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    Memory
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    134 critiques spectateurs

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    Zebrakelo
    Zebrakelo

    3 abonnés 242 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2024
    Un beau film d'amour, mais pas que !
    Il traite de moultes sujets, tous liés entre eux: la maladie, la famille, les traumatismes, la solidarité, etc.
    Bellement joué par les deux protagonistes, et par les rôles secondaires, ce film touche et nous pousse à la réflexion, comment agirait-on et réagirait-on à leur place?
    Noise&sound
    Noise&sound

    38 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juin 2024
    Memory montre une grande délicatesse dans son traitement. Les scènes se déroulant dans le centre d accueil en sont un exemple. Le personnage principal s y déplace sur une toile dont l arrière fond est finement détaillé, laissant chacune des personnes accueillies dans le centre évoluer et exister. Le premier baiser échangé en est un second. L’émotion y est palpable. Rien que ce baiser justifie de voir le film. L’un des plus beaux baiser du cinéma. Pas un baiser fougueux des films américains des années 60 mais un baiser en tension qui fusionne le couple amoureux en les soulageant du monde qui les entoure. Remercions les acteurs d avoir su nous exprimer cette subtile intimité. Plus tard, la scène d amour, difficile a jouer, devra elle aussi, beaucoup aux acteurs (Jessica Chastaing et Peter Sasgaard).
    Le film prend le temps et monte en tension au fur et à mesure que leur histoire nous est révélée.
    Ce que l’on peut regretter, c est la multiplication des sujets. Tous auraient été porteurs d’un film en soi.
    La question du rôle de la mémoire semble, comme le titre le fait supposer, être le sujet central. Assez rapidement, on croit comprendre que le film va traiter de ses mécanismes. À l’absence de mémoire immédiate répond la réécriture des souvenirs, 2 moyens de se protéger de traumatismes insoutenables. Le sujet était formidable.
    Mais le besoin de justifier de ces traumatismes entraîne le film sur un autre thème, tout aussi conséquent : la violence à caractère sexuel. Comment apprendre à vivre et à gérer ce traumatisme, comment cela impacte-t-il ses relations aux autres, comment les autres réagissent face aux révélations des violences ? Cela donnera une scène, au ton juste, d extrême tension oú chacun tente désespérément de se protéger d une réalité insoutenable.
    Enfin 3ème sujet l’amour. Une histoire d amour improbable et impossible entre des âmes abîmées.
    On excusera des incohérences, portées principalement par la volonté d’un ton romantique sans pour autant viré à l eau de rose.
    Reste donc le regret de voir un sujet approché avec subtilité et intelligence sans faire le choix de le traiter pleinement.
    Ariane5
    Ariane5

    4 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 juin 2024
    Comment croire et encore moins être intéressé par cette rencontre amoureuse ? Rien n'est probable, le personnage féminin est creux comme un fantôme sauf lorsqu'elle devient hystérique. Seul son compagnon pourrait être intéressant mais que de longueurs, le tout dans un décor laid au possible avec des acteurs qui surjouent lorsqu'ils sortent de leur léthargie. Un mélo complet à fuir.
    hildy
    hildy

    41 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juin 2024
    Magnifique film ! Très touchant et émouvant, basé sur le passé tragique d’un homme et d’une femme, interprétés par 2 acteurs formidables Jessica Chastain excelle dans le rôle d’une mère qui essaie de se reconstruire. Prévoir les kleenex !
    Yves G.
    Yves G.

    1 350 abonnés 3 355 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2024
    Sylvia (Jessica Chastain), la quarantaine, mène une vie réglée comme du papier à musique. Elle élève seule sa fille, travaille dans un centre d’accueil pour adultes handicapés, continue à fréquenter les AA et ferme à triple tour la porte blindée de son appartement pour se protéger d’on ne sait quelle menace. À l’occasion d’une réunion d’anciens élèves de son lycée, elle retrouve Saul (Peter Sarsgaard) qui est atteint d’une forme précoce de démence sénile et pense voir ressurgir les démons enfouis de son passé.

