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Veneto
20 abonnés
71 critiques
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3,0
Publiée le 13 janvier 2024
3 étoiles pour l'originalité du scénario et l'interprétation de Nick Cage, qu'on retrouve avec plaisir. Paul Matthews, qu'il incarne, est un professeur de biologie quinquagénaire banal et ennuyeux. Sa nouvelle notoriété (il apparaît du jour au lendemain dans les rêves de ses élèves) lui donne un moment de gloire dans sa vie, qu'il ne pouvait ni attendre, ni espérer. Le total décalage entre l'homme qu'il est (ordinaire, voire has been) et ce qu'il devient (célèbre, tout le monde se l'arrache) donnent lieu à quelques rires (hilares pour certains spectateurs), qui deviennent rapidement des sourires gênés, mais aussi des grands moments de solitude. Derrière cette comédie loufoque, on découvre en filigrane une dénonciation subtile des effets du buzz et des dérives de la cancel culture. Mais l'on en vient à s'interroger sur le rire que Paul Matthews suscite, s'il est opportun de rire à ses dépens, ce qui nous laisse un sentiment mitigé.
Le sujet du film est loufoque. Un homme, tout à fait normal, apparaît dans les rêves de nombreuses personnes et connaît, grâce à cela, un certain succès. Cette attention, qui lui est soudainement accordée, il l'a toujours recherchée. Elle lui fait du bien jusqu'à ce que celle-ci se retourne contre lui... La célébrité a ses côtés positifs comme négatifs, et d'un jour à l'autre, quelqu'un d'aimé peut devenir quelqu'un de détesté. C'est l'opinion publique qui décide. Le film démontre également comme la frontière entre la réalité et les rêves peut être fine. D'ailleurs, on constate que l'Homme qui se sent en danger peut avoir différents raisonnements/comportements irrationnels... D'un point de vue personnel, je ne trouve pas qu'il s'agisse d'un film comique puisque le sort s'acharne, injustement, sur le personnage principal tout le long.
Un an après le déroutant "Sick of myself", Kristoffer Borgli récidive avec "Dream scénario". L'histoire diffère mais le procédé est le même : disséquer une névrose de notre société en poussant un postulat de départ jusqu'à son aboutissement extrême. Forcément, il n'y a aucun réalisme et l'intrigue se construit dans la métaphore. Mais cette description des affres de notre monde hyperconnecté est jubilatoire. Hyperconnection métaphorique par le rêve dont est victime le héros, lui octroyant les petits plaisirs d'une notoriété inespérée avant de le vouer ensuite aux gémonies. C'est la violence du jugement populaire qui est moquée et c'est sain. La prestation de Nicolas Cage est très réussie, donnant presque un petit côté Woody Allen à son personnage empathique mais frustré. Original et brillant.
Rôle inattendu pour Nicolas Cage métamorphosé en monsieur tout le monde et sans charme qui joue admirablement dans ce film singulier. Devenir l'objet central de tous les rêves, dans le sens onirique, parait étrange. Alors lorsque l'affaire prend une proportion démesurée au point de faire le buzz, l'homme, professeur de son état, se prend à rêver de réaliser enfin l'écriture de son livre. Le propos est raconté avec intelligence et évoque de mon point de vue les spoiler: possibilités de mondes virtuels et leurs de dérives . A voir !
Le film est assez original avec une bonne prestation de Nicolas Cage. C'est un film qu'on regarde une fois, peut etre une deuxième fois mais c'est tout car l'histoire patine à la fin et on n'arrive plus à garder le même intérêt qu'au début
Un scénario qui pouvait emmener cette histoire vers un film de rêve d'autant plus que Nicolas Cage est parfait dans son jeu. Mais de la lenteur, du manque de profondeur de l'idée de départ (un professeur d'université apparaît dans les rêves de pratiquement tout le monde) font que "Dream scenario" nous laisse sur notre faim, sur nos espoirs d'assister à un chef d'oeuvre.
