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    Mississippi Burning
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    279 critiques spectateurs

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    Nanoune
    Nanoune

    25 abonnés 423 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juin 2020
    Film splendide magnifique extrêmement touchant et authentique à regarder absolument ça vaut le coup
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 février 2020
    Le cinéma américain sait comment vous absorbés par son histoire alléchante, une fois de plus imbattable, le K.O uppercut envoyant son adversaire sur le ring de boxe direct au tapis, une mise en scène maîtrisée enfin pour Midnight Express to Evita at Angel Heart.
    Avec de la patience filmographique chronologie déroulée dans le temps défilé qui s'allonge, on peut dire que c’est la première grande production cinématographique sur l’échelle mondiale, qui bat tous les records, tout genre confondu.

    La science-fiction action réaction, l’horreur-épouvante, le romantisme marque eau de rose, l’émotion est ciblée, centre des attentions, fait son cours de cinéma mettra en scène, le thriller haletant est sportif et le drame.
    Presque documentaire instructif dans ce film passionnant, l’histoire de cette organisation raciste, le Ku Klux Klan est bel et bien une satané secte hiérarchisation des races aux idées aryennes, la page sombre n’est pas terminée et continue.

    Au symbolisme extrêmement visible qui fera passé pour une banalité, en ne peut plus intrigant dans l’histoire des États-Unis d’Amérique, une guerre civile sécessionniste, la confédération des états du Sud sur la question de l’esclavage qui aurait été justifiée par la bible.
    Regardons dans le nouveau testament reprenant la succession de l’ancien, c’est la fascination dés textes sacrés livres saints comme engouement seulement grâce et pour ce film, à la sauce Tabasco Heinz assaisonnée par cette secte suprématiste.

    Leur célèbre accoutrement, chapeau pointu, uniformisée loge costume homogénéité taille unique constructeurs piliers roues, à la boutique sigle initial sans équivoque triple KKK facile le lien, depuis la découverte continentale bénie royal : la colonisation.
    Une intéressante genèse verset après le déluge, une petite plongée sereinement puis grande montée, dans l’étude spiritualité philosophe Abraham en main à l’église Gospel...... oh happy day when Jesus whashed !..... des fils bibliques selon l’ordre :

    -Le dominant
    -Le dominé
    -L’esclave pêcheur marin poissons fruits de mer d’avoir failli à l’honneur filial envers son ancêtre géniteur.

    Incroyable qu’avec aussi tant de précision de la part de cette réalisation renseignée chef-d’œuvre, les investissements efforts d’investigation apporté ses fruits malgré les intimidations menaces imminentes en ces climats tendus.
    1964 était tragique dénouement après l’attentat 1963 onde de choc poignant, le FBI d’Edgar Hoover et la chasse aux sorcières, le communisme, c’est noté sur cette belle critique justifiée, que c’est grandiose !! C’est la force de passer du simple navet à la cuisine exquise, à croire que le reste........

    Le jeux du pouvoir entre les forces de sécurité protection surveillance service ¡Shérif fait-moi peur! auprès du citoyen américain « période hippies droits civiques Martin Luther King », des élus locaux communs allégeant maigres sanctions pour son époque raciale mais amplement méritées.
    C’était l’institution dans le fleuve du Mississippi d’où découle sa source, un état sudiste, les mouvements de foule, l'éducation mauvaise rend mauvais.
    Philippe C
    Philippe C

    96 abonnés 1 048 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2019
    Un film très efficace pour dénoncer le racisme des Etats du sud au début des années 60 et les agissements criminels du Ku Klux Klan. Deux inspecteurs du FBI, aux personnalités opposées et qui s'opposent sur les méthodes à employer, cherche à élucider la disparition de 3 jeunes militants anti-ségrégation. Ils se heurtent à l'hostilité de la population blanche, à la peur et à la passivité de la population noire, à l'arrogance de la police locale.
    Le film débute sur une scène magnifique, de voitures qui se suivent sur une route vallonée à la nuit tombée, scène qui préfigure bien la qualité de mise en scène du film avec des cadrages superbes . Le film est vif, alerte, animé. Il y a juste ce qu'il faut de suspens. Son message est on ne peut plus clair, et si les racistes sont montrés sans complaisance et sans complexité, il n'en est pas de même des inspecteurs, ni de la femme du shérif coincée entre son enracinement, sa culture, et sa vision juste du hiatus raciste.
    Au total, ce film tourné en 1988, qui se déroule en 1964 est une œuvre utile, qui a gardé tout son sens et sa puissance en 2019. Du très bon Alan Parker, servi par d'excellents comédiens
    rocky6
    rocky6

