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    Kinds of Kindness
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    51 critiques spectateurs

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    Shawn777
    Shawn777

    506 abonnés 3 383 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 juin 2024
    Décidément, Yórgos Lánthimos enchaine, deux films en moins de six mois, du moins en France, avec de plus le même casting, il y a de quoi rester dubitatif ! Effectivement, comme beaucoup de gens j'imagine, je m'attendais à peu près à la même chose que "Pauvres Créatures" (enfin dans le délire du moins) mais si ce dernier était destiné à public plus large, nous avons ici un film qui tente de revenir aux bases du cinéma du réalisateur ! En effet, que ce soit dans la mise en scène ou le traitement des personnages et des situations dans lesquelles ils se trouvent, on retrouve du "Canine", du "Lobster", du "Mise à mort du cerf sacré" ; en bref, on retrouve quelque-chose de dérangeant et de déstabilisant. Alors, je comprends tout à fait que ça ne puisse pas plaire à tout le monde, d'ailleurs le film divise énormément mais personnellement, je dois dire que je suis complètement fan de ce style ! Alors oui, le film dure près de trois heures, encore une fois, même si j'apprécie beaucoup le réalisateur, je ne rentrai pas très confiant dans la salle mais finalement, l'ensemble passe très vite ! Notamment car nous avons en réalité trois histoires que je ne résumerai d'ailleurs pas ici car il est, je pense, primordial de garder la surprise ! D'autant plus que le réalisateur fait en sorte de ne pas dévoiler tout de suite le contexte, le but des personnages etc. Il commence chacune de ses trois histoires par une scène très déstabilisante dont on a du mal à comprendre le pourquoi du comment et c'est par la suite que le tout prend forme pour nous offrir, encore une fois, quelque-chose de complètement délirant ! Je ne crois pas pouvoir parler plus du film sans en dévoiler des bouts d'intrigue, ce qui serait très dommage, si ce n'est que nous avons encore une fois une vision très cynique et sinistre du réalisateur sur les gens, ici les américains et leur mode de vie, qu'il explore donc de manière différente dans ce que j’appellerai des contes pour adultes. La mise en scène est évidemment toujours excellente, s'adaptant à chacun de ses sujets et les acteurs sont également très bons ! "Kinds of Kindness" est donc du pur Lánthimos, c'est-à-dire délirant, mécanique, macabre et fataliste.
    Cinévore24
    Cinévore24

    315 abonnés 631 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juin 2024
    Quelques mois seulement après son précédent (et très réussi) «Pauvres Créatures», le réalisateur Yorgos Lanthimos nous revient avec ce «Kinds of Kindness», triptyque perché et cruel sur l'emprise (physique comme psychologique) et la soumission.

    Reprenant une partie du casting de son précédent film (Emma Stone, Willem Dafoe, Margaret Qualley), et y rajoutant également de nouvelles têtes (Jesse Plemons, Hong Chau, Mamoudou Athie), Lanthimos fait jouer chacun d'eux dans les 3 histoires, et dans des rôles bien différents à chaque fois.
    Ce qui nous permet de voir et d'apprécier l'éventail de jeu très hétéroclite dont est doté ce casting talentueux (mention spéciale à l'excellent Jesse Plemons, très justement récompensé par le Prix d'Interprétation Masculine à Cannes cette année), qui constitue à mes yeux LA force principale de ce film trop long et assez inégal dans son ensemble.

    Le souci principal de cette nouvelle production étant justement d'en avoir fait 3 films aux qualités très variables, plutôt qu'un seul film qui aurait sans doute été plus impactant et intéressant si l'écriture avait été adaptée au format long.

    Un 1er film sur la dépendance affective assez réussie dans sa globalité, notamment dans son aspect cruel, et ce malgré quelques outrances stylistiques pas toujours indispensables.
    Un 2nd film, se présentant comme une sorte de métaphore des violences conjugales, qui semble déjà un peu trop étiré pour ce qu'il a à raconter, et bascule dans sa dernière partie dans l'exercice de style qui veut bousculer à tout prix, mais sans y parvenir autant qu'il l'aurait voulu.
    Et un 3e et dernier film, nous illustrant notamment les dérives du fanatisme sectaire et son obsession, dont le manque de rythme, des effets un peu lourdauds et la durée volontairement étirée pour rien, m'ont clairement démontré les limites de ce dispositif en triptyque et m'ont fait lâché l'affaire.

