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    Robocop
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    497 critiques spectateurs

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    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 078 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 juin 2019
    Robocop, c’est un traumatisme de gosse, une scène de meurtre impitoyable. Robocop, c’est 5 meurtriers qui butent un flic, c’est 5 raclures qui déversent leur haine de la société sur le premier homme de bien qu’ils ont pu trouver. Chargeurs vidés, hurlements de douleur : on y dépeint la mort d’un homme et la naissance d’une créature héroïque, la perte du corps pour l'apparition d'une justice nouvelle.

    Robocop est la passerelle entre deux univers, une sorte de croisée des mondes : l’un organique, l’autre cybernétique. L’homme rencontre la machine, la machine épouse les traits de l’homme. Créature désincarnée qui tente de s’offrir une humanité, voilà donc le reflet de cet être passé : Murphy ou Robocop? La réponse arrive en conclusion, par une phrase simple, frappante, qui met un point d'arrêt à cette réflexion fantastique sur ce qui fait de nous des hommes.

    Un personnage divinement bien interprété; Peter Weller au sommet de son art, rencontrant le seul grand moment de sa carrière. Une sorte de figure prophétique pour son interprète, qui toucha la grâce le temps d’un film par sa prestation humaine, intime, touchante, retombant ensuite dans les tréfonds des inconnus d’Hollywood. Certes inconnu pour le grand public, il n’en demeure pas moins un grand second couteau du cinéma américain; Star Trek, Planète Hurlante, d’autres grands films de science-fiction.

    Face à lui, des gueules particulières; cinq acteurs inoubliables dans des rôles de salauds ultimes, aux côtés d’un bureaucrate charismatique tout aussi vicieux. Robocop, c’est le paradis des pourris qui se transforme en village des damnés. On y chasse la vermine comme le fauve chasse sa proie; sans pitié, se délectant de la peur de son ennemi, à l’affût de la moindre erreur, prête à bondir à son cou. Tout continue dans ce sens jusqu’à la chute de l’intrigue, véritable bain de sang mêlé de boue, explosion de vengeance dans un déchaînement de violence prenant place sur les vestiges d'une usine désaffectée, aux airs du lieu de renaissance de Murphy.

    Une action par ailleurs saupoudrée d’un zeste de bande-son délicieuse. Mythique thème de Basil Poledouris, qui n’est pas sans rappeler celui de Starship Troopers (du même compositeur), voilà une musique qui reste en tête, et marque d’une pierre blanche les plus beaux moments de l’oeuvre. Elle monte progressivement, fait écho avec cette tension dramatique qui va crescendo; à l'image de Robocop qui perd progressivement son armure pour dévoiler ses restes d'humanité, la bande-son suit parfaitement l'intrigue et la met en avant, offre une nouvelle proportion à cette mise en scène géniale.

    De beaux moments sublimement mis en image par le talent incroyable de Paul Verhoeven, sorte de génie de la mise en scène qui s’est éteint après les années 90; dès les années 2000, nul n’a plus eu droit à ses grands films de science-fiction/thriller/action. Un manque à combler pour le cinéma de genre, qu'aucune suite n'aura réussit à faire perdurer.

    Mais en plus de tout cela, Robocop c’est aussi la critique acerbe d’un scénariste désillusionné. Robocop, c’est le constat terrible d’une société qui se meurt dans sa paresse et ses vices, qui ne cesse de critiquer l’autre et désire sa chute prochaine, de ces états qui suppriment opposants comme anciens alliés, de cette société libérale qui s'empare de tout, jusqu'à souiller l'indépendance de la justice et le libre-arbitre du spectateur. On parle tout de même de journaux télévisés faisant la promotion d'un jeu familial nucléaire, où chaque membre de la famille tentera de faire exploser l'autre (fille, frère, mère, grand-père,...).

    Ici, l’homme est mauvais par nature : il braque une épicerie, fait exploser des magasins, la propriété de travailleurs pauvres, le fait encore et toujours; ce n'est pas pour rien que Verhoeven ponctue son film du fameux "J'en prendrai pour un dollar" : Robocop nous dépeint une société libérale où chacun veut sa part du gâteau, en y laissant le moins de frais possibles. De même pour les grandes figures du pays : alors que la police est vendue à de grosses têtes corrompues, les médias ne cesseront de bourrer les crânes de fausses idées, et la publicité vendra aux enfants des jeux indignes à la morale douteuse (comme évoqué précédemment), jusqu'aux excès immoraux de sa suite très sympathique.