    29 abonnés 1 711 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2019
    Un film qui n'a pas vieilli. Servi par un duo d'acteurs au meilleur de sa forme (excellents Willem Dafoe et Gene Hackman) il nous entraîne au cœur du Mississippi des années 60 dans une enquête impliquant le Ku klux klan. 3 jeunes militants défenseurs des droits civiques disparaissent et les 2 enquêteurs du FBI se heurtent au Klan local mais aussi aux préjugés racistes très présents dans la région. Un film qui dénonce fort bien le racisme anti noir fort implanté dans cet état du sud du pays.
    cbeaumont
    cbeaumont

    4 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 août 2019
    Un chef d'œuvre. Tout sonne juste. Acteurs époustouflants. Mêmes les plans sont magnifiques. Merci!!
    kal-el 02
    kal-el 02

    113 abonnés 843 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 juin 2019
    Film réussi sur le plan technique et artistique. Sur le plan technique, Alan Parker soigne sa mise en scène, ses mouvements de caméras, sa photographie (Peter Biziou récompensé aux Oscar) et confie à Trevor Jones la partition musicale qui s’avère tout à fait efficace.
    Sur le plan narratif c’est tout autant un succès.
    Le film s’inspire de faits réels survenus en 1964 lors du « Freedom Summer » à Philadephia (Mississippi) à savoir l’assassinat  James Earl Chaney, Andrew Goodman et Michael Schwerner par des « chevaliers blancs » du Ku Klux Klan (K.K.K.).
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 octobre 2018
    Inspiré de faits réel en 1964, la disparition de trois militants antiségrégationnistes retrouvés assassinés par des membres du Ku Klux Klan dans un ville du sud des États-Unis va donner du fil à retordre à nos deux enquêteurs du FBI.
    Très vite leurs arrivés dérangent et l'affaire semble mystérieuse, nos deux enquêteurs vont découvrir les violences faites aux communautés noires.
    Après Midnight Express et Birdy, deux grands succès, Parker réalise ici Mississippi Burning, un bon film policier avec des scènes violentes mais très réalistes. Les acteurs sont bons et intéressants avec la prestation de Willem Dafoe et Gene Hackman formant un duo remarquable.
    Alan Parker signe une œuvre de qualité, esthétique, avec une belle musique malgré une tension assez inégale et quelques clichés présents avec une division du bien et du mal un peu trop insistante de la communauté blanche et noir.
    Une ambiance lourdes, des images violentes et un climat d'insécurité bien présent dans ce film peu connus de Parker. Il ne laisse personne indifférent et reste d'actualité
    Stephenballade
    Stephenballade

