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    Kinds of Kindness
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    Yves G.
    Yves G.

    1 351 abonnés 3 357 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juin 2024
    Trois films en un.
    Un employé (Jesse Plemons), dont chaque détail de la vie quotidienne est régi par son patron (Willem Dafoe), décide de se libérer de ce joug tyrannique avant de regretter sa décision.
    Un policier (le même Jesse Plemons) sombre dans la folie après la disparition de sa femme (Emma Stone) et son retour inespéré.
    Deux adeptes d’une secte sont à la recherche de l’Elue.

    Yórgos Lánthimos compte décidément parmi les réalisateurs les plus stimulants de l’époque. Il est difficile de trouver dans sa filmographie un seul titre qui ne soit pas fascinant : "The Lobster" (prix du Jury à Cannes en 2015), "Mise à mort du cerf sacré" (le film préféré de mon fils cadet), "La Favorite" (neuf nominations aux Oscars et la statuette de la meilleure actrice pour Olivia Colman), "Pauvres Créatures" (Lion d’or à Venise à 2023)…

    Dans cette liste prestigieuse, Kinds of Kindness, tourné à la Nouvelle-Orléans pendant la postproduction de "Pauvres Créatures", avec un budget de 15 millions de dollars – contre 25 pour "Pauvres Créatures" – pourrait presque faire figure d’oeuvre mineure, de trou normand entre deux réalisations plus substantielles. Exit la dystopie inquiétante de "The Lobster", les décors et les costumes géorgiens de "La Favorite", le gothique steampunk de "Pauvres Créatures", l’action de "Kinds of Kindness" se déroule banalement dans l’Amérique d’aujourd’hui. Cet entremets, aussi mineur soit-il, a quand même été sélectionné en compétition officielle à Cannes et Jesse Plemons y a emporté le prix d’interprétation masculine.

    "Kinds of Kindness" – un titre déconcertant – est un film à sketches en trois volets platement mis bout à bout. J’ai déjà souvent dit les réticences que m’inspirait ce genre. J’ai l’impression d’être face à des ébauches, trop courtes et trop pauvres pour constituer à elles seules la substance d’un seul film. Je plonge dans l’une qui se termine trop vite, avant de zapper à une autre. Je suis irrémédiablement condamné à les hiérarchiser et à reprocher aux sketches que j’aime le moins d’être moins convaincants que les autres.

    Pour autant, "Kinds of Kindness" n’en reste pas moins mille fois plus intéressant que le tout-venant cinématographique. Comme le dit excellemment l’excellente Marie Sauvion : « Le travail de Yórgos Lánthimos, de fait, ne captive jamais tant que par l’abîme qu’il ouvre ». Les trois sketches du film sont joués par le même casting plaqué or : Emma Stone, que je place tout en haut de mon Olympe depuis "La La Land" évidemment, Willem Dafoe qui réussit à bientôt soixante-dix ans à être toujours aussi excellent et toujours aussi diablement sexy, Margaret Quilley, dont l’expressivité du jeu me comble depuis que je l’ai découverte dans une pub pour Kenzo en 2016, Jesse Plimons qui a amplement mérité sa statuette cannoise….

    Comme les autres films de Yórgos Lánthimos, "Kinds of Kindness" nous plonge dans un délicieux malaise. S’il fallait trouver un lien entre ces trois sketches, dont ni les personnages ni les histoires ne sont reliés, c’est peut-être le sujet qu’ils traitent. Et là encore, le plus simple est de citer Marie Sauvion : « Libre arbitre, servitude volontaire, foi aveugle, sadomasochisme, tout pose question, ici, à commencer par ce qu’on est capable de faire ou d’endurer par amour ». L’ambiance est lourde, oppressante ; elle contraste avec le soleil omniprésent du sud des Etats-Unis et les tenues décontractées des personnages. Le malaise est amplifié par la caméra, ses lents travelings, ses plans en fisheye qui distordent les lignes de fuite, sa musique qui alterne les tubes les plus addictifs (je n’arrive pas à me sortir "Sweet Dreams" d’Eurythmics de la tête depuis hier) et les partitions atonales de piano.

