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Xacha07
7 abonnés
42 critiques
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4,5
Publiée le 6 juin 2024
Un film qui mériterait une plus grande audience par la qualité de son scénario et surtout la justesse de ses acteurs. Jessica Castaing joue très juste. Belle comme jamais. Peter Sasgaard campe une personne démente avec simplicité. La jeune fille est excellente et l'histoire d'amour est magnifique.
Que l’entrée en matière est longue. …. Je me suis surprise à somnoler… le propos est pourtant intéressant, comment se reconstruire ou construire lorsque les bases sont terriblement fragiles et sombres? Les acteurs sont parfaits mais ne sauvent pas la longue mise en place de l’histoire.
On suit avec intérêt la vie de Sylvia, entre sa fille, son travail et sa famille, et l'apparition de Saul dans sa vie. Mais ce film m'a laissée sur ma faim sur plusieurs points : Sylvia demande à Saul pourquoi il l'a suivie jusque chez elle, sans obtenir de réponse. Nous n'avons pas non plus de réponse. Se sont-ils rencontrés à l'école ou pas ? On ne sait pas. Et quid des accusations de viol ? En fait on ne peut pas trop démêler le vrai du faux, ce qui est de la réalité et du mensonge. Et la fin du film n'est pas vraiment crédible. En effet Saul est atteint de démence, il perd la mémoire immédiate et il semble que ce trouble ne peut que s'aggraver. Or, à partir du moment où Saul et Sylvia tombent amoureux, spoiler: le comportement de Saul semble tout à fait normal, il reconnait Sylvia et sa fille à chaque rencontre, et la fin tient plutôt du conte de fées. ...
C’est bien agréable de voir - trop rarement hélas - un film fin, intelligent, sensible, tous les ingrédients que nous retrouvons ici. Les deux acteurs centraux emportent l’adhésion et en dépit de quelques moments creux on suit pas à pas le long et dur chemin de cette femme qui cherche à se libérer de son passé. . Un grand bravo au réalisateur et à toute l’équipe du film. Jean Gabin disait qu’il faut trois conditions pour un film réussi : 1/une bonne histoire 2/ une bonne histoire 3/ une bonne histoire. Nous y sommes.
En anglais memory a deux sens d'une part mémoire et d'autre part souvenir. Et là se trouve le cœur du film où les deux personnages sont concernés par un des deux sens. Sylvia, une jeune femme abstinente aux AA depuis de nombreuses années dont l'alcoolémie était liée a son enfances aux souvenirs donc. Et Saul un homme atteint de la maladie d'Alzheimer qui lui perd la mémoire.
Les deux se rencontrent sur la base d'un souvenir du passé. Souvenir réel ou imaginé et sont amenés a une confrontation entre eux, entre eux et leurs entourages respectifs.
Un film très bien fait a mes yeux. Certains lui reprochent une lenteur mais sur un tel sujet le rythme devait forcément l'être.
Sylvia est mère célibataire et ancienne alcoolique. Elle participe chaque semaine aux réunions des alcooliques anonymes et est sobre depuis 13 ans. Un jour, elle accompagne sans beaucoup de volonté sa soeur à un regroupement d’anciens élèves d’un même lycée. Mal à l’aise à cause du comportement d’un homme inconnu, elle fuit sans se rendre compte qu’il la suit chez elle. En salle le 29 mai.
spoiler: "Memory" est la rencontre intéressante entre un homme et une femme, tous les deux meurtris par la vie. Le film interroge la question de la mémoire des deux individus : lui perd sa mémoire à court-terme, elle est taxée d’inventer des souvenirs malheureux traumatisants par sa famille. J’ai aimé la tendresse de la naissance de l’affection entre Sylvia et Saul, jamais brutale et toujours crédible. L’inceste et le viol sont abordés en fil rouge, comme une noirceur qui se cache dans les plis de la vie de Sylvia. Peut-être que plus d’efforts auraient été salutaires sur le rythme (par la musique, par la mise en scène) pour éviter une trop forte sobriété.
