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    Dream Scenario
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    174 critiques spectateurs

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    260 abonnés 1 051 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 décembre 2023
    Un scénario digne de Charlie Kaufman au concept prometteur et intéressant, mais qui dans l'état manque de souffle sur sa durée et peine à exploiter son potentiel. Nicolas Cage très bon, incarne un professeur lambda presque invisible aux yeux de tous, jusqu'au jour où, sans aucune raison il va apparaître dans les rêves de ses concitoyens, et cette notoriété soudaine ne va pas avoir que des conséquences bénéfiques. Se sentant bafouée dans leurs intimités et en insécurité en sa présence , Paul Matthew s va se faire rejeté de tous. Le problème malgré ce pitch alléchant, est que le film arrive vite au bout de son postulat et le pire c'est qu'il n'arrive pas a livrer une conclusion satisfaisante. C'est dommage car malgré son originalité ça sera difficile d'y revenir une seconde fois.
    FaRem
    FaRem

    8 792 abonnés 9 636 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 décembre 2023
    « Si tu te démarques, alors tu fais de toi une cible. » Professeur discret et même insignifiant, Paul Matthews devient le sujet de discussion numéro un lorsque les gens réalisent qu'ils rêvent tous de lui... Paul est impuissant dans le sens où il n'agit pas contre ce qu'il trouve injuste dans la vie et sa femme trouve amusant qu'il reste inerte même dans les rêves des gens. Frustré par un certain manque de reconnaissance, il voit cet étrange phénomène comme un moyen de faire connaître son travail, mais la célébrité a de bons, mais aussi de mauvais côtés. Après le bon "Sick of Myself", avec lequel on peut voir des similitudes sur ce besoin d'attention, Kristoffer Borgli réalise son premier film américain qui est une comédie surréaliste et originale sur la célébrité et la cancel culture. Le réalisateur norvégien s'amuse de cette frontière très mince entre perception et réalité avec le regard des autres qui influence progressivement ce que Paul pense de lui-même. Si j'ai apprécié la tournure que prend l'histoire dans le second acte avec une certaine noirceur peu exploitée, j'ai trouvé la dernière partie très faible comme si c'était un film à part, et ce même si l'idée évoquée est bonne. C'est exactement ce que j'avais dit pour le précédent film du réalisateur avec un manque de mordant et un concept qui s'essouffle, mais comme pour ce dernier, "Dream Scenario" reste un bon film porté par un super Nicolas Cage.
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2023
    Le réalisateur norvégien Kristoffer Borgli, auteur du récent et dérangeant Sick of Myself, n'a eu aucun mal à se colleter pour la première fois à la langue anglaise et au cinéma américain, au rayon des indépendants, avec Dream Scenario, bâti autour d'une idée de départ assez formidable. Le film s'impose comme un divertissement brillant et caustique, autour d'un intellectuel au demeurant assez falot, professeur qui enseigne à ses étudiants en quoi les rayures du zèbre sont une protection collective face aux prédateurs. Devenu un phénomène viral, suite à son apparition récurrente dans les rêves de ses concitoyens, l'homme se transforme en une sorte d'influenceur malgré lui, symbole d'une société assujettie au marketing et aux réseaux sociaux lesquels n'ont de cesse d'ériger la vacuité et le paraître en valeurs dominantes. Dream Scenario n'est pas pour autant un brûlot idéologique, évoquant au passage la versatilité de l'opinion publique et la culture de l'annulation, mais s'attachant plutôt à l'intimité d'un héros/victime de l'engouement des foules. A ce titre, sans doute peu inspiré pour terminer sa fable, Borgli gâche un peu la dernière partie de son long-métrage, alors qu'une conclusion plus audacieuse aurait dû prévaloir. Il n'empêche que Dream Scenario est un objet plus qu'estimable, bien écrit, dialogué et filmé, qui permet de constater que Nicholas Cage, perdu depuis longtemps dans des projets sans intérêt aucun, est bien toujours un acteur majeur.
    Stève R.
    Stève R.

