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Alain D.
580 abonnés
3 273 critiques
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4,5
Publiée le 1 décembre 2017
Ce Drame met au jour la culture du racisme dans le sud des États Unis durant et avant les années 60. Un sujet délicat magistralement traité par Alan Parker. Il réalise un film violent avec des images et des dialogues forts. Outre sa superbe photographie à juste titre Oscarisée, la qualité de ce film vaut aussi par son casting grandiose. Récompensé à Berlin par un premier prix d'interprétation, Gene Hackman est comme a son habitude époustouflant d'efficacité. Il forme avec Willem Dafoe un duo de choc et de grand talent. A l'affiche également, la très émouvante Frances McDormand et Brad Dourif forment un couple des plus charismatique.
Une mise en scène ferme, des images fortes pour un grand film sombre et dramatique. S’emparant d’un fait réel, Alan Parker condamne la haine raciale, l’oppression et les agissements dégueulasses du Ku Klux Klan. Dans le rôle des deux agents du FBI dont l’enquête sur la disparition de 3 membres des droits civiques en juin 1964 va enflammer une bourgade du Mississippi, Willem Dafoe et Gene Hackman font parler leur talent dans ce duo qui fonctionne plutôt bien. Poignant.
Un film poignant avec de nombreuses scènes bouleversantes spoiler: (l'enfant noir qui décroche son père pendu devant son étable en feu) . Les acteurs sont prodigieux, les discours (que ce soit de haine ou d'espoir) marquants. La musique est à propos, la réalisation brillante. Un grand film !
"Mississippi burning" relate une enquête policière menée par des agents du FBI pour élucider des disparitions dans l’État du Mississippi. Cette enquête se confrontera à la scandaleuse condition des noirs dans cet État, l'un des État les plus hostiles à l'égard de cette communauté dans les années 1960 où régnait le Ku Klux Klan. En témoigne la puissante première image du long-métrage, ce Mississippi d'antan en prendra pour son grade face à cette histoire vraie décrivant à juste titre cette société raciste gouvernée par des autorités locales scandaleusement radicales. Gene Hackman & Willem Dafoe forme un duo de qualité sans pour autant le propulser au rang de duo mémorable du cinéma, et Michael Rooker trouve une fois de plus un joli rôle de salopard (depuis son premier film "Henry : portrait d'un serial killer", l'acteur sera définitivement rangé dans la catégorie des détraqués malsains). Un sujet fort et véridique, une mise en scène d'Alan Parker relativement simple mais proposant néanmoins certains plans de qualité, "Mississipi burning" s'en sort bien dans ce registre même si l'on regrettera l'absence de scènes chocs afin de rester en mémoire. En effet, la mise en scène n'égalera pas la puissance de son scénario.
Nombre de films parlent de la ségrégation mais Mississippi burning le fait habilement sans manichéisme. Le film se révèle intense et émouvant, aidé par de bons acteurs en particulier Gene Hackman. L'acteur joue ici un agent du FBI originaire du Mississippi qui fait équipe avec un jeune agent qui ignore tout de la vie dans le sud des Etats-Unis. Cette opposition entre les deux personnages permet au film de soulever plein de problématique sur le racisme et d'opposer deux visions différentes, l'une idéaliste et l'autre plus pragmatique. Certaines séquences sont très marquantes et Alan Parker est très à l'aise dès qu'il s'agit de faire monter le suspense dans son film. Le contenu global est très réussi avec un film qui mêle émotion, suspense et intelligence.
Dépeint une période sombre des Etats-Unis, que je me rends compte mal connaître. C'est assez dur à regarder, et révoltant. Les agents du FBI essaient de nouvelles méthodes pour essayer de piéger les membres du Ku Klux Klan. Quelques longueurs au milieu.
Certains aspects de ce film laissent à penser que Parker perd un peu les pédales dans la veine du film policier. L'accent est mis sur le grand spectacle de la mini-guerre civile américaine portant sur la ségrégation raciale ; on ne lésine pas sur les effectifs policiers et le régisseur a bien su capturer l'ironie de la chose, avec en plus le bon point qu'il marque à vouloir mettre en scène une histoire fictive s'inspirant de - et s'inscrivant dans - une réalité historique. Mais aucun pilier de soutènement ne permet à l'âme de l'oeuvre de tenir le coup et le tout ressemble au final plus à une coquille vide de thriller, avec bien peu de choses dedans - typiquement un épisode de série télé.