Un film au concept intéressant de borgli, je dirais même déroutant Le film pour moi se scinde en deux partie, la.premiere partie on sent la mécanique du scénario se déroulait tranquillement vers une comédie, d'ailleurs on le ressent sur la mise en scène avec une belle lumière qui traduit bien l atmosphère bienveillant des reves que font les gens dont la particularité est la présence systématique d un prof de fac assez ringard joue excellemment par nicolas cage. Cette soudaine notoriété va être une nouveauté pour lui et surtout il va en jouer et même se réjouir. La deuxième partie est une totale rupture de ton dans le scénario et dans la mise en scène avec des cadres ,une profondeur de champs qui traduisent le malaise du personnage et surtout d une descente aux enfer improbable, et l on penche à ce moment vers le film presque d epouvante. Le scénario me fait beaucoup pense aux films d ari aster et j ai vu au générique qu'il était producteur. Un bon film même si toutefois un manque de rythme sur certains passage.
Une très bonne surprise que ce film malin qui a eu l'excellente idée de recycler Nicolas Cage dans un contre emploi ( prof de fac ordinaire, habillé comme un mec très ordinaire et roulant dans une caisse des plus ordinaire) . Mais voilà, l'extra ordinaire s'impose rapidement et tourne au cauchemar, cauchemar qui accompagne la célébrité, surtout en Amérique où la cancel culture tourne à plein régime dans les facultés. Allez voir ce film à priori modeste , mais qui vous ravira par les scènes souvent parodiques des films de genre et vous épatera par la performance surprenante de Cage
l'idée était pas mal trouvé mais il manque clairement de budget, le film est trop lent, il ce passe rien, la fin est comme le film nul, bref passer votre chemin.
Le quotidien du professeur Paul Matthews est totalement chambouler quand tout le monde rêve de lui. Que cela soit des jolies rêves ou un pire cauchemar. Au début cela l'amuse beaucoup mais ça risque moins de l'amuser dans le temps. Cela va lui changer sa vie. Nicolas Cage joue bien son rôle de professeur ordinaire, simpliste.
L’idée de départ pour dénoncer la célébrité instantanée, éphémère et imméritée dont peuvent bénéficier certaines personnes, dans notre époque surmediatisée, n’est pas mauvaise, et le début du film est prometteur. Malheureusement, très vite le scénario s’essouffle et tourne en rond. On commence alors à s’ennuyer ferme, et certains passages ensuite, ne sont pas loin du grotesque. Film absurde et raté au final …
La très bonne surprise : on se croirait ici chez Woody Allen, on croise là des fantômes échappés de chez Kubrick, avec des réminiscences de Michel Gondry. Mais cette comédie ambiguë ne ressemble finalement qu'à elle-même et derrière la fable, elle invite à nous poser de sérieuses questions. Un film à tiroirs réjouissant !
Dream scenario repose sur le concept du super pitch. Dans le jargon scénaristique, le super pitch, c’est la méga idée, celle qui va faire que le producteur va dire : « banco ! ». Par exemple : « un homme va vivre la même journée en boucle » (Un jour sans fin) ou bien : « un homme se retrouve dans le cerveau de l’acteur John Malkovich et peut voir sa vie » (Dans la peau de John Malkovich). Le super pitch est souvent gage d’un film atypique et alléchant pour le spectateur. Le problème du super pitch, c’est qu’il fait tellement rêver que l’on risque d’être déçu si le scénario ne tient pas toutes ses promesses. C’est un peu ce qui arrive à Dream scenario. Ne dévoilons rien, il vaut mieux arriver vierge devant le film. Disons que le début est très prenant mais arrive la fin et on se dit : « c’est bête, avec cette super idée, on aurait pu faire un super film ». Dommage, car Dream scenario a un avantage : Nicolas Cage. L’acteur compose un personnage assez fade et anti charismatique, à l’opposé des personnages hystériques qu’il a interprété dernièrement. Si on se délecte de l’interprétation subtile (eh oui !) de Cage, on se dit qu’il aurait été intéressant de trouver un point de bascule et de rendre cet anti-héros (et le film) encore plus fou. Ne boudons pas notre plaisir, Dream scenario reste tout de même un film recommandable.