    Vaste farce du siècle dernier, horrible constat d’une société qui ne cesse de se dégrader, voilà donc l’expression même de la perversité. Dans Robocop, on aime tuer lentement, on aime torturer son prochain jusqu’à ce qu’il en crève, réanimer des cadavres pour jouer les Docteur Frankenstein, et désirer détruire quand on ne contrôle plus la situation.

    Dans Robocop, les mots sont des armes, et les armes se résument en des mots. Ici, le journaliste est aussi nocif à la société que l’est le bandit, le dirigeant est aussi pourri que les grandes têtes des gangs. Qu’en est-il donc des hommes de bien? Ils crèvent au détour d’une ruelle, ils se meurent sur le sol crasseux d’usines désaffectées ou font la grève quand le peuple ne supporte plus leur protection.

    L’espoir, quant à lui, n’est qu’un mot vain, inutile, une flamme qui s’éteint, quelquefois rallumée par la présence d’une nouvelle personnalité, d’un héros d’un genre nouveau : Lewis et Murphy, Roméo et Juliette non avoués. Mi-homme mi-machine, il porte les stigmates de son ancienne vie. Débris rafistolé autant que chevalier blanc de sa ville dépravée, visage de cire sur poupée d’acier, son nom n’est autre que Robocop, la nouvelle créature de Frankenstein. Nul doute que j’en reprendrai pour un dollar.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 324 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Difficile d’imiter le cinéma de Paul Verhoeven. C’est un cinéma viscéral qui ne prend aucune pincette pour parler de ce qu’il entend parler. « Robocop » est dans cette logique. Bien qu’il présente tous les aspects du film de série B à l’américaine, « Robocop » est aussi et surtout un film d’un regard incroyablement cru sur l’Amérique reaganienne. Malgré tout, cela ne l’empêche pas d’être vicieux, drôle et surtout terriblement efficace. Pour moi c’est un must.
    Incertitudes
    Incertitudes

    202 abonnés 2 320 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juillet 2007
    Chaque film de Paul Verhoeven est prétexte de sa part à une critique en règle des Etats-Unis d'Amérique et de sa société. Robocop, bien qu'il puisse apparaître en apparence, de part son sujet, comme son film le plus creux, n'est pas une exception. Le film s'ouvre sur la diffusion de journaux télévisés, moyen utilisé pour Verhoeven comme dans Starship Troopers de démontrer que les médias américains par le biais du duo de journalistes, caricaturaux à l'extrême avec leurs sourires et leurs dents blanches, font de la politique et de l'information en générale un véritable spectacle savamment mis en scène. Entrecoupés de pubs de télé-achat, le réalisateur nous montre qu'on nous pousse à tout et à n'importe quel moment pour consommer. Pour ce qui est du film, il s'agit d'un condensé d'humour, d'action et de gore judicieusement dosé pour ne pas qu'on s'ennuie une seule seconde. L'exécution de Murphy, entre autres, choque toujours autant et les scènes où il enlève son casque et se regarde par le carreau d'une vitre brisée ainsi que lors de son retour chez lui, toujours aussi émouvantes. Détroit nous est montré rongé par le crime et la corruption où les quelques policiers intègres restants sont impuissant. Verhoeven, par son ironie mordante, nous critique les américains ayant besoin de héros et prompt à s'enthousiasmer quand ils en voit un (voir le fils de Murphy qui leur porte un véritable culte ou le sauvetage du viol de la blonde, cruche comme pas deux). Pamphlet enfin contre le reaganisme, le cynisme et l'ambition dévorante de patrons prêt à tout pour arriver à leurs fins est très bien décrite. Les deux volets suivant, surtout le 3, n'arriveront pas à la cheville de celui-ci, phénomène connu aussi par Batman plombé par un marketing à outrance (il fallait vendre le plus possible de produits dérivés au détriment de la qualité du film). Alors qui pour ressuciter le flic d'acier ?
    legend13
    legend13

    244 abonnés 1 051 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 janvier 2011
    Ce "Robocop" est, en en pas douter, l'un des meilleur film de Paul Verhoeven. Divertissant de bout en bout. Une flamboyante réussite à voir ou revoir a satiété.
    Kalie
    Kalie

    59 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 août 2012
    Film qui allie intelligemment le spectaculaire et l'émotion. Le réalisateur s'intéresse vraiment à son policier Alex Murphy. Tué en mission et transformé en robot, ce dernier garde des bribes de souvenirs de sa famille et sa maison. Il évolue dans une societé minée par la violence et le crime à tous les niveaux. Le film est entrecoupé de faux journaux télévisés et de fausses publicités qui banalisent cette violence. Déprimant. Personnellement, je pense que c'est l'un des meilleurs films de SF des années 80.
    bobmorane63
    bobmorane63

