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Nicothrash
368 abonnés
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4,5
Publiée le 15 novembre 2023
Plus de 25 ans après, ce classique de Verhoeven conserve sans mal sa puissance visuelle mais aussi intrinsèque puisque sur le fond, c'est toujours d'actualité et sa verve s'explique par ce côté subversif chez le réalisateur qui fait également la force de son "Starship Troopers" par exemple, il s'attaque aux médias, aux politiques, au patriotisme et c'est à chaque fois un vrai régal à ce niveau. Sur la forme maintenant, ce premier "Robocop" ne souffre pas du poids des ans puisque les effets spéciaux restent très corrects ainsi que la réalisation dans son ensemble et il faut reconnaitre que pour l'époque c'est très violent, en témoignent la scène d'entrée, totalement immorale ou encore celle, culte, du personnage "sous" acide. Un film fort, porté par de belles prestations d'acteurs et notamment Peter weller tout en sobriété, inoubliable et qui marque à jamais une fois visionné, du culte du début jusqu'à la fin.
En 1987, le réalisateur d'origine néerlandaise Paul Verhoeven signe la première œuvre de sa trilogie de science-fiction américaine composée de “RoboCop” (1987), “Total Recall” (1990) et “Starship Troopers” (1997).
Alex Murphy est spoiler: un officier de police et un père de famille exemplaire, qui a le sens du devoir et l’amour du travail bien fait chevillé au corps, mais lorsqu’il est victime de la racaille qui règne dans un Détroit dystopique et gangrené par la criminalité tout s’effondre dans un bain de chair et de sang .
Blessé spoiler: en phase terminale, il revient dans les rangs des forces de l'ordre en tant que puissant cyborg, hanté par ses souvenirs enfouis au plus profond de son esprit .
Ecrit par Edward Neumeier et Michael Miner et avec Peter Weller (l'officier de police de Detroit Alex Murphy/RoboCop), Nancy Allen (l'officier de police de Detroit Anne Lewis), Daniel O'Herlihy, Ronny Cox, Kurtwood Smith, Miguel Ferrer pour les rôles principaux, “RoboCop” est une satire sociale en avance sur son temps.
Dans un siècle où le néolibéralisme et les populismes débridés amènent l'humanité au bord de l'extinction, le “RoboCop” de 1987 est encore plus pertinent aujourd'hui qu'il ne l'était dans les années 1980.
Car, “RoboCop” est bien entendu plus que le cinglant réquisitoire de Paul Verhoeven contre l'avarice qui ronge les sociétés humaines et la désensibilisation de nos existences menacées par la guerre nucléaire ; c'est aussi une réflexion sur ce qui nous rend humains. spoiler: Quelle est la part de notre intégrité physique qui peut disparaître sans que nous perdions notre identité ?
Et avec spoiler: la mort puis la résurrection d'Alex Murphy, “RoboCop” prend même une dimension christique .
En fait, “RoboCop” est si richement satirique et densément subversif des aspects de nos sociétés humaines et des genres cinématographiques que chacun mériterait un examen complet pour lui rendre justice.
L'un des meilleurs films qui existe. Complètement culte, un grand bras d'honneur envers l'Amérique, le gouvernement corrompu et tout le système capitaliste dans un super concept maîtrisé à 100%. Chaque scènes est réfléchie. Extrêmement violent, on a des supers scènes d'actions bien 80's et biens sanglantes. Robocop est excellent, super bien joué et complètement classe. Les dialogues et répliques sont cultes, les plans sur la ville corrompue, la dimension critique, tout cela dans un rythme effréné qui nous entraîne jusqu’à la magnifique scène finale ! Tout est dans ce film. Une leçon pour faire un super film et surtout pour voir comment intégrer des scènes d'actions sans qu'elles soient niaises. A voir de suite, culte.