    Il aimerait se souvenir ; elle aimerait ne plus se souvenir. Où diable ai-je vu ce pitch, aussi élégant (est-ce un chiasme ?) qu’un plan Sciences Po en deux parties ? Il résume à la perfection ce film, au titre si juste, dont vous aurez remarqué la graphie sur l’affiche, qui semble se dissoudre dans l’oubli.

    Depuis sa sortie, je n’en entends que du bien. On en vante le sujet ; on en vante l’écriture ; on en vante l’interprétation (Peter Sarsgaard a obtenu le prix du meilleur acteur à la Mostra, ce qui semble bien inéquitable pour Jessica Chastain, loin des rôles de vamp rousse dans lesquels elle est trop souvent cantonnée).

    Force m’est de reconnaître toutes ces qualités-là. Pour autant, j’ai été un chouïa moins transporté que je l’escomptais. C’est le défaut structurel des films dont on attend un peu trop – et réciproquement, car la nature est bien faite, l’atout de ceux dont on n’attend rien. J’ai trouvé "Memory" très linéaire. Le réalisateur Michel Franco ("Sundown", "Les Filles d’avril") nous avait habitués à des coups de poings plus déstabilisants. Ainsi ne me suis-je toujours pas remis de l’épilogue de "Después de Lucia". On me rétorquera que "Memory" compte bien un rebondissement au milieu du film concernant le passé commun de Sylvia et de Saul. Mais étonnamment, ce twist est étouffé, comme un tennisman à Roland-Garros qui retiendrait ses coups.

    Si les deux héros de "Memory" sont aussi bouleversants l’un que l’autre, j’ai trouvé somme toute banale et prévisible l’histoire qui les relie.
    Frédérique GIRARDOT
    Frédérique GIRARDOT

    1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juin 2024
    Un duo d’acteurs au sommet pour une histoire poignante autour de la mémoire. Une mise en scène sobre qui sert à merveille cette belle histoire. Une très jolie surprise
    Chris58640
    Chris58640

