Derniers Avis : Mississippi Burning - Page 19

Le Klu Klux Klan, voilà une affaire bien difficile à traiter, même pour Alan Parker.Se basant sur des faits réels qui se sont déroulés en 1964 dans le Mississippi, région réputée comme étant la plus conservatrice de tout les Etats-Unis, "Mississippi Burning" frappe de plein fouet la secte aux chapeaux pointus.En suivant deux flics, Anderson(Gene Hackman) et Ward(Willem Dafoe), aux méthodes radicalement opposées (le premier est natif de la région où se déroule les faits, il est plus impulsif et comprend mieux les habitants tandis que l'autre est plus posé et ne veux pas transgresser la loi), on s'aperçoie bien vite de l'ampleur des dégâts dans le Sud des States.Malgré sa violente attaque contre le KKK, Parker ne fait pas l'erreur de mettre tout le monde dans le même panier.Le personnage incarné par Frances McDormand est ainsi là pour faire deux poids deux mesures.Elle vit depuis toujours dans le Mississippi mais n'est pas pour autant raciste car tout est une question de moeurs et de culture : "les gens ne naissent pas mauvais, ils le deviennent", c'est en ces mots que Mrs.Pell résume la situation.La sobriété de la réalisation peut parfois nuire à la puissance d'un tel sujet mais l'essentiel est que Parker ait fait passer son message de fraternité et de paix à travers un film qui en expose l'exact contraire du fait de la non-acceptation des différences et de la haine profonde et incompréhensible envers un peuple qu'on traite comme de simples esclaves sans que cela ne choc.Tout est une question de culture et c'est bien là que le film trouve toute son impact.Peut être pas le meilleur film d'Alan Parker mais l'un de ses plus engagés, c'est certain.

Bon film sur une idée interresente.

Alan Parker avec Gene Hackman et William Dafoe, nous fons part d’un film très fort et assez scotchant sur l’arrestation des membres du Klu Klux Klan. Ca fait littéralement froid dans le dos.

Alan Parker clos une décennie de grands films (de"Midnight express" à "Angel Heart" en passant par "Pink Floyd The Wall") avec ce magnifique film. D'après une histoire vraie Alan Parker signe un film qui gratte. Dans le sud profond la ségragation est à son comble alors que deux agents du FBI enquêtent sur la disparition de trois militants des Droits Civiques ; ce qui ajoute une dimension nouvelle c'est que le KuKluxKlan s'en prend à deux blancs (le troisième étant un noir, il faut pas déconner quand même). L'enquête repose sur l'omerta imposé par le KKK et par des décennies de culture esclavagiste dans le sud. Le personnage de Gene Hackman reste le plus intéressant, issu du même milieu son regard s'impose devant celui de Willem Dafoe un peu lisse. Un film sombre, sans concession qui mérite qu 'on s'y attarde.

Précisons qu'en 1998 le dossier fut rouvert contre Edgar Ray Killen, responsable du KKK qui n'avait jamais étét inquiété. Alors que les peines des années 60 ne dépassèrent pas 10 ans ce personnage fut condamné en 2005, à l'âge de 80 ans à 3 x 20 ans de prison pour meurtres, soit 40 ans après les faits !

Un véritable brûlot, pamphlet anti-KKK, célèbre association ultra-violente et qui prône la suprématie de la race blanche et chrétienne, mais aussi superbe description du Sud des Etats Unis à l'époque de la ségrégation, qui s'ouvre sur un premier plan très fort et un générique "brûlant". Le scénario s'inspire donc d'une histoire vraie et nous décrit l'enquête de 2 agents du FBI (un duo cliché mais développé de façon originale) pour faire le ménage dans une ville gangrené par le KKK. Les séquences fortes s'enchaînent, parfois presque irréelles que l'on a peine à imaginer que ça s'est vraiment passé il y a 40 ans(les restaurants divisés en 2 zones, certains dialogues) ainsi que les scènes de violences envers les Noirs. Les interprètes s'en donnent à cœur joie (G. Hackman est impressionnant, W. Dafoe est très intense, les racistes sidérants de vérité). Un excellent film qui fait froid dans le dos (les choses n'ont en effet guère évolué et se généralisent même un peu partout dans le monde) et qui fait réfléchir. D'autres critiques sur

