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Hammerstorm
75 abonnés
601 critiques
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4,5
Publiée le 18 janvier 2014
Un film culte absolument génial avec un Peter Weller excellentissime! Contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce film n'est absolument pas cucul la praline. Un film excellent que je recommande a tous. Vivement le 5 février 2014!
Robocop : Un classique des années 80 mais aussi du 100 % Paul Verhoeven : c’est spécial et gore (comme Starship Troopers, Total Recall). Mais, c’est ça qui fait sa force car le film a beau avoir un peu vieillie, surtout au niveau de certains effets spéciaux (le gros robot). Sa mise en scène en reste pas moins maitrisée et talentueuse. Ça, il y a rien à dire, il a la réalisation dans la peau. Car, il y a aussi une sacrée bonne ambiance : très années 80 mais aussi très sombre et violente : avec Detroit qui est montré sous un mauvais jour. Et c’est la qu’intervient Robocop : un policier qui a était tué lors de l’exercice de ses fonctions et qui va être transformé en machine. Malgré que le film soit captivant, le scénario n’est pas forcement très recherché (on a vu mieux). Il va juste ce venger et faire régné l’ordre. Le coté psychologique du personnage est pas mal mais il est peu exploité. Donc, un film qui faut surtout pour ces scènes d’actions qui sont super (pour l’époque) : ça a du faire son petit effets avec une bonne dose de sang et tout. Bon, les quelques notes d’humour : on aime ou pas. Sinon, le thème musical est génial mais certains effets sonores sont nuls (bruits d’animaux pour la grosse machine : trop décalés). Et pour finir, les acteurs sont tous convaincants : rien à redire. Donc voila, malgré un scénario faible mais efficace. Le film reste divertissant et nostalgique.
Dans "Robocop", l'idée de départ se révèle intéressante. Malheureusement, celle-ci n'est pas bien exploitée dans le contenu du film. La réalisation finale laisse vraiment à désirer. Ici, il n'y a aucune finesse, aucun suspense... Tous les personnages du film, de manière assez générale, ressemblent à des robots. Paradoxalement, le seul robot présent dans ce film est le personnage principal, Robocop. Les différents interprètes ne semblent pas ressentir la moindre émotion, nous avons vraiment le sentiment d'être dans un jeu vidéo... Rien ne demeure réaliste. Pas même, la conception de Robocop ! Ce dernier ne parvient pas non plus à relever l'intérêt que nous pouvons avoir pour ce premier film de la franchise. Le réalisateur du film présente très sommairement un personnage qui, de par son originalité et sa complexité, méritait d'être beaucoup plus approfondi. Le personnage de Robocop, alias Murphy, reste donc très banal et évolue dans une histoire inintéressante pour le spectateur.
Visiblement pas mal acclamé,"Robocop" a plus que vieilli.Il est devenu complètement ringard.Les trucages visuels sont désastreux,avec le robot ED-209,les inserts grossiers.Ce n'est même pas digne de 1987(un an avant,on avait droit à "Aliens"...).Le personnage même de Robocop est has-been,avec sa démarche méca,son inflexibilité et ses 3 mots de vocabulaire(bon,d'accord,le Terminator,c'est pas beaucoup mieux!).Par contre,si l'on prend la peine de voir au-delà de la série B futuriste,Paul Verhoeven fait preuve de beaucoup d'humour,proche de celui utilisé plus tard dans "Starship Troopers".La mécanisation à outrance est tournée en ridicule.Si l'homme est faillible,la machine,elle,est dangereuse pour l'humanité.Il se moque aussi des bandes organisés,qui se croient invincibles,et plus malignes que la police.Ils en auront pour leur grade!Même constat pour les médias avec des présentateurs qui demeurent stoïques devant des annonces plus ubuesques les unes que les autres.Détroit,ville métallique,devient un gigantesque dépotoir des rebuts.Extrêmement violent par moments(les membres déchiquetés,les écrabouillements).Malgré tout ce second degré corrosif,cette SF cheap fait doucement sourire aujourd'hui,et le jeu d'acteur frôle le néant.Paix à son âme.