    "Kinds of Kindness" contient au moins trois scènes d’anthologie, à hurler de rire ou d’horreur. Elles valent à elles seules le détour.
    selenie
    selenie

    5 701 abonnés 6 074 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juin 2024
    S'il s'agit d'un long métrage on peut plutôt dire que c'est surtout trois moyens métrages aux thématiques similaires déjà abordées par le réalisateur dans son oeuvre. Forcément, chaque partie a ses qualités et ses défauts qui poussent à préférer l'une que l'autre. Malheureusement, c'est sans doute ce choix qui ne convainc pas tout à fait. C'est d'abord un soucis de rythme justement, les segments semblent tirés en longueur, et on se dit qu'un film choral en mêlant les trois histoires auraient justement donné du punch à l'ensemble ; d'ailleurs c'est ce que la géniale bande-annonce promettait, dommage... Par là même, la B.A. promettait aussi du bon son mais on s'aperçoit que la musique est quasi la même tout le long des trois segments ce qui n'aide pas pour donner du rythme. Les trois histoires composent une sorte de trois fables modernes d'une misanthropie inouïe, on pense un peu aux classiques "Le Decameron" de Boccace ou plus encore de "Le Pentamerone" de Giambatista Basile. Les thématiques tournent autour de l'amour et de la solitude, de l'indifférence aussi mais par la biais de l'emprise plus ou moins malsaine de rencontres ou d'événements. On reste donc très partagé mais qui reste souvent assez dingue et/ou savoureux pour un moment cinéma singulier et original.
    Site : Selenie.fr
    Audrey L
    Audrey L

    581 abonnés 2 478 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2024
    "J'ai rien compris, mais c'était bien." On a beau adorer les délires étranges et fascinants de Yorgos Lanthimos (surtout son dernier Pauvres Créatures, époustouflant), on n'était pas prêt pour ces scénettes cyniques et corrosives (du style de la comédie noire Les Nouveaux Sauvages), pour ces non-fins insaisissables, pour ces rôles tous plus bizarroïdes tenus par Jesse Plemons (Palme d'interprétation masculine, à la surprise générale), Emma Stone (très en forme), Margaret Qualley (toujours incroyable, et ici principalement dans la dernière partie de ce film de 2h45, la meilleure section qui récompense notre patience) et Willem Dafoe (juste un sympathique caméo). Kinds of Kindness nous a bien eu, alors qu'on se dandinait gaiment lors du logo 20 Century Fox avec Sweat Dreams (Eurythmics) balancé à fond (à faire exploser les enceintes du Palais Lumière). La musique se coupe net, on reste interdit, on embraye directement sur une ouverture qui ne nous explique rien, essayant de démêler le mystère autour de cet employé de bureau qui a des spoiler: fiches Bristol qui lui dictent ses journées, et fonce dans des voitures au hasard.
    "Pourquoi", nous direz-vous ? C'est ce qu'on s'est demandé quand un générique de fin s'est lancé à 50 minutes du début. "Ah. C'est un film à sketches. Et on n'a rien compris au premier, ça commence bien." Heureusement, le deuxième est un peu plus lisible (un mari parano est persuadé que "ce n'est pas sa femme" à la maison, alors quoi de mieux... spoiler: que de la bouffer ? Bon, on n'a pas plus compris la fin où l'épouse déboule sur le palier de la porte, partageant le plan avec le cadavre de "l'autre"... "L'autre quoi ?" : aucune idée.
    ), et le troisième restera celui qu'on préfère. Une drôle d'histoire de spoiler: secte qui cherche son élue, a priori trouvée par une membre (Emma Stone), sauf que la capture ne se passe pas comme prévu...
    On a préféré cette dernière histoire à cause du jeu zinzin d'Emma Stone, Jesse Plemons et Margaret Qualley (qui joue deux rôles !), du rythme et du scénario plus faciles à suivre, de la scène "du chien" qui nous a fait détester viscéralement le personnage principal, et évidemment du final qui nous a fait éclater de rire à l'improviste. Vraiment, le mieux écrit, qui aurait mérité d'être développé en un film complet de 1h50, plutôt que d'être tassé avec deux autres historiettes (plus bordéliques, bien qu'intéressantes) qui font gonfler la durée de ce Kinds of Kindness à 2h45 (trop copieux). On serait méchant (comme le ton de ces sketches), on dirait que pour un Yorgos Lanthimos, cet opus est un peu faible, on serait gentil (comme la véto du troisième sketch), on dirait que pour un film lambda, Kinds of Kindness mérite le coup d’œil, par curiosité pour toute l'originalité qu'il propose (on ne voit pas ça tous les quatre matins), pour les jeux investis, et surtout pour ce troisième sketch bien écrit et étonnant à la fin. Les trois sketches sont inégaux, l'ensemble est déstabilisant, mais on vous conseille de mettre sur votre fiche Bristol "- Aller voir Kinds of Kindness", de monter dans votre grosse cylindrée, et surtout de bien attacher votre ceinture.
    Nicola A.
    Nicola A.

