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velocio
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3 135 critiques
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4,0
Publiée le 2 mai 2024
2024. Un western. Une denrée rare, de nos jours. Viggo Mortensen va-t-il nous emmener sur la trace de John Ford ? Ou du western à la Lisandro Alonso, pour lequel il en a tourné à 2 reprises ? Ou du western à la Kelly Reichardt, avec sa vision féminine de l'ouest américain ? Mais pourquoi, après tout, chercher à tout prix une filiation. "Jusqu'au bout du monde" est un très beau western, très personnel, très féministe, tourné dans des décors magnifiques du côté de Durango (la ville du Mexique, pas celle du Colorado) et au Canada (Ontario et Colombie-Britannique). On ne s'ennuie jamais tout au long des 129 minutes que dure le film, le montage est assez prodigieux et l'interprétation superbe dans son ensemble. Quant à la musique, elle est l'œuvre de Viggo Mortensen en personne. Et si vous n'êtes pas encore convaincu de la qualité de ce film, ce qui suit devrait vous convaincre : le film n'a plu ni à Libé ni aux inrocks !
Un western pas forcément féministe comme on peut le lire, mais qui nous montre un couple, ce qui reste original, face aux difficultés de la vie dans l’Ouest américain vers 1860. Il y a des paysages magnifiques, le saloon, des méchants, des coups de feu, les codes du genre sont respectés, mais avec une narration non linéaire, faite de nombreux flashbacks, élégamment disposés, et un rythme non pas lent mais contemplatif, pour admirer des plans très bien construits, et ressentir autant que voir. Curiosité : on parle un peu français, de Jeanne d’Arc... Typiquement le genre de film à voir au cinéma (sur le grand écran du Max Linder par exemple) pour se prendre un plein de sensations, sur une télé c’est trop petit, trop lent. Deux belles heures de cinéma. > Plus d’infos culture sur mon Instagram "Les sorties de Philippe"
Ce film est interminable, il y’a trop de va et vient dans le temps et cela empêche de s’attacher aux personnages et à leur vie. Le scénario n’est pas original, très attendu et de plus plutôt lourd. L’interprétation est bonne sans être excellente. Un prétendu western qui se révèle mièvre. Il reste de beau paysages et de belles photos. On est toutefois loin d’une réalisation de Eastwood …..
La critique presse est bien sévère avec le très beau film de Viggo Mortensen. Le néo réalisateur a encore des progrès à faire en terme de mise en scène, qui s'avère discrète et un peu fade. Les ellipses temporelles ne sont pas toujours bien amené. Par contre Viggo Mortensen s'avère un excellent scénariste. Depuis quand n'avait-on pas vu un un récit aussi ample, nuancé, complexe, dense ? Le film sait marier la petite histoire et la grande histoire sur l'autel de la naissance des États-Unis, ou la violence est une composante importante. Les seconds rôles sont intéressants et le couple Mortensen - Krieps fonctionne très bien, offrant quelques scènes fortes émouvantes. Le film offre une dramaturgie parfaitement dosé , croyant à son histoire, et s'il y a un peu d'humour, il n'y a pas cette ironie parfois pénible qu'on trouve dans de trop nombreux films.