    3 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 janvier 2024
    dois-je préciser que je n'aime. pas Nicolas Cage... mais là c'est l'histoire qui ne m'a pas plu! pourtant j'aime le fantastique, le dystophique et la science- fiction... mais là on est sur un scénario complètement fantasmé sans queue ni tête.. et sans aboutissement!
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 351 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 janvier 2024
    Paul Matthews est un banal professeur d’université qui voit sa vie entièrement chamboulée lorsque, du jour au lendemain, il commence à apparaître dans les rêves de millions de personnes…

    Le norvégien Kristoffer Borgli n’était pas passé inaperçu après son premier long-métrage de cinéma (Sick of Myself - 2022) et réitère l’expérience, celle de critiquer (et de se moquer) de notre société contemporaine à travers une fable grinçante que n’aurait pas renié Spike Jonze ou Charlie Kaufman.

    Si la première partie est clairement la plus réussie, il n’en sera hélas pas de même avec la seconde qui part totalement en vrille, si bien que l’on finit inexorablement par décrocher. La réalisation quant à elle s’avère sans prise de risque et par conséquent, assez désolante (vu le contexte, il y avait clairement matière à faire dans le borderline). Mais tout cela n’empêche nullement d’apprécier à sa juste valeur un Nicolas Cage toujours aussi plaisant à l’écran, quand il ne cabotine pas grossièrement.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    GIJoe
    GIJoe

    107 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 janvier 2024
    Le rythme est lent, les dialogues sont ennuyeux et insipides. De banalités en platitudes, on sent vite qu'on perd son temps
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 décembre 2023
    Dream Scenario s’inscrit dans cette veine de films à concept : soit la mise en place d’un dispositif dans un cadre réaliste, conduisant le personnage principal à prendre conscience de sa marginalité au sein d’un microcosme qu’il ne comprend plus, jusqu’à démasquer l’artificialité qui y règne en maître. Paul Matthews a tout de l’homme invisible : professeur quelconque d’une université quelconque, il ne passionne pas ses étudiants, d’ailleurs peu nombreux à ses cours ; ses travaux scientifiques restent à l’état de réflexion, plagiés et publiés par un tiers ; son quotidien familial s’avère monotone. Dit autrement, il ne compte pour personne, jusqu’au jour où des individus, connus ou inconnus, se mettent à rêver de lui. Aussitôt, il passe du statut de « nobody » à celui de « personne la plus intéressante du monde ». Un beau plan le cadre d’ailleurs écrasé sous un panneau publicitaire, lors d’une séquence truculente au cours de laquelle une entreprise souhaite se saisir de son image à des fins commerciales – le voilà aux côtés de Sprite ! La notoriété est abordée telle une coquille vide, un mirage rappelant ces personnages non joueurs des jeux vidéo dont la vocation est de remplir le champ visuel (pnj). Qu’importent ses travaux sur la biologie évolutionniste, son statut de docteur en sciences… Le film rend compte d’une fracture, de l’ordre de la communication : deux mondes en présence qui ne parlent pas la même langue. Le grouillement médiatique est regardé comme Paul Matthews étudie les fourmis en société. Cependant, l’intelligence de Dream Scenario se déploie quasi exclusivement sur le plan des idées, sacrifiant sur l’autel du décalage narratif le cinéma en tant que mise en scène, ici des plus illustratives et atones.
    Shawn777
    Shawn777