    Dommage, la réalisation de Lanthimos est comme souvent de grande qualité, faisant ressentir par l'image la "prison" mentale dans laquelle se trouvent nos personnages, et l'usage d'un humour noir et imprévu fait parfois mouche au cours des différents films.
    Seulement, cela n'a pas suffit pour me tenir en haleine durant 2h45.

    Malgré un très bon casting qui se fait plaisir, «Kinds of Kindness» se rapproche plus d'un projet récréatif, bien trop long pour ce qu'il a à nous raconter, se la jouant parfois faussement provocateur et un peu m'as-tu-vu, et perdant clairement en rythme et en intérêt au fil de ses chapitres. 5,5-6/10.
    Clément B
    Clément B

    26 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 juin 2024
    Ça a le mérite d'exister, avec de brillants acteurs et actrices. Ça a le mérite d'exister comme un grand tableau rouge sang dans un musée d'art moderne. Bon... Tout ça pour quoi, tout ça pour rien, quelques rêves et cauchemars. 3 "courts" métrages. Pourquoi pas un seul vrai film, juste un ?
    Christoblog
    Christoblog

    764 abonnés 1 633 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2024
    Yorgos Lanthimos revient ici au style qui fit son succès au début de sa carrière : une construction intellectuelle stimulante, une âpre description des petitesses de l'âme humaine, une mise en scène de toute beauté, une cocasserie caustique qui fait souvent sourire.

    Le tout est ici multiplié par trois, puisque le film est constituée de trois histoires complètement distinctes de 55 minutes chacune environ. Comme c'est souvent le cas dans ce type de film, on pourra juger l'intérêt des trois parties assez disparates. La première est pour moi presque parfaite dans son développement narratif et la subtilité de ses échanges, la deuxième m'a parue à la fois plus prévisible et moins crédible, alors que la dernière vaut surtout pour ses dix dernières minutes ébouriffantes.

    Le trio d'acteurs est prodigieux et si Jesse Plemons a amplement mérité son prix d'interprétation à Cannes, Emma Stone et Willemn Dafoe sont formidables tous les deux.

    J'ai pris du plaisir à déguster cette nouvelle livraison du cinéaste grec, qui n'a pas son pareil pour sonder les relations de pouvoir et de dépendance des êtres humains, leur obsessions et leurs aliénations, dans un monde dystopique et sur un mode qui mêle admirablement l'humour et la cruauté (la scène de la sextape en souvenir de la défunte en est un excellent exemple).

    Pour ceux et celles qui avaient aimé The lobster.
    capirex
    capirex

    78 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juin 2024
    Film intéressant et original de Yorgos Lanthimos , bien qu'un ton en dessous de son précédent "Pauvres Créatures" qui est pour moi son film le plus abouti jusqu'à lors , que ce triptyque torturé , fascinant et captivant composé de trois segments séparés et autonomes, dans lesquels les mêmes acteurs incarnent différents personnages ce qui n'est absolument pas dérangeant !
    Ceci dit , la réalisation n'a rien de "kind" ou d'aimable mais se révèle souvent très drôle !
    Shiki
    Shiki

    71 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 juin 2024
    Le film est composé de 3 mini histoires distinctes. Toutes plus farfelues les unes que les autres, toutes avec un rythme des plus soporifique… vous allez les sentir passer les 2h44. Y’a rien de très intéressant, c’est lunaire tellement s’en est bête et sans aucune aucune logique. Tout y est gratuit; de la violence, du gore, du sexe.. Une sacrée perte de temps.
    eve land
    eve land

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 mai 2024
    destructuré, certainement pleins de choses à analyser mais trop inintéressants dans la forme pour être sauvé par le fond. un film à voir par extrait pour l'analyse mais dans l'ensemble on s'ennuie terriblement
    Naughty Dog
    Naughty Dog

    851 abonnés 413 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mai 2024
    Très partagé devant ce Kinds of Kindness.
    Grand fan de Lanthimos, je ne partais pas spécialement à l'encontre de son univers dérangé, mais la structure anthologique en 3 parties me laissait dubitatif, tant l'exercice est souvent peu équilibré en terme de qualité.