Un mélange réussi d'action et de peinture cruelle d'une réalité urbaine futuriste ; à travers cette parabole souvent fort drôle mais aussi effrayante sur la société U.S., Verhoeven impose un nouveau héros chevaleresque qui peut déraper quand le côté humain prend le pas sur la machine : son flic cybernétique est la solution radicale de l'avenir. Une pure provoc jointe à un profond cynisme où Verhoeven réussit non seulement à réaliser de belles scènes d'action ultra violentes pour l'époque (en 1987), mais à proposer aussi une réflexion, et à installer le malaise teinté d'humour (la scène du début avec le ED 209). A noter qu'on découvrait Kurtwood Smith en méchant ignoble, alors que cet acteur évoluera plus tard vers des rôles comiques (le père dans la série TV "That 70's show"). Un film devenu culte avec le temps.
Tout le monde (ou presque) connaît Robocop, ce cyborg redresseur de torts fait de chair et d'acier. Ce premier épisode de la trilogie est, sans aucun doute,le meilleur. On y fait bien sûr la connaissance des personnages principaux (l'agent Murphy alias"Robocop", son équipière Anne Lewis, le commissaire noir de la ville de Détroit, le cartel de l'Ocp avec ses dirigeants corrompus et sans pitié quand il s'agit de se remplir les poches,...). La ville sombre et dévastée de Détroit avec ses bandits cruels sert de décor principal au film. Certaines scènes sont assez caricaturale de films de super héros comme ses arrestations rapides et non dénuée d'humour de notre robot flic. Les effets spéciaux ont parfois pris un sacré coup de vieux mais ça reste convenable dans l'ensemble. Par contre, le costume d'acier est parfaitement réalisé et toujours aussi bluffant. Un classique de la science fiction à voir.
De la science-fiction qui a mal vieilli, car même si on trouve en avance la puissance des multinationales, le film a très mal vieilli et ferait rire un enfant de 10 ans.
Ce film présente tous les ingrédients d'un blockbuster qui ne devrait pas prendre normalement la tête. Un super-héros avec quelques failles bien distinctes que ses ennemis connaissent inévitablement, un méchant qui semble totalement sadique depuis le berceau et un autre à l'allure hyper-respectable qui dirige tout cela. Mais c'est Paul Verhoeven qui derrière la caméra et au lieu de s'en cacher il donne l'impression d'exploiter en totale conscience tous ces poncifs pour mieux les accentuer et les mettre au service d'un humour totalement décapant. Il n'est pas interdit de prendre cela comme une moquerie cinglante envers la société de consommation américaine. Le tout avec des effets spéciaux qui ont su très bien passer les âges et une violence qui ne fait pas du tout dans la dentelle. Un film très réussi dans son domaine.
Je suis pas aussi enthousiasme que vous mais je dois reconnaitre que Robocop est un film visionnaire et très bien fait pour son époque (aujourd'hui il a un peu vieilli)... Je l'ai découvert hier (lors d'un passage à la télé) et malgré son statut de culte, de chef-d'oeuvre... j'ai trouvé le personnage de Robocop assez has-been, mais en 1987 il devait être grandiose ! Par contre, Paul Verhoeven fait preuve de beaucoup d'humour et sa mise en scène est largement convaincante pour donner un réel intérêt au film. Le casting est parfois "illisible", le doublage français est mauvais et gâche surement le jeu de certains acteurs. En bref, "Robocop' est un film mythique, inégalable et plaisant mais avec le temps il est un peu dépassé, mais c'est surement ça qui fait son charme...
Robocop de Paul Verhoeven est un véritable classique de la science-fiction des années 80, et une œuvre incontournable du genre. Le film se distingue par son regard critique sur la société, dénonçant avec force le totalitarisme et la déshumanisation dans un futur proche. Le scénario est solide, avec une histoire originale qui mêle action et réflexion sociale.
