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eldarkstone
221 abonnés
2 074 critiques
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3,5
Publiée le 4 novembre 2024
Un Drame Policier terrible, de vérité et de mise en scène, qui n'a pas prit une ride, et qui parle d'un sujet quasi-inédit au Cinéma ! Incroyablement prenant et poignant par son scénario et ses personnages !
"Mississippi Burning" est un film percutant qui explore le racisme enraciné dans le Sud des États-Unis à travers l'adaptation des faits réels des meurtres de la Freedom Summer en 1964, où trois militants pour les droits civiques ont été assassinés dans le Mississippi. Ce film montre de manière glaçante à quel point, il y a à peine 60 ans, le racisme était profondément ancré, à tel point que les membres du KKK agissaient en toute impunité, souvent avec la complicité de la police locale. L'enquête du FBI, menée par le duo de flics, met en lumière ce système oppressif, où même les personnes tentant de combattre le racisme étaient en danger, créant une tension palpable tout au long du film.
On ressent cette fracture entre le gouvernement fédéral et ses habitants, comme si le Mississippi était un "État dans l'État", complètement déconnecté des idéaux égalitaires. Le duo de policiers incarne une Amérique en pleine mutation : Willem Dafoe incarne un jeune agent idéaliste qui veut que tout le monde soit traité de manière égale, mais il se heurte à la réalité brutale du racisme. Son approche bienveillante est souvent mise à mal par la cruauté des suprémacistes blancs. De l'autre côté, Gene Hackman joue un inspecteur plus expérimenté, ayant grandi dans un environnement raciste mais qui a appris à faire la part des choses, en opposition à ses parents qui accusaient les Noirs de tous les maux.
Le film résonne encore aujourd'hui, dans un contexte où certains continuent à blâmer l'immigration pour leurs difficultés, plutôt que de reconnaître que les véritables responsables sont souvent les élites.
Film génial sur l’ambiance du KKK et du racisme dans le Sud. Avec du recul, tout est légèrement exagéré dans les actes de meurtres, torture, incendies… Le film ne tient pas sa force dans le scénario, qui n’est pas tellement palpitant, aucunement détective en réalité. La force vient de son message implicite. Juste voir tout ce déversement de haine, une perspective tant des Noirs, des racistes, des Sudistes indifférents, et des Nordistes impliqués est vraiment instructif à l’instar d’American History X.
Film qui se digère vite avec une bonne bande son et excellente ambiance! Néanmoins, personnages caricaturaux et manque de pertinence scénaristique.
Excellent film d'Alan Parker dont je ne connaissais que "Midnight Express". Le duo Gene Hackman/Willem Dafoe est terriblement efficace pour un film à l'histoire sordide en partie inspirée d'une histoire vraie. Les décors de l'Amérique profonde sublimés par une photographie oscarisée ne peuvent que ravir le spectateur qui ne sort pas du film grâce à un très bon rythme. Le seul défaut est peut-être que le film est un peu trop court avec une fin qui qui se précipite un peu. 4/5 pour ce très bon film des années 80 comme on n'en fait plus…
il a fallu attendre, après une vingtaine d'agressions de noirs et d'incendies criminels, qu'une femme blanche soit agressée pour passer la seconde...manque de dynamisme...Ajourné. Ce film sensé dénoncer le racisme dénonce en fait les gens qui dénoncent le racisme. 2 vieux proverbes du Mississippi disaient "You claim to be a racist but i kiss your wife" et "your wife is your husband"...Bizarre...ces mississippiens sont en fait des homo-sapiens. Le personnage campé par Gene Hackman est un complet détraqué mental. Torturer des gens, suivre à la limite du harcèlement les femmes de tes suspects puis les courtiser, attraper les roubignolles de tes ennemis ainsi que faire des prank à ces derniers...C'est la méthode officielle du bureau
Revu car un peu oublié avec le temps . Ce qui frappe c est la manière dont le réalisateur a voulu traiter son sujet . Dès le début on suit cette enquête vue des deux agents du FBI. Alan Parker donne à voir cette violence raciale d une manière crue et réaliste. Film choc réalisé par un metteur en scène qui savait dénoncer.
Enquête policière dans une ville du Mississipi au début des années 60. La ségrégation fait rage tout comme l'essor du militantisme pour les droits civiques. C'est de ce racisme omniprésent et de cette confrontation entre des mondes différents (noirs/blancs, nord progressiste/sud conservateur) dont il est question dans "Mississipi Burning".
Alan Parker signe ici un très bon film dont certaines scènes ne peuvent que marquer le spectateur. Il est parfaitement assisté par le tandem Dafoe/Hackman.
Long métrage qui mérite d'être revisionné de temps en temps.
Un film très intéressant avec de bon acteurs et une très bon mise en scène, irréprochable, mais qui par son approche envoie de manière assez brève une fin qui méritait plus d'attention. Le sujet est très bien mis en avant. Mais cela ne sort pas de la constatation de faits horribles, le film manque d'une étincelle, il peine à décoller et à apporter une réelle réflexion sur la condition humaine, le racisme et le traitement que peut infliger un groupe d'individus sur d'autres êtres vivants, sur ses pairs.