    598 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2023
    Nicolas Cage revient sur le devant de la scène et pas avec une énième série B regardable sous acide mais dans une production A24, synonyme de qualité pour beaucoup (dont moi). Réalisé par Kristoffer Borgli, déjà derrière l'excellent "Sick of Myself", il est ici question d'un homme lambda, père de famille tranquille et prof en université, qui apparait soudainement dans les rêves des gens. S'il prend très vite goût à cette nouvelle célébrité, le rêve va vite se transformer en cauchemar. Proposition intéressante, sorte de "Griffes de la nuit" version film d'auteur (la comparaison est inévitable) mais on n'est finalement pas si éloigné des thèmes du précédent film du réalisateur. À savoir l'accès soudain à la célébrité et une critique acerbe des réseaux sociaux et de leurs conséquences. Alors bien-sûr, le réalisateur n'est pas un boomer qui condamne TikTok ou Instagram mais dresse juste un portrait glaçant des usages qui peuvent en être fait, tout en étant plus ou moins misanthrope puisque tous les personnages, toutes catégories sociales confondues, en prennent plein la tronche durant toute la durée du film. Et ici, nous avons affaire à un personnage pathétique tout simplement qui fait tantôt de la peine ou qui amène à rire tant le pathétisme est appuyé. C'est un effet un professeur qui essaye tant bien que mal d'accéder à un peu de reconnaissance avec un livre sur les fourmis et qui accès soudainement à cette reconnaissance, ou du moins à la célébrité, mais pas comme prévu. Néanmoins, il va beaucoup en jouer jusqu'à ce que ça se retourne contre lui donc. Le film est donc en quelques sortes en deux parties, le rêve puis le cauchemar, mais cela permet surtout de faire avancer le personnage et surtout de permettre au spectateur de le découvrir sous toutes ses facettes, de gratter cette couche de "simple" père de famille bedonnant. Mais comme expliqué plus haut, les autres personnages en prennent aussi pour leur grade, que ce soit sa famille, présente aux bons moments puis absente aux mauvais mais également aux gens en général qui l'adulent puis qui le détestent, sorte de parabole au cynisme déconcertant à divers phénomènes de mode que l'on peut voir passer sur les réseaux sociaux. Mais malheureusement, le film ne tient pas vraiment sur la durée et n'exploite jamais vraiment, en tout cas visuellement, les rêves, ce qui est bien dommage ! De plus, le film n'est jamais aussi dérangeant et amère que le précédent film du réalisateur qui permettait à ce dernier d'explorer ces thèmes de manière beaucoup plus marquante. "Dream Scenario" n'en reste pas moins un film intéressant avec de très bonnes idées.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    325 abonnés 3 001 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 janvier 2024
    Une satire de la machine médiatique manipulatrice où l'on passe rapidement d'un scénario de rêve au cauchemar. une proposition bien trop déroutante et non frontale à laquelle il n'est aisé d'adhérer. Finalement l'ennui prend le dessus.
    Fiers R.
    Fiers R.

    111 abonnés 445 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 novembre 2023
    Le postulat est génial. De l’acabit et dans la même veine que ceux des cultissimes « Dans la peau de John Malkovich », « The Truman Show » ou encore « Donnie Darko ». Pas de ces œuvres qui impactent la mémoire par leur twist final incroyable mais plus par leurs prémisses et idée de base. Alors certes, ce « Dream Scénario » n’a pas la force de frappe des œuvres précédemment citées, mais l’idée confine au génie et elle est plutôt bien exécutée. Et pour un premier film américain de la part d’un auteur suédois, plus qu’hollywoodien puisqu’on reste dans le sérail indépendant, c’est pleinement maîtrisé et efficace comme rite de passage. Et on le doit à l’auteur du génial film scandinave donc et poil à gratter « Sick of myself », qui poussait le concept du besoin de reconnaissance social à son paroxysme dans une œuvre corrosive et mémorable. On pensait que ce nouvel opus serait aussi virulent mais, et c’est peut-être son petit défaut, il reste un tantinet trop sage à bien des niveaux.

    Dans un premier temps, on ne voit pas trop quelle est la proposition de fond de Kristoffer Brogli. Ce qu’il entend dénoncer, qui il vise et si vraiment il y a matière dans ce long-métrage à une critique de quoi que ce soit. On se délecte donc de cette idée géniale d’un homme qui apparaît dans les rêves de millions de personnes. Et c’est probant et parfois génial quand Borgli met en scène certains desdits rêves donnant à voir des tableaux gratinés qui représentent cependant bien ce que peuvent être ceux-ci, l’une des choses les plus mystérieuses et les plus difficiles à appréhender et représenter en images. C’est original, bien mis en scène et ça concrétise l’idée initiale avec panache et parfois rires. Puis ensuite, se dessinent en effet une critique d’une société de l’image (timide), on parle aussi (un peu) de cancel culture et (discrètement) d’un monde qui se gargarise de l’instant pour ensuite passer vite à autre chose. Mais on a du mal à discerner ce que voulait vraiment nous dire le cinéaste. Mais sans que cela porte réellement préjudice au film. Ensuite, certains auraient peut-être aimé qu’avec une histoire pareille, « Dream Scénario » parte plus en sucette et sois moins sage. En l’état, le film est très bien comme cela et s’il évite le risque d’être plus fou (comme l’aurait fait Spike Jonze justement) c’est peut-être par prudence mais avec raison et réussite.