Mississippi Burning fait partie de ces films qui vient montrer ses torts à l'Amérique en lui imposant ici un miroir refltant le racisme dans les Etats du Sud dans un passé encore récent. Avec un tel sujet, et connaissant le CV d'Alan Parker, il y avait de quoi s'attendre un film fort sur le sujet. En fait bien que le film ne soit pas décevant, on ne peut s'empêcher de penser qu'il manquait quelque chose. Les 2 flics brillament incarnés par les deux excellents acteurs que sont Willem Dafoe et Gene Hackman sont néanmoins particulièrement stéréotypés : le gentil qui croit profondément aux valeurs nécessaires à la Société et le vieux grigou qui n'en fait qu'à sa tête. De plus les faits nous sont parfois relatés avec un certian détachement qui fait qu'il manque de l'ampleur au sujet. Ainsi un sujet aussi grave que le racisme est exposée avec autant de vigueur que s'il avait s'agit d'un sujet moins grave, du genre la fabrication illicite d'alcool.

Voilà l'un des meilleurs films sur le thème du racisme. C'est sobre, digne, grave sans en rajouter, et pour couronner le tout, les acteurs font vraiment du bon boulot. Mention spéciale à Gene Hackman. Le film parvient parfaitement à recréer cette atmosphère tendue du sud. Les acteurs ont été bien choisis.

Bon film sur la ségrégation aux Etats-Unis. Alan Parker nous transcrit l'authenticité des faits de l'époque, et l'horreur commise dans les états du Sud. Encore une réflexion : pourquoi nous nous massacrons sur cette terre, alors que notre passage y est éphémère ?

Alan Parker était de retour cette année-là pour nous illustrer, une fois de plus, les injustices Terrestres. Thème abordé cette fois : le racisme, au travers d'une série de meurtres effectués sur des Noirs, et autour desquels le Kux Klux Klan n'est pas innocent. Inspiré d'une histoire vraie, le sujet est courageux, notamment du fait qu'il ne sombre pas dans le mélo larmoyant Hollywoodien. Je ne dis pas non plus que les gros sabots ont été mis de côté, mais ils ne constituent pas l'ensemble de l'oeuvre. Ce qu'il y a de bien, c'est de s'être attaché à un thriller avec suspense et duo d'acteurs détonnants, afin de pouvoir évoquer et dénoncer dans les grandes lignes le problème de la dicrimination de peau dont les Etats-Unis sont particulièrement touchés. Aucune ambigüité, le parti pris est évident (heureusement d'ailleurs). Le problème, c'est qu'il est très compliqué de faire un bon film sur le racisme. Je m'explique : il est certain que le bon côté est celui de ces personnes prônant la paix, l'amour et bien sûr, la tôlérance. Mais alors, il y a des gentils et des méchants. La frontière entre le bien et le mal est immense, et malgré toutes les bonnes intentions de départ, les personnages sont difficilement intéressants. Ce sont des valeurs à inculquer, donc je ne vais pas me plaindre, mais je ne suis pas sûr que la fiction ait été le moyen le plus fin pour les exposer. L'oeuvre perd très vite de sa puissance, de sa consistance, et on comptera sur l'interprétation pour combler non pas le fond, mais la forme. Ainsi, "Mississipi Burning" est un bon polar tenant en haleine aisément jusqu'à la fin. On ne souhaite qu'une seule chose : que les coupables soient punis. Mais on ne s'attache même pas à leur psychologie, qui pour éviter tout doute, tombe dans le superficiel. Quelques bons passages méritent l'attention, de même que le message, qui, bien que simpliste pour certains, reste extrêment important et à méditer.

Un film qui ne tourne pas autour du pot: c'est direct, efficace, bref un KO parfait...Je pourrais mettre des pages et des pages d'éloges, mais je préfère faire simple: je pense qu'on devrait le passer dans les écoles, comme le docu "de Nuremberg à Nuremberg" ...