    27 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juin 2024
    vu en Italie. trois métaphores, fortes et efficaces, de l'esclavage généré par les relations toxiques. Mais seulement dans le premier épisode la métaphore arrive au spectateur de manière immédiate. sûrement le mieux construit. avis aux non amateurs des films d'horreur : n'y allez pas, sinon ça donne des cauchemars toute la nuit.
    Damien
    Damien

    151 abonnés 423 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 juillet 2024
    Je déteste ne pas terminer un film mais Kinds of Kindness est au-dessus de mes forces. J'ai beaucoup lutté avant de finir par craquer pendant la troisième histoire. Très dur de voir une brillante actrice comme Emma Stone dans ce sommet de misanthropie pénible et de comédie ratée.
    Fiers R.
    Fiers R.

    72 abonnés 311 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 juin 2024
    Ça y est! Le grec Yorgos Lanthimos s’est loupé. Comme quoi, cela arrive et même aux meilleurs, comme s’il fallait à la plupart des auteurs contemporains reconnus une petite tâche dans leur filmographie ou une erreur de parcours. Alors certains prodiges y échappent comme Nolan ou encore Villeneuve (pour le moment). Ils ont certes peut-être fait des films moins bien accueillis ou plus clivants mais jamais de tâche véritable sur leur filmographie. Mais il arrive souvent qu’un auteur acclamé se lâche de manière un trop cavalière ou se révèle un peu trop sûr de lui et de la confiance qu’il inspire au spectateur après des œuvres portées aux nues et chaudement accueillies par la critique et le public. En gros, il se rate par excès de prétention ou pêché d’orgueil. Après le chef-d’œuvre « La Favorite » et l’excellent « Poor things » l’an passé, tous deux oscarisés de diverses façons, Lanthimos se plante donc royalement avec ce « Kinds of Kindness » profondément déplaisant et vain.

    Il n’est pas le seul comme on le disait plus haut. Les cinéastes venant du cinéma indépendant passent souvent par-là, de David O. Russell et son improbable « I love Huckabees » à Darren Aronofsky et son détestable « Mother! » en passant par Paul Verhoeven et son détesté « Showgirls ». On lui pardonnera donc pour cette fois. Si, l’ensemble de ses films sont réussis bien que très particuliers, on reconnaît sa patte, ses obsessions et surtout ses scénarios farfelus et improbables. On avait certes été moins emballé par « Mise à mort du cerf sacré » contrairement à « The Lobster » ou « Canine » dans ses premières œuvres avant qu’il soit définitivement sacré et reconnu par Hollywood mais le film avait des qualités et proposait quelque chose d’osé et d’intrigant. Ici, dans son petit théâtre de la bêtise et du vice humain, ils poussent les curseurs de manière grossière et ridicule, comme trop sûr de son coup et de son art. Pour nous livrer finalement sur le sujet rebattu de l’emprise (conjugale, sectaire ou sociale) un triptyque désespérément vide, sans intérêt et surtout interminable où chaque histoire s’étire sur un scénario riquiqui et sans queue ni tête. Le genre de film tourné pas un inconnu qui n’aurait eu probablement aucun retentissement sur la planète cinéma.