    391 abonnés 1 236 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mai 2018
    "Mississippi burning" : un film qui a obtenu un assez joli succès commercial malgré le choc qu’il provoque. 34 millions de dollars aux Etats-Unis (pour un budget de 15 millions), et pas tout à fait 700 000 entrées en France. Alors la question se pose : en cette année 88 (89 pour la France), le public était-il prêt à voir cela ? A cela, deux réponses possibles. On pourrait dire non, car les mentalités n’étaient pas encore forcément prêtes (surtout aux States). Mais on pourrait dire oui, dans le sens que (ce n’est qu’une supposition bien entendu) ce film a contribué à faire évoluer ces mêmes mentalités, porté il est vrai par la reconnaissance des hautes instances du cinéma avec pas moins de sept nominations aux Oscars. "Mississippi burning" serait-il alors sorti en avance sur son temps ? Ma foi, tout dépend du point de vue sur lequel on se place. Le fait est qu’aujourd’hui, "Mississippi burning" est un grand classique incontournable du cinéma, mettant en scène un duo inédit avec l’inévitable Gene Hackman, et Willem Dafoe qui fait ici plus jeune que son âge. Et puis "Mississippi burning", c’est aussi un titre très évocateur sur ce que le spectateur va voir. Et sans attendre, celui-ci est cueilli à froid par une succession d’images, présentant le contexte aux allures de guérilla, des images seulement accompagnées d’un chant en gospel empli de tristesse et de douleur, voire même de résignation bref, tout ce qui vous fait hérisser le poil sur les plus beaux chants du genre. Direction est prise sur le Mississippi, cet état américain où la communauté noire était la plus importante, grand fief emblématique des champs de coton et pour ainsi dire quartier général de la ségrégation raciale. Un soir, alors qu’il fait nuit noire (sans jeu de mots), un véhicule occupé par des jeunes se fait prendre en chasse par d’autres véhicules tous feux éteints. Déjà, la tension s’installe, vous enveloppant à bras le corps pour ne plus vous lâcher jusqu’à la fin, plongés au beau milieu des années 60 (1964 pour être plus précis) sans aucune difficulté par l’image, les véhicules, avant que les décors ne finissent plus tard de compléter le tableau. Sans même voir comment cette première scène se termine, on sait ce qu’il advient et dès lors le choc, la honte provoquée par cette sauvagerie humaine submergent tout votre être. Cette affaire, malheureusement anodine au sein de cet état, l’est moins par la personnalité des personnages. C’est d’ailleurs ce qui provoque l’entrée en scène du tandem cité plus haut. En agents du F.B.I., le duo débarque à Jessup County, une petite bourgade fictive inspirée du lieu où les faits se sont réellement produits. Clairement, les deux agents ne sont pas les bienvenus, bénéficiant d’un accueil inhospitalier trahi par les regards en chien de faïence, les silences révélateurs, et l’évidente mauvaise volonté de la police locale. Rapidement se dessine un affrontement qui promet d’être intense. Et assurément il va l’être, alimenté par les fortes têtes pas du tout rangées du côté de la cause des noirs, par des témoignages poignants (en particulier de la communauté noire opprimée), des propos choquants (venant principalement de la population blanche), des pressions, des intimidations (pour ne pas dire menaces), des regards emplis de défiance pour les uns et de défis pour les autres, et animée par les exactions du K.K.K. (Klu Klux Klan) défini comme « plus fort en lynchage qu’en chansonnette », apportant par la même occasion chez le spectateur le plaisir jouissif de voir cette congrégation se faire égratigner. Mais cet affrontement est alimenté par les violences qui n’épargnent personne : hommes, femmes et enfants, personne n’échappe pas à la bêtise humaine. Enfin quand je dis « bêtise humaine », cela va au-delà de ça. Il serait plus opportun de parler de sauvagerie humaine. De bestialité. Et encore, je trouve que les mots ne sont pas suffisamment forts. La quasi intégralité