    184 abonnés 1 955 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 septembre 2009
    Paul Verhoeven marquait sa patte d'entrée à Hollywood avec ce film sortit dans les années 80!!! "Robocop" est une oeuvre futuriste violente avec un style singulier qui devena culte à sa sortie et encore aujourd'hui. Je l'ai découvert tardivement dans mes années lycées car, et c'est normal, ce film n'est pas à mettre aux yeux des enfants (rire). Un policier nommé Murphy, marié et débutant, est sauvagement assassiné par un groupe de délinquants dangereux et son corps est mis au service de la technologie du futur en le faisant robot policier pour baisser la forte montée de violence dans la population. C'est bien mais il y a un hic, Robocop se déprogramme et cherche à connaitre son identité et à se venger... Film qui a la réputation de voir des gachettes de fusils et mitraillettes défilés et le nombre de figurants faisant semblant d'etre tués à base d'émoglobines indiqué dans "Hot shots 2" de Jim Abrahams, cette oeuvre ne vieillit pas plus de vingt ans aprés sa sortie avec des images dans la tete du robot et des effets spéciaux trés bien fait. Un film qui marquera une génération porté par des acteurs qu'on ne voit plus aujourd'hui dans nos salles comme Peter Weller, Nancy Allen, Kurtwood Smith ou Ronny Cox. 50% homme, 50% machine, 100% culte.
    bolt
    bolt

    117 abonnés 807 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mai 2024
    Ce Robocop est sans aucun doute le seul bon film parmi les 3 épisodes sorties.

    Un très bon melange de science fiction et de policier avec une bonne dose de violence.

    Un film sans concession à voir absolument dans sa version Director's (plus violent), et en vo bien entendue.
    Chris46
    Chris46

    510 abonnés 978 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2015
    " robocop " film culte de Paul Verhoeven . L'histoire se déroule à l'aube de l'an 2000 . La ville de Detroit est gangrener par le crime et la corruption . Pour régler la situation les services de polices avec l'aide d'un puissant cartel nommer l'OCP mettent au point une nouvelle arme infaillible et quasi indestructible . Il construise un robot policier mi homme mi machine grâce au cadavre d'un policier abbattu nommer Alex Murphy ( Peter weller ). Ce cyborg quasi indestructible nommer robocop a pour mission de sauvegarder la tranquillité de la ville en luttant contre la criminalité ...
    " robocop " est un film culte qui a marquer la fin des années 80 . 3 ans après " Terminator " le cinéma de SF découvrait un nouveau cyborg a savoir " robocop " . Paul verhoven réalisateur néerlandais quasi inconnu à l'époque et futur réalisateur de plusieurs films culte ( basic instinct , total recall , starship troopers .. ) Imposa au cinéma une histoire totalement originale et imposa un nouveau personnage culte . Le succès du film lui a permis de se faire un véritable nom à Hollywood . L'histoire est originale et prenante celle d'un robot policier quasi indestructible qui va tenter de ramener un peu d'ordre à Detroit ville gangrener par le crime , la corruption et la violence . L'idée de ce robot policier quasi indestructible qui lutte contre le crime est géniale . Ce super flic est l'un des premiers superheros du cinéma . Le design du robot est excellent et definitivement culte . Trop la classe le robocop . L'histoire est également assez touchante avec ce pauvre flic abbattu comme un chien par des criminels qui va devenir bien malgré lui un robot au service de la police . Il va devenir une espèce de monstre de frankeinstein a qui on a effacer la mémoire . Il n'est plus un humain mais simplement une arme au service de la police mais qui va finir par se rappeler son ancienne vie en compagnie de sa femme et de son gosse . D'ailleurs c'était la première fois qu'on voyait le héros se faire tuer des les dix premières minutes du film de manière très violente et assez innatendu . Culotter de la part de Verhoeven d'avoir tuer son héros des le début du film et de manière aussi brutal . Cette scène est assez glauque et violente ( comme pas mal d'autre Dailleurs ) donc âme sensible s'abstenir . Le scénario du film est également assez profond et intelligent en dénoncant de manière cynique notre société et ses travers ( la violence , la criminalité , le monde des médias qui banalise la violence , la corruption , le capitalisme ... ) . Le film est une bonne critique de la société de l'époque . Les acteurs sont tous bon dans leurs rôles en particulier Peter weller . Il incarne parfaitement le role de ce flic abbattu qui va devenir bien malgré lui un cyborg mi homme mi machine . Il incarne parfaitement le rôle de la machine . Le reste du casting est efficace avec nottamant Nancy allen dans le rôle de la coéquipière de Murphy et Ronny cox dans le rôle de Dick Jones l'un des dirigeant de l' OCP le cartel qui a permis de construire robocop . Le film contient son lot d'humour noir , de violence et de bonnes scènes d'action explosif assez spectaculaire . Tout les ingrédients pour passer un bon moment . La mise en scène de Paul verhoven est vraiment efficace en donnant à son film une vrai ambiance sombre , glauque et violente . Les effets spéciaux sont très réussit pour l'époque même si ils ont pris un petit coup de vieux avec le temps . Mais bon pas de panique sa reste très regardable et sa donne un certains charme désuet des années 80 pas désagréable . Sans oublier une très bonne bo qui colle parfaitement à l'ambiance du film . Un très bon divertissement des années 80 qui est dailleurs le point de départ d'une trilogie . Film culte .
    Chevalier du cinéma
    Chevalier du cinéma