    Mais le pire, c’est que le cinéaste est reconnu pour ses qualités formelles et son inventivité et ici il nous livre une mise en scène sans génie, fade et tournée dans des décors qui le sont tout autant. On sent que c’est volontaire, mais rarement on a vu lieux de tournage aussi anonymes et laids. Ensuite, de vouloir faire un film à sketches en trois parties sur le même thème par la même troupe d’acteurs qui jouent différents rôles n’est pas une mauvaise idée en soi. Mais encore faut-il avoir quelque chose à dire et se rendre intéressant. Ici, outre ce sujet bien appuyé, on est un peu perdu, surtout dans le second segment. Il y a bien quelques scènes vaguement amusantes et tordues mais noyées dans un océan de bêtise et d’ennui. Le casting a beau être magnifique, il ne rattrape pas la chose et on se demande pourquoi l’excellent Jesse Plemons a eu le prix d’interprétation à Cannes tant sa prestation est correcte mais n’a rien de transcendant. Rien que dans les dix minutes où il apparait dans « Civil War » étaient plus marquantes ou son impeccable prestation dans la seconde saison de « Fargo ». « Kinds of Kindness » est donc une douche froide, une belle déception et surtout une œuvre interminable (près de trois longues heures!), prétentieuse, nombriliste et sans grand intérêt si ce n’est celui que la « haute » de la critique va lui trouver sous couvert de branlette intellectuelle... Et sans oublier une bande sonore assourdissante et horripilante! Passez votre chemin, vous gagnerez trois heures de votre vie et garderait un bon souvenir de cet iconoclaste cinéaste

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    Laura Castelli
    Laura Castelli

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 juin 2024
    3h de perdu, je suis vraiment déçu.
    En plus d'être énervée car ils veulent absolument coller des gens à poil toute les 3 secondes.
    Passez votre chemin.
    Dorian
    Dorian

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juin 2024
    Après Pauvres créatures, Lanthimos réalise une nouvelle prouesse avec un film original, hilarant, corrosif et qui casse les codes. On a une véritable satire de l'humain dans son rapport à la société qui se raconte au travers de 3 histoires complémentaire tout en nous délivrant une morale différente à chaque fois. Lanthimos nous livre une histoire où l'on est sans cesse surpris, voir choqué et c'est ça que l'on attend. l'aspect ubuesque des scènes amène le spectateur à tirer ses propres conclusions... ou par car l'on ne comprend pas tout, tout n'a peut-être pas un sens linéaire, et c'est peut-être ce que Lanthimos veut nous faire comprendre. Laissons nous surprendre par l'histoire et ne cherchons pas à linéariser tout ce que l'on voit. Chacun pourra tirer ses propres conclusions.
    traversay1
    traversay1

    3 247 abonnés 4 682 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 juin 2024
    Remettre au goût du jour le film à sketches n'est certainement pas une bonne idée, tant le genre, plus ou moins tombé en désuétude, ne peut prétendre, au mieux, qu'à des semi-réussites et, le plus souvent, à des œuvres insipides et inégales, par nature. Il y a bien une unité de ton sans Kinds of Kindness de Yórgos Lánthimos, ce bizarre qui n'est jamais beau et cède le plus souvent au sinistre (l'humour n'est pas ce que l'on retient en priorité ici, ce qui est cruel et grotesque s'avérant en l'occurrence plus sardonique que réjouissant). Fondamentalement, aucun récit du triptyque du cinéaste grec ne possède l'épaisseur ne serait-ce que d'un moyen-métrage. Et dans le cas de la deuxième et surtout de la troisième histoire, Lánthimos étire son intrigue étique jusqu'à plus soif, y insérant quelques scènes de pure provocation ou bien gore, comme une envie de pimenter un plat qui a déjà été copieusement assaisonné, pour cacher un arrière-goût saumâtre. Au fil de situations incongrues, avec les meilleures scènes qui se situent dans le premier segment, il faut quand même avouer que les acteurs sont impeccables, y compris dans des postures ou des dialogues guère confortables. Félicitations à Emma Stone, à Willem Dafoe et à Jesse Plemons, avec une légère préférence pour ce dernier.
    velocio
    velocio

