Oeuvre minimaliste d'un point de vue mise en scène et musique notamment, mais portée par des acteurs extraordinaires et on se rend compte à quel point Jessica Chastain est une actrice hors du commun. Les personnages sont bien construits et on les découvre par petites touches dans une dramaturgie bien maîtrisée qui nous amène à un final émouvant. La présence récurrente de "A whiter stade of pale" de Procol Harum apporte finement ce lien entre la vie réelle et vie imaginaire.
C'est très bien joué et filmé mais dieu que c'est lent et au final pas très crédible dans la rencontre et dans son développement. Il y a de "beaux "moments (notamment la sensation de ne pas se sentir à sa place ou ne pas appartenir au groupe lors de la fête des anciens du lycée), on s'attache aux personnages.. On parle ici plutôt bien de mémoire traumatique et de manière conventionnelle de perte de mémoire...j'avoue que j'ai trop senti passer les 1h40...Il s'en faudrait de peu pour que les vies qui se déroulent devant nous nous importent peu. Heureusement que les acteurs font leur maximum. C'est dommage.. Trop de distance , trop de froideur peut-être. J'étais partie sur 2 /5 au départ mais c'est au final un peu dur
Un film courageux. Sur des sujets complexes et tabous le film propose une réalisation pudique et intelligente. La vérité neanmoins se dévoile avec une brutalité sans concession.
Ce film est super intéressant. Bijou de délicatesse et d'émotions porté par deux acteurs incroyables, Memory laisse un sentiment d'apaisement, un merveilleux souvenir et des meilleurs moments d'une histoire d'amour insensé, magnifique et fou, couché sur le lit de la mémoire oppressante des traumatismes passés.
D'emblée, on sent chez le personnage de Sylvia (Jessica Chastain) une profonde méfiance envers le monde extérieur et surtout la gente masculine lorsqu'elle se barricade dans son appartement. Entre ses réunions aux AA et son métier, l'apparition de Saul (Peter Sarsgaard) dans sa vie va bousculer son quotidien, et surtout, son rapport à l'autre. Le cinéaste mexicain, Michel Franco, signe un film délicat et pudique sur une relation où les deux êtres vont apprendre à s'apprivoiser. Ce mélodrame prend tout d'abord un peu trop son temps pour ensuite faire basculer le spectateur dans une émotion profonde au fil des minutes. Les deux acteurs sont impeccables avec pour eux deux( et notamment Mina) des blessures qui vont remonter à la surface. Sortez les mouchoirs!
Ce film, bien que difficile à regarder, met en lumière le silence comme un acte de complicité, même lorsqu'il provient d'un enfant. Il explore également les conséquences psychologiques de l'inceste. Toutefois, la nature exacte de la relation y est ambiguë : est-elle abusive ? Il est important de souligner la performance remarquable des acteurs.
Drame psychologique qui tient ses promesses ! Michel Franco maîtrise cet art de maintenir un suspense intense pendant presque toute la durée de ce film, dans un scénario au cordeau magnifiquement interprété par ces 2 américains : Peter Sarsgaard ( Saul ) aux 70 apparitions, et l'immense Jessica Chastain ( Sylvia ) au même nombres de rôles. Deux monstres se donnent la réplique, pas qu'en parole, dans la gestuelle, dans les silences, dans les esprits. Quelle réussite de nous faire comprendre qu'une attirance innommable et curieuse les conduit, dès leur rencontre improbable, à un rapprochement irrémédiable. Une mise en scène très propre, lente, implacable, tout comme le jaillissement de la vérité cachée, dans une soudaine accélération. Impressionné par tant de sensibilité et de tendresse qui vous transporte - A voir absolument....!!**
J'ai beaucoup Jessica Chastain dans son rôle qui était touchant. Une mère protectrice. Qui à un traumatisme depuis son enfance. Un homme qui est atteint de démence. Se retrouve car ils se connaisse depuis le lycée. Deux vies brisées qui vont se soutenir. J'étais toucher par se film. On s'attache au deux personnages.
Un beau film d'amour, mais pas que ! Il traite de moultes sujets, tous liés entre eux: la maladie, la famille, les traumatismes, la solidarité, etc. Bellement joué par les deux protagonistes, et par les rôles secondaires, ce film touche et nous pousse à la réflexion, comment agirait-on et réagirait-on à leur place?
Memory montre une grande délicatesse dans son traitement. Les scènes se déroulant dans le centre d accueil en sont un exemple. Le personnage principal s y déplace sur une toile dont l arrière fond est finement détaillé, laissant chacune des personnes accueillies dans le centre évoluer et exister. Le premier baiser échangé en est un second. L’émotion y est palpable. Rien que ce baiser justifie de voir le film. L’un des plus beaux baiser du cinéma. Pas un baiser fougueux des films américains des années 60 mais un baiser en tension qui fusionne le couple amoureux en les soulageant du monde qui les entoure. Remercions les acteurs d avoir su nous exprimer cette subtile intimité. Plus tard, la scène d amour, difficile a jouer, devra elle aussi, beaucoup aux acteurs (Jessica Chastaing et Peter Sasgaard). Le film prend le temps et monte en tension au fur et à mesure que leur histoire nous est révélée. Ce que l’on peut regretter, c est la multiplication des sujets. Tous auraient été porteurs d’un film en soi. La question du rôle de la mémoire semble, comme le titre le fait supposer, être le sujet central. Assez rapidement, on croit comprendre que le film va traiter de ses mécanismes. À l’absence de mémoire immédiate répond la réécriture des souvenirs, 2 moyens de se protéger de traumatismes insoutenables. Le sujet était formidable. Mais le besoin de justifier de ces traumatismes entraîne le film sur un autre thème, tout aussi conséquent : la violence à caractère sexuel. Comment apprendre à vivre et à gérer ce traumatisme, comment cela impacte-t-il ses relations aux autres, comment les autres réagissent face aux révélations des violences ? Cela donnera une scène, au ton juste, d extrême tension oú chacun tente désespérément de se protéger d une réalité insoutenable. Enfin 3ème sujet l’amour. Une histoire d amour improbable et impossible entre des âmes abîmées. On excusera des incohérences, portées principalement par la volonté d’un ton romantique sans pour autant viré à l eau de rose. Reste donc le regret de voir un sujet approché avec subtilité et intelligence sans faire le choix de le traiter pleinement.
Comment croire et encore moins être intéressé par cette rencontre amoureuse ? Rien n'est probable, le personnage féminin est creux comme un fantôme sauf lorsqu'elle devient hystérique. Seul son compagnon pourrait être intéressant mais que de longueurs, le tout dans un décor laid au possible avec des acteurs qui surjouent lorsqu'ils sortent de leur léthargie. Un mélo complet à fuir.
Magnifique film ! Très touchant et émouvant, basé sur le passé tragique d’un homme et d’une femme, interprétés par 2 acteurs formidables Jessica Chastain excelle dans le rôle d’une mère qui essaie de se reconstruire. Prévoir les kleenex !