    252 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 septembre 2013
    Film de science-fiction culte, Robocop est une des œuvres majeures de la science-fiction et de l’anticipation au cinéma et bien sur du réalisateur génial Paul Verhoeven. Robocop est un chef d’œuvre et voilà pourquoi : A l’aube de l’an 2000, Détroit est la proie du crime organisé et de la corruption. Dans six mois la multinationale qui contrôle la ville, l’OCP, commencera les travaux de sa nouvelle ville, Delta City. Afin de faire régner l’ordre pour de bon, les services de police inventent une nouvelle arme infaillible, Robocop, un policier mi-homme et mi-robot. Constitué du corps d’Alex Murphy tombé sous les balles de terribles gangsters, Robocop a pour mission de sauvegarder la tranquillité de la ville de Détroit mais ce cyborg fait de chair et d’acier possède l’âme d’Alex Murphy qui va refaire surface. Sorti en 1988, Robocop était le huitième film de Paul Verhoeven qui s’initiait pour la première fois au genre de la science-fiction après La Chair et le Sang, un film d’aventure moyenâgeux. Robocop pour certains se serait un peu Terminator version policier car le film reprend le thème des cyborgs et il est sorti quatre ans après le cultissime Terminator de James Cameron avec Arnold Schwarzenegger en robot tueur peu bavard et ce film c’est installé comme une référence majeure de la SF au cinéma. Robocop lui c’est pas pareil mais le seul point commun avec Terminator c’est qu’il est devenu culte par la suite grâce à son scénario, la réalisation de Verhoeven, ses réflexions, sa violence impressionnante et ses moments d’anthologie. Robocop est avant tout une critique de notre société car ce film de science-fiction que l’on pourrait plus qualifier d’anticipation, aborde les thèmes de l’intelligence artificielle, des villes rongées par le crime, des progrès technologique en médecine et dénonce la violence, la criminalité et tout en critiquant de manière subtile les médias avec des publicités assez idiotes par moment. Avec son excellent scénario où un flic abattu froidement par des gangsters devient un cyborg qui défend la loi et l’ordre dans la ville de Détroit, Paul Verhoeven tire avec ce film une critique de notre société très réaliste où des multinationales pourraient tout contrôler, la criminalité serait un fléau et la corruption serait omniprésente dans notre monde. Dans ce film il est évoqué de manière très intéressante la renaissance d’un homme ou plutôt sa résurrection après son assassinat brutal, Alex Murphy renaît petit à petit dans ce film et il retranscrit très bien le robot qui s’humanise. Mais ce qui impressionne dés le début dans Robocop ce sont les scènes de violences réalistes que Verhoeven a filmée, par exemple la plus marquante du film est certainement celle de la mort d’Alex Murphy qui est certainement une des scènes les plus violente du cinéma, mais cette scène de violence dure révèle à la fois la violence qui ronge certaines villes et celle du film mais à travers cette sanglante exécution se reflète aussi le style de notre réalisateur, Paul Verhoeven, surnommé le Hollandais Violent ! N’ayant pas pris une seule ride au niveau des maquillages et des effets spéciaux, Robocop est un de ces films qui se regarderont toujours grâce à leur scénario vraiment bien écrit, leurs scènes d’action spectaculaires, l’affrontement final entre le cyborg et ses « assassins » est juste dément et d’une intense violence, sa musique magnifique, ses critiques sociales et politique qui résonnent comme véridique aujourd’hui et surtout ses scènes et répliques cultes car Robocop en possède : la mort de Murphy est anthologique mais les séquences où il s’occupe des malfrats sont toutes géniales notamment la séquence où il nettoie une bande de trafiquants de drogue dans un entrepôt. Mais dans ce film génial ce sont les répliques que nous retiendrons comme la plus culte du film qui est bien sur celle-ci : « Vas y, tire. Tu vas venir avec moi mort ou vif. » ou encore celle-là « Soyez sages les enfants. » et bien sur le dernier dialogue du film qui le clôt de manière brutale, comme l’est ce long-métrage d’ailleurs, « Vous êtes un excellent tireur jeune homme. Vous vous appelez ? » « Murphy. ». Voilà, pour conclure Robocop est un immense chef d’œuvre et un des meilleurs films de Paul Verhoeven qui fera de la science-fiction un de ses genres de prédilection car signant des œuvres cultes telles que le génial Total Recall et le dément Starship Troopers qui rejoignent Robocop au panthéon des meilleurs films de SF !
    tristan stelitano
    tristan stelitano