du film se déroule quasiment sans support musical. Mais lorsque la musique intervient, c’est toujours quand il faut et selon un thème tout à fait adapté. Dans tous les cas, elle suffit à elle seule à appuyer le propos et y donner toute l’importance et la gravité qu’il mérite. Le rythme est parfaitement maîtrisé, et reflète parfaitement l’immense difficulté d’une enquête dans un endroit où les étrangers ne sont pas les bienvenus, simplement parce qu’ils sont susceptibles d’aller fourrer leur nez là où il ne faut pas, surtout dans une bourgade où on élimine le problème intra-muros, en catimini et où la règle d'or est le silence. Outre la qualité indéniable de la mise en scène, du montage, du rythme et de l’accompagnement musical (signé Trevor Jones), le film ne serait pas ce qu’il est sans l’interprétation monumentale de tous les acteurs. Oui, j’ai bien dit de tous. Certes Gene Hackman et Willem Dafoe sont sur le devant de la scène et se complètent à merveille dans deux styles très différents (vous comprendrez en voyant ce film mais disons que l’un est de la vieille école tandis que l’autre est plus… est plus… on va dire moderne), ce qui apporte un savoureux contraste entre les deux hommes, et pas seulement à cause de leur âge. Mais que dire de cet ensemble de comédiens noirs, y compris ceux qui ont les plus petits rôles ? Quand ils se font interroger (ça fait d’ailleurs penser aux reportages tournés dans un pays en proie au chaos), on voit clairement dans leur comportement, dans leur regard qu’ils sont terrorisés, résignés, et qu’ils hésitent à dire quoi que ce soit à cause de très probables représailles. Pour d’autres, ce sont des regards de défiance, où on se jauge pour savoir si la confiance est de mise ou pas. Et que dire de ces comédiens d’un jour (ou plus, je ne sais pas) qui, au gré d'à peine quelques secondes, apportent des propos le plus souvent choquants sur la condition des noirs ? Et que dire sur cette kyrielle de seconds rôles, alors pour la plupart au début de leur carrière et devenus pour certains d’entre eux de grands noms du cinéma ? Je pense bien évidemment à Frances McDormand, remarquée quatre ans plus tôt chez les frères Coen, à Tobin Bell qui faisait là sa première apparition à l’écran, à Michael Rooker et à Pruitt Taylor Vince respectivement sur le circuit du 7ème art depuis seulement deux ans et un an (selon les données d’Allociné), et enfin Brad Dourif remarqué sur le tournage de "Vol au-dessus d’un nid de coucou". Non franchement, c’est toute la distribution qui est à saluer. Et quand tout est parfait, il n’y a plus qu’à laisser parler la photographie, laquelle fut récompensée lors de la 61ème édition des Oscars (1989). Il en reste aujourd’hui des images cultes, telles que le mot « freedom », ou le dernier plan s’attardant sur une pierre tombale écrite de seulement deux petits mots, mais deux petits mots qui veulent dire beaucoup : « not forgotten ». Ah ça, je ne suis pas prêt d’oublier ce film, où mon sentiment a trouvé son écho dans les paroles du pasteur : « je vous le dis, je suis accablé ». Oui accablé par ce que j’ai vu. Accablé par ce dont est capable l’être humain. Accablé par la culture de la haine. Accablé par l’appel à la haine. Accablé par la peur viscérale des noirs. Accablé par cette violence gratuite. Accablé par la politique de l’autruche de certains. Et vous non plus ne serez pas prêt d’oublier. Parce que ce film est choquant par des séquences dures, dont certaines sont dans la suggestion. Parce que vous allez vibrer autant que les deux agents, au bord de sombrer dans la folie alors que l’enquête piétine et que les violences se multiplient. Tout simplement parce que vous allez adhérer à la même cause. Et puis parce que les bonnes questions sont également posées, du style « d’où vient-elle cette haine ? » Ah ça, si on le savait, on en serait sûrement venu à bout, parce que quoi qu’on en dise, la haine raciale continue encore aujourd’hui… D’une manière différente, mais elle court toujours…
    Patrick
    Patrick