    Ensuite, on ne peut qu’acclamer le choix de Nicolas Cage dans le rôle principal. L’acteur qui a certainement la filmographie la plus schizophrène du septième art contemporain et qui semble renaître à chaque nouveau rôle. Après le cinéma d’auteur clinquant, après les blockbusters hollywoodiens, après les nanars en direct to dvd, après le cinéma indépendant pointu, le voilà dans sa période méta, conceptuel et/ou parodique avec des projets insensés mais alléchants quoique pas toujours aussi réussis qu’attendus comme le récent et tout juste amusant « Un talent en or massif ». Avec ce rôle tout en nuances où il excelle, il livre une composition qui ressemble à celle du méconnu et pourtant excellent drame dépressif « The Weather Man » de Gore Verbinski. Dans « Dream Scénario », on le voit subir l’évolution complètement déraisonnée de cette situation qui l’est tout autant avec plaisir, même dans une dernière partie plus sombre et peut-être moins satisfaisante. Mais cela reste du cinéma original, surprenant, à la croisée des genres et maîtrisé malgré son absence d’un grain de folie supplémentaire.

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    Mr cinetok
    Mr cinetok

    267 abonnés 322 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 décembre 2023
    5 pour l'originalité et le grand retour de l'excellent NC. Un scénario fantastique et loufoque à la Quentin Dupieux si vous aimez le genre. Il y a beaucoup à débattre au final car l'idée relève aussi beaucoup des travers des réseaux sociaux et de leur radicalité. Une petite comédie trés noir et sympathique à suivre pour simplifier. vraiment bien.
    nicole Wacrenier
    nicole Wacrenier

    11 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 décembre 2023
    Désireuse d'alléger mes pensées plutôt tristes, attirée par les avis louangeurs ou amicaux, je suis allée voir "Dream Scenario", produit et joué par Nicolas Cage, réalisé par Kristoffer Borgli. Je sors d'un mauvais rêve.
    Daniel LE CARDINAL
    Daniel LE CARDINAL

    2 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 décembre 2023
    Non franchement c'est plat. On sennuie tout le long. L'idée est mal exploitée à mon avis. Je comprend pas les avis sur la prestation de Nicolas cage. Le film n'avance pas.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    187 abonnés 2 274 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 décembre 2023
    Un pitch elevator de fou mais cette idée géniale est sous-exploitée et c’est dommage car en l’exploitant mieux, on aurait eu un tout autre film. On voit la différence entre un « Dans la peau de John Malkovich » de Spike Jonze (1999) dans l’exploitation extraordinaire d’une idée hors du commun et celui-ci qui reste trop convenu. On sort frustré de la séance par ce que l’on aurait pu avoir.
    selenie
    selenie

    6 344 abonnés 6 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2023
    L'idée de base est carrément géniale, où comment un inconnu tout ce qu'il y a de plus banal s'invite dans les rêves de millions de gens sans que personne ne puisse rien y comprendre du comment ou du pourquoi. On savoure avec lui tant on perçoit aussi vite les petites perfidies, les petits égoïsmes, les petites opportunités au sein même de sa famille. Mais évidemment rien n'est gratuit, le retour de bâton est attendu, logique et implacable et tout aussi soudain qu'incompréhensible. Le film parle aussi de frustration, professionnelle ou artistique, qui sonne comme un malheureux parallèle avec les rêves habités. Par contre, alors qu'on savoure et qu'on aime cette comédie délirante et singulière on aurait aimé que le dernier acte soit du même acabit plutôt que cette conclusion cafardeuse. Mais les idées sont en effervescence, les rêves comme des courts métrages hors contrôle, et surtout on a un Nicolas Cage en grand forme qui porte le film de bout en bout en looser insignifiant qui croit enfin avoir sa chance. Un film original et fou, porté par un acteur fabuleux qui ne pêche que par cette conclusion soudain trop classique, trop dramatique, trop sérieux.
    Site : Selenie.fr
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