A vu « Memory » du réalisateur méxicain Michel Franco présenté lors de la dernière « Mostra » de Venise où l’acteur principal Peter Sarsgarrd a obtenu la coupe Volpi de la meilleure interprétation masculine. La rencontre laborieuse et totalement improbable entre un homme qui perd peu à peu la mémoire et une femme traumatisée pendant son enfance et qui ne peut effacer de ses pensées ce drame familial. Sur le papier le pitch ressemble à un mauvais roman d’Eric-Emmanuel Schmitt (pléonasme) et sur l’écran c’est presque aussi calamiteux. Des situations problématiques auxquelles le spectateur ne peut croire une seconde, un rythme très lent, une mise en scène type bluette télévisuelle, des « rebondissements » prévisibles même par temps de brouillard. Le seul atout de ce film est son casting. Sylvia, ancienne alcoolique, qui a du mal à s’occuper de sa fille, qui ne parle plus à sa mère est interprétée avec pudeur par Jessica Chastain. Saul, veuf, qui vit sous tutelle chez son frère se repliant sur lui-même en écoutant le même disque, car il est atteint de démence précoce est campé magnifiquement par Peter Sarsgaard. Le couple d’acteur est crédible et fonctionne parfaitement quand bien même tout ce qu’on leur demande de jouer est laborieux. Certaines scènes sont franchement gênantes tant elles sont mal écrites (la révélation du secret, le rôle de la grand-mère…) Film sans émotion et souvent creux, le spectateur se partage entre l’énervement et l’ennui. Le temps parait bien long devant ce long métrage sans intérêt et je me suis surpris à envier de temps en temps Saul qui ne peut regarder en film dans son intégralité puisqu’il oublie au fur et à mesure ce qu’il vient de voir.
L'histoire est pas mal ça parle d'un homme qui a perdu la mémoire et d'une femme anciennement alcoolique et profondément blessée sinon j'ai trouvé le film par moment long mais l'actrice Jessica chastain que j'aime beaucoup est talentueuse et l'acteur que je connaissais pas joue bien également belle histoire d'amour.
Memory, c’est la rencontre entre deux êtres abimés par la vie, Sylvia et Saul. Elle, élève seule une adolescente, fréquente les alcooliques anonymes, travaille auprès d’adultes handicapés, et ne parle plus à sa mère. Lui, est atteint de démence sénile précoce. Ils vont se rencontrer un peu par hasard, et vont apprendre à se connaitre, s’apprivoiser, s’apprécier, voire plus si affinité…
Porté par deux acteurs formidables (Jessica Chastain et Peter Sarsgaard), le film déroule tranquillement sa petite musique mélodramatique au son du A whiter shade of Pale de Procol Harum. Un film assez intimiste, où chacun s’appuie sur l’autre pour tenter d’avancer, affronter ses névroses et ses démons du passé.
Si la trame est assez classique au cinéma, elle fonctionne merveilleusement ben ici grâce à une écriture subtile dans le scénario, comme dans la composition des personnages. Toujours dans la retenue, sans jamais en faire trop, Michel Franco nous plonge au fil des minutes dans l’intimité de ces deux êtres dont les familles respectives vont révéler petit à petit une certaine forme de toxicité. Premiers comme second rôles, chaque personnage, tient sa place dans ce film d’apparence sombre mais duquel se dégage au final pas mal de générosité, de tendresse de bienveillance. Une jolie réussite.
Remarquable dans la progression de l'intrigue et le jeu des acteurs ! Quel magnifique film !!! La force du scénario et du jeu d'acteur sont extraordinaires .
J'ai trouvé ce film éminemment inconfortable, je ne savais rien de ce qu'il s'y passait, et j'e suis content car beaucoup de révélations agissant comme des électrochocs sont faites pendant le film. Franco est un cinéaste qui tape fort (Despues de Lucia m'avait laissé sans souffle, un film sur une gamine qui se faisait harceler par ses "camarades" de lycée) , les personnages (principaux et secondaires) ne sont jamais là où on les attend, ne font jamais ce qu'on imagine. On ne sait pas où est la vérité, le mensonge, la démence et la "normalité". Cette histoire d'amour entre un homme qui n'a plus de mémoire et une femme qui voudrait effacer la sienne est bouleversante. Les deux acteurs principaux sont bouleversants, super bien entourés par nottamment Jessica Harper en mère hyper normée effrayante.
Non, ce n'est pas un chef-d'œuvre. Va-t'on se calmer ? Il faut voir les précédents films de Michel Franco, ses films mexicains, car là effectivement un réalisateur a brillé de manière éblouissante et troublante... Mais la corruption étasunienne fait du mal à tout le monde. Distribution de rêve certes... Mais tellement mal employée... Faire sombre, d'accord, mais creux, non. Histoire d'amour... Si, j'y suis sensible, comme tout le monde. OK. Une histoire d'amour. Peut mieux faire, même dans ce domaine. C'est trop complaisant... Cette représentation du malheur, teintée de notes d'espoir, ça aurait pu être formidable avec un scénario. Là, c'est un exposé du talent exceptionnel d'un acteur et d'une actrice au sommet de leur art. Mais ça ne suffit pas à faire un film !
Au bout du compte un melo sentimental assez réussi sans plus, centré sur les sujets à la mode : alzheimer, me too inceste et violences sexuelles à l’école.
un drame plutôt bien interprété mais très classique dans son scénario et sa mise en scène. Je n'ai pas été très convaincu par la dernière partie et sa confrontation avec lourd secret familial éventé, comme pour donner in extremis un peu d"intensité et de pathos à un récit et un rythme qui ont tendance à ronronner.