"Robocop" faisait partie de ma liste de films de SF à voir impérativement et force est de constater que c'est un film de science-fiction assez dépassé aujourd'hui. J'ai été pas mal déçu. J'aime beaucoup Verhoeven mais déjà son réquisitoire sur l'influence des Multinationales, de ces politiciens véreux, sur la désinvolture médiatique vis à vis de l'actualité, ou encore de la déshumanisation avec ce cyber-flic, n'a pas fonctionné chez moi tant c'est taillé, écrit au burin et manichéen à l'extrême. Le scénario est sommaire et nous présente en fil rouge qu'une histoire de vengeance parmi tant d'autres. Je partais pourtant avec de très bons a prioris quand je voyais ce que le réalisateur hollandais avait fait dans la SF avec les "Hollow man", "Total Recall" et "Starship Troopers" mais là il apparaît en petite forme je trouve. Le second degré de "Starship Troopers" passait très bien d'ailleurs grâce au fait que celui-ci allait plus loin dans le côté caricatural, nanardesque et subversif; c'était plus assumé, mais là non. ça se veut même parfois furieusement premier degré j'ai l'impression. On est d'ailleurs loin de retrouver le fun de ce dernier dans cette mise en scène fadasse et dans cette réalisation qui manque de caractère. Car même l'action de ce "Robocop" est assez maigre de nos jours. Il ne se passe en effet pas tant de chose que ça et en plus ce n'est pas extrêmement bien joué (là je ne saurais dire si c'est à mettre sur le compte du degré cynique de l'œuvre en plus). Sinon je disais donc aussi que c'est un film dépassé par rapport à ces effets spéciaux qui ont très très mal vieilli. Les personnages sont inintéressants et la psychologie du principal à peine effleurée. Comme concernant le côté fonctionnel et science-fictionnel du Robot qui apparaît ici assez décevant tant on nous présente, que dis-je, survole sa conception (avec tous les gadgets que cela implique). De plus j'avais lu quelques critiques qui faisaient référence à "l'ultra-violence" de ce film et je n'ai pas retrouvé cette violence soit disant si exacerbée. J'avais détesté le récent remake de 2014 mais au moins lui il entrait plus dans la psychologie de son super-héro, allait plus loin dans le côté sf, et était plus divertissant avec sa mise en scène plus pêchue. Seul la bande-son est à retenir finalement.
Quand Verhoeven débarque à Hollywood, c'est à grands coups de canon qu'il mitraille la société américaine et son hyperviolence. Ce Robocop, dont les effets visuels ont un peu morflé (on sent les débuts de la technique), demeure toujours et malgré tout une claque magistrale et une superbe réflexion sur les notions d'ordre et de justice. Bien plus cynique et subversif que ses petits camarades de l'époque et que ceux qui suivront, Verhoeven nous livre un festival d'hémoglobine et de fusillades aussi jouissif que dérangeant, et offrant de beaux numéros d'acteurs à Peter Weller comme à Kurtwood Smith notamment. C'est tellement mémorable qu'on peut tomber dessus en cours de route et le finir quand même sans se lasser.
Paul Verhoeven signe un film d'action derrière lequel se cache une critique assez virulente de la société américaine. Le personnage de Robocop est bien joué et les scènes d'actions acceptables voires énormes. Néanmoins, certains dialogues frisent vraiment le ridicule.
Avec "Basic instinct", l'un des meilleurs films de Paul Verhoeven. Un film d'action parfaitement maitrisé, même si le scénario est archétypal des années 80, la mise en scène est une petite perle. A noter une vision intéressante d'un monde futur en proie à la violence. Une œuvre forte, culte, aux maquillages sensationnels mais aux effets spéciaux obsolètes.
Un parfum d'apocalypse et de corruption flotte sur ce film. Verhoeven montre une société humaine totalement corrompue et dépourvue de repères moraux. Seule alternative un justicier robotique dépourvue d'émotion. Noir c'est noir, mais franchement efficace.
Un chef d'oeuvre de la science-fiction, novateur en terme d'effets spéciaux, ne se centralisant pas seulement sur les scènes d'actions, mais aussi sur les dérives des multinationales et du pouvoir de ces derniers. La psychologie et l'action se mélangent parfaitement, et nous offre un formidable film visionnaire, divertissant et impressionnant par la qualité de sa réalisation. Certaines scènes dégagent une violence jouissive laissant place à une vengeance punitive. Bref un film culte.