    9 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mai 2018
    Ce film fait partie des films cultes, qu'on se surprend à visionner encore et encore, notamment lorsque l'on tombe dessus par hasard un soir où la télé se contente d'encaisser la redevance sans faire l'effort de proposer un film récent .

    Ce film vous prend, et ne vous repose qu'à la fin. Après vous avoir secoué tout le long.
    Des acteurs exceptionnels, et un doublage français excellent. L'acteur qui double Gene Hackman - je pense qu'il s'agit de Jacques Richard ) , est vraiment parfait .
    Et en même temps, tout est " simple " dans ce film. Et c'est un peu ce qui fait peur. Car oui, ce film fait froid dans le dos. Sans jamais en faire trop, mais avec un rythme soutenu.
    Un chef d’œuvre incontournable des années 80....
    Fabien S.
    Fabien S.

    541 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2018
    Un très bon film sur le racisme. William Dafoe incarne Alan Ward , un agent du FBI contre des criminels notoires.
    Housecoat
    Housecoat

    120 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2018
    Avec Mississippi Burning, Alan Parker ne fait pas un banal film sur le racisme mais une oeuvre forte qui ne fait pas dans l'écueil. Si on peut regretter le fait que les enquêteurs sont effectivement les protagonistes (la réalité des faits sur l'enquête des meurtres relatés ayant largement démontrés les pratiques douteuses dont se sont servit les forces de l'ordre dans sa résolution), Alan Parker équilibre ce point par ses deux personnages principaux, d'un côté Willem Dafoe en figure de chef déterminé à résoudre les problèmes civiques éthiquement mais se justifiant derrière ces mêmes boniments pour ne pas porter la responsabilité des dommages collatéraux (il se révélera plus en retrait), et de l'autre Gene Hackman en agent plus ambigu et moins illusionné sur la ségrégation mais plus apte à résoudre le crime par des moyens peu scrupuleux qu'à lui trouver une résolution qui amènerait à d'autres conséquences. Le film échappe aux bourrage de crâne inutile en représentant l'escalade de violence raciste pas seulement comme une chose à combattre à tout prix mais comme un aveuglement (les interviews des badauds parlant plus par manque de connaissance que par véritable haine), les habitants du Sud se défendant eux-même comme victimes des préjugés par le reste des Etats-Unis et les agents du FBI se servant fatalement du même système de haine pour faire capoter les relations du ku klux klan. Si on nous montre un combat face au racisme entre blancs et noirs, Parker montrer au contraire avec Mississippi Burning un équilibre imparfait entre la défense des valeurs civiques et les droits moraux, un monde compliqué et nuancé, ni blanc ni noir mais gris en somme.
    HamsterPsycho
    HamsterPsycho

    112 abonnés 1 182 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 février 2018
    L'autre chef-d'oeuvre d'Alan Parker avec Midnight Express, oeuvre engagée et qui malheureusement trouve toujours écho quelle que soit l'époque. Les deux conceptions de la justice de Gene Hackman et Willem Dafoe s'affrontent mais aussi se complètent, faisant ressortir tout ce qu'il y a voir de violence, éthique, philosophie de la vie en communauté etc. Un film qui donne à réfléchir.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 132 abonnés 5 090 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 janvier 2018
    Un film-témoignage qui a l’air de commencer comme une comédie presque banale. Le jeune et le vétéran mais le sujet devient énormément puissant au fil du récit et dur. La vérité se cache pour des raisons peu avouables.
    Noé T
    Noé T

    11 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2018
    Comment ne pas rester insensible face à ce film ? Alan Parker retranscrit certaines horreurs commises par le KKK dans les années 60, qui offre une réelle prise de conscience sur la ségrégation raciale, le film tourne ici autour d’une enquête sur la disparition de trois militants pour l’égalité entre noirs et blancs, cette enquête est véritablement prenante et nous offre 2 heures de pur suspens insoutenable !
     Kurosawa
    Kurosawa

    576 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2017
    Film d'une redoutable efficacité, "Mississippi Burning" dresse un constat lucide sur les actes racistes du Ku Klux Klan dans les années 60 au sud des Etats-Unis. Sans être dépourvu de manichéisme, notamment dans le casting où les hommes cagoulés sont forcément joués par des brutes épaisses et les flics sont plus raffinés, le film parvient avec réalisme à montrer en quoi les meurtres perpétrés sont légitimés par la loi d'un Etat. Alan Parker pointe les limites d'un système fédéral où le pays ne peut rien ou presque contre l'autorité interne du Mississippi, qui ne condamne d'ailleurs pas les membres du KKK. Pour échapper aux sanctions et sauvegarder leur crédibilité, ces bouseux qui ne sont pas sans rappeler les votants d'extrême-droite ayant permis l'accession de Trump au pouvoir font passer leurs réunions sectaires pour des meetings politiques, preuve que la démagogie est une arme solide, voire infaillible. Si la condamnation finit par advenir, son motif n'est pas celui du meurtre mais bien celui de la violation des droits civiques, preuve que la ruse – incarnée par le personnage de Gene Hackman – reste le seul moyen pour venir à bout de la haine.
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