Malgré un sujet souvent abordé, ce film marque par la dureté de ses images et ses acteurs charismatiques. Durant la ségrégation, trois militants pour l'égalité des droits pour les Noirs disparaissent dans l'Etat du Mississippi. Deux agents du FBI , l'un étant conciliant et l'autre pragmatique, partent enquêter. Mais sur les lieux, ils se retrouvent opposés à l'hostilité des locaux et des membres du Klu Klux Klan... La réalisation est de qualité: les prises de vues sont bonnes, un cadrage très minutieux, une mise en scène travaillée avec soin et des mouvements fluides. Le scénario est bon, l'enquête se suit avec passion. Quelques scènes sont parfois très violentes et font froid dans le dos. Il y a cependant quelques longueurs et certaines relations entre différents personnages auraient pu être amenées de manière plus subtile. En parlant d'eux, ils sont bien écrits et les acteurs sont tous excellents. Les dialogues sont très bons. La photographie de Peter Biziou est bonne: la lumière est utilisée de manière intelligente et les couleurs sont belles, quoique un peu ternes. Malheureusement aujourd'hui l'image a un peu vieilli. Le montage est simple mais reste néanmoins efficace. Les décors sont bien travaillés, les costumes très réalistes et la bande son accompagne très bien les images. Mississippi Burning est un film choc mais un message fort sur la tolérance et l'antiracisme.
Bon film sur le racisme aux Etats-Unis dans les années 60 et la lutte du FBI pour coffrer les assassins de 3 jeunes militants pour les droits civiques des noirs. Gene Hackman est très bon agent du FBU aux méthodes expéditives et Willem Dafoe en agent du FBI impliqué mais respectueux de la loi. Un divertissement qui amène à réfléchir.
Film choc ! Je resterai choqué à vie par la vision des types sous leurs effrayantes cagoules ! Les scènes sont violentes, choquantes et révoltantes ! Alan Parker est décidément un très grand réalisateur ! Il faut absolument montrer ce film à tous pour montrer que la bêtise et la barbarie ne sont pas si loin derrière nous ! La preuve encore aujourd'hui avec tous ces attentats !! j'en ai encore des frissons...
Beaucoup ont fait la comparaison entre ce Mississippi burning et l'autre film célèbre d'Alan Walker : Midnight express. Pour ma part j'avais énormément d'attentes pour les deux, et là où Midnight express m'a déçu, j'ai été plus que satisfait par Mississippi burning. Et je n'ai paseur de le dire, pour moi ce film est un chef-d'œuvre. Quand j'entends dire que la morale est assez simpliste, j'ai envie de dire, c'est arrivé les gars, souvenez-vous d'Emmet Hill, de Luther King ou de Rosa Parks, ce n'est pas simpliste, c'est vrai. Et ce film gère à la perfection son atmosphère, étouffante à souhait, par cette succession d'évènements de plus en plus choquants et révoltants. C'est en regardant ce film (dans son message) que je me dis spoiler: qu'Einstein avait raison : la bêtise humaine est infinie, le racisme en est la preuve. La tension parvient à atteindre des sommets, aidée par la musique qui accompagne parfaitement le film. Les acteurs sont quand à eux excellents (décidément Dafoe peut tout jouer, et Hackman... C'est Hackman donc lui aussi au top). Un film à l'ambiance sombre, qui prend aux triples de bout en bout.
Si la question raciale dans l'histoire des Etats-Unis a été largement traitée au cinéma et notamment l'année dernière avec la sortie de deux excellents films : The Butler de Lee Daniels et 12 Years a slave réalisé par Steve McQueen. Le traitement du racisme et de la division raciale a donné naissance à de magnifiques films tels que Mississppi Burning. Réalisé en 1988 par Alan Parker, ce long métrage est inspiré d'une histoire vraie. Il traite de la disparition de 3 jeunes militants pour les droits civiques. Dans une ville du Mississippi où le Ku Klux Klan règne en maître et compte parmi ses membres des policiers. Deux agents du FBI ( Gene Hackman et Willem Dafoe) tentent de retrouver les corps de ces hommes et mettent en même temps cette petite ville du Sud à feu et à sang.
La puissance de ce film réside autant dans le fait qu'il s'agisse d'une histoire vraie que par la performance des acteurs. La violence, l'ignorance et le racisme prennent le spectateur à la gorge du début à la fin. Cette immersion dans une petite ville des Etats-Unis nous plonge dans un petit cosmos où le racisme n'est plus un gros mot et où tous les habitants assument fièrement leurs opinions ségrégationnistes. La venue du FBI dans cette bourgade nous montre également l'opposition toujours très présente à la fin du XXème siècle entre le Sud et le Nord et surtout le refus de la part du Sud de se plier à la politique du gouvernement fédéral. Mais au delà des considérations politiques, ce film montre les conditions de vie déplorables de la population afro américaine. Ces mêmes personnes sont persécutées et pourchassées par une bande de suprématistes blancs qui font régner la terreur. Face à ce phénomène qui se répand au sein de la population noire, on observe la solidarité des membres du Ku Klux Klan et également de toute la communauté blanche qui approuve et protège ces hommes.