La réalisation percutante de Verhoeven, accompagnée d’une bande-son iconique, renforce l’impact du film. Bien que les effets spéciaux aient vieilli, cela ne nuit en rien à la puissance du message ni à l’intensité de l’expérience cinématographique. Robocop demeure un film culte, à la fois divertissant et profond.
Robocop est un film qui a marqué toute une génération et plus encore grâce à son personnage principal emblématique, mais également grâce à sa violence sa concession. 50 % homme, 50 % machine, 100 % flic 👍🏼
Le robot qui rêvait… le hollandais l’a fait ! Résolument dans sa période faste et habile à jongler avec la censure (vive la director’s cut !), Verhoeven signe avec Robocop une œuvre phare qui continue encore aujourd’hui à prendre aux tripes. Plongée dans un cloaque de ville où tuer du flic est le nouveau passe-temps favori des crapules, le film se révèle d’une noirceur peu commune. Constat malheureusement évident aujourd’hui, l’escalade de la violence semble n’y connaître aucune limite. Virtuose dans sa mise en scène agressive, le hollandais fait également preuve d’un cynisme et d’un pessimisme sans détours lorsqu’il s’agit de réinventer la société future, ceci par le biais de publicités mais surtout de journaux télévisés totalement déshumanisés. Heureusement, l’arrivée de Robocop va tout changer, et le rapport de force entre policiers et crapules de faire un 180 qui laissera pas mal de monde sur le carreau. Entrée remarquée du premier flic blindé. L’autre point fort du film, c’est de ne pas céder à la facilité en alignant les scènes d’action. Elles sont certes nombreuses mais presque toutes utiles, et la psychologie du héros est relativement soignée, même si la scène initialement prévue et non tournée qui le voyait se rendre sur sa propre tombe aurait certainement été du plus bel effet. Pour finir, un petit mot quand même sur une des plus belle brochette de méchants du septième art avec à leur tête un Clarence Boddicker au sadisme mémorable. Bref, un pur produit des eighties qui n'a rien perdu de son mordant malgré un ED-209 qui prête parfois à sourire.
Un très bon film d'action avec un ton tragique et super héroïque. Plusieurs préoccupations sociales sont mis en avant ainsi que le grand questionnement de qui de l'homme ou de la machine commande. Mes seuls vrais reproches sont certains effets spéciaux paraissent datés et cheap suivant le regard actuel. Néanmoins, il reste mon petit plaisir coupable.
"Robocop" est un excellent film, qui parvient à créer un univers. En fait, le film regorge de détails (exemple: les spots publicitaires) et de sous-entendus qui font que le spectateur arrive à s'immerger dans ces Etats-Unis futuriste, enfer urbain rongé par la criminalité et le règne des cartels, mais pas seulement: en fait c'est toute la société qui est en train de se désintégrer, et le seul lien entre les gens semble être une émission télé stupide ("Vous en reprendrez bien pour un dollar"). J'ai trouvé qu'à ce titre, par exemple, les bandits, malgré leur violence, sont plus les profonds idiots générés (et tolérés) par une société devenue folle qu'autre chose (voir par exemple la mimique que fait l'un d'entre eux devant l'émission sus-mentionnée). A qui profite le crime? A qui profite cette décomposition de la société, qui rappelle d'ailleurs un peu la notre? C'est un peu la réponse à cette problématique que tente de nous apporter le film. En outre, la trajectoire du héros est intéressante, à rebours des films de super-héros actuel: on passe d'un cyborg à l'armure rutilante parfaitement optimisé pour être le héros dont la ville a besoin (ou croit avoir besoin dans toute sa folie) à quelqu'un de plus faible, moins optimisé, plus humain en somme...et finalement pus intelligent et plus compréhensif des problématiques de la société dans laquelle il évolue. Donc on a ici un excellent blockbuster (comme il n'en a malheureusement pas été fait depuis longtemps).