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Marie-Christine Julien
2 abonnés
45 critiques
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4,0
Publiée le 19 juin 2024
violence de l'ouest américain vers 1860. Vigo Mortensen se met en scène dans le rôle d'un homme intègre. Vicky Krebs incarne une jeune femme résolument indépendante dans un monde dominé par les hommes.
Vu dans le cadre de l’avant première au Pathé Wepler à Paris. C’est un western moderne qui marche plutôt bien. J’ai beaucoup aimé la musique composé par le réalisateur, ainsi que les paysages apaisants de la nature
Bon avis non objectif car l acteur (Vigo) est un acteur que j admire tant par son jeux que par sa beauté profonde. Film très beau Tout en lenteur mais qui contribue à donner de l épaisseur au propos de ce film sur la liberté, la folie des hommes pour l’argent ou la guerre, la beauté de la nature sauvage qui reste , la filiation , et bien sûr l l’amour , le viscéral , l l’évident. À voir !!! L actrice joue magnifiquement bien
Avec ce film Vigo Mortensen nous offre une fois n'est pas courume un western dédié à la femme. L'interprétation de Vicky Krieps est sobre, juste, dans un rôle où se mêle la douceur et la résistance. La réalisation est classique sans surprises dans des paysages somptueux. Le rythme un peu lent tend par moment à endormir le spectateur mais les nombreux flash back redonnent au film une certaine dynamique. En conclusion un beau film romantique et une belle histoire d'amour
Très beau film à apprécier sur grand écran. Rien à voir avec un western classique, plutôt ici un film contemplatif avec des jeux d'acteurs/actrices époustouflants, des paysages magnifiques. Le scénario est simple mais cela suffit amplement pour plonger dans cette tranche de vie d'un couple pas commun. Pas mal de scènes sont lentes, elles apportent beaucoup de force et de beauté au film, elles permettent de s'immerger dans cette époque, dans ces lieux où la vie semble difficile mais donne presque envie tellement l'environnement est naturel et beau. Film à voir absolument !
Grand film invoquant Ford dans le traitement de ses personnages. C'est magnifiquement écrit et dirigé, avec tout le romantisme et la mélancolie qu'on connaissait chez Viggo Mortensen.
Au detour d'un plan de table, il cite Le Cheval du Turin et sa fin nihiliste au possible pour lui répondre et montrer une autre possibilité, l'éventualité du pardon et de la beauté humaine.
Un film de l'excellent Viggo Mortensen, ça ne se boude pas ! Eh bien, déçue... démarrer par la fin, puis les allers et retours dans le temps m'ont gênée. Le jeu des acteurs : sans plus. Le scénario : moyen ; la fin est assez prévisible. Les paysages sont beaux mais c'est loin de suffire : pas de rythme, trop peu de dialogues et surtout d'émotion...dommage !
Un western intimiste et original. On croit à moitié à cette histoire d’amour entre ce vieux charpentier/ shérif sexy et cette orpheline québécoise sortie de nulle part mais cela fait le job. Vicky Priest que je découvre possède un jeu intense et naturel qui me fait penser à celui de Virginie Effira. Une découverte
Un beau film, qui reprend les codes du western ( l'étranger - au sens littéral, ici - mutique, les flashbacks, les questionnements sur la justice, la violence et la vengeance, le duel final ) pour mieux les détourner : il s'agit ici avant tout d'une histoire d'amour, portée par deux acteurs dont le talent n'est plus à prouver, et plutôt bien servis par l'écriture de leurs personnages, dont on nous montre autant la tendresse que la détermination. Ajoutons, par ailleurs, que c'est bien filmé ( les paysages sont beaux, une scène nocturne éclairée à la bougie m'a fait penser aux tableaux de De La Tour ). Comme quoi le genre est encore vivant quand il est traité avec autant de sensibilité !
Je me suis surtout intéressée au portrait de Viviane femme indépendante libre intelligente et sensible. Les hommes autour d’elle sont suffisants imbus d’eux même fous furieux cruels égoïstes… et elle reste égale à elle même en accord avec ses valeurs. Un beau film
Enfin un Western et un Western différent qui pour une fois montre une Amérique de populations diverses : Mexicains-Indiens, Danois, Français et pas seulement Britanniques. Ce n’est pas qu’anecdotique. Vigo Mortensen montre le complexe de supériorité des WASP sur les autres populations. Un monde aussi extrêmement dur pour les femmes qui font face à l’absence, à la solitude comme à la violence des hommes.
Est-ce un western? Dans la forme sans doute mais tel n'est pas le propos du film. Est-ce un film féministe? Certainement, mais en creux au sens où il montre les hommes dans leurs travers qui oppressent les femmes. Ils courent après quelque chose, la guerre où Mortensen va par curiosité en arborant son hochet de médaille comme avant le père de l'héroîne qui partait pour rien, l'argent avec le maire et le propriétaire terrien, la satisfaction des pulsions immédiates, sexe et mort, comme le méchant de l'histoire. Les hommes rendent le monde plus moche. Mortensen se fiche des fleurs, de la saleté et aucun homme ne produit quoi que ce soit. Il ya des terres de l'ouest mais vous ne verrez pas une vache ou un champ. La seule activité est au fond le saloon. Face à cela, il y a cette actrice lumineuse qui incarne une femme libre. Elle choisit son homme, elle a son enfant, elle plante des fleurs, elle travaille et les hommes gravitent autour d'elle. Je me suis demandé la raison de l'usage du français. peut être pour utiliser les mots mère/mer dans la scène finale. Viggo Mortensen a renoncé à tuer le méchant, a jeté sa médaille il se libère et contemple ce symbole de liberté qu'est la mer et qu'a été la mère. Un film donc beau et assez profond avec une héroïne magnifique. Viggo fait du viggo. Seul bémol cette lenteur qui au fon nuit un peu au film et peut lui donner parfois un aspect ampoulé.