Mississippi Burning est une référence en matière de film traitant de la question raciale. Presque 20 ans plus tard, le réalisateur Joel Schumacher se lancera lui aussi dans cet exercice avec le Droit de Tuer. Un autre film excellent qui nous plonge une fois de plus dans une petite ville du Sud avec Samuel L Jackson, Matthew Mc Conaughey, Sandra Bullock ou encore Kevin Spacey. Mississippi Burning a ouvert la voie à des films comme celui de Joel Schumacher et a bien d'autres encore. La vision du réalisateur sur cette époque et sa manière de nous montrer les Etats-Unis des années 60 n'est pas sans rappeler l'excellent JFK d'Oliver Stone.
Le succès de Mississippi Burning tient également au duo star du film: Willem Dafoe et le génial Gene Hackman. Le premier interprète un jeune idéaliste du Nord qui veut changer le monde et qui s'implique particulièrement dans la lutte pour les droits civiques. Face à lui Gene Hackman est le vieux loup de mer qui sait et qui comprend les choses. Lui même ayant grandit dans une petite ville du Sud, il est l'opposé de Willem Dafoe et sait que rien ne change et qu'il ne parviendra pas à faire parler une petite ville où tous les habitants sont si liés. Toutefois à un certain point, ces deux personnages si différents se retrouvent finalement car tous deux veulent mettre un terme à la terreur semée par le Ku Klux Klan et faire la lumière sur la disparition des trois jeunes hommes. Leur duo dynamique donne du rythme à ce film, il faut également saluer la performance des acteurs Brad Dourif et Michael Rooker (habitué à jouer les rôles border line) Ce dernier s'est récemment illustré dans la série à succès The Walking Dead mais dans Mississippi Burning, il incarne un personne raciste violent et livre une prestation vraiment convaincante.
Un film fort à l'interprétation solide et au scénario bien construit. Bémol quand-même sur la peinture du "KKK", frisant la caricature et le manichéisme. Cela dit Alan Parker avait pour mission de dénoncer cette ségrégation d'époque et il le fait de façon édifiante.
Après avoir brillamment évoqué les multiples traumatismes de la guerre dans "Birdy", Alan Parker récidive avec un film percutant au sujet en or : la question du racisme dans l'Amérique de l'après guerre. Avec "Mississippi Burning", le cinéaste dénonce sans concession les folies perpétrés par un groupe d'extrémiste affirmant la suprématie de la race blanche, la Ku Klux Klan. En 1964, trois hommes membres d'un comité de défense des droits civiques disparaissent dans l’État du Mississippi, sans laisser aucune trace. Rupert Anderson et Alan Ward, deux agents du FBI aux méthodes bien différentes sont chargés d’éclaircir cette affaire. Inspiré de faits malheureusement survenus, le huitième long-métrage d'Alan Parker est une claque dans la gueule qui soulève un fléau au coeur de notre société, la question du racisme. Bien écrit, bien ficelé et admirablement interprété par un duo d'acteur au top de leur forme (Gene Hackman convaincant comme jamais, Willem Dafoe toujours aussi excellent) ce drame citoyen, présenté de façon assez manichéenne, suscite l'indignation face à tant d'injustices et de débilités. Avec sa réalisation sans tabou qui s'appuie sur une mise en scène aux petits oignons, le métrage propose une peinture réaliste et glaçante de l'Amérique des années 60 où le Ku Klux Klan fait régner la terreur au sein de la population. Le racisme, l’insécurité et la manipulation des foules dans le sud des États-Unis sont rendus avec justesse. La noirceur du propos, accentuée par les nombreux caractères inhumains des personnages secondaires permet de dresser une critique puissante qui appelle à la réflexion. L'atmosphère de tension, le climat de violence racial est parfaitement rendu, avec une petite musique subtile qui trouve bien sa place. L'intrigue tient en haleine et n'élude pas la gravité de l'enjeu : les lynchages, les violences gratuites, les humiliations et le ségrégationnisme sont bels et bien exploités et contribuent au caractère déroutant du film. Ainsi, "Mississippi Burning" est une oeuvre percutante qui soulève de multiples interrogations, et dont on ne sort pas indemne.
Brutal, violent, poignant. Ce film est une véritable claque qui ne nous laisse pas indemne. L'histoire du film aborde un sujet dur et Alan Parker nous livre un film choc et nous montre les horreurs qu'il y a eu durant la ségrégation raciale aux Etats-Unis dans les années 60. Ce film est clairement l'une des meilleures dénonciations du racisme au cinéma.