    190 abonnés 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2024
    Le réalisateur mexicain Michel Franco, qui est aussi scénariste de « Memory », nous propose un film sur les souvenirs en mettant en scène deux personnages aux prises avec leur mémoire, de façon opposé : spoiler: l’un oublie, l’autre n’arrive pas à oublier.
    Son film de 1h40 est réalisé de façon très sobre. Il y a peu de musique, à part une vieille chanson très connue de Procol Harum que le personnage de Saul repasse indéfiniment, elle semble lui évoquer quelque part, au fond de sa mémoire spoiler: défaillante
    , un bonheur passé. La scène où il la repasse en boucle avec son téléphone est une scène d’une très touchante simplicité. Il choisit pour décor le New York un peu underground, le moins glamour possible, il zappe les effets de caméra, les plans audacieux et autres effets de style. Il filme sobre mais ce qu’il filme, il le fait avec le ton et le recul qu’il faut. Par exemple, la scène ou Saul suit Sylvia à la sortie d’une soirée n’a pas besoin de musique ou d’artifice pour susciter une angoisse sourde. Même si je lui concède quelques longueurs, « Memory » est un film réalisé comme il faut, sans esbroufe. Cette sobriété, c’est sans doute pour mieux mettre en valeur les deux interprètes que sont Jessica Chastain et Bill Sarsgaard. Sarsgaard, dans un rôle apparemment plus simple que sa consœur, est très émouvant. spoiler: Il semble avoir accepté (si tant est que cela soit possible) sa maladie et en apparence, il en a pris son parti. Il y a quelque chose de très doux dans son interprétation, même quand il est perdu, désemparé, il n’est jamais pathétique.
    Jessica Chastain, elle, a un rôle plus difficile. Le scénario ne dévoile que par bribe les souvenirs qui la tiraillent, l’empêche d’avancer, l’empêche d’être heureuse, l’empêche tout cour. Très à fleur de peau, elle semble toujours être sur le point de retomber dans la dépression ou l’alcool. Et puis à d’autres moments, elle rayonne, quand elle est au contact de sa fille, ou des adultes handicapés dont elle s’occupe. Son rôle est complexe, pas forcément très lisible d’emblée, mais Chastain fait très bien le job, ce dont personne de doutait. Et puis j’ajoute une petite mention à Brooke Timber dans le rôle de sa fille Olivia. Sa mère la surprotège, la cloisonne sans doute trop, mais elle ne tombe pas dans le travers désagréable de l’adolescente revêche. Ca aurait été facile d’écrire ce rôle ainsi, de la faire crier, se révolter et claquer les portes. Mais non, Brooke Timber à un joli rôle de fille à composer et elle le fait avec une vraie fraicheur. Comme je l’ai dit le scénario fonctionne par palier, et au début on devine les choses : spoiler: Sylvia à trois verrous sur sa porte plus une alarme électronique, elle ne demande expressément des réparatrices pour les interventions à domicile, elle ne parle plus à sa mère, elle vit dans un tout petit appartement alors que sa sœur ainée à une belle maison, elle a été alcoolique, Olivia n’a pas de père, etc… C’est comme une sorte de puzzle dont elle délivre des morceaux au compte-goutte. Ce qu’il lui est arrivé, on l’apprend en deux fois : d’abord le mauvais, puis le pire. Il n’y a rien qui sonne faux dans son histoire, des enfances et des adolescences comme les siennes, il y en a tellement !
    Ce qui sonne juste aussi, c’est la tendre histoire qui se noue entre deux êtres déboussolés qui se trouvent. Leur histoire ne peut s’inscrire dans la durée à cause de la maladie de Saul, et pourtant ils s’aiment et se rendent heureux, même pour peu de temps. C’est comme s’ils se réparaient en quelque sorte. C’est une histoire d’amour pleine de pudeur, sans pathos, sans passion débridée. Saul et Sylvia forment un couple aussi improbable qui touchant. spoiler: La scène forte du film, celle où le « pire » est dévoilé, est très bien construite et nous prends aux tripes. Il y a beaucoup de choses dans cette scène, dans l’attitude de chacun : ils sont 6 dans cette scène, et tous y apporte quelque chose pour qu’elle soit extrêmement forte
    , c’est de la belle direction d’acteur. « Memory », sans être un chef d’œuvre inoubliable, se révèle être au final un très beau film d’amour entre deux être en souffrance. Même si le fond de leur histoire est infiniment douloureux, leur histoire agit comme un souffle d’air pur dans une atmosphère vicié.
    Lili
    Lili

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2024
    Magnifiquement interprétés, ces deux personnages nous permettent d assister à la naissance d'un amour entre deux blessés, l'un à la mémoire défaillante, l'autre à la mémoire douloureuse, deux blessés de la vie qui font le pari de profiter de ce petit bout de bonheur. Avec un aperçu de famille toxique et inquisitrice, et des parcelles de rues de New-York. A voir absolument !!
    coraly
    coraly

    12 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2024
    Très beau drame qui raconte le rapprochement inattendu de deux New-Yorkais, une ancienne alcoolique au lourd passé et un homme atteint de démence précoce. Elle ferait tout pour oublier son passé, alors que lui aimerait retrouver ses souvenirs. Deux personnages émouvants incarnés avec talent par Peter Sarsgaard et Jessica Chastain.
    Olivier Tremoureux
    Olivier Tremoureux

    9 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juin 2024
    Une tres belle histoire d’amour sans aucune mièvrerie, que l’on voit naître et filmée et jouée de façon magistale. Bon, emouvant, construite sur des passés douloureux, ce film est remarquable. Un film dur, brut, mais qui laisse un doux sentiment de bonheur. A voir.
    Tekkeitsertok
    Tekkeitsertok

    3 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2024
    Un film puissant, explorant des thématiques pas évidentes à aborder dans un long-métrage. spoiler: Il se paye tout de même le luxe d'avoir pour thème la démence, ainsi que les viols incestueux.
    Le rythme peut paraître un peu rebutant, mais ça n'en reste pas moins une belle réussite.
    Critiques d un passionné
    Critiques d un passionné

