais vu un film aussi insipide quel temps perdu ! Il est vrai qu' au Japon les toilettes sont impeccables et il adore son métier et il le fait bien mais en 1/2 c' était suffisant...
Deux heures pour raconter une vie vraiment simple, très minimaliste, un peu hors du temps d'un employé de Tokyo toilettes! Je suis surprise par la bonne note des spectateurs pour ce film. Est-ce par admiration d'un mode de vie difficile à s'appliquer soi-même ?! A part découvrir un peu le mode de vie des modestes japonais, je me suis un peu ennuyée
Quel film ! Aller voir de toute urgence Un des meilleur de la saison Wim Wenders a mis le paquet pour nous étonner et il a réussi à réaliser un petit chef d'œuvre Au début on veut partir car il y a un silence qui gêne Au fur et à mesure on s'habitue et la fin est un feu d'artifice de bonheur Allez voir cette pépite vous ne serez pas déçu
Wenders n’en démord pas , l’homme est seul pour conduire sa destinée comme il l’entend. Une fois encore dans son dernier film, le réalisateur allemand suit à merveille les déambulations d’un individu , hors-système, et tellement décalé cette fois, que l’on ignore au départ ce qui peut bien le motiver. Il nettoie les toilettes publiques de Tokyo, avec entrain et dynamisme , tout en tenant un rythme quotidien particulier. Il aime la musique des sixties, photographier les arbres et dévore des romans d’anthologie. On ne sait rien de lui et sans révéler quoi que ce soit Wenders va tout nous dire tout aussi paisible et bienheureux dans sa déambulation urbaine et solitaire. Le réalisateur décroche des travellings, telles des flèches en plein cœur. Koji Yakusho les reçoit et en fait bon usage, du grand art.
Doux film méditatif que le temps nourrit peu à peu. Une ode à l'instant, aux petits moments, au minimalisme. Et une bande musicale tournée vers le passé (comme la collection de cassettes du rôle principal, tenu par le meilleur acteur de Cannes, magnifique) qui rythme avec émotion les jours et les répétitions du quotidien.
un théâtre No filmé. Beaucoup de symboles. Des scènes de routine qui mettent en valeur quelques pépites émotionnelles. Une très belle photographie et une belle réalisation
Ok … j’ai compris l’idée du réalisateur à travers ce film. Montrer la beauté des choses simples, apprécier l’instant présent, bla bla bla.
Mais qu’est-ce que c’est chiant !
Je préfère 20 fois me rendre au Japon et découvrir la vie d’un japonais en immersion plutôt que de voir 1 semaine de vie répétitive d’un japonais lambda en 2h de film.
La vie de ce monsieur ma foi fort sympathique est d’une simplicité déconcertante. Il s’émerveille de tout, très perfectionniste dans son travail, c’est cool à voir et d’avoir cet état d’esprit, mais … c’est chiant.
Pas beaucoup de dialogues, pas beaucoup d’interactions avec l’univers qui l’entoure, extrêmement répétitif et soporifique. Juste de l’appréciation, de la contemplation, quelques événements inopinés comme il nous en arrive tous chaque jour.
Je laisserais aux spécialistes le plaisir de venter la beauté de ce film par tous les critères et figures de style qu’ils y trouveront, en s’émerveillant sur des plans de 3 minutes sur un visage, sur une ombre, ou une cuvette. Après tout je ne suis qu’un plouc novice qui a pris récemment un abonnement cinema. Peut-être que j’ai rien compris.
Heureusement que mon pop corn était là pour me maintenir éveillé. Donc merci le menu gourmand du Pathé Lingostiere à 7,50€, et merci aussi au film (un peu) pour m’avoir fait découvrir des WC trop stylés !
On a compris le propos du film et l intention du cinéaste au bout de dix minutes et ça dure deux heures...c est long et sans autre intérêt qu une interminable et assez banale leçon de philosophie.
Bon que dire...ok cela part d'un bon sentiment, le fait de vouloir vivre une vie simple, sans chichi, qui profite quasiment de chaque instant de ses journées. Tellement éloigné de ce que vivent la plupart des gens qui veulent encore et toujours plus. Donc l'idée général je dis mille fois oui mais franchement au ciné ce film...faut pas être fatigué sinon vous allez piquer du nez (faillit m'arriver au bout de 20-25mn je reconnais...). C'est le genre de film "trop" simple, trop édulcoré de tout ce qui existe qui peut faire qu'on peut s'ennuyer pendant ses 2h05 que le film dure. Alors je sais que les puristes vont me démonter avec des arguments et mots sortie de je ne sais où mais po grave!^^ NOTE : 5/10 (pour le côté positif du film)
A l'encontre de la fureur, de la consommation, des liens superficiels des sociétés occidentales, le film expose la vie simple de ce nettoyeur solitaire de toilettes publiques à Tokyo. Tout le talent de Wenders consiste à souligner avec le trait le plus juste des situations à priori banales. Une trame propre à faire fuir les amateurs de films d'actions et de thrillers. Dans l'ambiance musicale des chansons américaines des années 70 et 80 qu'écoute d'Harayama, son quotidien est rempli de l'émerveillement des choses simples, un arbre, la lumière du ciel, le sourire des gens qu'ils cotoient. Un film à milles lieues des productions américaines et autres qui ne laissent jamais respirer le spectateur entre effets spéciaux , rebondissements multiples et mise en scène décoiffantes. Dans Perfect Days, l'imaginaire de chacun peut se déployer et occuper avec une grande sensibilité les espaces habituellement délaissés au cinéma: un regard, un sourire, une lumière particulière.
Un beau film à la photographie superbe et à la BO magistrale, rien que pour cela il vaut le coup d'être vu. À l'heure de la surconsommation et des réseaux sociaux où chacun s'exhibe à Bali ou à Dubaï, savoir se contenter de plaisirs simples est chose rare.
Seulement, pour avoir fait ce genre de métiers un temps, on finit la journée en ayant mal partout et on rêve de s'en échapper au plus vite. Et si on ne rêve pas de s'échapper alors il y a sans doute une bonne raison, ce qui semble être le cas ici mais qui ne sera jamais révélé, dommage.
En somme un très beau film mais il me semble que Wim Wenders romantise un peu trop son sujet. En revanche la plongée dans Tokyo est fascinante.
Un film hors du temps sur la beauté, la poésie, l'humilité et la solitude. Il ne se passe pas grand chose mais on est pourtant captivé par le quotidien routinier de ce personnage, filmé avec grâce et élégance par Wim Wenders, qui nous fait réfléchir avec subtilité sur notre insatisfaction perpétuelle. En faisant de ses gestes routiniers des rites et en trouvant le bonheur dans l'essentiel, Hirayama devient un héros moderne, humble et inspirant. Le film est également servi par une magnifique bande-originale, très importante dans le film, issue des années 70s/80s. Une autre bonne idée du scénario, afin de conserver la subtilité du propos, est de laisser planer un mystère sur certains éléments de la vie du personnage, incroyablement interprété par Koji Yakusho. À voir.
Film qui nous fait entrer dans l'univers d'un homme doux et paisible, à la vie réglée comme du papier à musique. C'est un être contemplatif, à la fois dans le monde et hors du monde mais témoignant toujours d'une grande intériorité, inébranlable. C'est un film qui invite le spectateur à un état de grâce quasi permanent mais qui l'interroge en fond sur l'importance du lien. Car cet homme seul, paraissant heureux ainsi, souffre aussi d'une grande solitude qu'il ne s'avoue pas lui-même.