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alchimissste
13 abonnés
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3,0
Publiée le 13 décembre 2024
Du haut niveau en termes de jeux d'acteurs, Jessica Chastain blessée, nous éblouis, et Peter Sarsgaad touchant ne m'ont pas laisser indifférent, cette histoire d'amour improbable est un hymne à l'amour à la tolérance. Seul, bémol un rythme un peu lent, et une fin qui me laisse sur ma faim. Mais un bon moment passé derrière son écran, ma note 11.5/20
Depuis qu’elle est apparue sur les écrans en 2008, déjà âgée de 31 ans, Jessica Chastain a vu sa carrière sérieusement s’étoffer, comptant en 2024 près de 37 longs métrages à son actif. Comme si la jeune femme autrefois passée par la prestigieuse Juilliard School voulait rattraper le temps perdu. Mais cette apparente prodigalité ne s’est pas effectuée sans que Jessica Chastain ne fasse preuve d’une véritable démarche artistique certes quelques fois teintée d’un peu de militantisme comme c’est redevenu tendance ces dernières années mais toujours sans manichéisme. « Memory » réalisé en 2023 par Michel Franco le prodige mexicain (« Daniel y Ana » en 2009, « Les filles d’avril » en 2017) en est la parfaite illustration. Franco qui écrit lui-même les scénarios de ses films place son cinéma très noir au cœur de relations amoureuses ou familiales très tourmentées. Dans le New York des quartiers suburbains, Sylvia (Jessica Chastain) et Saul (Peter Sarsgaard) sont deux traumatisés de la vie. Sylvia mère de famille célibataire, alcoolique devenue sobre depuis treize ans travaille comme assistante dans un centre d’accueil pour adultes handicapés. Saul vit chez son frère car devenu dépendant depuis qu’il a été frappé d’une démence précoce le privant de sa mémoire immédiate. Après une mise en place au cours de laquelle il provoque leur rencontre teintée d’un parfum de mystère plutôt agréable, Michel Franco observe comment ces deux-là vont parvenir à trouver l’amour ensemble ou au contraire vont être freinés par tous les obstacles inhérents à leur situation. Sans aucun pathos à partir d’une histoire aux enjeux rapidement lisibles, il propose une touchante histoire d’amour portée par deux acteurs en parfaite osmose. Jessica Chastain tout d’abord dont le regard cristallin pare de toutes les émotions cette jeune femme spoiler: qui doit faire fasse à un passé incestueux qu’elle et sa jeune sœur (Merritt Wever) n’arrivent pas à surmonter . Peter Sarsgaard ensuite « petit frère » du Richard Burton des grandes années incarne avec un naturel déconcertant cet homme dans la fleur de l’âge qui visiblement semble avoir choisi de se familiariser avec sa maladie plutôt que de jouer à David contre Goliath. Chacune de leurs étreintes fait plaisir à voir et redonne quelque peu confiance dans le salut de l’être humain qui sur bien des questions fondamentales emprunte des voies quelquefois hasardeuses. Peter Sarsgaard a reçu la Copa Volpi à la Mostra de Venise en 2023. Le jury aurait été bien inspiré d’y associer Jessica Chastain tellement les deux acteurs sont indissociables dans la réussite de ce très beau film qui traite avec pudeur mais sans fard de sujets sensibles. En ces temps de cavalerie « wookiste » où l’on pressent venir la charge quelquefois dès le générique, « Memory » apporte une bouffée d’air frais. On notera la présence dans un rôle ingrat de Jessica Harper qui avait été en 1976 la jeune ingénue proie de sorcières sataniques dans le mythique « Suspiria » de Dario Argento.
"Memory" est un mélodrame porté par Jessica Chastain et Peter Sarsgaard. Sylvia, marquée par un passé traumatisant mêlant agression sexuelle et alcoolisme, croise le chemin de Sam, atteint de démence précoce. Bien que tout semble les opposer, une romance improbable naît entre ces deux âmes écorchées. Surprenant par sa construction antipathique, le long-métrage de Michel Franco peine à convaincre et émouvoir malgré ses sujets douloureux.
Le film traite de sujets difficiles avec une grande délicatesse et une grande force. Servi par des acteurs d’une grande justesse, le scénario nous emporte dans cette histoire émouvante et originale. Un grand film.
Deux adultes aux pathologies opposés. Elle est hantée par son passé, il n'a pas de mémoire à court terme. Ils se rencontrent. Le pitch est plutôt alléchant et le réalisateur a la bonne idée de faire arriver les informations au fur et à mesure pour faire participer le spectateur. Pourtant, malgré la qualité des deux interprètes, l'émotion ne se déploie pas, la faute à une mise en scène plate, nous tenant constamment a distance.Le réalisateur a voulu eviter sans doute le melo mais a privilégié un ton froid et sec. Les rapports de ces deux etres blessés souffrent de quelques 'illogisme dans leurs progression. . Plus intéressant et le rapport mère-fille qu'on trouve à travers plusieurs personnages
L’un a perdu la mémoire, l’autre ne veut surtout pas se souvenir C’est l’histoire de 2 être abimés, en plein New York, qui vont tomber amoureux Filmé avec beaucoup de pudeur, sans jamais tombé dans le larmoyant, le film manque finalement un peu d’émotions et de rythme même si la fin s’accélère un peu Malgré La prestation parfaite de Jessica Chastain et une scène incroyable, cela ne sauve pas tout à fait le film, dommage
Cette chronique lente et sans intensité évoque de manière assez subtile les violences sexuelles. Mais son déroulement entre le passé douloureux et ce qui se passe au présent ne peut tenir. L'excellente J. Chastain revient à un genre, le drame social, malheureusement sans donner vie à ce récit insipide.
Un très joli film pudique, tout en finesse, porté par un duo d'acteurs impressionnant. Deux être qui n'auraient jamais dû se rencontrer vont vivre une histoire forte malgré l'entourage hostile qui cache de lourds secrets de famille. Les silences comme les regards, la maladresse dans leur approche, tout bouleverse chez ces deux personnages cabossés. Coup de coeur.
A la fois touchant de naturalisme, à la fois singulier dans le traitement de ces personnages, le dernier long métrage de Michel Franco raconte de difficiles moments de vie où la mémoire tient une place centrale. Malgré tout celà, le film peine à trouver un rythme et une dimension accrocheuse pour adhérer à son univers. Mention spéciale aux deux acteurs principaux habités par leur rôle.
Au-delà des commentaires quasi unanimement positifs, les sujets traités associés à un bon casting semblaient très prometteurs. Quelle déception! A l'arrivée, un film insipide et brouillon, inintéressant. La chanson de Procol Harum est la seule chose de valable dans ce film d'un ennui mortel. A fuir!
Le titre est habile, qui évoque à la fois l'absence de mémoire (SARSGAARD) et le traumatisme mémoriel (CHASTAIN). Beaucoup de pudeur dans la naissance de cet amour inattendu mais si attachant. Et cet entourage (frère, mère, soeur) si malfaisant dans cette volonté de protection malgré eux! La réalisation abuse de séquences trop sombres et la photographie n'est pas belle. Et on découvre tardivement la nature du traumatisme de CHASTAIN, qui s'avèrera une sacrée révélation la mémoire du passé peut être traumatique). Il adore le tube de Procol Harum qu'il écoute en boucle (et nous aussi)... Un beau mélo!
Film ennuyeux, quelque chose d'inabouti. On peut, peut-être se laisser émouvoir par la démence ou l'histoire familiale des uns et des autres, mais les sujets sont appréhendés de façon superficielles et très "clichés". Une tentative ratée.