    57 abonnés 146 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2024
    Sylvia est une femme dont la vie est cadrée par les traumas de son passé et ses réunions aux alcooliques anonymes.
    Saul souffre d’une dégénérescence mentale le faisant constamment vivre dans l’instant présent.
    Leur rencontre va bouleverser leur vie…

    Je préfère ne pas en raconter plus, mais comme le titre du film l’indique la mémoire sera un des thèmes centraux. Entre elle qui veut justement oublier son passé et lui qui est incapable de s’en souvenir. Et pourtant, le sujet du film va bien plus loin que ça, pour finir par mettre un véritable uppercut au spectateur.
    Mais même si Michel Franco nous propose une œuvre assez sombre, qui va remuer le spectateur, il y a un côté solaire qui prend le dessus par la relation entre ces deux personnages qui vont apprendre à s’accorder.

    Et même si j’ai beaucoup aimé et que je vous le conseille vivement, je comprends qu’on puisse passer côté.

    Certains, vont reprocher au réalisateur sa mise en scène très froide, mais c’est pour moi sûrement son principal atout.
    Mis à part une scène d’ouverture lors d’une réunion d’AA où sa caméra colle littéralement aux visages des acteurs, il les filmera constamment de loin le reste du temps, avec de longs plans fixes, donnant la sensation au spectateur d’être présent dans la salle avec les protagonistes.
    De ce fait, il ne va jamais chercher l’émotion par des gros plans ou des regards.
    Et c’est une bonne chose car l’écriture et le jeu des acteurs suffisent, et par ce choix radical de mise en scène, le réalisateur évite de sombrer dans le mélodrame putassier.

    Et même si il enchaine les plans fixes, ils sont souvent très travaillés, avec un réel sens du cadre, plaçant toujours judicieusement ces personnages dans le champs.
    C’est d’ailleurs souvent par l’image qu’il réussit à nous faire comprendre l’ évolution de la relation entre nos héros. En effet, le film n’apporte finalement que rarement des explications par ses dialogues, mais bien plus souvent par des gestes qu’il le fera, et avec une pudeur qui aura réussit à me toucher en plein cœur, avec certains plans marquants.

    Evidement, le film étant porté par ses deux héros, on doit sa réussite à son duo exemplaire. Peter Sarsgaard mérite amplement son prix au festival de Venise, mais je retiendrais surtout une Jessica Chastain, à fleur de peau, qui livre pour moi sa meilleure prestation.

    Après je comprends qu’on puisse ne pas adhérer au côté sombre ou à sa mise en scène, mais Michel Franco m’a offert une expérience cinématographique bouleversante qui restera gravée dans ma mémoire...

    https://www.critiquesdunpassionne.fr/
    Cyril D.
    Cyril D.

    7 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2024
    Très bon film à voir, bien filmé on rentre dans le film avec plaisir quelques longueurs mais vite oublié par le jeux d'acteurs excellent et les plans visuels.
    Imane Ify
    Imane Ify

    28 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2024
    Jessica Chastain et Peter Sarsgaard sont exceptionnels dans ce film âpre.
    Mais bon sang que le scénario et la mise en scène sont maniérés, au point de faire perdre beaucoup de crédibilité aux personnages, notamment sur le passé traumatique de Sylvia. A force je me suis mise à douter de sa sincérité spoiler: à cette façon de mettre les crimes sexuels à toutes les sauces dans son histoire
    .
    Goéland
    Goéland

    21 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2024
    A New-York, une femme, Sylvia, mène une vie réglée, très prudente, avec sa fille adolescente. Sa rencontre avec Saul, un homme souffrant de graves troubles de la mémoire va faire resurgir un traumatisme vécu dans son enfance et bouleverser leur univers affectif et familial.
    Un film attachant, émouvant, servi par des acteurs excellents : Jessica Chastain, le charme incarné et Peter Sarsgaard, la rondeur bienveillante. Certes, le scénario manque parfois de nuances mais l’ensemble est vraiment réussi ; les « fleurs bleues » verseront quelques larmes.
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