    57 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2014
    Revoir le chef-d’œuvre de Paul Verhoeven est un pure moment. Le film n'a pas vieilli, les effets spéciaux toujours impressionnants , les décors sont sublimes et Peter Weller magnifique dans la peau du Cyber - Flic. Un grand film à la violence pure qui dénonce les enjeux politiques contemporains des années 80 , avec une touche d'ironie instantanée et mécanique. Un film culte qui a marqué toute une génération de fans comme d'autres saga mythiques de l'époque. Que c'est bien beau les années 80 ! : Star Wars ; Terminator ; Alien ; Indiana Jones ou encore Retour vers le Futur et bien plus encore ! . Robocop en fait parti. Ce type est génial , j'en suis fan depuis tout petit. Un chef-d’œuvre mythique et d'une stupéfiante efficacité. Un pure moment de cinéma.
    Benjamin A
    Benjamin A

    707 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mai 2016
    Alors que le cynisme est souvent de mise à Hollywood, c'est très rarement au cœur des films et pourtant, cette grosse production sera confiée au réalisateur hollandais, justement reconnu dans son pays pour ses films traitant avec réalisme (et talent !) de la violence, du sexe ou encore de la perversion.
    Se déroulant dans un futur proche où, pour éradiquer le crime, une puissante société industriel et militaire va créer un flic mi-homme, mi machine, Robocop se révèle être une fascinante oeuvre d'action futuriste et violente, où Verhoeven exporte sa vision pessimiste et violente de l'humain et du futur, où seul compte le profit. N'hésitant pas à apporter une petite réflexion sur l'humanité, l'ordre, la sécurité ou encore les paradoxes Américains (entre puritanisme et ultra-violence où la politique de consommation à outrance), il bénéficie d'un scénario plutôt bien construit et jouant aussi sur le cynisme et le second degré. Imparfait (à l'image de quelques seconds rôles mal exploités ou d'une dimension qui manque, à mon sens, de puissance), ça n'en reste pas moins une oeuvre intéressante de bout en bout, portée en plus par d'excellents interprêtes.
    The Cinephile World
    The Cinephile World