    Et cela ne trompe pas, car le gros défaut de Kinds of Kindness tient non seulement dans don aspect inutilement étiré, mais aussi devant la qualité variable des segments.

    Évidemment, sur les 2h45 il y a à boire et à manger, mais la constante reste la qualité d'interprétation du casting et la fabrication globale.

    À travers ces 3 histoires, le duo Lanthimos-Filipou affiche un degré de misanthropie assez dingue (c'est leur plus aride depuis Canine), n'hésitant pas à salir les acteurs de manière assez réjouissante.

    Ce sera d'autant plus flagrant dans le segment central (le meilleur et la réussite du film), explorant une dynamique de couple et d'exercice de pouvoir jusqu'à des proportions malsaines qui arrivent à bien surprendre (définitivement un métrage pour public averti), portée par un duo Jessie Plemons-Emma Stone parfait.

    Mais là où ça fâche c'est sur les 2 autres histoires (la 1e portée par Plemons, la 3e par Emma Stone). Les thématiques de sexe, de domination, de secte et de violence traversent l'ensemble, mais au prix d'une vanité qui contrecarre leur efficacité et la distillation de leurs idées.
    Si bien que malgré leur symbolique, on se retrouve avec des histoires deux fois trop longues pour ce qu'elles veulent raconter. Pire, un style pompier avec surlignage d'intention (la musique avec des chœurs en guise de gros sabots) viennent parasiter l'aspect cru et dérangeant désiré.

    Le casting est royal (Dafoe, Qualley, Chau, Athie..) et se met littéralement à nu pour Yorgos. Mais au final, Kinds of Kindness reste le film le plus faible de son auteur de par son inconstance, malgré de sacrés moments déjà difficiles à enlever de sa mémoire !

    2.5/5
    Ella3108
    Ella3108

    3 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 juin 2024
    Très décevant, trop long, répétitif, le film s'embourbe dans un exercice de style boursouflé. A éviter.
    Yves G.
    Yves G.

    1 350 abonnés 3 355 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juin 2024
    Trois films en un.
    Un employé (Jesse Plemons), dont chaque détail de la vie quotidienne est régi par son patron (Willem Dafoe), décide de se libérer de ce joug tyrannique avant de regretter sa décision.
    Un policier (le même Jesse Plemons) sombre dans la folie après la disparition de sa femme (Emma Stone) et son retour inespéré.
    Deux adeptes d’une secte sont à la recherche de l’Elue.

    Yórgos Lánthimos compte décidément parmi les réalisateurs les plus stimulants de l’époque. Il est difficile de trouver dans sa filmographie un seul titre qui ne soit pas fascinant : "The Lobster" (prix du Jury à Cannes en 2015), "Mise à mort du cerf sacré" (le film préféré de mon fils cadet), "La Favorite" (neuf nominations aux Oscars et la statuette de la meilleure actrice pour Olivia Colman), "Pauvres Créatures" (Lion d’or à Venise à 2023)…

    Dans cette liste prestigieuse, Kinds of Kindness, tourné à la Nouvelle-Orléans pendant la postproduction de "Pauvres Créatures", avec un budget de 15 millions de dollars – contre 25 pour "Pauvres Créatures" – pourrait presque faire figure d’oeuvre mineure, de trou normand entre deux réalisations plus substantielles. Exit la dystopie inquiétante de "The Lobster", les décors et les costumes géorgiens de "La Favorite", le gothique steampunk de "Pauvres Créatures", l’action de "Kinds of Kindness" se déroule banalement dans l’Amérique d’aujourd’hui. Cet entremets, aussi mineur soit-il, a quand même été sélectionné en compétition officielle à Cannes et Jesse Plemons y a emporté le prix d’interprétation masculine.

    "Kinds of Kindness" – un titre déconcertant – est un film à sketches en trois volets platement mis bout à bout. J’ai déjà souvent dit les réticences que m’inspirait ce genre. J’ai l’impression d’être face à des ébauches, trop courtes et trop pauvres pour constituer à elles seules la substance d’un seul film. Je plonge dans l’une qui se termine trop vite, avant de zapper à une autre. Je suis irrémédiablement condamné à les hiérarchiser et à reprocher aux sketches que j’aime le moins d’être moins convaincants que les autres.