1860 à San Francisco. Elle est canadienne, il est danois, leur rencontre fait tilt et ils décident de s'installer ensemble dans les montagnes avoisinantes. Malheureusement, la guerre de Sécession va venir chambouler tous leurs projets... Côté charisme à l'écran, c'est du costaud avec le beau et puissant Viggo Mortensen (réalisateur aussi ici), accompagné de la délicieuse et déterminée Vicky Krieps. L'histoire, quant à elle, est malheureusement hyper prévisible puisque le choix d'une réalisation déstructurée (beaucoup d'allers-retours passé-présent) nous fait quasiment voir la fin dès le départ. Il reste tout de même les superbes paysages sauvages du Far-West et un film proposant un mix agréable entre un western classique (le shérif, le saloon, le pianiste, le whisky, les chevaux, les colts, le gentil, le méchant, l'histoire d'amour, le drame, la vengeance...) et une ambiance plus détendue dans le style "La Petite Maison dans la Prairie". Assez soigné, mais j'ai vraiment une préférence pour les récits chronologiques ! Site CINEMADOURG.free.fr
Difficile de savoir ce qu'aurait donné Jusqu'au bout du monde dans une construction linéaire mais Viggo Mortensen a préféré structurer son film autrement, avec de nombreux allers et retours, vers plusieurs strates du passé. Le procédé convient peu au western a priori, moins qu'à un film noir, disons, mais le genre même se caractérise presque toujours par son intégration d'autres catégories : policier, comédie, tragédie. En l'occurrence, il s'agit d'un mélodrame à forte densité romantique, l'histoire d'un couple à l'ouest, dont le destin est malheureusement de n'avoir que peu de temps à passer ensemble. La forme est classique, dans la nature ou dans les lieux emblématiques du western : le saloon et la ferme isolée, mais Mortensen y introduit de l'originalité avec deux outsiders pour héros, des étrangers, confrontés à l'endémique violence américaine. Dans ce contexte, la touche "féministe" est appréciable et les méchants, dans l'affaire, sont particulièrement gratinés et réussis. Face à un Viggo Mortensen égal à lui-même, c'est à dire charismatique, Vicky Krieps prouve, s'il en était besoin, sa capacité à tout jouer, même s'il serait peut-être bon qu'elle ne meure pas systématiquement dans chacun de ses rôles. Toujours est-il que l'alchimie entre les deux acteurs est indéniable, dans un film auquel il manque juste un soupçon d'émotion pour marquer davantage.
Dans la deuxième moitié du 19ème siècle, une enfant, Vivienne Le Coudy interprétée par Vicky Krieps, grandit au nord de l’Amérique dans une famille francophone, admire Jeanne d’Arc, excelle au maniement de l’arc et d’autres armes que lui enseigne son père. Adolescente puis jeune femme séduisante, elle affirme son indépendance et tombe sous le charme d’un homme d’âge mur, ancien soldat, taciturne mais bienveillant et protecteur, Holger Olsen interprété par Viggo Mortensen. Elle le suit aux confins du Nevada où ils retrouvent sa maison en planches et ses abords désolés. Il est menuisier, tous deux travaillent durement, s’aiment, sont heureux jusqu’à ce qu’il reparte au combat avec les armées de l’Union. Son absence est plus longue que prévue, Vivienne affronte seule l’adversité et la veulerie des hommes. Tout devrait plaire dans ce film : la personnalité du réalisateur, Viggo Mortensen, homme intelligent, sympathique, doté d’humour qu’on aimerait soutenir ; les messages humanistes qu’il porte ; la qualité des paysages très bien photographiés mais la magie de l’écran n’opère pas. Le défaut principal du film est la lourdeur de son scénario. Ses thématiques ont déjà été traitées, tout dernièrement, en nettement mieux, dans la série « The English » avec Emily Blunt. Les péripéties de l’intrigue sont attendues, elles se développent trop lentement, il n’y a ni effets de surprise, ni vivacité. Mortensen surjoue, il n’est bon que lorsqu’il sort de sa léthargie, dans quelques scènes d’action bienvenues. Vicky Krieps tient bien son rôle tout comme le méchant interprété par Solly McLeod mais cela ne suffit pas à créer la tension minimale pour intéresser vraiment le spectateur. Viggo Mortensen a des progrès à faire pour atteindre le niveau de Clint, dans « Pale rider » ou « Impitoyable ».
Il y a une vraie proposition sincère de la part de vigo mortensen. Et on peut saluer l'élégance de sa réalisation. Mais le film n'est pas totalement abouti. Le film hésite entre naturalisme et film classique de western et c'est bancal. On voit en permanence la beauté de la scène écrite. Les plans sont léchés et cela se voit trop, cela nous sort du film. Et il manque de la chair, de la vie dans ce film. L'interprétation est bonne , le propos prenant mais on s'y ennuie gentiment , regrettant un film plus organique , plus fort. Un film à voir quand même pour la jolie proposition du réalisateur.