    150 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 février 2014
    Un très grand classique de la science fiction, voir un film culte, culte et encore culte. Des oeuvres comme celle-ci, on en fait plus beaucoup ces temps-ci, en effet, l'histoire de ce film fut une idée de génie, grâce à cela, il s'agit d'une des oeuvres majeures de la SF. Malgré que ce soit un grand film, Robocop n'est pas considéré comme un chef d'oeuvre selon moi, et je suis désolé de décevoir certains fan du film en disant cela. Pour moi, ce n'est pas un chef d'oeuvre et ce n'est ni le film de Paul Verhoeven que je préfère (mon préfère étant '' Total Recall ''), mais il s'agit quand même d'une des oeuvres majeures de ce grand réalisateur, et il m'est impossible de dire du mal dessus. Pour réaliser ce film, Verhoeven a un petit peu reprit les codes du film '' Terminator '' (film culte au passage, à voir absolument) sorti trois ans avant celui-ci. Même si je dois l'avouer, il n'y a aucun rapport entre ces deux films, excepté qu'ils soient tous les deux cultes et géniaux. Verhoeven a voulu montrer une critique envers la société du futur, comme le montre les premières minutes du film. Le scénario est, comment dire, génialissime, il s'agit du genre d'histoire auquel l'on ne peut plus avoir affaire, en effet, c'est original, et ça marche très bien que ça en devient culte. C'est bizarre, mais il se peut que l'histoire me fasse un peu penser à celle de la série '' L'Homme qui valait 3 milliards ''. Cette histoire montre que dans le futur, nous serons peut être capable de ressusciter des personnes assassinées en faisant d'eux des robots. Pour un film qui date de 1987, les costumes et les maquillages ne sont pas kitsch, et vieillissent très bien. Les scènes d'actions sont excellentes, et ne divertissent vraiment, et sont accompagnées d'une musique culte. Pour moi le seul bémol du film, c'est la fin que je trouve bâclée. Je ne dis qu'elle est mauvaise, j'en suis même très loin, mais je trouve qu'elle a été réalisé un peu à la va vite. Au niveau des effets spéciaux, ça un petit peu vieillit, mais ça reste jouissif. spoiler: A l’aube de l’an 2000, la cité de Détroit fait face à un taux de criminalité supérieur au reste du territoire des Etats-Unis. Les servies de police, privatisés par le puissant cartel financier OCP, accusent des pertes alarmantes. L’assassinat d’agents de la force de l’ordre est devenu chose courante. Pour tenter d’endiguer le chaos qui s’abat sur la ville, l’OCP met au point une arme redoutable : Robocop. Androïde construit à partir du corps d’Alex Murphy, un flic récemment assassiné, Robocop est constitué de chair et de métal.
    En conclusion, '' Robocop '' est un film culte à voir à tout prix. Je ne le trouve pas parfait, mais je l'ai adoré quand même. Un excellent film, 4.5/5.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    191 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 avril 2017
    Un film culte qui a très mal vieilli, mais qui reste très sympathique à regarder.
    L'histoire est fun et comme beaucoup de films de Paul Verhoeven (comme Total Recall), il y a deux lectures possibles du film : soit la lecture jouissive d'actions un peu bourrins, soit la lecture plus attentive montrant les dérives sécuritaires de notre société actuelle et du capitalisme sauvage ; et dans les deux cas le film est appréciable.
    Peter Weller est plutôt bien dans le rôle-titre.
    Les effets spéciaux et les scènes d'action ont en revanche très mal vieilli. Le costume de Robocop est presque risible tellement on voit qu'il est fait de bric et de broc.
    La musique de Basil Poledouris colle bien.
    À voir, très sympa.
    stallonefan62
    stallonefan62

    284 abonnés 2 545 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 septembre 2022
    Ce film est un pur chef d’œuvre !!! Paul Verhoeven nous gratifie d'une réalisation osé, complètement décalé avec un visuel incroyable !!! C'est très sanglant et d'une extrême violence notamment la scène horrible de l'assassinat de Murphy qui encore aujourd'hui est difficilement regardable !! Niveau action ça déménage avec des séquences incroyables qui s'enchainent jusqu'au dénouement intense !! Chaque apparition de Robocop fait son effet , aidé par une BO magistral !!
    JulienAllard
    JulienAllard

    35 abonnés 387 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mars 2014
    1987 : Paul Verhoeven signe son premier film 100 % américain, un film ultra-violent et subversif, comme souvent avec le Hollandais Violent.
    Sous ses allure de série B (avec un titre et un pitch pareil !). Robocop critique vivement la société américaine. Ultra-libéralisme capitaliste, société ultra-violente (assassinats de flics, trafic de drogues, ...) mais ultra-sécuritaire (ED-209, Robocop), contrôle des médias (le fameux JT et les fausses pubs !), corruption, ...
    Tout cela sous le joug d'une entreprise cyberpunk qui rachète tout (même la police) et veut raser Détroit pour faire construire une nouvelle ville (Delta City).
    Le personnage de Robocop peut, lui, se voir comme une créature de Frankenstein (la création dont le maître perd le contrôle) ou même le Christ (il meurt en guise de sacrifice pour l'Humanité et renaît pour répandre la bonne parole (à coups de pistolet !
    En dehors de ces nombreux messages, le film est un pur chef d'oeuvre : bourrin et jouissif, le scénario n'est pas en reste, la musique de Basil Poledouris (quel thème mémorable !), les acteurs (surtout Kurtwood Smith) et les effets spéciaux en stop motion de l'ED 209 non plus.
    Un film inoubliable !
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