    Pour autant, "Kinds of Kindness" n’en reste pas moins mille fois plus intéressant que le tout-venant cinématographique. Comme le dit excellemment l’excellente Marie Sauvion : « Le travail de Yórgos Lánthimos, de fait, ne captive jamais tant que par l’abîme qu’il ouvre ». Les trois sketches du film sont joués par le même casting plaqué or : Emma Stone, que je place tout en haut de mon Olympe depuis "La La Land" évidemment, Willem Dafoe qui réussit à bientôt soixante-dix ans à être toujours aussi excellent et toujours aussi diablement sexy, Margaret Quilley, dont l’expressivité du jeu me comble depuis que je l’ai découverte dans une pub pour Kenzo en 2016, Jesse Plimons qui a amplement mérité sa statuette cannoise….

    Comme les autres films de Yórgos Lánthimos, "Kinds of Kindness" nous plonge dans un délicieux malaise. S’il fallait trouver un lien entre ces trois sketches, dont ni les personnages ni les histoires ne sont reliés, c’est peut-être le sujet qu’ils traitent. Et là encore, le plus simple est de citer Marie Sauvion : « Libre arbitre, servitude volontaire, foi aveugle, sadomasochisme, tout pose question, ici, à commencer par ce qu’on est capable de faire ou d’endurer par amour ». L’ambiance est lourde, oppressante ; elle contraste avec le soleil omniprésent du sud des Etats-Unis et les tenues décontractées des personnages. Le malaise est amplifié par la caméra, ses lents travelings, ses plans en fisheye qui distordent les lignes de fuite, sa musique qui alterne les tubes les plus addictifs (je n’arrive pas à me sortir "Sweet Dreams" d’Eurythmics de la tête depuis hier) et les partitions atonales de piano.

    "Kinds of Kindness" contient au moins trois scènes d’anthologie, à hurler de rire ou d’horreur. Elles valent à elles seules le détour.
    selenie
    selenie

    5 696 abonnés 6 073 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juin 2024
    S'il s'agit d'un long métrage on peut plutôt dire que c'est surtout trois moyens métrages aux thématiques similaires déjà abordées par le réalisateur dans son oeuvre. Forcément, chaque partie a ses qualités et ses défauts qui poussent à préférer l'une que l'autre. Malheureusement, c'est sans doute ce choix qui ne convainc pas tout à fait. C'est d'abord un soucis de rythme justement, les segments semblent tirés en longueur, et on se dit qu'un film choral en mêlant les trois histoires auraient justement donné du punch à l'ensemble ; d'ailleurs c'est ce que la géniale bande-annonce promettait, dommage... Par là même, la B.A. promettait aussi du bon son mais on s'aperçoit que la musique est quasi la même tout le long des trois segments ce qui n'aide pas pour donner du rythme. Les trois histoires composent une sorte de trois fables modernes d'une misanthropie inouïe, on pense un peu aux classiques "Le Decameron" de Boccace ou plus encore de "Le Pentamerone" de Giambatista Basile. Les thématiques tournent autour de l'amour et de la solitude, de l'indifférence aussi mais par la biais de l'emprise plus ou moins malsaine de rencontres ou d'événements. On reste donc très partagé mais qui reste souvent assez dingue et/ou savoureux pour un moment cinéma singulier et original.
    Site : Selenie.fr
    Audrey L
    Audrey L