Le film de Mortensen manque de souffle épique, de rythme, frôle le simple mélo et, surtout, se retrouve avec des parties plus ou moins mystiques dont on a bien du mal à comprendre la finalité vis à vis du récit. Les premières minutes forment un patchworck chronologique mêlant divers époques sans réelles logiques autres que, sans doute, de nous présenter un peu les protagonistes. On remarque que Olsen/Mortensen et Vivienne/Krieps ont déjà un vécu et un passé qu'on devine compliqué... ATTENTION SPOILERS cliquez pour en savori plus !... Mais on ne comprend pas vraiment pourquoi Mortensen a choisit des flash-backs aussi présents, surtout pour insérer une imagerie d'épinal plus ou moins mystique complètement superflue voir même une simple faute de goût (Viggo !!!?). Par là même, on apprend que Vivienne a dû apprendre beaucoup de son papa mais elle reste cantonnée aux tâches ménagères et restent une victime ce qui peut surprendre tant on s'attendait à ce que la promesse féministe de Vivienne au début du film réveille un récit un peu monotone. Par contre le couple fonctionne à merveille avec quelques jolies moments de grâce et surtout les paysages sont sublimes, merveilleusement mis en image et en valeur. Une petite déception. Site : Selenie.fr
A vu « Jusqu’au bout du monde » western du comédien-réalisateur Viggo Mortenssen. Vers 1860 dans l’ouest américain Vivienne Le Coudy jeune femme canadienne très indépendante rencontre le taiseux danois Holger Olsen. Ils s’installent dans une baraque au milieu de nulle part entre désert et falaise pour vivre leur amour. Mais Holger s’engage volontairement pour combattre lors de la guerre de Sécession. Vivienne survit seule avec la menace du fils du Maire ultra violent et imprévisible qui rode autour d’elle. Au début du film on est charmé par le montage qui « mèle » et mène de front plusieurs époques, par la musique très épurée à résonance country-classique, par les longs silences… Puis la rencontre entre Vivienne et Olsen parait bien fabriquée et improbable, la bande son devient insupportable d’ascétisme et le scénario trop attendu. Les images superbes et l’interprétation superlative de Vicky Krieps sont les atouts du films. On est plus proche de « La petite maison dans la prairie » que des westerns de John Ford indéniablement. Quand le film devient chronologique, le spectateur s’enlise dans une lassitude qui s’épaissie de plus en plus. L’on comprend alors que le montage qui parait très étudié et travaillé n’est qu’un pis aller pour donner un peu de rythme et maintenir le public éveillé. Que nous raconte « Jusqu’au bout du monde » de notre époque ? pas grand chose. J’aimerais aimer le travail de réalisation de Viggo Mortensen personne sensible et intelligente mais son troisième long métrage n’est qu’un beau livre d’image prévisible, vain et suranné.
Un western à l'eau de rose. On pense venir regarder un film à la Impitoyable et on se retrouve devant la vie d'une des filles du docteur March. Viggo Mortensen nuit d'ailleurs à son récit en multipliant les flash-backs et retours au présent qui destructurent la narration et perdent le spectateur. On n'est jamais touché par ce qui se passe à l'écran. Le réalisateur gâche même certaines scènes qui aurait pu se révéler puissante. Le film est correct mais finalement long pour ce qu'il raconte.
un western bien classique avec un méchant et des Gentils qui se rencontrent sur un marché. c'est joli c'est bien filmé il y a des costumes magnifiques pour Vicky Crips mais franchement il n'y a aucune surprise dans ce film, c'est un western parmi tant d'autres
J’ai vu l’avant première avec Viggo Mortensen qui nous a premésenté son film au Pathé Clichy. C’était une petite déception. L’histoire traine en longueur. L’acteur principal a bien du mal à nous transmettre des émotions et le va et vient entre le passé et le présent nous perd souvent. Dommage, il y avait de l’idée !
Une histoire malheureusement trop prévisible sans ambition autre qu'une vengeance personnelle. Une femme de caractère - a cette époque - ne suffit pas à construire un narratif prenant. Quelques magnifiques paysages dans ce récit mais accompagné par un violoncelle lancinant et hachés par de trop nombreux flashbacks. Bref pas terrible...