Avec ce film Verhoeven entame une bonne période (Total Recall, Basic Instinc) avant de décevoir son monde avec le très mauvais Starship troopers. Robocop n'est pas vraiment un film de SF, mais plutôt un film d'action futuriste. Le spectacle est bon, la réalisation nerveuse et efficace. On regrettera que Nancy Allen ne soit pas du tout mise en valeur (Elle était si belle dans les De Palma !). Quand au fond, il est caricatural : il y a d'immondes salauds dans les multinationales, mais rassurez vous ce n'est qu'une minorité... Ben voyons !
Suite au succès de terminator, au début des années 1980, le cinéma c'est tourné vers une nouvelle ère qui est la cybernétisation. Ainsi Robocop est l'un des pillier du cinéma de Science-Fiction et on sait pourquoi. En effet le film possède une histoire assez simple dans sa réalisation où un ex flic décide de ce venger face aux truands qui ont osé le tuer. Ainsi, on aurait pu se trouver face à un film d'action banal, mais on est bien loin de cela. Le réalisateur Hollandais propose un film doublée d'une réflexion sur la société consumériste, obsédée par l'ordre, la justice et le pouvoir des riches sur la cybernétisation et donc sur l'armée. Mais ce qui est le mieux réussi c'est que Verhoeven n'oublie pas de faire passer le tout avec une dose d'ironie, qui se retrouve notamment sur des publicités disséminés un peu partout dans le film, qui mettent en valeur l'absurdité de cette société sécuritaire, qui finit par considérer l'humain comme une marchandise à formater. Dans le rôle du robocop, Peter Weller fait des étincelles et parvient à faire transparaître une quantité d'émotions énorme sous une armure masquant pourtant son visage en grande partie. Dans le domaine de l'action et de l'horreur pure, Verhoeven est un vrai maître en la matière et cela se retransmet à travers la scène la plus choquante du film qui apparait seulement au bout de 20 minutes avec une scène angoissante et très touchante à la fois, qui va pourtant donner naissance à notre protagoniste. Les divers assauts sont aussi impressionnants d'efficacité, notamment celui de la fabrique de drogues, mythique. Verhoeven est aussi un fin directeurs d'acteurs: la distribution toute entière est c'est le cas de le dire en titane voir en béton armé, chaque acteur est parfait dans son rôle rendant ainsi chaque scènes mythiques mais aussi très interessantes car tous les personnages évoluent. Ainsi devant ce film chacun arrive à se reconnaitre dans ce film car si on réfléchit qui est le vrai méchant et qui est le vrai gentil. Certains sont faciles à repérer je vous l'accorde mais pour les autres et notamment les scientifiques, les commandements, les flics, chacun à son propre avis et pour ca je dis chapeau l'artiste. De plus La musique de Basil Poledouris colle parfaitement à l'univers du Hollandais, et le thème de Robocop risque fort bien de marquer vos oreilles autant que celui du Terminator. L'un films les plus marquants des années 80. 5/5
C'est à un univers futuriste ultra-violent et cupide, où des robots censés nous protéger détruisent la moitié de la ville, où les politicards sont véreux, que nous invite Paul Verhoeven. Ce film aurait dû être interdit aux moins de 16 ans, quand on juge de l'extrême violence de certaines scènes, notamment celle de la mort de Murphy. C'est aussi une satire de la société actuelle qui détruit la nature sans vergogne, multiplie les catastrophes technologiques, avec des présentateurs JT qui annoncent ça avec le sourire, entre des pubs absolument malsaines (comme celle où on vend des cœurs artificiels, "c'est votre santé qui nous tient à cœur"). Un film à la fois divertissant, plein de rebondissements, et anxiogène, tant les méchants sont vraiment très méchants, et la violence omniprésente.
Paul Verhoeven a toujours été un précurseur , souvent copié jamais égalé et ce film ne fait pas exception à la règle , un film visionnaire avec 20 ans d'avance .