    581 abonnés 2 454 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2024
    "J'ai rien compris, mais c'était bien." On a beau adorer les délires étranges et fascinants de Yorgos Lanthimos (surtout son dernier Pauvres Créatures, époustouflant), on n'était pas prêt pour ces scénettes cyniques et corrosives (du style de la comédie noire Les Nouveaux Sauvages), pour ces non-fins insaisissables, pour ces rôles tous plus bizarroïdes tenus par Jesse Plemons (Palme d'interprétation masculine, à la surprise générale), Emma Stone (très en forme), Margaret Qualley (toujours incroyable, et ici principalement dans la dernière partie de ce film de 2h45, la meilleure section qui récompense notre patience) et Willem Dafoe (juste un sympathique caméo). Kinds of Kindness nous a bien eu, alors qu'on se dandinait gaiment lors du logo 20 Century Fox avec Sweat Dreams (Eurythmics) balancé à fond (à faire exploser les enceintes du Palais Lumière). La musique se coupe net, on reste interdit, on embraye directement sur une ouverture qui ne nous explique rien, essayant de démêler le mystère autour de cet employé de bureau qui a des spoiler: fiches Bristol qui lui dictent ses journées, et fonce dans des voitures au hasard.
    "Pourquoi", nous direz-vous ? C'est ce qu'on s'est demandé quand un générique de fin s'est lancé à 50 minutes du début. "Ah. C'est un film à sketches. Et on n'a rien compris au premier, ça commence bien." Heureusement, le deuxième est un peu plus lisible (un mari parano est persuadé que "ce n'est pas sa femme" à la maison, alors quoi de mieux... spoiler: que de la bouffer ? Bon, on n'a pas plus compris la fin où l'épouse déboule sur le palier de la porte, partageant le plan avec le cadavre de "l'autre"... "L'autre quoi ?" : aucune idée.
    ), et le troisième restera celui qu'on préfère. Une drôle d'histoire de spoiler: secte qui cherche son élue, a priori trouvée par une membre (Emma Stone), sauf que la capture ne se passe pas comme prévu...
    On a préféré cette dernière histoire à cause du jeu zinzin d'Emma Stone, Jesse Plemons et Margaret Qualley (qui joue deux rôles !), du rythme et du scénario plus faciles à suivre, de la scène "du chien" qui nous a fait détester viscéralement le personnage principal, et évidemment du final qui nous a fait éclater de rire à l'improviste. Vraiment, le mieux écrit, qui aurait mérité d'être développé en un film complet de 1h50, plutôt que d'être tassé avec deux autres historiettes (plus bordéliques, bien qu'intéressantes) qui font gonfler la durée de ce Kinds of Kindness à 2h45 (trop copieux). On serait méchant (comme le ton de ces sketches), on dirait que pour un Yorgos Lanthimos, cet opus est un peu faible, on serait gentil (comme la véto du troisième sketch), on dirait que pour un film lambda, Kinds of Kindness mérite le coup d’œil, par curiosité pour toute l'originalité qu'il propose (on ne voit pas ça tous les quatre matins), pour les jeux investis, et surtout pour ce troisième sketch bien écrit et étonnant à la fin. Les trois sketches sont inégaux, l'ensemble est déstabilisant, mais on vous conseille de mettre sur votre fiche Bristol "- Aller voir Kinds of Kindness", de monter dans votre grosse cylindrée, et surtout de bien attacher votre ceinture.
    Nicola A.
    Nicola A.

    27 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juin 2024
    vu en Italie. trois métaphores, fortes et efficaces, de l'esclavage généré par les relations toxiques. Mais seulement dans le premier épisode la métaphore arrive au spectateur de manière immédiate. sûrement le mieux construit. avis aux non amateurs des films d'horreur : n'y allez pas, sinon ça donne des cauchemars toute la nuit.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    159 abonnés 1 055 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 juin 2024
    Trois films en un pour cette œuvre infiniment douloureuse et longue du réalisateur grecque. Sorte de trip cryptique qui a du mal à cacher son abyssale vacuité et l’ennui profond qui en découle. Lanthimos provoque gentiment mais ne parvient pas à masquer qu’au fond il n’a rien à dire ni à raconter. Yorgos vient en l’espace de six mois de réaliser l’un des plus grand écart du cinéma contemporain : entre son « presque chef d’œuvre » (Pauvres Créatures) et ce « presque navet » l’écart est énorme. Si l’équipe grecque de gymnastique est capable d’un tel exploit elle devrait récolter quelques médailles cet été.
    Alolfer
    Alolfer

    100 abonnés 955 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2024
    Yorgos Lanthimos est de retour pour sortir un 2e film dans la même année ! Pour Kinds of Kindness, Yorgos change totalement de registre par rapport à son précédent film. Film étrange, spécial, inaccessible... bref, une touche artistique reconnaissable par sa mise en scène et son scénario. Également, une grande performance des acteurs et actrices notamment Emma Stone qui est toujours aussi parfaite, prouvant une fois de plus qu'elle est la meilleure actrice à l'heure actuelle. Mais aussi, Jesse Plemons, récompensé à Cannes. Totalement mérité pour un acteur sous-côté. Loin d'être son film le plus accessible, mais brillant pour ma part !
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