Mississippi Burning est fasciné par les lynchages qu’il représente, au point que sa mise en scène s’y complaît : spoiler: plans esthétisés sur des barres à mine placées sous le feu des projecteurs des véhicules réunis, sur les croix en flammes qui se réfléchissent dans les verres de lunettes de l’agent Alan Ward, sur des vaches calcinées après un incendie criminel etc . Si le duo formé par Gene Hackman et Willem Defoe fonctionne bien, rejouant les codes du buddy movie appliqués au polar, il réduit les protagonistes noirs à l’état d’objets passifs, éléments d’un vaste paysage géopolitique au sein duquel les hommes blancs font appliquer la loi aux autres blancs, méchants cette fois. Le surgissement, au début d’une scène, d’un enfant noir exige celle d’une horde d’hommes venue le pour lui et sa famille ; les Noirs n’ont même pas de nom, que peu de temps d’écran ; leur tragédie devient un rouage scénaristique spoiler: qui conduira les enquêteurs blancs à la résolution de l’affaire … De façon volontaire ou non, Alan Parker radicalise les camps en présence et attise une haine tout aussi artificielle que nauséabonde : les gros plans sur le visage de sudistes, qui empruntent à la photographie de la Grande Dépression ainsi qu’à la démarche documentaire – par cette confrontation directe des locaux à la caméra –, laissent éclater une parole au racisme caricatural, qui ne rend compte d’aucune complexité humaine ; le montage nerveux se permet d’ailleurs d’isoler les propos xénophobes, sans restituer l’ampleur de la parole captée. En se plaçant du côté de la morale et de la justice, Mississippi Burning se vautre dans la violence et s’aveugle devant l’illusion rétrospective d’une Histoire déjà écrite.
Le film a 35 ans et pourtant il n'a vraiment pas du tout vieilli, certainement parce qu'il s'agit d'une histoire universelle, le racisme présent partout et qu'on arrive pas à combattre. Si ce film était tourné aujourd'hui on verrait sûrement plus les crimes, la violence serait montrée en gros plan et l'histoire d'amour du flic serait plus développée, mais je crois que justement le film gagne à être moins démonstratif sur ces plans là.
On se plonge dans les États-Unis des années 60, plus particulièrement dans l'État du Mississippi. Un État ou les noirs sont encore fortement discriminés. La disparition d'un groupe de militants donnera au duo Willem Dafoe et Gene Hackman l'enquête la plus importante de leur vie. Lorsque l'on sait que cette histoire est inspiré de faits réels, c'est d'autant plus prenant. Le duo est formidable, touchant et intrigant, le tout guidé par un scénario exemplaire. Et cette image lorsqu'ils sont devant cette croix enflammé.. magnifique ! Ce film m'a donné des frissons à plusieurs reprises. C'est une réussite.
Une intrigue intéressante témoignant de cette période de l’histoire honteuse et abjecte !! Ces horreurs ne sont pas si lointaines et même si c’est difficile à supporter comme récit, c’est un rappel sur ce que l’homme peut faire de pire avec une cruauté impensable.
Mais en opposition, il y a aussi ceux qui ont permi de le combattre et d’y mettre fin et de condamner ces infâmes bourreaux. Les comédiens sont excellents comme la mise en scène qui transpose bien cette ambiance épouvantable
Missisipi Burning, de Alan Parker, est un très bon film ; inspiré d'une histoire vraie ; sur le racisme. Le duo de policiers est impeccable : Willem Dafoe est excellent comme d'habitude, et Gene Hackman est brillant, il apporte une vraie dose de charisme et de sincérité à l'œuvre. Je pense que le film aurait gagné à mettre plus en avant leur relation, ainsi que leurs dissensions. Le reste du casting ; Brad Dourrif, France Mcdormand, Michel Rooker et R. Lee Hermey ; est très bon également. La mise en scène de Alan Parker est assez sobre, assez académique mais elle reste très plaisante. Le film nous plonge, et ce, dès le premier plan, dans un contexte de ségrégation, de Klu Klux Klan et de racisme ambiant. Il y a beaucoup de scènes affreuses, emplisent de cruauté et de haine, qui sont très dur à regarder tant elles sont réalistes. Mississippi Burning est avant tout un film sur la haine, le film nous montrant comment celle ci peut germer dans n'importe quel esprit humain et à n'importe quel âge. L'arrivée de ces deux agents du FBI dans un environnement raciste va provoquer de nombreuses étincelles. Un très bon film !
1964, trois jeunes militants pour les droits civils disparaissent mystérieusement au fins fond d’un état du Mississippi gangréné par la ségrégation raciale et le KKK. Deux agents du FBI débarquent sur place pour résoudre cette affaire. Bon là, c’est très américain, tous les oppose : l’un est une jeune recrue à la tête bien faite, l’autre est un agent plus expérimenté connaissant le terrain. Deux agents, deux méthodes ; cette opposition caricaturale permet quelques respirations au film via des parenthèses drôles. Mais on va surtout suivre l’enquête en environnement hostile et raciste ; une grande partie de cette communauté et plus largement le Sud des EU rejette la fin de la ségrégation ; la population noire a même fini par l’intégrer et l’accepter. Un film « grand studios US » comme à la belle époque ; le message est fort dans un film grand public accessible à tous. Alan Parker aux manettes ; Gene Hackman, Willem Dafoe et la débutante Frances Mc Dormand devant la caméra ; le combo est un sans-faute. Un bon film à voir en famille pour aborder le sujet. TOUT-UN-CIENMA.BLOGSPOT.COM