    1 226 abonnés 3 067 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juin 2024
    Difficile de donner un avis global pour un film en 3 volets (film à sketchs, donc) très inégaux. Le premier, le plus réussi, qui voit un homme en soumission totale à son "boss" et qui se sent perdu quand il est libéré de cette soumission, peut être vu comme une satire de la relation patron/subalterne dans une entreprise. Dès le 2ème, le niveau est moins élevé : un policier qui attend avec impatience le retour de sa femme qui a disparu dans une mission de recherche de coraux est persuadé que c'est une autre qu'on lui présente comme ayant été rescapée : le chat ne la reconnaît pas, ses pieds ne rentrent pas dans ses chaussures, elle dévore du chocolat alors qu'elle détestait. Un volet qui cherche à montrer jusqu'où peut aller la soumission d'une femme à son époux. Avec le 3ème, le niveau baisse encore : on est dans une espèce de secte avec la recherche d'une femme capable de ressusciter les morts. Là, c'est la soumission au sein d'une secte qu'on observe. A part ça, il est souvent question d'eau et de sexe. La distribution est à peu près la même dans les 3 volets, avec Emma Stone, Jesse Plemons (qui a obtenu le Prix d'interprétation à Cannes 2024 pour ses 3 interprétations), Willem Dafoe, Margaret Qualley, Hong Chau et Mamoudou Athie.
    lionelb30
    lionelb30

    409 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 juillet 2024
    3 histoires différentes avec les meme acteurs. L’idée est bonne , la réalisation pas mal , les acteurs bien avec mention pour emma stone mais histoires très atypique qui peut rebuter.
    Ufuk K
    Ufuk K

    484 abonnés 1 423 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juillet 2024
    "Kinds of Kindness" mal noté par la critique, en compétition cette année au festival de Cannes est une comédie noire moyenne dans l'ensemble. En effet le réalisateur grec Yórgos Lánthimos qui m'avait enchanté avec "La Favorite" et "Pauvres Créatures" m'a déçu avec ce long-métrage trop long (2h44), inégal, souvent bancal qui évoque les travers de la société américaine d'une manière radicale, dérangeante et violente avec un casting royal (Emma Stone, Willem Dafoe, Margaret Qualley et Jesse Plemons sacré meilleur acteur au festival de Cannes cette année).
    SpiderGogo
    SpiderGogo

    39 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juin 2024
    C’était intéressant et je me suis pas ennuyé durant ces 2h44 mais ça reste le projet le plus faible de Yórgos de tout ce que j’ai vu de lui. Le problème c’est que les trois histoires sont très inégales, la première est sûrement la plus réussie et celle qui mériterait un long-métrage dédié (Jesse Plemons vole le show ici). La deuxième est clairement la plus « trash » et celle-ci est vraiment plus inégale dans ce qu’elle veut raconter spoiler: la fin avec la « vraie » femme qui revient me laisse perplexe
    . Et la troisième a sur le papier le concept que je trouve le plus intriguant mais elle s’arrête un peu brusquement je trouve et aurait gagné à durer un peu plus longtemps.
    Un retour au style de ses premiers films, à voir pour les fans du réalisateur mais qui divisera clairement. Le casting est vraiment top en tout cas (Emma Stone toujours ma chouchoute).
    BLS Moviedebrief
    BLS Moviedebrief

    14 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 juillet 2024
    « Du trash au glauque»
    J’avais beaucoup aimé « Pauvres créatures » du même réalisateur malgré ses moments malaisants. Là c’est toujours malaisant mais en plus cela vire au glauque. Les acteurs n’en sont pas moins excellents. Mais on peu parler d’emprise, thème des 3 histoires du film, sans ces étalements peu ragoutants. Je ne recommande pas. Int-12 ans.
    Pascal
    Pascal

    136 abonnés 1 468 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2024
    Le titre ( présenté en CO Cannes 2024) est composé de trois sketches ( à titre personnel, le troisième m'a un peu moins emballé que les deux premiers) interprétés par les mêmes acteurs, qui rendent compte de la folie des hommes ( ou des femmes) à l'époque moderne.

    La difficulté pour le spectateur, réside dans l'interprétation de ce qu'on nous montre et qu'il devra faire lui-même, à un propos pas toujours limpide ( et pour cause puisque la raison est laissée au placard).

    Manipulation, emprise, frustration sexuelle, sexualité débridée, psychopathes, narcissisme on a ici affaire à une galerie de personnages en complète perte de repères, dotés d'une toxicité démesurée ( et pourtant parfaitement intégrés socialement dans les registres les plus élevés)

    Il y a ( de mon point de vue) certains liens thématiques et stylistiques avec le travail de Ruben Ostlund couronné auparavant à Cannes, dans ce " Kinds of Kindness".
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